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(20/12/2011 09:55:47)
Crédit Agricole unifie son outil décisionnel avec MicroStrategy
Le Crédit Agricole repose, en France, sur plus de 2 500 caisses locales regroupées en 39 caisses régionales. Il sert ainsi 24 millions de clients en France. Depuis mars 2010, le Crédit Agricole a choisi d'unifier l'ensemble de ses structures informatiques dans le cadre du projet NICE (Nouvelle Informatique Convergente et Evolutive). Il dispose ainsi de deux GIE regroupant toutes les caisses régionales : Crédit Agricole Technologies et Crédit Agricole Services.
Crédit Agricole Technologies vient de choisir l'outil décisionnel unique du groupe et qui sera désormais utilisé par 71 000 salariés dans le groupe. Il s'agit de l'offre de MicroStrategy. L'intégration de la plate-forme technique, la facilité d'utilisation et l'accessibilité autant sur le web que sur les terminaux mobiles ont été les critères du choix.
Cet outil servira notamment au reporting, les analyses et les tableaux de bord dynamiques. L'objectif est de renforcer le pilotage de la performance du groupe.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Le marché des semi-conducteurs atone en 2011 selon Gartner
Selon Stephan Ohr, directeur de recherche pour les semi-conducteurs chez Gartner, «l'industrie a vécu une première partie de l'année correcte, sur sa lancée de 2010. Mais l'incertitude sur l'état de la situation macroéconomique, a marqué le milieu de l'année ». Les consommateurs font moins d'achats, les plans d'infrastructure des gouvernements ne sont plus au programme, seule la dette compte. Plus l'année avance et plus l'industrie des semi-conducteurs s'est retrouvée face à des ondulations du marché.
Intel a occupé la 1re position pour la 20e année consécutive, et 2011 est l'année où les parts de marché d'Intel sont plus élevées que jamais : 16,9%. Son précédent record remonte à 1998 avec 16,3%. Intel a connu une forte croissance au premier semestre et une année forte pour les produits serveur : Westmere et Nehalem. Son CA 2011 intègre l'unité d'affaires sans fil (UB) achetée auprès d'Infineon pour le premier trimestre de l'année.
Dans le top 10 des fournisseurs, Intel se retrouve donc avec 51 milliards de dollars de CA, 21,6% de progression et 16,9% de parts de marché. Samsung est loin derrière avec 29,1 milliards de dollars de CA, 3,7% de progression et 9,7% de parts de marché. Troisième, Texas Instruments, 12 milliards de dollars, 1,7% de parts de marché et 4% de progression. Toshiba, quatrième, affiche 11,7 milliards de dollars de CA, -5,4% de parts de marché, 3,9% de parts de marché, Renesas Electronics est à 10,2 milliards de dollars de CA,5% de progression, 3,5% parts de marché. Après on retrouve par ordre décroissant : Qualcomm (9,8 milliards d'euros de CA), STM (9,7), Hynix (9), Micron (7,6), Broadcom (6,6).
Samsung et Texas distingués
Le Gartner apporte également deux éléments qualitatifs, concernant l'un Samsung et l'autre Texas. Pour le coréen, sa progression est plus forte que celle du marché, et ce, malgré une forte exposition sur le marché de la Dram qui est en baisse. Mais la plus forte croissance chez Samsung provient de sa relation avec Apple, où il fournit le processeur A5 utilisée dans l'iPhone 4s et l'iPad2.
Texas Instruments, le n° 3, a sans doute la capacité la plus forte dans l'industrie des semi-conducteurs analogiques - une conséquence des acquisitions réalisées en 2010. Le ralentissement pour les appareils de gestion d'énergie, important dans la construction de récents datacenters, et dans le déploiement des ordinateurs personnels, l'affecte, mais moins que le ralentissement dans les amplificateurs et convertisseurs de données.
Les fabricants de processeur - Intel, Qualcomm, Advanced Micro Devices et Nvidia - ont surperformé le reste de l'industrie. Intel a progressé dans les serveurs malgré des ralentissements dans la production de PC. Qualcomm a été favorisé par des changements en cours pour la 4G et LTE services mobiles. La plateforme Nvidia Tegra a soutenu les tablettes.
