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(19/04/2012 09:22:40)
Trimestriels Econocom : le chiffre d'affaires progresse de 2%
Econocom a clos le premier trimestre de son exercice 2012 sur un chiffre d'affaires de 357 M€, en hausse de 2% à période comparée de 2011. L'entreprise se félicite d'autant plus de cette croissance organique qu'elle a été réalisée alors même qu'elle tient compte de la poursuite de son désengagement d'activités non stratégiques.
Econocom doit la progression de ses revenus trimestriels globaux à ses résultats en Europe du Nord, de l'Est et du Sud. En revanche, les chiffres d'affaire de ses filiales basées en France et au Benelux sont restés stables. Le groupe a pourtant commencé à récolter les fruits de son rapprochement avec le Belge Centix, un spécialiste de la virtualisation de serveurs et de postes de travail, qui a déjà donné lieu à la signature de plusieurs contrats.
Malgré le contexte économique incertain, ses résultats du premier trimestre 2012 permettent à Econocom de confirmer son objectif de revenus annuels en légère progression et d'un résultat opérationnel courant de plus de 70 M€.
Trimestriels IBM : CA inchangé mais ventes de serveurs en baisse
Durant le premier trimestre 2012, IBM n'a pratiquement pas vu ses revenus augmenter par rapport à l'an passé, même si la firme a dégagé de solides bénéfices. Sur cette période, le constructeur a engrangé un chiffre d'affaires de 24,7 milliards de dollars, en progression de 0,3 % seulement par rapport aux 24, 6 milliards totalisés au cours du premier trimestre de l'an dernier. Le bénéfice net s'est élevé à 3,1 milliards de dollars, en hausse de 7% par rapport aux 2,9 milliards réalisés un an plus tôt. Les bénéfices ont également atteint 2,61 $ par action, en augmentation de 13 % comparé aux 2,31 $ par action proposés au cours du premier trimestre 2011.
Les ventes de logiciels ont solidement fait progresser le chiffre d'affaires de Big Blue au cours du premier trimestre. Elles ont permis de générer 5,6 milliards de dollars de revenus sur cette période, soit une augmentation de 5%. Les ventes de solutions, notamment de middleware telles que WebSphere et Tivoli, ou encore Lotus et Rational (outils de développement), particulièrement importantes, ont totalisé 3,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires à elles seules (+7%).
Les ventes de Systems z en chute de 25%
De leur côté les revenus provenant de la division Systems et Technology se sont établis à 3,7 milliards de dollars pour le trimestre, en baisse de 7%. Les ventes de mainframes System z ont chuté de 25%, tandis que celles provenant des serveurs PowerPC et x86 ont stagné par rapport à l'an dernier
Quant aux résultats des divisions services, ils sont plutôt mitigés. L'entité Global Technology Services a généré un revenu de 10 milliards de dollars, en croissance de 2% par rapport à l'année précédente. Mais, en ne totalisant que 4,6 milliards de dollars, l'activité Global Business Service a reculé de 2%.
Reste que les marchés BRIC continuent à contribuer à la croissance du groupe. Collectivement, le chiffre d'affaires réalisé au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine a crû de 10% % au cours du premier trimestre 2012, alors que le continent américain n'a vu progresser ses revenus que de 1% seulement au cours de la même période en 2011. De leur côté, les ventes provenant de la région Asie-Pacifique ont également progressé de 4%.
L'offre Smarter Planet en hausse de 25%
Les initiatives de la société dans les domaines technologiques émergents continuent de bien fonctionner. Les ventes de solutions analytiques ont augmenté de 14%. Celles de son portefeuille produits Smarter Planet ont bondi de plus de 25%, tandis que les revenus liés au cloud computing ont doublé au cours du premier trimestre.
IBM avait prévu un repli de ses ventes de hardware, étant donné la forte augmentation du chiffre d'affaires issus de cette activité au cours du premier trimestre de 2011, a déclaré Mark Loughridge, directeur financier d'IBM, dans un conférence téléphonique portant sur les résultats.
