Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 391 à 400.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(16/12/2011 10:27:32)
Les offres sectorielles se développent chez les fournisseurs IT
Quel que soit le domaine dans lequel évolue le fournisseur IT, les défis sont similaires: saturation des marches traditionnels; menace de nouveaux entrants sur le marché; banalisation des produits et services de base. Parmi les principales stratégies envisagées pour relever ces défis, Frost & Sullivan a observé une volonté claire des différents acteurs TIC à se muer en véritables facilitateurs. Pour réduire le risque d'être considérés uniquement comme des fournisseurs de produits de base, les fournisseurs recherchent de plus en plus des possibilités de délivrer des solutions essentielles au développement stratégique de leurs clients.
Selon Adrian Drozd, Research Manager au sein du cabinet: «En Angleterre et en Europe, nous observons une tendance de la part des grands fournisseurs IT comme Vodafone, Deutsche Telekom, ou encore IBM et Orange Business Services, à verticaliser aussi bien leurs offres que leurs approches du marché. Pour certains d'entre eux, il s'agit avant tout d'un exercice marketing destiné à accroître leur visibilité dans certains domaines. Pour d'autres, il s'agit véritablement d'une refonte complète de leur structure interne».
Les besoins des entreprises évoluent«L'importance des TIC au sein des entreprise de toutes tailles est en augmentation constante, et les technologies de l'information et de la communication sont plus que jamais considérées comme un volet essentiel de la prise de décision stratégique. Toutefois, nombre de ces technologies sont encore émergentes et, pour les comprendre, les entreprises ne sont plus à la recherche de simples fournisseurs, mais de véritables partenaires qui seront à même de les aider à implémenter au mieux ces nouveautés technologiques» explique encore Adrian Drozd, qui estime que les fournisseurs IT doivent rapidement monter en puissance et développer des offres sectorielles qui leur permettront d'apporter une plus grande valeur ajoutée telle que souhaitée par les clients.
Des besoins dont les fournisseurs IT semblent parfaitement conscients puisque, selon la récente enquête de Frost & Sullivan, 85% estiment que le développement d'offres sectorielles jouera un rôle fondamental dans leur succès. Signe d'un décalage entre les besoins identifiés et la réponse qui leur est apportée, 80% estiment toutefois manquer d'une plateforme d'étude de marché suffisamment robuste et complète pour leur permettre de bien comprendre et saisir les opportunités du marché. Une difficulté que relève également Daniel Shepherd, directeur IT chez Frost & Sullivan: «Effectuer la transition pour devenir un partenaire jouant le rôle de facilitateur pour ses clients dans différents secteurs n'est pas une transition facile. En effet, cela implique un niveau élevé de complexité, chaque secteur ayant ses propres particularités, ses propres exigences et ses réglementations, soit tout un ensemble de paramètres que doit maîtriser le fournisseur qui souhaite offrir des prestations sectorielles».
ICTJournal.ch
IDC prévoit une adoption rapide des tablettes en entreprise
Selon IDC, le phénomène marquant de cette étude reste quand même les 10% de ventes effectuées en entreprise. Pour le cabinet d'études, « l'opportunité pour la croissance et l'intérêt des entreprises est énorme après le succès de l'iPad. Des fonctionnalités telles que la conception d'écran tactile, la portabilité, et une pléthore d'applications d'entreprise qui répondent aux besoins métiers des entreprises, sont autant de facteurs qui motivent l'adoption des tablettes ».
Jusqu'alors, Apple a plutôt bien réussi avec l'iPad, y compris dans l'espace entreprise. Bien qu'Apple semble attirer un plus grand intérêt des entreprises, il n'est pas le seul. Des fournisseurs comme HP, ou l'Android de Google suivent une feuille de route convaincante. Mais Dell et RIM ont lancé des produits incomplets et en proie à des pannes fréquentes.
L'adoption des tablettes en entreprise devrait s'accélérer. Dans son étude, IDC a également remarqué que plus de 48% des entreprises ont, soit évalué des tablettes et sont désireuses de les adopter, soit en ont déjà acheté. De nombreux marchés verticaux soulignent leur intérêt pour l'achat de tablettes dans la première ou la deuxième moitié de 2012. Après les services informatiques, l'industrie des services professionnels, d'autres secteurs comme le transport et le stockage, les services publics et la distribution montrent un vif intérêt pour ces terminaux.