(...)(19/12/2011 11:32:43)
IBM et BNP Paribas reconduisent leur partenariat
Si la joint-venture à 50% chacun entre IBM et la SNCF s'est arrêtée, le plus vieux partenariat de ce type en France pour IBM vient d'être renouvelé pour six années supplémentaires. En l'occurrence, il s'agit de la joint-venture entre IBM et le groupe BNP Paribas, BP²I (BNP Paribas Partners for Innovation).
Cette filiale commune constituée en 2004 assure la gestion, le support et la maintenance des infrastructures ainsi que la production informatiques. L'objectif de ce partenariat est d'intégrer les systèmes d'information de tout le groupe et d'en industrialiser l'exploitation.
Un tel contrat n'implique pas de rigidité majeure : le groupe BNP Paribas est ainsi passé de 95 000 à 200 000 employés depuis la signature du contrat initial.
BT poursuit Google sur des violations de brevets
British Telecom a entamé une procédure contre Google devant le tribunal du district de Delaware (Etats-Unis) pour une infraction sur 6 de ses brevets. Sont concernés Android, mais aussi Google Search, AdSense, Gmail, Google+, Doc, Music, Maps et les services de publicité géolocalisés.
BT réclame une injonction ainsi que des dommages dont le montant n'a pas été révélé, mais qui pourraient être triplés si la violation alléguée de Google sur les brevets s'avérait été volontaire et délibérée. L'opérateur britannique a également demandé à être entendu devant un jury.
Selon l'opérateur, Google Music et Android ont enfreint, par exemple, le brevet américain n ° 6.151.309 qui concerne le système de prestation de services pour réseaux de communication, également mentionné dans le procès lié au brevet Busuioc. Ce brevet est dirigé vers des systèmes et des méthodes pour accéder au contenu dans un environnement mobile, où les contraintes du réseau varient à travers les réseaux.
Sur son blog Florian Mueller, analyste spécialisé en propriété intellectuelle, indique qu'avec tant de grands détenteurs de brevets faisant valoir leurs droits, les obligations de leur payer des royalties pourraient contraindre Google à modifier son modèle de licence Android. L'OS mobile est au centre d'un certain nombre de litiges concernant des brevets impliquant de grandes entreprises, notamment Oracle et Apple.
(...)
L'opérateur Alsatis a des ambitions en région et dans le cloud pour PME
Alsatis compte doubler son chiffre d'affaires en quatre ans. En 2009, cet opérateur télécoms réalisait 3,24 millions d'euros (ME), en 2010, 7,1 millions et il devrait passer à 7,9 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année. En 2015 il aura doublé son CA par rapport à celui de 2011. Alsatis a mangé du lion.
La société compte aujourd'hui plusieurs agences en France, une division entreprise, et même une équipe aux Etats-Unis. Le développement des offres pour les entreprises, la montée en débit pour les abonnés, conduisent Alsatis à engager un plan de développement important. Alsatis veut aussi ouvrir de nouvelles agences régionales et lancer une offre cloud pour PME. La société vient d'effectuer une levée de fonds de 600 000 euros auprès de Midi Capital.
15 000 clients wifi
La première activité, la couverture des zones rurales, lui a permis de travailler sur le wifi, les technologies satellitaires, le Wimax et Hiperlan. Alsatis compte aujourd'hui 15 000 clients wifi. Cette activité l'a conduit à ouvrir deux agences, Chambéry et Angoulême, qui permettent d'accompagner des réseaux de collectivités locales sur le segment du haut débit pour les particuliers dans les zones blanches. Toujours pour le wifi et les zones rurales, Alsatis a pris une participation dans une société américaine. Cette dernière, BlooSurf, basée à Pokomoke au Maryland équipe cet Etat en wifi dans les zones rurales.
