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(13/04/2010 10:06:44)
Les dépenses IT mondiales retrouvent la voie de la croissance
Après un solide 1er trimestre 2010, qui suit un bon 4è trimestre 2009, le cabinet Gartner se permet une prévision relativement optimiste pour 2010. Il s'agit d'un chiffre très global, concernant l'ensemble des dépenses mondiales IT, mais très significatif après une année de crise. Le Gartner évalue la dépense mondiale à 3400 milliards de dollars en 2010, contre 3200 milliards de dollars en 2009, soit une augmentation de 5,3%.
Attention toutefois aux effets de change. Sur les 5,3% de croissance attendus, 4% sont dus à un déclin prévu du dollar par rapport à l'an passé. La véritable croissance, celle imputable aux ventes, serait de 1,6%, précise le Gartner, à comparer à une baisse de 1,4% en 2009. En 2011, les ventes mondiales dans l'IT seraient à 3500 milliards, en progression de 4,2% par rapport à 2010.
Reprise dans le hard, mais surtout par le grand public
Par secteurs d'activité, le hardware progresserait de 5,7% en 2010 (à 353 milliards de dollars), après une chute de 12,5% en 2009. «Ce secteur a enregistré la plus forte baisse de tous les grands secteurs en 2009, il est en passe d'engager le plus forte rebond, en 2010», explique George Shiffler, directeur de recherches au Gartner. En fait, cette reprise sera le fait essentiellement du grand public et des ventes de PC portables. Pour les entreprises, il faudra attendre 2014 avant de retrouver le niveau de ventes de 2008. Seuls le stockage et une partie du marché des serveurs (dans le cadre de la virtualisation) resteront positifs dans le secteur entreprises.
Le logiciel, serait en progression de manière presque équivalente, +5,1% (232 milliards de dollars), mais après un recul plus faible, -2,1% en 2009. L'impact de la crise n'est pas aussi dramatique sur ce secteur que pour les autres, note le Gartner. Les services progresseraient de 5,7% en 2010 (821 milliards de dollars), après une baisse de 4% en 2009. Enfin, les télécoms seraient en progression de 5,1% en 2010 (1988 milliards de dollars), après une baisse de 3,4% en 2009. (...)
L'éditeur Neolane recrute une cinquantaine de collaborateurs
Neolane, éditeur français de logiciels dédiés au marketing et à la communication, prévoit de recruter 55 nouveaux collaborateurs d'ici fin 2010. 25 postes sont ouverts en France (Cachan - 94), 10 au niveau de ses bureaux européens (Royaume-Uni et Danemark) et 20 aux Etats-Unis (Boston). Les postes à pourvoir concernent des fonctions commerciales, de consultant, de développeur et de support technique.
Les candidats, de formation Bac +4/5 universitaire ou de grandes écoles, devront justifier d'une expérience professionnelle de un à cinq ans. Neolane embauchera également quelques jeunes diplômés pour son équipe commerciale.
(...)
Truffle 100 France 2010 : les plus petits éditeurs grossissent mais manquent toujours de soutien
En 2009, le chiffre d'affaires total des cent premiers éditeurs français de logiciels aura tout de même progressé de 5,3%, à 6 milliards d'euros. Truffle Capital, qui vient de mettre à jour son Top 100, fait apparaître une évolution équivalente pour la part de ce CA relevant exclusivement des activités d'édition : 4 Md€ contre 3,8% en 2008.
Le Top 5 réalise 55% du CA Edition, le numéro 1, Dassault Systèmes avec ses 1,25 milliards d'euros, pesant à lui seul 31% du Top 100. Derrière suivent Sopra Group/Axway (317,9 M€), Murex (265 M€), Cegid (219 M€) et Linedata services (144,5 M€). Malgré tout, ce quintet s'est légèrement érodé l'an dernier puisqu'il pesait 56% du Top 100 en 2008. Il est vrai que le chiffre d'affaires de Dassault Systèmes s'est trouvé quelque peu écorné en 2009.