Des utilisations très variables
22% des entreprises pensent que la génération actuelle des tablettes, celles venues après l'arrivée de l'iPad, est plus adaptée à leurs besoins professionnels (par exemple, pour la gestion des stocks). L'utilisation des tablettes varie suivant les entreprises et les secteurs. Elles peuvent servir aussi bien à des présentations en réunion, qu'à vérifier ses e-mails et ses agendas à distance, et bientôt à se connecter à des applications métiers. Il est envisagé de les utiliser pour les relevés de compteurs (eau, gaz, électricité), la gestion des stocks, celle des déplacements.
La bataille des OS ne fait que commencer, remarque enfin IDC, iOS et Android semblent avoir un temps d'avance, mais Windows est très attendu en entreprise. Quant au prix, IDC affirme que les entreprises sont prêtes à payer 50% de plus que le prix standard pour avoir de bonnes fonctionnalités.
Microsoft prévoit des mises à jour automatisées d'IE en 2012
A partir de l'année prochaine, Microsoft modifiera le processus de mise à jour de son logiciel Internet Explorer (IE). La plus récente version du navigateur web pour Windows XP, Vista et Windows 7 s'installera automatiquement, sans passer par la notification (oui/non) proposée actuellement à l'utilisateur. Le concurrent Google agit de cette façon avec son navigateur Chrome depuis la sortie de celui-ci en 2008.
Le processus de mise à jour général de Windows, qui incite à passer à la version suivante, mais sans contrainte, sème une certaine confusion auprès des utilisateurs et ralentit la mise à jour des navigateurs, a expliqué Ryan Gabin, directeur général de l'activité IE chez Microsoft. Effectuer automatiquement l'opération constitue une approche plus sûre, selon lui. Le navigateur est une cible pour les attaques de malware, rappelle-t-il. « Sa mise à jour est très simple. Et les experts en sécurité sont unanimes sur la nécessité de porter les utilisateurs sur la toute dernière version ».
Le projet de Microsoft, qui débutera en janvier sur quelques zones géographiques avant de se généraliser, est salué par certains experts. « Les mises à jour automatisées sont une très bonne idée dans tous les domaines où je les ai vues, a indiqué Jeremiah Grossman, directeur technique et fondateur de White Hat Security, à nos confrères de Network World. « Garder les logiciels à jour, en particulier les navigateurs web, est critique pour la sécurité en ligne. Sachant cela, je suis content que Microsoft s'oriente vers un modèle d'automatisation, en particulier parce que leur approche va s'équilibrer avec celle des entreprises qui ont toujours besoin d'un mécanisme pour gérer les mises à jour ».
Toujours possible de revenir à une version antérieure
Wolfang Kandek, CTO de Qualys, apprécie lui aussi la démarche. Il fut de ceux qui ont, depuis 2009, pressé Microsoft d'instaurer ces évolutions « silencieuses ». « Je considère qu'il s'agit d'une reconnaissance du bon fonctionnement de l'automatisation, au moins pour un composant comme le navigateur », a-t-il indiqué à Computerworld. Chrome est le seul à le faire pour l'instant, Mozilla travaillant sur une direction similaire avec Firefox. Ce qui était prévu au départ pour Firefox 10 arrivera finalement avec Firefox 12, attendu pour le 24 avril 2012.
Néanmoins, le modèle de Microsoft diffère de ceux de Google et Mozilla dans la mesure où les entreprises conserveront un certain contrôle. De même que les utilisateurs individuels qui ont déjà refusé d'abandonner d'anciennes versions d'IE. L'évolution « silencieuse » ne concernera que les utilisateurs ayant opté pour cela dans le service Windows Update.
[[page]]La nouvelle procédure démarrera avec l'Australie et le Brésil et sera progressivement étendue aux autres régions du monde. Même si Microsoft n'indique pas précisément le nombre de versions d'IE actuellement utilisées, Ryan Gavin reconnaît qu'il y en a quelques centaines de millions.