L'opérateur s'est aussi engagé dans la fibre optique afin de couvrir toutes les formes d'accès télécom. Et il a lancé, début 2010, une division entreprise pour lancer des offres dédiées. Alsatis propose aux particuliers comme aux professionnels une offre d'accès internet et de téléphonie. Il s'entoure d'installateurs pour aider ses clients. L'opérateur vient également d'ouvrir une agence commerciale en région parisienne.
(...)
La crise pèse sur le marché européen du stockage selon IDC
Le marché des baies de stockage en Europe de l'Ouest est entré en récession au troisième trimestre 2011, en tous cas si l'on s'en tient à la définition anglo-saxonne du terme. D'après IDC, les ventes de ce type de solutions ont en effet enregistré un recul en valeur pour le deuxième trimestre consécutif lors du troisième trimestre dernier. De fait, après avoir subi un premier effritement au deuxième trimestre 2011, le marché a de nouveau chuté, de 2%, entre juillet et septembre derniers pour atteindre 1,23 milliard de dollars. A première vue, ce chiffre traduirait plutôt une croissance de 7% à période comparée de 2010. Mais, ce serait sans tenir compte de l'appréciation de la devise européenne par rapport au dollar qui aboutit à un résultat trompeur.
Comparé à ses voisins, le marché français a plutôt bien tiré son épingle du jeu avec des ventes en hausse de 3% (en monnaie constante) par rapport au troisième trimestre 2010. Avec le Royaume-Uni où les ventes ont progressé de 5% en valeur, l'Hexagone est l'un des seuls pays d'Europe de l'Ouest à avoir vu croître son marché des baies de stockage. Les marchés allemands, italiens, ont respectivement baissé de 12% et 5%.
Réunis, TalentSoft et RFlex renforcent leur position sur la gestion des RH en SaaS
Tandis que des éditeurs comme SAP et Salesforce.com jettent leur dévolu sur des solutions de gestion des ressources humaines, deux acteurs français du secteur renforcent leur position en se rapprochant. TalentSoft vient de racheter RFlex Progiciel, pour une somme non communiquée. Les deux sociétés proposent des solutions en mode SaaS (software as a service), celles de TalentSoft couvrant tout le cycle de gestion des talents, depuis les entretiens d'évaluation jusqu'à la gestion de la rémunération en passant par la formation et la gestion des compétences, tandis que RFlex Progiciel compte l'énorme majorité de ses clients sur les fonctions de recrutement et de gestion de la mobilité. « Il y a une complémentarité entre les équipes et les bases installées », confirme Stéphane Arcis, PDG de TalentSoft qui indique que cela fait six mois que les équipes de direction des sociétés, toutes deux installées à Boulogne-Billancourt, travaillent à ce projet de rapprochement. « L'idée a germé il y a un an », ajoute-t-il.
Tous les collaborateurs seront rassemblés sur le même site début janvier. « Nous avons un seul plan produit et une seule équipe », confirme Stéphane Arcis qui explique que ce rapprochement « permet d'avoir une taille critique de plus de 100 collaborateurs [avec un chiffre d'affaires consolidé de 10 millions d'euros]. Nous partageons aussi le même modèle économique, reposant sur un abonnement annuel plutôt que sur des licences ».
Le fondateur de RFlex, Frédéric Lapras, prendra la direction des opérations clients de la nouvelle entité, « une mission toute particulière » qui porte sur une base de 250 clients, parmi lesquels figurent des entreprises comme Aéroports de Paris, AG2R La Mondiale, Arte, Banque Populaire, Boulanger, la Française des Jeux, Bolloré, Groupe Clarins, ToysRus... « 40% du SBF 120 est client de la nouvelle entité », souligne Stéphane Arcis.
Une offre déployée dans les clouds d'IBM et de Microsoft
Les directeurs techniques de RFlex et TalentSoft, Olivier Mayot et Joël Bentolila, co-dirigeront l'ensemble des équipes de développeurs. Les deux offres logicielles s'appuient sur l'architecture de Microsoft. Début 2011, la suite logicielle de TalentSoft, hébergée dans le cloud d'IBM, a commencé parallèlement à être migrée dans celui de Microsoft. L'application optimisée sur la plateforme Windows Azure est maintenant opérationnelle et 60% des clients sont désormais dans cet environnement.
