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(10/07/2009 17:21:51)

Les salariés de Nortel Networks SA poursuivent leur grève

Depuis quatre jours, un collectif de salariés de Nortel Networks SA France conduit un mouvement de grève sur le site de Châteaufort (Yvelines) de la société. La filiale de l'équipementier télécom canadien, dont la mise en liquidation judiciaire a été acceptée fin mai, va supprimer 480 postes en France, sur les 700 salariés que compte NNSA, entité axée sur les réseaux mobiles aux normes GSM/GPRS/UMTS (la filiale commerciale, Nortel Networks France échappe pour l'instant à la restructuration). Cette première vague de licenciements pourrait être suivie d'autres suppressions de postes d'ici la fin de l'année, selon les délégués syndicaux CFTC. Indépendamment du rôle consultatif joué par le comité d'entreprise de la filiale, les grévistes, soutenus par la CFTC, entendent peser de tout leurs poids dans les négociations en cours avec les administrateurs nommés pour restructurer le groupe canadien. Complexe, le système qui a été mis en place, contraint l'administrateur français nommé en mai dernier à consulter régulièrement les administrateurs britanniques (Ernst & Young). Les négociations bloquent sur l'indemnité d'aide au départ Les salariés veulent obtenir pour les collaborateurs touchés par les licenciements de bien meilleures conditions de départ que celles qui sont pour l'instant proposées. Selon un communiqué diffusé ce matin par les collaborateurs de Nortel Networks SA en grève, les propositions de la direction se sont jusqu'à présent limitées aux indemnités conventionnelles minimum, complétées d'une indemnité d'aide au départ « conditionnée à la vente des activités du groupe Nortel en démantèlement ». Or, rien n'est garanti, puisqu'il faudrait attendre que toutes les ventes prévues au niveau mondial soient réalisées pour toucher ces indemnités, commente un délégué syndical en résumant : « C'est un marché de dupes ». Les salariés de Nortel Networks SA (NNSA) demandent donc qu'une partie de ces indemnités supplémentaires leur soit versée d'emblée, sans attendre que les ventes des activités soient effectuées. Cette revendication constitue pour l'instant le principal point de blocage des revendications. La direction a suggéré le télétravail à ses salariés Jeudi 9 juillet, à midi, 320 grévistes étaient rassemblés sur le site de Nortel Networks, soit une centaine de plus que les jours précédents, selon les délégués syndicaux CFTC. Ces derniers rappellent que la direction a demandé dès le premier jour aux salariés de ne pas se déplacer sur le site. Les salariés grévistes comptaient poursuivre leur action pendant le week-end. Contactée hier, la direction de Nortel indique que les structures de Nortel en France et à l'étranger au service des clients restent opérationnelles. « Bien qu'un certain nombre de nos employés au sein de NNSA soit en grève, l'administrateur français de la procédure secondaire est en négociation avec le Comité d'entreprise dans le cadre des discussions requises en vue de l'établissement d'un PSE conforme au droit français ». La direction confirme par ailleurs à la rédaction du MondeInformatique.fr qu'elle a encouragé « les employés qui désirent poursuivre leur activité à se connecter et travailler de chez eux ». Elle précise qu'elle a depuis plusieurs années déjà mis à leur disposition ses propres outils multimédia de travail collaboratifs et à distance. Lettre ouverte du CE aux administrateurs britanniques Ce matin, le Comité d'entreprise de Nortel Networks SA a adressé une lettre ouverte au cabinet Ernst & Young, administrateur du groupe Nortel en Europe, mandaté par décision de justice britannique en janvier pour restructurer les activités européennes de l'équipementier. Il rappelle dans ce courrier que la faillite de Nortel est gérée en France dans le cadre d'une procédure de liquidation secondaire qui ne bénéficie « d'aucun soutien financier du groupe, contrairement à Nortel UK et Nortel Canada ». Des fonds dont le liquidateur français « a cruellement besoin pour financer la continuation de l'exploitation et le plan social », souligne avec insistance les représentants des salariés. Une centaine de collaborateurs de NNSA sont allés manifester aujourd'hui, vendredi 10 juillet, devant le siège d'Ernst & Young de la Défense. Une rencontre pourrait avoir lieu, lundi, entre les représentants du personnel de NNSA France et les administrateurs britanniques du groupe. (...)