Le Top 20 représente toujours 75% des revenus générés par le palmarès du Truffle 100, tout comme en 2008. Entre la 21e et la 100e place, les chiffres d'affaires s'étagent entre 5,2 et 27,6 M€. Les petits éditeurs ont globalement progressé en valeur : un an plus tôt, le 100e du classement ne réalisait que 4,5 M€ (3,7 M€ en 2007).
Le secteur résiste mais réduit ses marges
Le secteur a fait donc preuve l'an dernier d'une certaine résistance (fin 2008, les premiers effets de la crise avaient fait reculer le CA total de 1,7%, à 5,7 Md€). Néanmoins, le Top 100 n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2007 (6,3 Md€) lorsque Business Objects faisait encore partie des fleurons de l'industrie hexagonale du logiciel. Depuis trois ans, plusieurs acteurs importants ont quitté le Top 100. Après BO, GL Trade et Ilog ont été rachetés par des éditeurs étrangers. Et l'an dernier encore, Viveo (46 M€ de CA) et Etap-on-Line (7,5 M€) ont quitté le giron français, le premier racheté par le Suisse Temenos, le deuxième par l'Américain Concur.
Par ailleurs, si le chiffre d'affaires total du Top 100 a augmenté en 2009, « les marges sont sous pression », pointe Bernard-Louis Roques, directeur général, co-fondateur de Truffle Capital. De fait, le résultat net consolidé des éditeurs a chuté à 254 M€, contre 432 M€ en 2008, et il ne représente plus que 4,3% du chiffre d'affaires total (7,6% en 2008). En outre, les profits se concentrent davantage encore sur les plus gros acteurs : les cinq premiers du classement s'en octroient 91% (contre 84% un an plus tôt).
Illustration : Répartition du chiffre d'affaires du Truffle 100 en 2009 (Source : Truffle Capital)[[page]]Les effectifs progressent, globalement et en R&D
« La surprise, dans ce contexte difficile, c'est que les éditeurs ont continué à investir massivement en R&D, souligne en revanche Bernard-Louis Roques. Ils ont gardé le cap en raisonnant sur le long terme. Par rapport à d'autres secteurs, ils ont sans doute une meilleure visibilité grâce aux revenus récurrents que constituent d'une part, la maintenance annuelle associée aux logiciels et, d'autre part, les souscriptions. »
En un an, l'effectif total des cent premiers éditeurs français a augmenté de 2 735 personnes, à 53 933 collaborateurs, dont 19,5% employés sur les activités R&D (19,7% en 2008). Ces dernières sont stratégiques et une majorité d'éditeurs, 63%, n'envisagent toujours pas de les délocaliser. Ils sont toutefois un peu moins catégoriques chaque année. En 2008, ils étaient 68% à ne pas vouloir délocaliser leur R&D, 71% en 2007, 73% en 2006. « En grande majorité, les emplois de R&D ne sont pas 'outsourcés', estime Bernard-Louis Roques. Certaines parties non critiques peuvent l'être, mais pas les compétences-clés qui sont conservées en interne pour maintenir la réactivité et ne pas risquer de transférer son savoir-faire à ses concurrents ».
A noter qu'à eux seuls, les cinq premiers éditeurs regroupent 53% des effectifs R&D (10 518 personnes) du Top 100 et 45% de l'effectif total.
Le Crédit Impôt Recherche profite surtout aux plus gros
Toutefois, les petits éditeurs, en progression, peuvent être considérés aujourd'hui comme l'un des moteurs de l'industrie, à un moment où certains leaders souffrent de la crise, soulignent les promoteurs du Truffle 100. Il convient donc de les soutenir. Or, certaines mesures, telles que le Crédit Impôt Recherche (réformé en 2008) profitent surtout aux plus grandes structures. « Le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires a montré que 80% du CIR vont aux entreprises de plus de 250 salariés », rappelle notamment Bernard-Louis Roques. Il insiste aussi sur la nécessité de mettre en place un Small Business Act à la française qui permettrait de réserver une partie des achats publics aux PME. Les avancées en la matière sont insuffisantes. « Ce combat n'est pas simple parce qu'une partie importante des décideurs politiques n'y est pas encore sensible », regrette le co-fondateur de Truffle Capital qui insiste sur la nécessité d'attirer l'attention, sans relâche, sur ces questions.