Avec Azure, Microsoft gère des centres serveurs sur les trois grandes zones géographiques (Europe, Amériques, Asie). « Cela permet d'avoir les données au plus près du client pour les déploiements internationaux », pointe le PDG de TalentSoft. Cela permet aussi de gonfler plus vite la puissance « en cas de pics d'activité sur des périodes limitées, tout en conservant une performance linéaire, par exemple lors des entretiens de fin d'année ».
L'éditeur maintient par ailleurs son offre dans le cloud IBM qui présente l'intérêt d'être hébergée sur le territoire français, à Montpellier. « Le niveau de disponibilité des deux solutions est excellent », assure Stéphane Arcis. D'ici avril 2012, les logiciels de gestion du recrutement de RFlex seront intégrés au sein du cloud Azure à l'offre de TalentSoft (*).
TalentSoft s'est créé en 2007, plusieurs années après des acteurs américains tels que Taleo ou SuccessFactors qui proposent notamment des outils de gestion de la rémunération en fonction des objectifs. Les attentes des clients européens diffèrent et leurs DRH n'y ont pas retrouvé certains pans de leur rôle. « Les entreprises se préoccupent davantage de l'employabilité de leurs équipes », explique le PDG de TalentSoft. « Elles veulent s'assurer que les collaborateurs ont les compétences nécessaires aujourd'hui et qu'ils resteront employables demain. »
(*) Les deux suites logicielles peuvent déjà fonctionner ensemble mais elles auront avec la version Spring 2012 un portail unique, la même ergonomie et une seule base de données. La feuille de route d'intégration entre les deux produits prévoit ensuite des « plus » fonctionnels. « En recrutement, nous pourrons définir un nouveau besoin et reprendre les compétences du poste dans TalentSoft », donne en exemple Stéphane Arcis. « Ou encore, lors des entretiens annuels, l'un des points forts de TalentSoft, si le collaborateur parle de mobilité, cette information pourra être transférée dans le vivier de gestion de la mobilité [apporté par l'offre RFlex] ».
Microsoft rend Office 365 compatible avec le Patriot Act et les exigences européennes
Microsoft veut rassurer les futurs clients de ses offres de collaboration et de communication en ligne sur leur compatibilité avec les différents cadres réglementaires, européens ou américains. L'éditeur a pris certaines mesures dans ce sens. Quand un prestataire vend une solution Office 365 en Europe, Microsoft devra signer des « clauses types » développées par l'Union européenne, qui établissent des garanties et des procédures pour protéger les données lorsqu'elles sont transférées hors de l'UE. Dans les pays européens qui ont des exigences supplémentaires, la firme de Redmond va inclure ce qu'elle appelle « un accord sur le traitement des données » qui va au-delà des règles inscrites au sein des directives sur la protection des données.
Aux États-Unis, pour les contrats avec les sociétés relatives à la santé qui doivent se conformer au Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA), Microsoft va inclure un Business Associate Agreement (BAA) émis par le ministère de la santé américaine pour garantir la protection des données des patients. Stephen McGibbons, CTO de Microsoft pour la région EMEA a déclaré « nous voulons aider les clients à avoir confiance et se sentir en sécurité dans le cloud, en respectant les obligations du HIPAA ou des directives européennes sur la protection des données ». Si les entreprises sont séduites par les applications en mode hébergé, celles gravitant autour de la santé ou de la finance et qui sont fortement réglementées, hésitent à adopter ces logiciels qui ne se conforment pas aux cadres réglementaires.
L'éditeur a également relancé Office 365 Trust Center, un site web donnant des informations sur la confidentialité des produits et les différentes politiques de sécurité. Il a été rénové pour être plus facile d'accès.
(...)