(10/07/2009 17:04:00)

Jolicloud lève 4,2 M$ pour développer son OS destiné aux netbooks

Jolicloud, une start-up qui développe un système d'exploitation personnalisable pour ordinateurs portables, vient de réaliser une première levée de fonds d'un montant de 4,2 M$ auprès d'Atomico Ventures et de Mangrove Capital Partners. Lancé il y a quelques semaines à peine par Tariq Krim, le créateur de Netvibes, Jolicloud s'adresse au marché des netbooks, un secteur également convoité par Google et son Chrome OS, présenté il y a quelques jours et prévu pour l'année prochaine. Le système d'exploitation développé par Jolicloud est construit autour d'un noyau Linux, distribué par Ubuntu. Son interface a été conçue pour les mini PC et permet d'accéder à une série d'applications Web via le cloud. Il est compatible avec les écrans tactiles. Les 4,2 M$ récoltés par la start-up lui permettront de développer son OS (disponible en version alpha 2 depuis le 26 juin), de financer son programme de développeurs et d'élargir son réseau de partenaires. L'OS devrait être commercialisé d'ici à la fin de l'année sous forme de clé USB, à un tarif encore inconnu. Niklas Zennström, confondateur du fonds d'investissement Atomico Ventures mais également Skype (service de téléphonie par Internet), de Kazaa et de Joost, Michael Jackson, associé de Mangrove Capital Partners et ancien directeur général de Skype, et Gilles Semoun (PDG de Fotopedia) rejoignent le conseil d'administration de Jolicloud. (...)

(10/07/2009 16:48:01)

Silverlight 3 disponible avant son lancement officiel

Alors que le lancement de la version 3 de Silverlight doit officiellement avoir lieu dans une semaine, en même temps que la mise à jour d'Expression Blend, le client riche de Microsoft est déjà disponible au téléchargement. Avec Silverlight 3, diffusé en bêta en mars dernier, l'éditeur veut enrichir les possibilités données aux développeurs et aux designers en termes d'intégration avec les autres outils Microsoft mais aussi tiers (comme Illustrator et Photoshop). De même, est prévu un mode permettant de passer de façon transparente du connecté au non connecté. De gros efforts ont également été faits pour la vidéo, notamment pour diffuser de la HD quelles que soient les variations du débit de l'utilisateur (technologie Smooth HD, qu'on a déjà pu apprécier en Silverlight 2 avec la diffusion de Roland Garros par France Televisions). (...)

(10/07/2009 12:50:20)

