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(21/12/2011 12:15:02)

Bilan réseaux sociaux 2011 : Mines d'or et champs de bataille

La bataille fait rage entre les deux grands acteurs du web. D'un côté, le plus grand réseau social au monde Facebook et ses 800 millions de membres. De l'autre, le géant de la recherche Google. L'alternative de la firme de Moutain View à Facebook est dévoilée début juin sous la forme d'une plateforme communautaire baptisée Google+. Pour se différencier, le site propose Circle, un gestionnaire de contacts en ligne, à travers lequel l'utilisateur peut regrouper ses contacts dans des « cercles », via un simple glisser-déposer selon leurs affinités. Suite au succès rencontré par son réseau social, la firme de Mountain View décide de fermer son réseau social Buzz.

Facebook sous surveillance pendant 20 ans

Facebook riposte en intégrant le chat vidéo avec Skype.  Bien que le site de Mark Zuckerberg soit de loin le plus populaire dans le monde des réseaux sociaux  Google fait le pari que Google + offre des améliorations suffisantes pour encourager une migration massive des utilisateurs. En octobre 2011, soit quatre mois seulement après son lancement, le site revendique 40 millions de membres. Autre signe encourageant, la version entreprise de l'outil de Google est également très attendue par les professionnels.

De son côté, Facebook rappelle via une page dédiée « Facebook for Business » comment faire pour monter sa page entreprise et la faire fructifier. La firme de Mountain View renchérit et rachète la start-up Fridge pour ajouter à terme la fonction de reconnaissance faciale au sein de son réseau social. Facebook dispose déjà de cette option. Mais contrairement au site de Mark Zuckerberg, celle-ci n'est pas activée par défaut sur Google+.  L'autorité allemande chargée de la protection des données conteste cette fonctionnalité et entame des poursuites judiciaires contre la célèbre plateforme. Pire, en novembre 2011, la Federal Trade Commission estime que Facebook a  trompé ses membres en matière de confidentialité à  de nombreuses occasions et décide de placer le réseau sous surveillance pendant 20 ans.

Identifier les signaux faibles

Cela n'empêche pas Mark Zuckerberg de réfléchir à une introduction en bourse qui pourrait intervenir au printemps 2012, pour lever 10 milliards de dollars, et valoriser le site à 100 milliards de dollars.
En entrant en bourse, la plateforme professionnelle LinkedIn réalise la plus grosse IPO d'une entreprise du web depuis Google, avec un prix initial d'achat de 45 dollars par action qui a augmenté de plus de 100% à la clôture.

De son côté, le site de micro-blogging  Twitter (250 millions de tweets par jour) se rénove et s'ouvre aux marques. Il compte sur la simplicité de son service pour concurrencer des rivaux comme Facebook ou Google+. Depuis sa création, la plateforme a levé près d'un milliard et demi de dollars

Les contributions des clients sur les réseaux sociaux recèlent également une mine d'informations capables d'orienter efficacement la stratégie marketing et commerciale des fournisseurs. Salesforce l'a bien compris et décide de s'offrir Radian6, un spécialiste de la surveillance des médias sociaux. Pour sa technologie qui permet d'intégrer ce que l'on nomme les signaux faibles issus des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et LinkedIn.

Enfin SAP entre également dans le jeu en s'appropriant le logiciel d'analyse des médias sociaux de l'éditeur NetBase. Cette plateforme ingère les données issues de médias sociaux,  analyse ensuite ces informations, puis les commentaires émis sur les produits et les marques communiques aux entreprises.  Des fonctions de surveillance des médias sociaux existent également dans la suite de RightNow, acquise de son côté par Oracle.

(...)

(21/12/2011 11:57:56)

Amazon et Nokia-Microsoft convoiteraient RIM

En lançant un avertissement sur ses résultats et en retardant la sortie de son prochain BlackBerry, RIM s'expose à des demandes de rapprochement pour faire face aux difficultés. Cet été, selon Reuters, c'est Amazon qui se serait dévoilé pour acquérir le fabricant canadien. Le spécialiste du commerce en ligne aurait mandaté une banque de conseil pour réfléchir sur un potentiel rachat. Les sources citées par l'agence de presse ont indiqué qu'Amazon n'avait pas fait d'offre formelle, devant le refus des dirigeants de RIM. Le nom d'Amazon avait été également cité sur le rachat de WebOS de Palm. L'éditeur souhaite acquérir un écosystème mobile complet pour se démarquer de sa dépendance à Android de Google.