Uniquement pour les versions majeures
La dernière version, IE9, a été livrée en mars dernier. Selon Ryan Gavin, environ 35% des utilisateurs en disposent aux Etats-Unis. Tous les systèmes d'exploitation de Microsoft ne supportent pas exactement la même, mais l'objectif de Microsoft est de porter les utilisateurs vers la dernière version disponible sur chaque plateforme. L'éditeur indique qu'il prendra soin de ne pas changer les paramètres des utilisateurs dans l'opération, qu'il s'agisse de la page d'accueil, du moteur de recherche choisi ou du navigateur indiqué par défaut.
Le déroulement du processus ne devrait intervenir que lorsqu'une version majeure du navigateur sera disponible, ce qui ne devrait se produire qu'une à deux fois par an suivant le calendrier défini par Microsoft. Si, pour une raison ou une autre, l'utilisateur ne veut pas de cette procédure automatique, il lui est possible d'effectuer une modification dans le registre de Windows en recourant à l'Automatic Update Blocker Toolkit, explique encore Ryan Gavin, de Microsoft. Toutes les mises à jours peuvent être bloquées, à tout moment.

Ci-dessus, le Blocker Toolkit pour ceux qui ne voudraient pas de mise àjour automatisée
Microsoft souligne que la mise à jour ne sera pas automatique pour les clients qui ont refusé les précédentes installations d'IE8 et d'IE9 via Windows Update. Les prochaines versions d'IE proposeront une option pour les utilisateurs qui veulent se désengager de la procédure automatique.
A noter aussi qu'il sera aussi possible de désinstaller la mise à jour pour revenir à une mouture plus ancienne (fournie avec la version de Windows de l'utilisateur). Néanmoins, Ryan Gavin doute que beaucoup de gens veuillent le faire.
Ces changements pourraient concerner les utilisateurs individuels davantage que les entreprises, ces dernières exerçant des contrôles plus stricts sur les processus de mises à jour, rappelle le responsable d'IE. Mais celles-ci devraient tout de même en tirer deux avantages. D'une part, de nombreux ordinateurs utilisés dans les bureaux ne sont pas nécessairement gérés par la IT. Disposer de la dernière version du navigateur comporte des avantages. Microsoft se défend toutefois de vouloir influer sur la façon dont les entreprises gèrent leurs mises à jour.
D'autre part, les développeurs web devraient aussi en profiter, l'éditeur accélérant ainsi le remplacement des vieilles versions d'IE (qui continueront malgré tout à être supportées par l'éditeur).
Microsoft remanie sa division mobile
Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, vient d'annoncer qu'Andy Lees, président de la division mobile de Windows depuis mars 2008, prendra en charge la direction du développement de Windows Phone et du système d'exploitation Windows 8 à venir. La nature exacte du poste n'a pas été précisée, mais Steve Ballmer a indiqué que l'objectif était « de se concentrer sur Windows Phone et Windows 8 pour assurer à ces plates-formes un impact maximum en 2012. »
Terry Myerson, actuellement vice-président corporate de la division Windows Phone, prendra la place de Andy Lees à la tête de la division. Le remaniement a été annoncé lundi par courriel interne envoyé par Steve Ballmer à l'ensemble du personnel. Celui-ci indique que ces changements vont permettre de consolider les efforts réalisés pour le lancement de la boutique d'applications en ligne Windows et du smartphone Lumia de Nokia, qui tourne sous Windows Phone 7. « Avec Windows Phone et Windows 8, nous disposons d'un potentiel énorme. Et ces changements vont nous permettre de vraiment atteindre nos objectifs et de profiter pleinement de ce potentiel, » a déclaré Steve Ballmer aux salariés de Microsoft. Ces deux nominations ont pris effet immédiatement.
2012 sera une année décisive pour Windows Phone et Win 8
Andy Lees était déjà monté au grade de « président » de Microsoft en octobre 2010, au moment de l'énorme campagne marketing lancée pour faire la promotion de Windows Phone. Le système d'exploitation mobile a jusqu'à présent échoué dans sa tentative de peser significativement sur le marché du mobile. Mais le partenariat de Microsoft avec Nokia devrait, selon les attentes de l'éditeur, stimuler les ventes. Quant au système Windows 8, que l'on retrouvera sur différents terminaux grand public, des tablettes tactiles Nokia notamment, il ne devrait pas sortir avant le second semestre de 2012. Le système d'exploitation offrira l'interface tactile optimisée de Metro, avec un écran d'accueil personnalisable et des Tuiles à la manière de Windows Phone, plus une interface de bureau plus traditionnelle. Les utilisateurs pourront passer de l'une à l'autre en toute transparence.