Commentaires et questions en pagaille sur Google Chrome OS

Est-ce de la précipitation - pour faire de l'ombre à Microsoft (dont Windows 7 doit sortir en version RTM dans quelques jours) - ou une nouvelle démonstration brillante d'orchestration du buzz ? Toujours est-il que l'annonce extrêmement prématurée d'un système d'exploitation pour PC signé Google soulève bien plus de questions que l'éditeur n'est prêt à y répondre. Pour Forrester, l'avènement du " personal cloud " Dans le billet de blog introduisant Google Chrome OS, il est dit que ce dernier sera disponible au public dans des netbooks fin 2010. Un défenseur de Microsoft dirait que si ce dernier avait annoncé un tout nouveau produit autant de temps à l'avance, il aurait rapidement été accusé de donner dans le 'vaporware', le logiciel fumeux. Malgré cette anticipation, l'offre de Google est attendue comme le Messie. De fait, comme l'explique Franck Gillett, analyste chez Forrester, l'industrie se dirige vers l'avènement du « personal cloud », une ère de l'informatique centrée non plus sur le PC, mais sur l'accès à de l'information et des services en ligne. Là où Annette Jump, analyste chez Gartner, voit Google grappiller ne serait-ce que quelques pour cent de parts de marché à Microsoft - « sur un milliard de PC en usage dans le monde, en facturant quelques dollars par machine, cela fait du chiffre d'affaires ! » - Franck Gillett estime que Google n'a aucune intention de déclencher une guerre sur le vieux front des OS pour PC. Car celle-ci, dit-il, « Microsoft l'a clairement gagnée ». D'autant, comme le souligne l'analyste de Gartner, s'il veut jouer à ce jeu-là, « Google devra faire en sorte que son OS supporte simplement tous les appareils qu'on peut connecter à un Netbook et les applications qu'on peut y installer, or c'est justement à cause de cela que XP a pris le pas sur Linux dans les netbooks. » Conquérir les postes clients après avoir déployé les services en ligne Il s'agit donc plutôt, pour l'analyste de Forrester, des premiers signes d'une nouvelle bataille, « pour les plateformes de cloud personnel, que les éditeurs bâtiront à l'aide de services en ligne et de diverses combinaisons de navigateur Web, de systèmes d'exploitation ou d'environnements d'exécution de logiciels ». Avec ses Google Apps (la bureautique), AppEngine (le serveur d'applications) et maintenant Wave (le collaboratif connecté en permanence), Google a multiplié les services en ligne. Restait à s'implanter sur le client. Ce rôle était dévolu jusqu'à présent à Chrome, son navigateur, et Android, qui équipe déjà quelques téléphones. Quelle est la part de Native Client dans Chrome OS ? [[page]] Mais une nouvelle bataille se gagne avec de nouvelles technologies. De ce point de vue, Google n'a fourni aucune explication, se bornant à dire que Chrome OS serait distinct d'Android. Les concepteurs de Chrome OS expliquent en effet qu'Android a été conçu pour s'adapter à différents types d'appareils légers, de type téléphone ou boîtier, alors que des PC, voire des mini-PC, méritent un OS digne de ce nom. Le rôle de NaCL : exécuter du code x86 dans le navigateur Fin observateur des technologies Google, Sami Jaber, consultant et fondateur de DNG Consulting, remarque que la plateforme Native Client de Google (NaCL) constituerait une bonne base pour ce Chrome OS. « Surtout, dit-il, que Google a récemment demandé à la communauté d'essayer de trouver des failles. » Google, suppose-t-il, a dû être rassuré par les résultats de ce concours, et encouragé à faire cette annonce. Mais tout cela n'est que supputation. « C'est un peu comme si Google donnait tous les éléments d'un puzzle, qu'on trouve une solution, mais qu'il ne veuille pas la commenter. » NaCL est présenté comme une technologie permettant d'exécuter du code x86 (pour l'instant, sachant que Chrome OS vise aussi les plateformes ARM) au sein même du navigateur. L'idée est donc exactement la même que celle de Chrome OS : centrer l'OS sur le navigateur, pour exécuter des applications aussi bien que pour parcourir des pages. Le développement de NaCL a probablement été guidé par les limites de l'interface riche actuellement proposée par Google, à base de Javascript, GWT. « Nous pensons que la technologie Native Client aidera un jour les développeurs Web à créer des applications Web plus riches et plus dynamiques », est-il écrit dans la page de présentation de NaCL. Intel, Freescale et TI partenaires technologiques de Google pour Chrome OS Brad Chen, responsable du développement de NaCL, se refuse pour l'instant à confirmer ou infirmer l'inclusion de cette technologie dans Chrome OS. Il se borne à indiquer : « Nous travaillons à intégrer Native Client dans Chrome. Google Chrome OS est juste une autre plateforme qui fera tourner Chrome. Ceci mis à part, il n'y a rien concernant Chrome OS qui implique des changements de plans ou de stratégie pour Native Client. » Pour Sami Jaber, vouloir recréer une technologie d'exécution de code natif au sein d'un navigateur serait « réinventer la roue ». En tout cas, Google recrute activement des développeurs pour Chrome OS dans ses différents centres de développement (mais pas à Paris), et il dit pouvoir d'ores et déjà compter sur le soutien de nombreux partenaires, fabricants de PC comme Acer, Asus, HP, Lenovo ou Toshiba. Toutefois, lorsqu'on interroge ces derniers, le soutien est plus mesuré : ils disent « évaluer » la technologie, aucun ne s'engageant sur une future machine. Google liste aussi des spécialistes des processeurs, comme Freescale et Texas Instruments. Plus Intel, dont un porte-parole vient de révéler « avoir été dans la confidence depuis un certain temps ». Mise à jour : dans sa réponse à Sami Jaber sur le forum, Brad Chen explique qu'un OS peut se diviser en trois grandes catégories : abstraction matérielle, gestion des ressources et environnement applicatif. Pour lui, NaCL se consacre uniquement à la dernière catégorie. Et il ajoute que cela lui convient parfaitement que « des systèmes d'exploitation existants, ou éventuellement Google Chrome OS, s'occupent de la fonction abstraction matérielle ». Brad Chen ne veut pas se prononcer à la place des managers de Chrome OS, mais cela commence à devenir plus clair. Surtout lorsqu'il ajoute que finalement, la gestion des ressources, dans un monde constitué d'applications Web, pourrait très bien être dévolue au navigateur Web. Chrome, par exemple. (...)