Nokia et Microsoft auraient travaillé également sur un projet de reprise conjointe de RIM selon le Wall Street Journal. Le quotidien précise que rien n'a été formalisé en raison de la complexité du dossier. On notera que RIM a déjà des partenariats avec Microsoft pour l'utilisation du moteur de recherche Bing.

(...)

(21/12/2011 11:15:26)

Dégroupage : des opérateurs contestent la baisse des prix proposée par l'UE

« Le projet de la Commission européenne de baisser les prix d'accès aux réseaux en cuivre afin de stimuler l'investissement dans les réseaux de prochaine génération est une erreur, » ont fait savoir les principales entreprises de télécommunication européennes. C'est au mois d'octobre que Neelie Kroes, la commissaire chargée de la stratégie numérique en Europe, a révélé cette mesure de baisse du prix du dégroupage. Mais une étude, réalisée par Plum Consulting pour le compte de l'ETNO (European Telecommunications Network Operators Association), l'association qui regroupe les plus grands opérateurs européens ex-monopoles, montre que l'abaissement du prix de l'accès aux réseaux en cuivre pourrait avoir un effet inverse.

Selon ce rapport, la réduction du prix du dégroupage nuirait à l'investissement, car elle ferait baisser les prix de détail dans le marché, aussi bien pour l'accès à la génération actuelle que l'accès à la suivante. « Avec pour conséquence, une baisse de la demande et une réduction du prix de la fibre, » explique le rapport. L'enquête de Plum Consulting affirme qu'en baissant les prix du cuivre on réduirait également le cash-flow disponible, avec le risque de réduire les dépenses sur les infrastructures.

Les acteurs du câble protestent aussi


Selon Cable Europe, une association professionnelle qui regroupe tous les principaux opérateurs de télévision par câble à haut débit et leurs associations nationales à travers l'Europe, la Commission a adopté une approche « à court terme. » Gregg Svingen, porte-parole de Cable Europe a déclaré que cette mesure « ne tenait pas compte de la dynamique concurrentielle à laquelle contribuent les câblo-opérateurs. » Aujourd'hui, « nous nous déployons en Europe, où il s'agit de concurrencer les opérateurs historiques. Fort de ses critères concurrentiels, le câble est un bon exemple pour rappeler qu'il y a des forces déjà en action dans le marché, qui poussent les opérateurs historiques à investir dans les infrastructures de prochaine génération, » a-t-il déclaré.

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« Il est également important de voir que chaque nouvelle action règlementaire a des conséquences, et certaines peuvent être imprévues ou inattendues. Tout effet de laminage sur le marché global pourrait éloigner les investisseurs et les orienter vers d'autres secteurs de ce marché crucial. Nous demandons à la Commission de réfléchir à une règlementation moins intrusive, en particulier en ce qui concerne ses méthodes de calcul », a poursuivi Gregg Svingen.

Casser la rente de l'ADSL

Mais, au mois d'octobre, Neelie Kroes a répondu que les opérateurs des réseaux alternatifs considéraient que les prix d'accès aux réseaux en cuivre étaient trop élevés, étant donné que la valeur des actifs en cuivre des opérateurs était largement amortie. « Pour le moment, les entreprises de télécommunications hésitent à engager des fonds importants pour le déploiement de la fibre. En conséquence, les opérateurs historiques préfèrent réaliser de bons profits, facilement, sur l'infrastructure existante, plutôt que d'investir des sommes importantes dans les réseaux en fibres, » a-t-elle fait valoir.

La Commission s'est engagée à favoriser le déploiement des réseaux en fibre optique de façon à ce que tout Européen puisse profiter du haut débit à 30 Mbt/s à l'horizon 2020, et qu'au moins 50%  des Européens puissent profiter d'un accès à 100 Mbt/s.

(...)