RIM retarde le lancement de Blackberry 10
RIM a déclaré qu'il ne lancerait ses prochains smartphones BlackBerry 10 qu'à la fin de 2012. L'échec de la tablette Playbook coûte cher au Canadien qui a dû provisionner pas moins de 485 millions de dollars au cours du 3ème trimestre 2011 pour compenser le coût de ses stocks invendus. A cela s'ajoute une nette diminution de ses revenus et de ses profits. Pour son troisième trimestre fiscal 2011 clôt le 26 novembre dernier, le fabricant n'a dégagé que 265 millions de dollars de bénéfice net, contre 911 milliards au cours de la même période l'an passé. Le chiffre d'affaires s'est établi à 5,2 milliards de dollars, en recul de 6% par rapport au troisième trimestre 2010.
Des promotions pour écouler les invendus
14,1 millions de smartphones ont été livrés au cours du troisième trimestre 2011, en légère hausse comparé aux 10,6 millions d'unités vendues au cours du trimestre précédent
Mais les ventes de la tablette PlayBook continuent, elles, à baisser : RIM en a écoulé 150 000 pour le trimestre en cours. Au cours du précédent trimestre, le constructeur en avait vendu 200 000. « Nous avons récemment lancé des campagnes de promotion afin de stimuler nos ventes, ce qui a nous a permis d'écouler la plupart de nos stocks », a déclaré Mike Lazaridis, PDG de RIM. toutefois, la croissance des ventes résultant de ces promotions ne seront prises en compte qu'au cours du quatrième trimestre.
Le fabricant a par ailleurs décidé de rester engagé sur le marché de tablettes. « Le secteur en est à ses balbutiements et il est logique que le groupe reste à la fois positionné sur les smartphones et les tablettes », a précisé Mike Lazaridis. En outre, la firme compte sur la mise à jour de son OS Blackberry 10, qui comprendra une messagerie native et un lecteur de façon à faire tourner des applications sous Android, pour faire progresser les ventes de ses tablettes.
La firme a également dû provisionner une charge de 54 millions de dollars au cours du troisième trimestre suite à la gigantesque panne qui a affecté les utilisateurs de Blackeberry.
Des Blackberry 10 dotés d'une puce plus élaborée
Alors qu'il dominait le marché des smartphones en entreprises, RIM n'a pas su se maintenir face à la concurrence d'Apple, de Google et d'autres. Le groupe se prépare à refondre l'OS de ses prochains smartphones mais il devra convaincre les utilisateurs d'acheter sa génération actuelle de terminaux mobiles jusqu'a ce que sa plateforme soit lancée. Cela relève donc du défi. La société compte livrer entre 11 à 12 millions de smartphones au cours du quatrième trimestre, un volume en baisse comparé aux 14 millions d'unités commercialisées au cours du troisième trimestre.
Bien que le Canadien n'ait pas encore indiqué à quel moment il allait exactement lancer son OS pour smartphones, de nombreux observateurs s'attendent à ce que les premiers terminaux apparaissent au cours du premier trimestre de 2012. Le groupe a néanmoins assuré que les Blackberry 10 ne seraient disponibles qu'à la fin 2012, ceux-ci devant être équipés d'une puce plus élaborée pour une meilleure efficacité énergétique Le constructeur a également indiqué que ces puces ne seraient pas disponibles avant le milieu de l'année prochaine.
En attendant, RIM a assuré à ses investisseurs qu'il mènera une politique agressive dans le but de réduire ses coûts. « Je tiens à réitérer notre engagement pour mener à bien cette transition difficile », a promis Mike Lazaridis. « Nous allons remuer ciel et terre pour réévaluer notre activité », a- t-il ajouté.
L'entreprise cherche à améliorer sa performance au niveau de sa chaîne d'approvisionnement, de ses partenariats, de ses possibilités d'octroi de licences, de sa structure organisationnelle et du nombre de produits qu'elle va lancer. RIM a également précisé qu'il ne chercherait pas à tailler dans ses effectifs.
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Après SAP, Salesforce.com se paie un acteur des RH
Une semaine après le rachat de SuccessFactors par SAP, c'est au tour de Salesforce.com de racheter un éditeur spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Il s'agit de la société canadienne Rypple dont l'application se concentre sur la gestion des performances des collaborateurs. La transaction, dont le montant n'a pas été indiqué, devrait se clore d'ici fin avril 2012.