(09/07/2009 17:16:48)

Licences logicielles : Forrester renforce sa charte des droits du client

Forrester vient de mettre à jour la « charte des droits des titulaires de licences logicielles » qu'il a établie en 2006 pour servir de base aux négociations menées par les entreprises avec les éditeurs lors de leurs achats de logiciels (*). Le cabinet d'études a jugé nécessaire d'ajouter onze droits à sa liste pour tenir compte, notamment, des nouveaux modes de commercialisation qui se développent ou s'annoncent, en particulier le mode Software as a service (Saas), les plateformes de développement en ligne (Paas), le cloud computing, les services managés et la virtualisation. La version 2 de la charte comporte au total 47 articles passant en revue les droits de base de l'acquéreur sur une dizaine d'années, depuis la prise de contact avec le fournisseur jusqu'à la fin de vie du produit. Les articles sont répartis en six rubriques : les règles d'engagement générales, la sélection du logiciel, la mise en place, l'utilisation, la maintenance et l'arrêt de la commercialisation. Parmi les dispositions déjà listées figuraient des dispositions aussi évidentes que la courtoisie montrée au client, l'obligation de fournir le contrat de vente dans son intégralité, le choix libre de l'intégrateur, la définition du niveau de service (SLA), le paiement en fonction de l'usage réel ou encore l'accès illimité au support en cas de sinistre. Mode SaaS : des garanties en cas de faillite du vendeur Les onze droits supplémentaires ont été ajoutés par Forrester après un sondage mené auprès d'une centaine d'utilisateurs et de 71 fournisseurs. Il s'en dégage quatre thèmes, constate Ray Wang, l'analyste qui a conduit l'étude : le support des nouvelles options de déploiement, les réductions de coût qu'il sera possible d'obtenir au-delà de l'actuelle récession, une indépendance renforcée vis-à-vis du vendeur et la possibilité pour le client d'intervenir davantage sur les bonnes pratiques. Les acheteurs doivent pouvoir bénéficier, par exemple, des réductions de coûts apportées par les technologies de virtualisation. A l'inverse, les entreprises choisissant le mode Saas doivent légitimement obtenir des garanties pour accéder au logiciel en cas de faillite du vendeur. Parmi les nouveaux droits inclus par Forrester figure aussi la nécessité d'indiquer précisément au client l'ensemble des fonctionnalités standards du logiciel, en renseignant sur celles qui nécessitent une personnalisation. Sur les questions de maintenance enfin, Forrester juge que le client devrait pouvoir choisir de recourir au support uniquement sur certains modules de l'application. En fin de vie du produit, le fournisseur devrait fournir un autre type de support, moins coûteux. Enfin, le cabinet d'études estime indispensable que l'entreprise puisse accéder à des programmes lui permettant de migrer sans douleur vers la nouvelle version. (*) Enterprise Software Licensee's Bill of Right (...)

(09/07/2009 12:58:46)

EMC met la main sur Data Domain à la barbe de NetApp

C'est la fin du feuilleton de l'été. Appâté par les 2,1 Md$ offerts en espèce par EMC, Data Domain aura attendu seulement trois jours pour tourner définitivement le dos à NetApp, alors qu'il lui avait formellement dit oui à la mi-mai. L'entêtement et la politique de surenchère de Joe Tucci, patron d'EMC, auront donc fini par payer. Cette pirouette de dernière minute coûtera 57 M$ au spécialiste de la déduplication de données pour frais de résiliation de l'accord, une bagatelle largement couverte par les 200 M$ de suppléments proposés par EMC (soit 33,50 $ par action). Dan Warmenhoven, PDG de NetApp, a officiellement renoncé à surenchérir, arguant que cette guerre finirait par diminuer l'aspect stratégique et les avantages financiers du rachat. Cette offre, a-t-il dit, était « essentiellement axée sur la création de valeur ajoutée pour les actionnaires ». Avec cette acquisition, EMC diversifie ses outils de déduplication (un secteur sur lequel il est positionné depuis le rachat d'Avamar, en novembre 2006), des outils traditionnellement orientés sur la préparation des données à la source et sur la réduction des besoins en bande passante. La technologie développée par Data Domain complète son offre, puisqu'elle permet d'éliminer les doublons également au niveau des cibles d'archivage, et donc de diminuer les besoins en espace de stockage. Les autres gagnants de cette transaction sont les actionnaires de Data Domain. Sans le moindre effort de sa part (hormis les refus répétés des avances d'EMC), l'éditeur conclut cette transaction avec une plus value de 600 M$, l'offre initialement proposée par NetApp étant de 1,5 Md$. (...)