(21/12/2011 10:23:03)

Le Stade Toulousain protège ses données distantes avec R-Cost et AGS

Le Stade Toulousain est une société anonyme sportive professionnelle réalisant un chiffre d'affaires de plus de dix millions d'euros par an grâce à ses 80 collaborateurs. Ceux-ci se répartissent à parité entre le domaine sportif et les autres domaines (administratif, boutiques...). Cette société possède son propre stade, le stade Ernest Wallon (aussi appelé stade des Sept Deniers) et les boutiques adjointes, notamment en restauration.

Le système d'information couvre l'ensemble des activités de l'entreprise, ce qui implique une variété de logiciels, notamment la billetterie, et la génération de 2,5 To de données par an. En 2008, le nouveau DSI constate que la sécurité est très insuffisante : malgré la criticité de certains systèmes (la billetterie par exemple), aucun PCA n'existe. Seules des sauvegardes sur bandes magnétiques sont réalisées ponctuellement à partir des serveurs Windows 2008 et Windows 2003 ainsi que d'un serveur sous Linux pour l'intranet. Le Stade Toulousain possède des sites distants. Il en résulte des connexions entre sites qui sont autant de sources de failles de sécurité mais aussi une opportunité pour installer des réplications distantes.

Des sauvegardes protégées

Après étude de marché, le Stade Toulousain choisit d'installer des boîtiers de sauvegarde intégrant la réplication distante. En l'occurrence, la société a choisi d'installer des appliances Noébox de R-Cost autant en local sur son siège que dans un site distant. Ces boîtiers sont associés à la solution logicielle ShadowProtect distribuée par Athéna Global Services (AGS).

Le logiciel ShadowProtect est installé sur chaque serveur matériel ou virtuel et sauvegarde une image intégrale de chacun sur le premier boîtier local, qui fonctionne comme un NAS. Celui-ci se réplique d'une part sur un boîtier de secours en local et d'autre part sur un boîtier distant via les connexions existantes.

La restauration d'une image de 1 To peut se faire en moins de deux minutes en local. En cas de défaillance du premier boîtier local, le second peut être mobilisé aussitôt. Le boîtier distant sert quant à lui en cas de sinistre sur le site principal.

Le coût du projet n'a pas été révélé.

(...)

(21/12/2011 09:55:22)

Le Parlement européen choisit BT pour la rénovation de son IT

Le Parlement Européen dispose de trois sites situés à Stasbourg, Bruxelles et Luxembourg. Il souhaitait renouveler et faire évoluer ses infrastructures et services IT afin de se doter, par exemples, de ToIP, de communications unifiées, de vidéoconférence, de téléprésence, d'accès Internet individuel, etc. Cela supposait le remplacement ou la fourniture d'équipements réseaux et d'applications associées.

L'institution a ainsi acquis, pour chaque site, des commutateurs intelligents, des routeurs, des multiplexeurs à large bande... A chaque équipement sont, bien entendu, associés des services d'intégration, de maintenance, de reporting et de formation des personnels internes.

Pour les cinq prochaines années, ces besoins seront couverts via un marché exclusif conclu avec BT pour un montant global de 120 millions d'euros répartis en deux contrats distincts. Ce prestataire a été choisi notamment pour sa capacité à adopter les meilleurs fournisseurs de technologies du moment et pour chaque besoin.

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(21/12/2011 09:39:40)

CA Technologies intègre le paiement à l'usage pour son offre ARCserve

CA Technologies a lancé, au mois de septembre dernier, la version 16 de sa solution de sauvegarde, ARCserve. Au-delà de cette évolution technique, la version s'ouvre au cloud computing. Parallèlement, les ventes indirectes sont concernées avec un programme spécifique, ARCserve MSP 2.0. Il permet de vendre de l'abonnement mensuel. La facturation se fait par téracoctets.

« C'est un changement majeur dans le fonctionnement du marché, souligne Valérie Hénin directrice des ventes indirectes de CA, les clients se tournent vers l'accès au service sur un mode de consommation et non plus d'investissement.  Nos partenaires seront accompagnés de manière à leur fournir la licence et la façon de payer à la consommation et non plus à l'achat ».