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Mark Loughridge a également souligné le lancement récent d'un ensemble de systèmes intégrés, appelés PureSystem et qui devraient, selon IBM, commencer à stimuler ses ventes de matériel dès le second semestre de cette année.
Les analystes ne semblent pas être trop préoccupés par le fléchissement des ventes de hardware. Elles ont été en deçà des attentes du Gartner, qui ont été récemment révisées à la baisse, a indiqué l'analyste Chris Ambrose. Pour lui, le plus grand défi d'IBM consiste maintenant à faire croître sa division services, étant donné la faiblesse persistante de l'économie mondiale.
Les investissements dans le logiciel sont mis en évidence
Dans l'ensemble, les chiffres sont décevants sur le matériel, estime Charles King, analyste chez Pund-IT, qui pointe en particulier les ventes de System x et de Power qui stagnent et celles du System z qui baissent. « On peut toutefois arguer que les résultats globalement positifs réalisés par IBM sur les logiciels aident à contrebalancer ces déceptions et qu'ils mettent aussi en évidence l'importance des investissements que la société a réalisés dans ce domaine au cours des cinq dernières années », souligne l'analyste. Pour lui, la poursuite résolue de cette stratégie aidera IBM à compenser la baisse des ventes sur le matériel.
Sur ce premier trimestre, le chiffre d'affaires d'IBM a correspondu à peu près aux prévisions des analyses. Les profits, en revanche, sont moins élevés qu'attendus. Le bénéfice de 2,61 dollars par action se situe au-dessous des 2,65 dollars du consensus des analystes interrogés par Thomson Reuters. Après la clôture de la bourse mardi soir, l'action d'IBM avait perdu 4,58 dollars, à 202,87 dollars. A la suite de quoi, IBM a revu à la hausse ses prévisions de bénéfices par action pour l'exercice 2012, passant de 14,16 à 14,27 dollars.
Les derniers mois ont été chargés pour le groupe. La semaine dernière, il a annoncé l'acquisition de Varicent Software, éditeur de logiciels d'analyse des ventes. Un peu plus tôt dans l'année, il avait racheté Emptoris pour ses solutions d'analyse de la chaîne logistique et Green Hat pour ses outils de test logiciel. IBM est également en train de céder à Toshiba Tec son activité de terminaux points de vente, pour 850 millions de dollars. Cette dernière transaction lui permettra de se concentrer sur la fourniture des logiciels destinés à ces systèmes que Toshiba fabriquera. (...)
Gartner revient sur les dix tendances qui vont influer sur la IT d'ici à 2022
Le cabinet Gartner a identifié dix grandes tendances de consommation qui auront un impact sur les entreprises technologiques au cours des dix prochaines années. Pour quoi les consommateurs sont-ils prêts à payer, comment les valeurs auxquelles ils s'identifient évoluent et comment les fournisseurs technologiques peuvent répondre à ces évolutions de manière à augmenter leurs ventes et leurs marges.
Les tendances identifiées par le cabinet d'analyse se résument comme suit:
1. La Grande dépression revisitée: Confiance des consommateurs et nouvelle normalité, qui reflète une évolution des attentes des consommateurs au vu des tensions économiques ambiantes. Selon Gartner, les consommateurs tendent à prioriser les produits de communication en cas de récession, et à renoncer à d'autres outils plus onéreux, signifiant que les vendeurs de produits technologiques doivent adapter leur discours et proposer un nombre croissant de produits à prix abordables.
2. Impact de l'accélération / décélération: une fracture numérique temporelle toujours plus profonde, qui reflète le fait que si l'accès aux technologies de base s'est démocratisé, il n'en va pas de même pour l'hyberconnectivité. Celle-ci, note Gartner, est néanmoins très gourmande en temps, raison pour laquelle les produits et services qui aident les consommateurs à augmenter leur productivité connaissent et connaîtront un succès croissant.
3. Où sont les femmes: vers de nouvelles opportunités de marché, qui reflète une tendance croissante à produire des outils technologiques s'adressant en priorité aux femmes, engendrant la nécessité pour les entreprises technologiques de recruter des talents féminins à même d'appréhender ces questions.