Sopra Group recherche plus de 1 000 informaticiens
La SSII Sopra Group (12 000 collaborateurs dans le monde) prévoit de recruter 1 000 informaticiens dans l'Hexagone pour ses trois métiers : le conseil, l'intégration de systèmes et l'édition de logiciels. Les nouvelles recrues seront, pour moitié, des jeunes diplômés de niveau Bac + 5, issus d'écoles d'ingénieurs, d'universités, d'écoles de commerce. 30 % des candidats devront faire valoir une première expérience dans le métier des services
(1- 3 ans environ), 15 % seront des profils expérimentés (de plus de 3 ans à moins de 10 ans), et 5 %, des profils très expérimentés (plus de 10 ans). Les postes à pourvoir sont des ingénieurs d'études, des chefs de projets, des directeurs de projets, des architectes et des consultants.
Ces recrutements s'effectueront pour moitié en Ile-de-France, l'autre dans les 25 implantations régionales du groupe.
(...)
Information judiciaire ouverte sur les suicides chez France Télécom
Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une information judiciaire sur la série de suicides - 48 cas depuis 2008 - de salariés de France Télécom. La procédure judiciaire porte sur le harcèlement moral et la mise en danger de la vie d'autrui. Elle fait suite à une plainte déposée en décembre dernier par le syndicat Sud et à un volumineux rapport de 82 pages remis en février par l'inspection du travail. Le document pointe la politique de réorganisation et de management de l'entreprise, ainsi que de ses effets sur la santé physique et mentale des salariés. Il met en cause, à travers l'examen de 17 cas de suicides et de situations de mal-être au travail, le caractère pathogène que pourrait avoir l'organisation du travail décidée au sein de France Télécom et déclinée au niveau de ses directions territoriales et métiers.
Le rapport de l'inspection du travail établit, en outre, un lien explicite entre le plan « Next », proposé par l'ex-PDG Didier Lombard, ayant pour objectif le départ de 22 000 salariés (sur 120 000) au cours de la période de 2006 à 2009 et de 14 000 mobilités forcées. Il estime, en conclusion, que les atteintes à la santé mentale et l'absence de prise en compte des risques psychosociaux liés aux réorganisations sont le résultat d'une politique mise en oeuvre nationalement entre 2006 et 2009. Le rapport constate aussi que la responsabilité de cette politique et ses effets n'incombent pas à chaque directeur d'unité qui n'ont fait qu'appliquer des décisions et des méthodes prises au plus au niveau du groupe, mais directement aux principaux dirigeants du groupe, Didier Lombard, actuel président (sans pouvoir exécutif), Louis-Pierre Wenes, ancien directeur délégué, et Olivier Barberot, DRH du groupe.
Dans le cadre de cette instruction judiciaire la CFE-CGC/UNSA a, pour sa part, décidé de se constituer partie civile. « L'ouverture d'une instruction par le parquet de Paris marque un tournant par son ampleur, a indiqué son président Sébastien Crozier puisqu'elle concerne la stratégie nationale de l'entreprise et par les personnalités visées, à savoir ses dirigeants. En effet, le parquet peut opter pour deux alternatives, soit décider de classer l'affaire, soit contraindre les personnes morales responsables à comparaître devant le tribunal correctionnel ».
(...)
Gartner prévoit une progression des dépenses IT en 2010 : +1,6% ou +5,6% en tenant compte de la baisse du dollar
Après un solide 1er trimestre 2010, qui suit un bon 4è trimestre 2009, le cabinet Gartner se permet une prévision relativement optimiste pour 2010. Il s'agit d'un chiffre très global, concernant l'ensemble des dépenses mondiales IT, mais très significatif après une année de crise. Le Gartner évalue la dépense mondiale à 3 400 milliards de dollars en 2010, contre 3 200 en 2009, soit une augmentation de 5,3%. Attention toutefois aux effets de change. Sur les 5,3% de croissance attendus, 4% sont dus à un déclin prévu du dollar par rapport à l'an passé. La véritable croissance, celle due aux ventes, serait de 1,6%, précise le Gartner, à comparer à une baisse de 1,4% en 2009. En 2011, les ventes mondiales dans l'IT seraient à 3,5 milliards, en progression de 4,2% par rapport à 2010.