Pour se payer SuccessFactors, engagé dans le SaaS dès sa création en 2001, SAP a déboursé la coquette somme de 3,4 milliards de dollars, pour une offre fonctionnelle étendue qui va de l'alignement sur les objectifs de l'entreprise à la gestion de la rémunération, en passant par le recrutement et la formation.
Une offre renommée Successforce !
Avec un culot certain, Salesforce.com a annoncé qu'il relancerait l'application de Rypple dans le cadre de Successforce, une entité qui sera dirigée par John Wookey. Pendant quelques années, ce dernier a conduit la stratégie menée par SAP autour des solutions SaaS complémentaires à son offre. Il a quitté l'éditeur allemand en avril et rejoint Salesforce.com en novembre.
Pour Marc Benioff, Salesforce.com et Rypple partagent la même vision sur l'intérêt d'étendre les fonctions de type réseau social dans l'entreprise pour transformer la façon de travailler. Dans un communiqué, il précise que la nouvelle génération d'applications HCM (human capital management, gestion du capital humain) ne relève pas seulement d'un mode de déploiement dans le cloud, mais d'une manière fondamentalement meilleure de recruter, de gérer et de donner de nouveaux moyens aux collaborateurs. John Wookey ajoute de son côté que Rypple va apporter à Salesforce.com les bases pour révolutionner le marché HCM.
Des mécanismes empruntés au jeu
Ce rachat braque les projecteurs sur une application de gestion de la performance des salariés utilisée par le premier des réseaux sociaux, Facebook. L'approche de Rypple évite le recours aux statistiques et l'examen périodique des performances. A la place, son logiciel permet aux managers de communiquer des feedbacks et des remerciements publics individuels aux équipes et aux personnes.
Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research, voit dans l'offre de Rypple une convergence entre la gestion des performances, l'utilisation de mécanismes de jeux (gamification) et de fonctions de réseau social. « Ils essaient de rendre amusante la gestion de performances », estime-t-il. 
Rypple propose d'adresser des remerciements.
[[page]]C'est aussi le type d'application qui peut toucher potentiellement chaque utilisateur dans une entreprise, ce qui donne à Salesforce.com l'opportunité de déployer ses applications de façon significative, comme il pourrait le faire avec la gestion des notes de frais, ajoute Ray Wang. [Un calcul également fait par SAP avec le rachat de SuccessFactors].
La technologie de Rypple est par ailleurs appréciée par Naomi Bloom, spécialiste des logiciels de RH, associé de la société de conseil Bloom & Wallace. « Tout le monde déteste les évaluations de performances ». Selon elle, si l'on pouvait les faire ressembler davantage à un outil de type Facebook, ce serait une bonne chose. Elle juge que Rypple a bien su intégrer cela dans son produit. D'un point de vue stratégique, la gestion de performances est une bonne porte d'entrée pour les éditeurs de logiciels HCM. Elle explique que ce n'est pas soumis à des réglementations, ce qui évite d'être submergé par ce type de contraintes. « Cela concerne davantage la culture d'entreprise »
Quid du partenariat avec Workday
A long terme, la stratégie HCM de Salesforce.com pourrait soulever des questions autour de son partenariat avec Workday, pense par ailleurs Naomi Bloom. Workday a décroché plusieurs mises en oeuvre importantes sur son logiciel HCM dans le cloud, dont un contrat portant sur 57 000 utilisateurs chez le fournisseur de biens de consommation Kimberly-Clark, annoncé hier.
« Ce ne serait pas déraisonnable de la part de Salesforce.com de construire quelque chose de substantiel dans la gestion du capital humain », estime l'analyste. « Je ne pense pas que John Wookey serait là s'il était simplement question d'étoffer cette gestion des performances. » La plateforme Force.com de Salesforce.com n'a peut-être pas toutes les capacités pour le faire, ajoute-t-elle, mais John Wookey saura au moins quels sont les besoins.
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