4. Le «power consumer» remplace le «consumer power», qui reflète l'accès accru du consommateur à l'information, et l'évolution dans les relations clients que cela implique, nécessitant de la part des marques de développer de nouveaux types de relations avec leurs clients.
5. La ligne de vie des informations sociales, qui reflète la tendance croissante des consommateurs à utiliser les réseaux sociaux comme source de base pour accéder à des flux d'informations. Selon Gartner, les médias et les fournisseurs de contenus devront par conséquent s'adapter à une distribution multi-canaux comprenant des outils sociaux, mobiles et interactifs.[[page]] 6. Humanity 2.0: le consommateur en tant que «killer app» du PC, qui reflète le poids croissant de la technologie dans la vie et pour la bourse du consommateur. Gartner relève toutefois que deux tiers du marché adoptent tardivement les nouvelles technologies, et que les entreprises technologiques devront donc créer des produits et services permettant à cette grande population de suivre l'évolution technologique à son rythme.
7. Renégociation de la confiance du consommateur, qui reflète le fait que le consommateur cherche actuellement de nouvelles institutions, marques et valeur en lesquelles accorder sa confiance.
8. Nouveaux canaux: les marques à la chasse du consommateur, qui revient sur les aspirations du consommateur à bénéficier d'un service multichannel de la part des marques, d'où la nécessité pour les marques de se maintenir à flot sur différents canaux, offline et online.
9. La fin programmée de la complexité, qui revient sur l'intolérance croissance du consommateur vis-à-vis de la complexité, et sur la nécessité pour les entreprises technologiques de fournir des interfaces attrayantes et intuitives, apportant un message et une interaction simplifiées.
10. Démographie et émergence d'une nouvelle classe moyenne, qui reflète le poids croissant des économies émergentes dans l'innovation et la consommation. Des évolutions démographiques qui, selon Gartner, influenceront fortement les modes de consommation, ce qui rend pour les entreprises technologiques nécessaire le fait d'augmenter leur présence et leur engagement sur les marchés émergents.
www.ictjournal.ch (...)
La SSDI Computerland est à la recherche d'un repreneur
Computerland est en fâcheuse posture. Le 12 avril, la société de services et de distribution informatique a déposé le bilan au tribunal de commerce de Nanterre (92). Ce dernier l'a placée dans la foulée en liquidation judiciaire sans même accepter la mise en oeuvre d'un plan de continuation. « Il semble que les tribunaux de commerce aient désormais pour instruction de ne plus mettre une société en redressement judiciaire, si cette solution risque de créer un nouveau passif », explique Paul-Louis Cordier, le directeur général de Computerland. Pour ce dernier, la meilleure issue à la procédure dans laquelle l'entreprise se trouve serait désormais de trouver un repreneur pour son fonds de commerce. Une perspective que le dirigeant pense possible si au moins l'un des contacts avancés qu'il a pris avec quatre repreneurs potentiels se concrétise.
A en croire, le directeur général, la descente aux enfers de la société s'est produite en deux temps, le premier s'étant déroulé en 2008. Comme bon nombre de revendeurs IT, l'entreprise voit cette année-là ses encours baisser à la SFAC. Heureusement, les dispositifs gouvernementaux que sont CAP puis CAP+ sont venus pallier cette défaillance de l'assurance crédit et ont alors permis à Computerland de reprendre un fonctionnement normal. Las, pour la société, ces deux dispositifs ont pris fin en décembre 2010. « A compter du début 2011, nous avons donc de nouveau pâti d'une baisse d'encours que nous avons réussi à gérer jusqu'au mois de novembre. Mais c'est à ce moment-là que nos banques nous ont retiré leur concours en ne nous laissant plus que quelques semaines pour leur rembourser toutes nos lignes de crédit », relate Paul-Louis Cordier. Menant à ce moment-là des négociations avec un fonds d'investissement pour réinjecter des liquidités dans Computerland, Paul-Louis Cordier obtient alors un délai des banques jusqu'en mars en faisant valoir la présence future de ce partenaire aux côtés de Computerland. Malheureusement, le fonds d'investissement n'ira finalement pas jusqu'au bout de sa démarche, rendu craintif par un marché de la distribution et des services informatiques devenu plus risqué.