(09/07/2009 10:44:53)

Le G9+ se penche sur l'avenir des TIC à l'horizon de 2015

L'entité Prospective 2012 du G9+ a publié un livre blanc dans lequel elle émet une série de onze conseils pour aider l'industrie des TIC (SSII, opérateurs télécoms, éditeurs) à se développer à l'horizon de 2015 (les données utilisées ont été récoltées dans les 3 dernières années). L'association, qui réunit les anciens diplômés en TIC de grandes écoles françaises, a présenté cet ouvrage mercredi 1er juillet lors d'une conférence qui réunissait des DSI, des dirigeants de SSII, de Syntec Informatique, du Cigref et des analystes du cabinet d'études PAC (Pierre Audoin Consultants). Ce livre blanc rappelle que les industries TIC et leurs marchés représenteront à l'échelle mondiale plus de 2 500 Md€ à l'horizon 2015. L'écosystème français des TIC pèse de son côté plus de 150 Md€ de chiffre d'affaires et plus de 1,2 millions d'emplois (dont 60% de cadres). Le document souligne également que le secteur est le premier recruteur d'ingénieurs et de cadres dans l'Hexagone, avec 50 000 embauches en 2008, et que quelques groupes français apparaissent parmi les leaders mondiaux. Les SSII doivent se spécialiser, innover et se regrouper Le groupe Prospective 2012 souligne que le secteur des SSII est constitué de centaines d'entreprises employant entre 10 et 500 salariés et pas seulement de poids lourds. Le groupe de travail les encourage à « croire en leur avenir dans un monde économique qui évolue fortement ». Pour cela, elles doivent développer trois axes : investir dans la R&D et innover (dans les usages, les services et les technologies), privilégier la spécialisation métier (santé, sécurité civile, développement durable, transports...), et ce quelle que soit sa taille, et protéger leurs qualités propres, comme les relations de proximité avec les clients. Autre conseil publié dans le livre blanc, les petites et moyennes SSII doivent se regrouper si elles veulent éviter d'être avalées par les géants américains ou nippons. Comme toujours en période de crise, des leaders émergent alors que d'autres sociétés disparaissent. Le groupe Prospective enjoint les SSII à faciliter les restructurations en France, mais aussi à l'échelle européenne. Selon les participants de la table ronde, ces mouvements ne se feront pas avant 2010, voire 2011, le marché étant encore immobilisé dans un attentisme craintif. Elles subissent toutefois relativement bien la concurrence internationale puisqu'elles contrôlent 60% du marché français (contre 90% pour les opérateurs de télécommunication). L'accélération du SaaS et du cloud et le ralentissement de l'ERP « Les informations que nous avons analysées n'ont pas énormément changé avec la crise, explique Jean-François Perret, animateur du groupe et vice-président de PAC. La récession a essentiellement servi de catalyseur pour précipiter des tendances déjà en marche. » Des phénomènes comme l'industrialisation des services (un secteur qui génère 60% des revenus des SSII, soit trois fois plus qu'en 1980) et des technologies comme le SaaS, le cloud computing, le M2M (machine to machine), les applications 'x.0' (comme les réseaux sociaux) ou encore l'Internet mobile et les systèmes embarqués s'accélèrent. « Ces projets, prévus sur le long terme dans les entreprises, sont devenus des priorités à moyen terme voire à court terme », précise encore Jean-François Perret. Leur généralisation nécessite toutefois un effort de collaboration transverse de la part des acteurs IT (SSII, opérateurs, éditeurs), de manière à faciliter l'ouverture de nouvelles technologies et de nouveaux usages professionnels et domestiques. Bien positionnée sur le marché mondial de l'Open Source, la France est appelée à exploiter ses capacités en industrialisant une production qualifiée de « quasi artisanale » par le G9+. Toujours dans le logiciel, le groupe encourage les éditeurs à se concentrer sur deux autres secteurs : les applications développées pour les PME ainsi que les applications domestiques orientées jeux. La France excelle sur ce marché, mais il reste encore trop cantonné à l'univers de l'ordinateur et des consoles alors qu'il pourrait être déployé dans des applications au quotidien. D'autres secteurs en revanche ont tendance à ralentir, comme celui des ERP traditionnels ou l'externalisation. Même si l'offshore s'accapare toujours une partie du marché, il ne bénéficie plus du même engouement aveugle que les années précédentes. « Les entreprises sont à la recherche de modèles plus raisonnables, elles veulent améliorer leur rentabilité avec des solutions de proximité », relève Jean-François Perret chez PAC. Environ 250 personnes assistaient à la table ronde animée par 34 personnes et présidée par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Le G9+ devrait publier une deuxième version de son livre blanc à l'automne prochain. (...)