Par secteurs d'activité, le hardware progresserait de 5,7% en 2010 (à 353 milliards de dollars), après une chute de 12,5% en 2009. «Ce secteur a enregistré la plus forte baisse de tous les grands secteurs en 2009, il est en passe d'engager le plus forte rebond, en 2010», explique George Shiffler, directeur de recherches au Gartner. En fait, cette reprise sera due essentiellement au grand public et aux ventes de PC portables. Pour les entreprises, il faudra attendre 2014 avant de retrouver le niveau de ventes de 2008. Seuls le stockage et une partie du marché des serveurs (dans le cadre de la virtualisation) resteront positifs dans le secteur entreprises.
Le logiciel, serait en progression de manière presque équivalente, +5,1% (232 milliards de dollars), mais après un recul plus faible, -2,1% en 2009. L'impact de la crise n'est pas aussi dramatique sur ce secteur que pour les autres, note le Gartner. Les services progresseraient de 5,7% en 2010 (821 milliards de dollars), après une baisse de 4% en 2009. Enfin, les télécoms seraient en progression de 5,1% en 2010 (1988 milliards de dollars), après une baisse de 3,4% en 2009.
(...)(12/04/2010 10:54:45)
La fuite des cerveaux de Sun continue
L'initiateur du célèbre langage, Java, quitte le navire Oracle. Il l'a annoncé dans un billet sur son blog, avec une effectivité depuis le 2 avril, sans pour l'instant donner d'indications sur son avenir professionnel. « A la question de savoir pourquoi je pars, il est difficile de répondre, tout ce que je pourrais dire pourrait être mal interprété et avoir des conséquences ». souligne James Gosling.
Ce dernier était ingénieur en chef de l'activité logiciel d'Oracle et auparavant il occupait ce poste chez Sun auprès des développeurs. En 1991, il a été à l'origine d'un projet mené par un petit groupe d'ingénieurs, qui s'appelait Oak, permettant de construire un langage de programmation orienté objet, qui pourrait fonctionner sur une machine virtuelle, acceptant plusieurs applications sur des plateformes multiples. Ce travail a évolué vers Java, qui a accompagné les usages croissants d'Internet notamment, grâce à son intégration au sein du navigateur Netscape.
James Gosling fait suite une vague de plusieurs départs de salariés de Sun, Johnatan Schwartz, CEO et Tim Bray, le co-inventeur du XML Tim Bray, depuis l'approbation de son rachat par Oracle,. Il y a moins d'un mois, Gosling avait exhorté Oracle de l'importance de Java lors du Java Symposium à Las Vegas « Oracle doit mener beaucoup d'efforts pour maintenir Java aussi fort au sein de son écosystème », mais dans le même temps, il s'était déclaré très inquiet de la politisation croissante de Java Community Process.
(...)(12/04/2010 09:55:07)Trimestriels 2010 : Cegid accuse une baisse de 7% de son CA
Cegid continue à subir les effets de la crise économique. Son 1er trimestre fiscal est ainsi en repli de 7% par rapport au même trimestre de 2009 avec 58 millions d'euros (ME). La partie « licences et services d'intégration » est en recul de 11% avec 24,1 ME contre 27 ME.
Cegid explique que ses clients grands comptes sont en phase de reprise ce qui n'est pas le cas des petites entreprises. En termes de secteurs d'activité, le groupe enregistre des signes de reprise dans le retail et le secteur public. La plus grosse déception provient de l'activité « matériels et installations » en baisse de 20%, à 3,5 ME contre 4,3. (...)