Un rachat qui tourne mal
« Suite à cette défection, nous ne pouvions plus que déposer le bilan », regrette Paul-Louis Cordier. L'entreprise a, certes, pâti de la frilosité des établissements financiers et des investisseurs. Mais elle a elle-même commis des erreurs qui expliquent qu'elle fut par la suite davantage dépendante d'un soutien extérieur. En 2006 et 2007, Computerland a en effet enregistré de fortes pertes (950 K€ sur deux ans) liées au rachat « mal géré » de la société lyonnaise Codifor en 2003. Arrivé dans la société en 2008, Paul-Louis Cordier s'est alors attelé à sa restructuration, faisant passer son effectif de 60 personnes à 35 aujourd'hui. « En 2009 et 2010, nous sommes parvenus à dégager un résultat d'exploitation positif et un résultat net à l'équilibre. En 2011, nous étions également positifs en exploitation mais dans le rouge au niveau du bénéfice net à cause des coûts de notre restructuration », détaille le dirigeant. Pour lui, ces difficultés auraient pu être dépassées si les problèmes d'encours fournisseurs et de désolidarisation des banques n'étaient pas intervenus.
Mais désormais, les difficultés sont bien là. Computerland reste donc suspendu à son sauvetage par un repreneur. Débarrassée de son passif, l'entreprise devient peut-être un parti plus intéressant. D'autant que la SSDI dispose d'une autre filiale spécialisée dans la location évolutive. Celle-ci coule des jours beaucoup plus paisibles et n'est pas concernée actuellement par sa mise en liquidation judiciaire. De quoi attirer un peu plus un repreneur dans le cadre d'un rachat global. (...)
Truffle 100 France 2012 : un CA en hausse de 10% mais des petits éditeurs pénalisés
Truffle Capital a livré son Top 100 des éditeurs français pour 2011, commenté par Eric Besson, ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique. Le classement fait apparaître une progression de 10,6% du chiffre d'affaires "édition" des sociétés qui le compose, par rapport à 2010, à 5,2 milliards d'euros, sur un chiffre d'affaires total en hausse de 16,6%, à 7,7 milliards d'euros. On note aussi un léger recul de la part des emplois R&D dans l'effectif total. Celle-ci est passée de 20% en 2010 à 19% l'an dernier, soit 12 210 postes sur 64 830 au total. Malgré tout, l'édition de logiciels reste un secteur créateur d'emplois (+13% en un an au total) et d'innovation qui a compté 750 emplois de R&D de plus sur un an, avec des investissements en hausse de 6,5% dans ce domaine. « Un peu plus de 800 millions d'euros ont été investis en R&D en 2011, soit davantage que les profits réalisés [761,7 M€] », souligne à cet égard Bernard-Louis Roques, co-fondateur de Truffle Capital, chargé des technologies de l'information.
Sur le classement des éditeurs, il ne s'agit pas d'une année révolutionnaire en termes de changements, note par ailleurs Bernard-Louis Roques. Dans le peloton de tête, néanmoins, on remarque derrière le n°1 Dassault Systèmes, la permutation des éditeurs de logiciels bancaires que sont Sopra Group et Murex, ce dernier grimpant en 2e position. Cegid reste 4e et derrière lui, on retrouve Axway, la filiale de Sopra Group axée sur les échanges B-to-B, qui a pris son indépendance l'an dernier. Bernard-Louis Roques évoque l'excellent début d'année de Sopra et le dynamisme de l'éditeur pour se reconstituer un pôle édition dans le domaine bancaire après le détachement d'Axway. Il rappelle son acquisition de Delta Informatique en septembre 2011 suivi, plus récemment, de plusieurs autres opérations en Belgique et au Royaume-Uni.
Les rachats ont pesé 40 M€ contre 55 M€ en 2010
En 2011, le Truffle 100 France n'aura perdu aucun de ses fleurons, alors que les cinq années précédentes avaient été marquées par l'absorption de 14 éditeurs français par des sociétés étrangères. L'an dernier, le poids des rachats n'a pesé que 40 millions d'euros dans le Truffle 100 France contre 45,3 millions en 2010, 55 M€ en 2009 et 371 M€ en 2008. Parmi les acquisitions du deuxième semestre, par exemple, Keynectis a racheté OpenTrust (sur les logiciels sécurisés d'échanges numériques) et RFlex s'est rapproché de Talentsoft (dans les logiciels de RH).
Dans l'ensemble, les sociétés les moins importantes rencontrent davantage de difficultés. Les cinquante premiers éditeurs du Truffle 100 France ont un chiffre d'affaires supérieur à 19 millions d'euros. « Ces sociétés-là s'en sortent bien et génèrent plus de profit que la moyenne », pointe Bernard-Louis Roques. La profitabilité globale du Top 100 est passée de 6,6% du chiffre d'affaires en 2010 à 10% en 2011. Dans cette perspective globale, le constat est plus nuancé pour les sociétés classées de la 51e à la 100e place. « Elles sont plus représentatives de l'industrie économique française et sont pénalisées », estime le co-fondateur de Truffle Capital. La modification du statut de la jeune entreprise innovante (qui a réduit le montant des aides sur les salaires des emplois de R&D), de même que les nouvelles modalités de calcul du crédit emploi recherche (CIR) « ne favorisent pas du tout les petites entreprises », rappelle-t-il. « Beaucoup de PME ont augmenté leurs investissements en R&D et obtenu moins de CIR », constate-t-il sur le terrain.
La chaîne alimentaire de l'industrie du logiciel fonctionne mal
Bernard-Louis Roques insiste aussi sur la raréfaction du financement. Les FCPI, fonds de capital risque abondés par réduction d'impôts, ont vu leurs avantages rabotés. « La collecte a baissé de 10% par an, ce qui a contribué à réduire les investissements dans les sociétés du logiciel. » [[page]]En 2010, des contraintes portant sur les FCPI ont amené à devoir investir rapidement. En 2011, les nouveaux FCPI disposaient de moins d'argent pour un besoin qui va croissant. « La chaîne alimentaire de l'industrie du logiciel ne fonctionne plus comme elle devrait le faire », estime Bernard-Louis Roques. « Donc, les sociétés réalisant moins de 19 millions d'euros de chiffres d'affaires peinent et ne peuvent pas s'internationaliser ».
Les petits éditeurs de logiciels commencent souvent par se financer avec les fonds propres des fondateurs et de leurs proches et quelquefois avec l'aide de leurs premiers clients, rappelle le fondateur de Truffle Capital. Ils réunissent quelques millions d'euros. « Puis il faut commencer à industrialiser, investir dans le marketing et embaucher. Ces étapes sont difficiles et c'est là qu'interviennent les fonds, entre 500 000 euros et 5 millions d'euros. Cette partie de la chaîne est rompue et la régénérescence du Truffle 100 pose aujourd'hui problème », avertit Bernard-Louis Roques. Il rappelle qu'auparavant, les petites sociétés se développaient plus vite que les grosses. « La tendance s'est inversée ». Les gros rachètent les petits qui, eux, ne peuvent pas prendre de poids.
Disposer d'une industrie du logiciel indépendante
Ce n'est pas à cause de la crise de 2008 car le marché s'est assaini. « C'est vraiment un problème de financement », pointe le responsable. « Cela a été raboté à un point très pénalisant pour ces sociétés. Tout est arrivé en même temps. C'est même inquiétant ».