Microsoft espère que, aidé par le Windows Store, Windows 8 pourra rattraper son retard dans la course à la tablette, et prendre des parts de marché à l'iPad d'Apple et aux ardoises tournant sous Google Android. Mais, un certain nombre d'analystes du secteur estiment que Microsoft arrive trop tard, et sans apporter de grandes innovations. « Windows 8 sera sans grand intérêt pour les utilisateurs de PC traditionnels, et nous ne nous attendons effectivement pas à une grande incidence de ce passage de Windows 7 à Windows 8 sur le facteur de forme, » a déclaré Al Gillen, analyste de IDC dans une récente interview. « Les clients vont demander ce que Windows 8 va apporter de plus à leur ordinateur de bureau ou à leur portable. Le seul véritable avantage que je vois, c'est qu'il leur permettra d'accéder à la boutique d'applications en ligne de Windows, » a-t-il ajouté.
(...)(15/12/2011 12:55:40)Intel réorganise ses activités mobiles au sein du groupe MCG
Pour accélérer le développement de ses activités mobiles, Intel les réorganise en créant la division « Mobile and Communications Group » (MCG). Celle-ci se concentrera sur les téléphones, tablettes et autres terminaux nomades. « C'est une démarche stratégique destinée à apporter une différentiation claire autour des terminaux mobiles qui s'appuient sur Intel et pour améliorer le développement des composants et équipements mobiles », a brièvement indiqué Robert Manetta, porte-parole d'Intel dans un mail à nos confrères d'IDG News Service.
L'entité nouvellement créée rassemble des équipes d'Intel intervenant dans différents domaines (composants pour réseaux étendus, communications 'baseband', netbooks, tablettes et téléphones). MCG réunit ainsi quatre groupes : Mobile Communications, Netbook & Tablet, Mobile Wireless et Ultra Mobility. Sa constitution intervient à un moment où le fabricant californien de processeurs doit faire face à une rude compétition sur le terrain des terminaux mobiles. Acteur dominant dans le monde des PC, il doit affronter la domination du concepteur de puces ARM sur le marché de la mobilité. Les processeurs d'ARM sont fabriqués sous licence par des fondeurs tels que Texas Instruments, Samsung et Qualcomm, notamment.
Hermann Eul et Mike Bell vont diriger MCG
Les activités mobiles d'Intel avaient déjà subi des changements significatifs. En mars, la société avait annoncé la démission d'Anand Chandrasekher, senior vice-président et directeur général du groupe Ultra Mobility. Celui-ci dirigeait un groupe chargé du développement des puces Atom à basse consommation utilisées pour des équipements portables tels que smartphones et tablettes.
Le groupe MCG est chargé de créer une « expérience utilisateur convaincante » par la fourniture de matériel, logiciels et éléments de connectivité optimisés, allant jusqu'à des solutions complètes procurant par exemple des designs de référence.
A sa tête ont été nommés deux responsables exécutifs d'Intel : Hermann Eul et Mike Bell. Le premier dirige le groupe Mobile Communications. Il a rejoint Intel après le rachat de la division sans fil d'Infineon Technologies. Quant à Mike Bell, il avait été recruté pour co-gérer (avec Dave Whalen) le groupe Ultra Mobility après le départ d'Anand Chandrasekher.
Alcatel-Lucent dévoile son module 40G pour sa stratégie datacenter fabric
Alcatel-Lucent a présenté des modules 40G Ethernet pour son commutateur haut de gamme à destination des datacenters. Cette brique devrait l'aider dans sa stratégie datacenter fabric. Les modules 40G Ethernet seront intégrés dans le commutateur top-of-rack OmniSwitch 6900. Il existe deux types de cartes : une version comprenant trois ports 40G QSFP + et une configuration hybride 10G/40G, avec quatre ports 10G Ethernet SFP + et deux ports 40G QSFP +. Ces interfaces doivent faciliter la construction ce qu'Alcatel-Lucent appelle les « pods » 40G, une petite configuration de fabric de commutation. Ces pods peuvent ensuite être connectés ensemble, via un commutateur coeur de réseau Omniswitch 10000, pour former un réseau maillé de pods ou un environnement de type cloud. Le constructeur parle d'une catégorie de services appelés « Carrier Cloud » (cloud d'opérateur), qui offrira un meilleur contrôle de la bande passante, une faible latence et la possibilité de fournir une qualité de service garantie.