Microsoft Office 2010 face aux Google Apps sur le Web
Le mois prochain, le 12 mai exactement, Microsoft lancera Office 2010 sur un terrain sensiblement remodelé par la présence de Google et l'usage croissant de ses outils bureautiques en ligne, les Google Apps. Des utilisateurs aussi différents que Malakoff Médéric, Valeo, la ville de Los Angeles ou Genentech travaillent aujourd'hui avec les applications proposées sur le web par la firme de Mountain View. La livraison d'Office 2010 vise donc à contrer cette offensive, Microsoft proposant avec les Office Web Apps un nouveau mode d'usage de ses logiciels en ligne. Toutefois, s'il maintient une vaste base installée de clients sur sa suite traditionnelle, son nouvel objectif d'expansion bureautique dans le cloud se voit clairement bloqué à cause des Google Apps.
Los Angeles se retrouve à promouvoir les Google Apps
L'un des défis posés par Google porte notamment sur les conditions de contrat et les protections juridiques offerts dans les environnements cloud. Ces critères peuvent, plus que les caractéristiques fonctionnelles, jouer un rôle majeur dans le choix entre les offres. La ville de Los Angeles, client institutionnel de renom dont Google peut se prévaloir, a joué franc jeu en choisissant de divulguer les détails de son contrat. D'ici la fin du mois de juin, la ville indique clairement qu'elle compte achever la migration de ses quelque 30 000 employés vers les Google Apps. De fait, Kevin Crawford (photo ci-dessus), responsable adjoint pour les technologies de l'information de Los Angeles, est devenu en quelque sorte l'évangéliste de Google pour le secteur public. Il répond aux questions des nombreuses collectivités locales et autres administrations qui souhaitent avoir des détails sur la manière dont la ville a traité avec Google.
Pas plus de cinq minutes d'indisponibilité par mois
Cette semaine, par exemple, Kevin Crawford a été bombardé de questions à ce sujet lors de la conférence SaaScon sur le Cloud computing et le SaaS (Software-as-a-Service) qui s'est tenu à Santa Clara. Le représentant de Los Angeles a dévoilé sans ambages que le contrat comprenait la couverture illimitée des dommages en cas de violation de la confidentialité des données, le droit de réaliser des audits, les garanties que les données resteraient dans le périmètre contigu des 48 états américains et le versement de pénalités dans le cas où les services de Google seraient indisponibles pendant plus de cinq minutes par mois. « La ville garde aussi la possibilité d'annuler son contrat avec Google 'à sa discrétion' », a même précisé Kevin Crawford.
Photo : Kevin Crawford, directeur général adjoint de Los Angeles (Crédit photo : DR)[[page]]Ce genre de clauses contractuelles mises à part, Tim O'Brien, directeur de la stratégie plateforme chez Microsoft, estime que son entreprise a un avantage en matière de services cloud en raison de l'expérience acquise par Microsoft dans le marché des entreprises. « Potentiellement, notre expérience dans les logiciels d'entreprise fait que nous savons beaucoup plus de choses que n'importe quel fournisseur sur la question », a-t-il déclaré lors d'une interview pendant la conférence. Il affirme que les 15 ans d'expérience de Microsoft dans les services de type cloud [NDLR : sans doute entend-il par là, les services hébergés], commencés avec l'acquisition de Hotmail en 1998, donne à l'éditeur une compétence particulière pour cet environnement. Alors que Google, au contraire, a dans ses gènes une culture web essentiellement axé sur le grand public.
Par ailleurs, revenant sur le contrat signé par Google avec Los Angeles, Tim O'Brien se demande si les dispositions portant sur la migration rapide vers un autre fournisseur incluent bien toutes les considérations associées à ce type de transfert, ainsi que les coûts engendrés. Un problème majeur dans les services cloud est de s'assurer de la portabilité des données et des applications pour éviter de se retrouver captif d'un fournisseur. Tim O'Brien considère qu'il n'y a pas d'offres standards sur ces questions et n'en entrevoit pas dans un avenir proche. « Il n'existe pas de centre de gravité unique en matière de standards cloud aujourd'hui », considère-t-il en précisant néanmoins que Microsoft souhaite la portabilité « parce qu'elle met les vendeurs du marché au même niveau ».
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