Quelles solutions ? Il faut prendre conscience des vertus de l'industrie du logiciel en France et de l'importance de disposer d'une industrie nationale pour être indépendant et ne pas dépendre des logiciels créés ailleurs. « Et nous créons aussi les emplois de demain », insiste Bernard-Louis Roques. « Il faut favoriser l'éclosion de nouvelles sociétés. Il y a des mesures simples à prendre, dont le SBA (Small Business Act) demandé par les petites sociétés ». Aujourd'hui, certains candidats à la présidentielle en parlent, mais ce sont des promesses électorales. Il faudrait, estime-t-il, un décideur qui alloue ces questions à un ministère particulier avec des objectifs à réaliser. Il s'agit juste de réallouer des commandes aux PME et les donneurs d'ordre y gagneront. « Sinon, on casse l'outil en rabotant. Et on se retrouve paradoxalement avec des incitations fiscales plus intéressantes pour l'Outre-Mer que pour l'innovation. On ne peut pas se satisfaire de chiffres engageants à regarder. » Le secteur du logiciel est une industrie dynamique qui doit croître. « La France est au 5e rang dans le monde en matière de logiciel », rappelle le responsable de Truffle Capital. « On ne peut pas s'en satisfaire. Nous devrions être au 3e rang. Dans les industries de demain, nous tenons à peine notre rang au regard du nombre d'ingénieurs que nous avons ».
IBM complète ses solutions analytiques avec Varicent Software
Le portefeuille de solutions d'analyse de données d'IBM s'enrichit d'un axe complémentaire. Avec le rachat de l'éditeur canadien Varicent Software, il s'agit cette fois de logiciels de gérer la performance des équipes commerciales : gestion des territoires, des quotas et de la rémunération des vendeurs. L'acquisition a été annoncée vendredi dernier, mais les termes de la transaction n'ont pas été dévoilés.
Basée à Toronto, Varicent est une société privée fondée en 2003. Elle compte 180 entreprises clientes, parmi lesquelles des banques, des compagnies d'assurance, des chaînes de boutiques, des fournisseurs de solutions IT et de services de télécommunications. On trouve parmi les sociétés ayant utilisé ses produits des groupes comme Hertz et Office Depot. L'éditeur propose deux versions de son offre, l'une destinée aux entreprises ayant entre 50 à 250 commerciaux, l'autre s'adressant aux groupes comptant plus de 250 commerciaux. Ses produits sont disponibles en mode cloud ou en version traditionnelle à installer sur site.
Des packages logiciels assignés à des applications ciblées
Varicent Software rassemble et compile des informations gérées sur différents systèmes informatiques (finance, gestion commerciale, ressources humaines...) pour analyser les ventes et disposer d'éléments pour organiser les activités. Son logiciel sera versé au portefeuille Smarter Analytics d'IBM où il s'ajoutera aux solutions d'Algorithmics, de Clarity Systems, d'OpenPages, de Cognos et de SPSS. Pour se constituer une expertise dans le domaine de l'analyse de données, IBM rappelle qu'il a racheté 28 sociétés depuis 2005, ce qui lui a permis de se constituer un écosystème de 27 000 partenaires.
Les solutions sont combinées pour proposer des packages couvrant des applications spécifiques comme les Smarter Analytics Signature Solutions destinées à la détection des fraudes, par exemple, ou encore à l'optimisation de la gestion financière ou de la relation client. IBM a aussi récemment annoncé les Smart Analytics Systems associant une plateforme matérielle avec des logiciels analytiques, de la BI (business intelligence) et des systèmes de traitement d'importants volumes de transactions.
Big Blue prévoit de générer 16 milliards de dollars d'ici 2015 dans la commercialisation de systèmes d'analyse de données et de services associés. Il dit réunir à ce jour près de 9 000 consultants et équipes opérationnelles se consacrant à ces systèmes. S'y ajoutent 400 chercheurs travaillant dans ce domaine, qui garantissent au groupe américain plusieurs centaines de brevets par an.
SAP déploie son offre pour peser plus lourd dans les bases de données
Qui ignore encore que SAP a placé HANA, son appliance d'analyse en mémoire, au coeur de sa stratégie, avec d'énormes ambitions affichées sur le marché des bases de données ? En décembre dernier, Steve Lucas, vice-président exécutif de SAP, responsable de l'entité Analytics, Database & Technology, s'était même risqué à prédire que l'éditeur serait n°2 sur ce terrain d'ici 2015. Cette semaine, le fournisseur allemand a enfoncé le clou en présentant sa feuille de route pour HANA, plateforme sur laquelle l'ensemble de son offre applicative va progressivement prendre appui.