Aucun engagement de durée

Ce programme s'adresse aussi bien aux partenaires MSP actuels de CA qu'à de futurs partenaires intéressés par l'offre et la formule. Ils doivent s'inscrire et passer une accréditation technique, ils ont alors accès à la licence spécifique et au mode de facturation mensuel. Aucun engagement de durée ne leur est imposé.  15 MSP sont dans ce programme en France, les grossistes de CA sont également impliqués sur ce programme.

Autre intérêt, ARCserve est désormais très ouvert et s'intègre par exemple avec les outils d'administration de Nimsoft, filiale de CA, et de Kaseya. Il est interopérable avec les outils de supervision de N-able Technologies, LabTech et Level Platforms.

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(20/12/2011 16:16:20)

IBM prédit 5 innovations dans les 5 prochaines années

Il est toujours difficile d'être une pythonisse dans le monde des technologies. Pourtant, IBM a sauté le pas en présentant son rapport « Five in Five », soit 5 innovations dans les 5 prochaines années. La première concerne la production personnelle d'énergie. Big Blue pense à la marche, au jogging, au cyclisme, à la chaleur produite par les ordinateurs et même au mouvement de l'eau dans les canalisations. Les notions de smart grid et de smart planet sont bien sûr mises en avant pour aboutir à ce résultat. Autre tendance soulignée par IBM, la suppression des mots de passe. La gestion des identités et leur authentification se feront depuis les caractéristiques biologiques comme la reconnaissance vocale, rétinienne ou d'autres données biométriques.

Télépathie et disparition de la fracture numérique et du spam


Plus audacieux est l'arrivée de la télépathie. IBM estime que le contrôle des terminaux n'est plus réservé à la science-fiction. Des avancées dans la bio-informatique permettront le développement de tels usages. Plus pragmatique, Big Blue penche pour la disparition d'ici 5 ans de la fracture numérique. Pour la firme, 80% de la population mondiale disposera d'un terminal mobile. Enfin, dernière tendance, la notion de spam s'effacera au profit de courriers prioritaires. Les solutions analytiques permettront d'intégrer en temps réel l'ensemble des données disponibles sur une personne afin de lui proposer des informations utiles et pertinentes.

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(20/12/2011 15:50:51)

AT&T renonce au rachat de T-Mobile USA

Après avoir retiré son dossier auprès de la FCC (régulateur américain des télécoms), AT&T a officiellement renoncé à acquérir T-Mobile USA, filiale de Deutsche Telekom. L'opération d'un montant de 39 milliards de dollars se trouvait confronté à plusieurs obstacles réglementaires. Le département de la Justice et la FTC s'étaient saisis du dossier et avaient exprimé des doutes sur l'impact concurrentiel et sur l'emploi d'un tel rapprochement. AT&T jette donc l'éponge et versera au passage à T-Mobile la modique somme de 4 milliards de dollars (dont 3 en cash et 1 milliard en fréquences ) en guise de réparation. (...)

(20/12/2011 14:39:35)

Google planche sur une tablette Nexus

Personne n'a imaginé que Google laisserait à Amazon le privilège de proposer à son tour une tablette sous Android. Ainsi, dans une interview accordée au quotidien italien Corriere della Sera, Eric Schmidt, président exécutif de Google, a déclaré que le géant de l'Internet avait prévu de commercialiser une tablette portant l'appellation Nexus « dans les six prochains mois » et que celle-ci serait «de très grande qualité. » Le PDG exécutif de Google n'a pas fourni de détails sur les éléments qui différencieraient cette tablette des autres terminaux Android déjà sur le marché, comme la Xoom de Motorola ou la Fire Kindle d'Amazon.

Mais Google a une bonne expérience en matière de lancement de terminaux mobiles, en particulier les smartphones sous la marque Nexus. Le dernier téléphone de ce type, le Galaxy Nexus de Samsung, a été le premier du genre à intégrer le système d'exploitation Android 4.0, appelé aussi Ice Cream Sandwich. Le Galaxy Nexus affiche également un écran HD de 4,65 pouces offrant une résolution de 720p bord à bord, un appareil photo de 5 mégapixels capable de filmer en 1080p, un processeur dual-core 1.2GHz et 1Go de RAM.