Alcatel-Lucent a introduit ce concept de pod et de réseau mesh au printemps dernier quand il a dévoilé son switch 6900. A cette époque, l'équipementier avait montré 4 pods connectés à deux commutateurs de coeur de réseau OmniSwitch 10000 via des liaisons 40G Ethernet. Cette architecture pouvait supporter 14 400 ports serveurs avec une capacité de commutation de 169 Tbt/s au sein de 10 racks comprenant 48 unités chacune, avec une latence de 5 microsecondes.
Les modules 40G coûtent 1500 $ par port et seront disponibles au début 2012. A la fin du premier semestre 2012, Alcatel-Lucent devrait intégrer des logiciels pour les Omniswitch comprenant les spécifications Data Center Bridging et Shortest Path Bridging de l'IEEE pour éviter les pertes de multipath Ethernet. Ils intégreront aussi Edge Virtual Bridging pour interagir entre les commutateurs virtuels et physiques. Enfin, le FCoE est attendu à cette période.
Une concurrence active et un réseau de partenariat
La vision d' « Application Fluent Networks », développée par Alcatel-Lucent est en concurrence avec d'autres concept de virtualisation de la brique réseau et les architectures de fabric développés par Cisco, Brocade, HP, Dell, IBM, Extreme Networks, Enterasys, Avaya et d'autres.
Alcatel-Lucent a étendu son écosystème de partenaires pour sa stratégie Application Fluent Networks. Le constructeur a signé un partenariat avec Emulex, pour l'interopérabilité des serveurs 10G Ethernet et VMware pour l'interopérabilité entre les logiciels VMotion et le gestionnaire de la plateforme de gestion des machines virtuelles d'Alcatel-Lucent. Par ailleurs, un accord a été signé avec NetApp, pour la réalisation d'une plateforme de test combinant les baies de stockage et le réseau maillé de pods. Enfin, ces modules s'ajouteront à l'architecture intégrée DCNC (Datacenter Network Connect) élaborée par Alcatel-Lucent et HP, qui ont signé un partenariat le 1er décembre dernier. (...)
ETC référence Huawei sur la partie réseau
Lundi dernier, le directeur général Europe de SDG, Paul Eccleston, a expliqué aux dirigeants de ses filiales, la portée du référencement de Huawei. Cet accord porte sur la distribution des produits datacom, vidéoconférence et vidéo surveillance. « Il nous manquait un partenaire en networking pour le haut de gamme, explique Bruno Barrat, directeur général France de ETC-SDG, qui assistait à la réunion. Huawei veut passer de 28 à 31 milliards de dollars de CA mondial, c'est un constructeur de poids sur son marché et un partenaire important pour le groupe SDG».
En France, ETC va recruter 5 à 7 collaborateurs uniquement pour proposer les produits et solutions de Huawei à ses revendeurs. Une équipe dédiée à ce constructeur et directement rattachée à Bruno Barrat. Elle s'activera non seulement sur les produits datacom, mais sur la vidéoconférence que propose également Huawei. La perte de Tandberg data, racheté par Cisco, et qui passait par une quarantaine de partenaires d'ETC, a créé un vide chez le grossiste. « Nous sommes orphelins de ces produits que nous retrouvons avec Huawei », souligne Bruno Barrat. ETC va donc revenir vers des partenaires spécialisés pour cette gamme de produits.
40% des revenus d'ETC
L'ensemble des produits de networking et d'infrastructure (serveurs, réseaux), représente 40% du chiffre d'affaires d'ETC. C'est dire l'importance du partenariat signé avec Huawei pour le grossiste. SDG-ETC fonctionnant de manière de plus en plus intégrée, évalue et référence ainsi de nouvelles solutions pour tous les pays où il est implanté. « Je suis hyper optimiste et hyper motivé pour déployer les solutions de ce nouveau partenaire note Bruno Barrat. Nous allons également présenter leurs produits de vidéosurveillance, une première pour nous. Et nous intéresser à d'autres pans de leur offre très complète ».