La majorité des clients de SAP exploitent aujourd'hui l'offre de gestion intégrée Business Suite avec l'une des grandes bases de données concurrentes, principalement Oracle, mais aussi DB2, d'IBM. L'éditeur allemand espère bien les convaincre de passer un jour à HANA, mais le nécessaire travail d'ingénierie pour y parvenir n'est pas encore achevé.
Pour atteindre son but, SAP mise aussi sur les produits qu'il a rachetés avec Sybase en 2010. Et d'abord la base de données Sybase ASE (Adaptive Server Enterprise). Le portage de la Business Suite sur Sybase ASE devrait être disponible ce mois-ci, a annoncé mardi dernier Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, lors d'une conférence de presse à San Francisco.
Un fond de capital-risque de 155 M$ pour les start-up d'HANA
Pour l'instant, HANA est avant tout adaptée aux applications analytiques. Dans ce domaine, SAP a annoncé en novembre que sa plateforme de datawarehouse, BW, pouvait maintenant tirer parti de l'appliance d'analyse en mémoire. « BW sur HANA constitue une amélioration très significative tant en termes de coûts que de performances », a redit Vishal Sikka en rappelant que cette mise en place se faisait sans remettre en cause l'existant chez les utilisateurs de BW. Il affirme que la période de « ramp-up » de BW sur HANA, pendant laquelle le produit a été mis en place auprès d'un nombre restreint de clients (les « early adopters »), a été la plus courte constatée jusqu'à présent dans l'histoire de SAP. A ce jour, près de 80 exemplaires de cette offre ont été livrées à des clients ou des partenaires, a indiqué le directeur technique.
Ce mardi, SAP a également annoncé qu'il allait créer un fond de capital-risque de 155 millions de dollars qui sera consacré aux start-up qui construiront des applications sur la plateforme HANA. L'éditeur a également prévu d'investir 337 millions de dollars dans un programme destiné à attirer les clients vers HANA. Dans ce cadre, SAP proposera des services de conseil pour les nouveaux clients qui veulent effectuer des migrations vers HANA depuis les bases de données qu'ils utilisaient jusque-là.
Un programme d'échange pour les clients insatisfaits
SAP va par ailleurs mettre à la disposition des clients HANA ayant terminé d'installer le logiciel un programme d'échange qui leur permettra de revenir à leurs précédentes licences SAP, pendant un délai de dix-huit mois, s'ils ne sont pas satisfaits.
Enfin, l'éditeur veut s'assurer que les développeurs et les administrateurs de bases de données disposent bien des bonnes ressources de formation autour d'HANA. Et qu'ils peuvent accéder gratuitement aux environnements de tests, a indiqué de son côté Steve Lucas, le responsable de l'activité Analytics, Database & Technology, en s'accordant une digression bucolique : « Nous devons construire un environnement propre à faire éclore des milliers de fleurs ».
Sybase monte en puissance
Au cours de la conférence, SAP a livré d'autres détails sur le rôle qu'il comptait faire jouer aux autres produits du portefeuille Sybase, d'ici à 2015. Certaines de ses intentions étaient déjà connues. Ainsi Sybase IQ, sa base de données en colonnes, sera étroitement associée à HANA pour le stockage des données « froides » ou plus anciennes. Il est prévu que le produit partage des capacités et un cycle de vie communs avec HANA, a précisé SAP.
SQL Anywhere, la base de données mobile embarquée de Sybase, sera utilisée à des fins de stockage en « front-end » pour la plateforme HANA. La solution de modélisation PowerDesigner devrait également jouer un rôle clé, a ajouté SAP. L'éditeur prévoit par ailleurs de réaliser une intégration entre HANA et les sources de données incluant le framework Open Source Hadoop.
SAP a expliqué que plusieurs modules importants de la Business Suite allaient être portés vers HANA d'ici à la fin de cette année. Un projet qui avance « extrêmement bien », a indiqué Vishal Sikka durant la conférence de presse.