Les bénéfices d'Android 4.0 pour la future tablette


Avec la sortie d'Ice Cream Sandwich, à l'automne dernier, Google comptait bien aussi rendre l'expérience Android plus cohérente sur smartphones et sur tablettes. La fragmentation des différentes versions du système d'exploitation Android a longtemps été un problème pour les développeurs d'applications, lesquels se plaignaient de n'avoir aucune visibilité quant à la compatibilité de leurs applications sur ces multiples plateformes.

En plus d'offrir la même expérience utilisateurs sur tablettes et sur smartphones, le nouveau système d'exploitation gagnait plusieurs fonctionnalités, dont un écran de verrouillage que l'on débloque à l'aide d'un logiciel de reconnaissance faciale, une technologie Android Beam qui permet aux utilisateurs de partager des contacts, d'envoyer des informations de localisation, de transférer des pages web et d'échanger davantage de choses encore avec la technologie de communication en champ proche (NFC), en tapotant simplement deux téléphones ensemble. Enfin, l'intégration avec le réseau social Google+ qui permet aux utilisateurs de faire du chat vidéo en ligne avec leur cercle d'amis.

Depuis ses débuts, à l'automne de 2007, Android est apparu sur de nombreux smartphones populaires proposés par plusieurs opérateurs, comme la série Droid chez Verizon ou la série Evo chez Sprint. L'enquête publiée le mois dernier par Gartner a montré qu'Android était devenu, de loin, le système d'exploitation le plus utilisé au monde sur les terminaux mobiles : au troisième trimestre 2011, 52,5% de tous les smartphones vendus au niveau mondial tournaient sous le système d'exploitation de Google. Au total, au troisième trimestre de cette année, les consommateurs ont acheté environ 60,5 millions de smartphones sous Android, soit trois fois plus que les 20,5 millions d'unités comptabilisées au troisième trimestre 2010.

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(20/12/2011 10:05:09)

L'affaire MAIF/IBM modère la protection absolue des contrats au forfait

L'affaire opposant la MAIF et IBM ne cesse pas de livrer des enseignements pertinents pour tous les DSI, notamment pour la gestion des contrats au forfait. Rappelons que cette affaire oppose depuis plusieurs années l'assureur et le prestataire au sujet d'une refonte du système d'information du premier ayant échoué. En 2009, un jugement de première instance avait retenu la faute d'IBM, en l'occurrence un dol (tromperie ayant vicié le consentement du client au contrat initial), ce qu'un appel vient récemment d'infirmer.

Avocat associé du cabinet Féral-Schuhl / Sainte-Marie, Etienne Papin vient de publier une analyse de l'affaire. Les enseignements que l'on peut en tirer sont nombreux.

Du risque connu d'un projet informatique

Le tout premier est que l'explosion en vol d'un projet n'est intéressante pour personne, surtout quand cela se termine sur la place publique. Le client ne voit pas déboucher son projet et le prestataire perd du chiffre d'affaires et en réputation.

Le point le plus intéressant est l'argumentation soulevée par la Cour d'Appel pour relever l'absence de faute d'IBM. La Cour insiste ainsi sur la compétence des équipes internes de la MAIF à se rendre compte d'une dérive mais aussi des risques initiaux d'un tel projet. La MAIF, insiste la Cour, a ainsi accepté plusieurs avenants, marquant ainsi son accord à de telles dérives. Ce n'est qu'au bout de plusieurs reports et augmentations de budget que l'assureur a décidé de réagir et d'entrer en conflit avec son fournisseur.

Le plus important est sans doute que la Cour condamne implicitement le forfait global incluant à la fois l'analyse-conception et la réalisation. En effet, un tel projet ne peut qu'être sujet à dérive, le cahier des charges étant réalisé en cour de route. Le risque ne pouvait être ignoré de la MAIF et IBM n'est donc pas fautif.

Ne jamais recourir au forfait global

Un forfait ne protège une entreprise cliente des dérives de son fournisseur que si le cahier des charges est précis, par conséquent s'il est conclu soit sur une analyse-conception, où le produit fini est le cahier des charges, soit sur un contrat de réalisation, où le cahier des charges précis est connu. Mais surtout pas sur un contrat global couvrant tout le projet.

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