(08/07/2009 17:17:51)

Le Centre d'analyse stratégique imagine la société numérique de 2025

En 2025, les Français, lassés de l'insécurité régnant sur Internet, bouderont le réseau. A moins que, mus par une culture éco-citoyenne s'appuyant sur les TIC, ils embrassent largement la sphère du numérique et en font une part essentielle de la croissance. C'est sur ces hypothèses qu'a planché le Centre d'analyse stratégique à la demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, pour aboutir à la remise, ce 8 juillet, d'un rapport intitulé 'la société et l'économie à l'aune de la révolution numérique'. Le document passe en revue six scenarios présentant l'état de la société numérique à l'horizon 2025, selon que des politiques publiques auront, ou non, été mises en place pour accompagner l'évolution de l'usage des technologies. Parmi les trois scenarios principaux, le premier est baptisé 'cloisonnement' et repose sur une extrapolation de la situation actuelle : situation macro-économique dégradée, fracture numérique importante et recours modéré aux TIC par toutes les composantes de la société. Plus sombre, le scenario qualifié 'Hypertoile omnipotente avec blocage sociétal' envisage un futur dans lequel très peu de règles encadrent le monde du numérique, contribuant ainsi à faire des TIC une jungle de moins en moins fréquentée par les citoyens et les entreprises, décrépitude qui s'illustre dans une croissance du PIB de seulement 1,3% par an. A l'inverse, le scenario de 'Renouveau' s'appuie sur les TIC placés au coeur de l'activité économique, avec une conscience écologique largement diffusée et des mécanismes de régulation internationale. Dans cette hypothèse, le PIB progresserait de 2% par an. Six leviers d'action « Rien ne dit qu'on va vers un développement harmonieux de la société numérique, souligne NKM. Mais, rien ne dit l'inverse. » En d'autres termes, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique rappelle qu'il n'existe pas de déterminisme de la technologie, qu'il n'est « pas d'avenir donné, qui serait la conséquence de l'évolution de la technologie ». L'avenir n'étant que le fruit de politiques publiques et d'efforts de gouvernance, c'est sur ces deux voies que doivent s'orienter les pouvoirs publics pour tendre vers le scenario le plus optimiste élaboré par le Centre d'analyse stratégique. Ce dernier a entendu éclairer la lanterne de NKM en lui soumettant six leviers d'action à long et court terme, s'appuyant sur les acteurs privés et publics. Parmi les moyens d'action suggérés, le premier a trait à l'éducation et la formation. Les auteurs du rapport plaident pour la mise en place d'une politique d'enseignement qui permettrait à tous de maîtriser les outils numérique. A brève échéance, cela passe par le renforcement des TIC dans le système éducatif, non seulement pour les élèves mais aussi pour leurs enseignants. Autre piste : l'action au niveau européen. Seule, la France ne pourra jouer un rôle déterminant dans un monde numérique ; il convient donc d'organiser un marché européen unique des produits et des services numériques et d'accorder la priorité aux TIC dans l'Espace européen de la recherche. Des voies qui peuvent s'appuyer sur la création d'un small business act communautaire tourné vers l'innovation ou sur l'adaptation de la protection de la propriété intellectuelle aux exigences de l'économie numérique. De nombreuses propositions complètent cet aperçu, comme la recherche d'une gouvernance mondiale d'Internet pour accroître la confiance, ou le déploiement à grande échelle du très haut débit. Il est évidemment illusoire d'imaginer que toutes ces mesures soient mises en place, ni même qu'elles contribueront à concrétiser les promesses qu'elles portent. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ce rapport « très centré sur les usages [...] est un regard dynamique sur le monde du numérique en pleine effervescence », mais pas une pas une feuille de route. Si certaines propositions trouveront sans doute leur place dans les futures politiques publiques, nombreuses seront celles qui resteront à l'état d'idée. Ne serait-ce qu'en raison du temps nécessaire pour toutes les appliquer : « il faudrait plusieurs ministres du numérique pour les mettre en oeuvre », a glissé NKM. (...)

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