Hommages au fondateur de Commodore, Jack Tramiel
Jack Tramiel, le fondateur de Commodore, est décédé le 8 avril. A cette occasion, beaucoup d'anciens utilisateurs se rappellent avec nostalgie leurs premières expériences avec un ordinateur Commodore 64 - "un ordinateur personnel puissant mais abordable", qui a influencé la vie de nombre de jeunes passionnés d'informatique à l'époque.
"En mémoire de Jack Tramiel, pionnier de l'informatique personnelle et fondateur de Commodore", ont écrit certains membres du réseau social Google+. "Qui sait ce que je ferais aujourd'hui si Jack n'avait pas été là ?"
(...)(11/04/2012 13:07:21)Cloudforce Paris 2012 : CRM, réseau social et analytique en vedette
Pour l'édition française de Cloudforce, l'éditeur californien Salesforce.com n'a pas eu de mal à remplir la salle de la Maison de la Mutualité le 10 avril à Paris. A 9h30 ce matin, la queue des participants a débordé la rue Saint Victor pour continuer rue Monge. Selon les organisateurs, 3 000 personnes environ étaient attendues contre 1 500 l'an dernier au Cnit de la Défense. Si Marc Benioff, le CEO de Salesforce, avait honoré de sa présence l'édition 2011, Alexandre Dayon, vice-président exécutif en charge des applications chez l'éditeur, est venu cette année prêcher la bonne parole du cloud en France. Le CRM et l'entreprise collaborative sont toujours les fers de lance de l'éditeur, spécialisé dans les solutions SaaS. Mais si le CRM ne concerne finalement que peu d'utilisateurs dans les sociétés, les réseaux sociaux professionnels permettent de se diffuser partout dans l'entreprise et de connecter de nombreux modules à cette ossature. Alexandre Dayon nous a ainsi précisé que 150 000 réseaux sociaux reposants sur Chatter avaient été déployés dans des entreprises.
Sans surprise, l'autre axe de développement dans les années à venir est le décisionnel. Depuis l'intégration d'outils de reporting plus complets - Analytics Edition - dans le logiciel de gestion de la relation client de Salesforce, le dirigeant nous a précisé que l'équipe de développement analytique était devenue une des plus grosses de la compagnie. « L'analytique est une véritable lame de fond. On est face à une opportunité unique de réduire le nombre de datawharehouse dans le monde. (...) L'impact des objets connectés a considérablement augmenté le volume des bases de données. Heureusement l'analytique est en mesure de traiter ces données pour en réduire le volume ».
Alexandre Dayon, vice-président exécutif en charge des applications chez Salesforce.com, sur scène à la Mutualité
Des clients utilisant une ou plusieurs solutions Salesforce
Après un début d'année riche en rachats, l'éditeur avait à coeur de mettre en avant les solutions utilisées par ses clients. Plusieurs dirigeants et responsables informatiques de sociétés françaises se sont donc succédés sur scène à Paris pour promouvoir les outils de l'éditeur. Parrot, par exemple, utilise la plate-forme Chatter pour son support produit et pousse sur Force.com le développement d'applications Android de partenaires pour son autoradio connecté. Alexandre Macieira-Coelho, PDG de Mikit, un constructeur de maison individuelle, est quant à lui venu expliquer l'adoption de Chatter dans un contexte métier avec des passerelles vers d'autres outils (notes de frais, CRM...). La plate-forme SaaS est toutefois interfacée avec le PGI Sage, qui gère la comptabilité légale. Le projet a nécessité des développements spécifiques pilotés par le cabinet Deloitte avec des développeurs à l'Ile Maurice. 300 utilisateurs de la société sont déjà concernés et 300 autres sont à venir dans le réseau de franchisés de Mikit.
Dans un autre secteur, Sylvain Noailly, vice-président marketing et business developpement chez Rossignol est venu présenté l'usage que fait la célèbre firme de Sallanches des outils de l'éditeur : Force.com pour développer la plate-forme en ligne du fabricant de skis, Salescloud pour gérer les ventes et créer de nouvelles interactions avec ses clients, notamment sur Facebook où la firme compte 150 000 fans. Principal point commun entre ces différents clients, un même discours sur les prix compétitifs de Salesforce et la rapidité de déploiement des solutions, et, ce, même avec du développement spécifique.
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