Huawei sera présent au salon IT Partners, pour sa grande présentation au marché français, tout comme ETC habitué des lieux.
HP inaugure ServiceOne, offre de certification services
ServiceOne, annoncé au mois de juillet dernier est opérationnel depuis début novembre (début de l'année fiscale chez HP) est une évolution des services existants de HP. « Nous voulions d'abord les simplifier, note Christophe Jousselin, directeur ventes technologie services commercial, SMB et channel.
Un partenaire aura ainsi un seul niveau de collaboration, mais pourra revendre des services HP soit en tant que « spécialiste » soit comme « expert ». Deux certifications simples. « Spécialiste » concerne les ventes des divisions PC, imprimantes, services, les « expert » travaillant sur les offres stockage (3Par ou Eva), A-Series, Blade Matrix, et les solutions pro actives. En fait, le partenaire sera qualifié ServiceOne en tant que société et ses ingénieurs seront certifiés, une distinction importante et réservée à ce type de partenariat.
Elargir les prestations de services
ServiceOne va également élargir les prestations de services. Non seulement le partenaire pourra revendre Care Pack, l'offre de services packagés de HP, mais aussi des offres en contrats pour les partenaires experts. Il interviendra tout au long du cycle de vie des produits. Les partenaires seront également rémunérés en conséquence et auront accès à des prestations plus larges. Les marges arrière sur les services étaient de 4%, elles pourront atteindre jusqu'à 6% pour les partenaires de niveau expert. C'est le nerf de la guerre. Les partenaires « expert » auront également accès au capital intellectuel des produits HP.
ServiceOne est intégré dans PartnerOne, le grand programme général de HP. La partie France a déjà certifié des partenaires dans ce nouveau programme, une soixantaine, 41 comme spécialistes et 17 en tant qu'experts. La société veut aller jusqu'à une centaine de partenaires d'ici un an sur ce programme très spécifique.
Dans la deuxième moitié de 2012, les grossistes devraient être impliqués dans ce programme et de nouvelles offres en maintenance seront intégrées dans ServiceOne.
Annuels Dimension Data : Une bonne croissance et des ambitions dans le cloud
L'intégrateur Dimension Data publie son chiffre d'affaires (CA) annuel, pour un exercice clos au 30 septembre dernier. Il s'élève à 5,8 milliards de dollars, en hausse de 14,8% (à taux de change constants). Le bénéfice d'exploitation est également en croissance, de 10,8%.
C'est l'activité intégration qui constitue l'essentiel du chiffre d'affaires, 78%, avec un CA de 4,5 milliards de dollars US. Elle est en croissance de 12,8%, son bénéfice en hausse de 7%. Les autres activités du groupe sont également en croissance, 6,% pour la branche solutions internet, 22,9% pour Plessey et 24,3% pour Express Data.
La société se félicite de ses chiffres, non affectés par la crise. Elle prévoit pour 2012 de renforcer ses activités dans le cloud, après la création d'une division ad hoc.
Logica supprime 1300 emplois en Europe
La SSII anglaise, Logica, a annoncé une révision des prévisions de ses résultats annuels. Elle mise sur une croissance de 3% contre une estimation le mois dernier de plus de 3% de son chiffre. Les raisons de cet avertissement sont expliquées dans un communiqué « nombre de nos clients repoussaient des dépenses à court terme et réduisaient certains investissements pour se protéger d'un avenir économique incertain ».
En conséquence, Logica annonce un renforcement de son plan de restructuration. Elle va supprimer 1300 emplois, soit 3% de ses effectifs. Les principaux pays concernés sont le Bénélux où entre 450 et 550 personnes seront touchées et l'Angleterre et Suède avec 650 postes supprimés. Pour ces derniers, les activités de gestion des infrastructures de Logica seront affectées avec l'accélération de l'automatisation et le recours à l'externalisation.
Les annonces de Logica ont eu un impact sur le cours de bourse de Cap Gemini. Les analystes sont inquiets sur l'impact de la crise sur les SSII.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |