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(06/07/2009 18:05:33)

La demande en mémoire DDR3 en forte croissance

La demande pour la DRAM DDR3 augmente en même temps que l'intérêt des constructeurs pour l'efficacité énergétique et les performances de la mémoire. L'augmentation est telle que la part de marché de cette dernière génération de DRAM pourrait atteindre 30% avant la fin de l'année et dépasser ainsi la DDR2. Cette dernière génération de DRAM consomme environ 60% de puissance électrique de moins que celle qui l'a précédée tout en offrant environ deux fois sa bande passante, selon Sylvie Kadivar, directeur associé du marketing DRAM chez Samsung Semiconductor. La faible consommation énergétique des DDR3 prend toute sa dimension avec les nouvelles puces destinées aux laptops, d'une part, et celles qui équipent les fermes de serveurs, d'autre part. Ainsi, selon la banque d'investissement Crédit Suisse, les processeurs à très faible voltage (CULV consumer ultra-low voltage) d'Intel destinés aux portables et les Xeon 5500 (Nehalem) des serveurs font partie de ces siliciums qui tirent la DDR3 vers le haut du marché. Ainsi au Computex Taipei 2009 qui s'est tenu en juin, presque tous les laptops à base de puces à très faible voltage et toutes les cartes mères de PC qui ont été présentés et qui sortiront cette année utilisaient de la DDR3. Avec la DDR3, les prix de la DRAM retrouvent le chemin de la hausse Qui plus est, le prix de la DDR3 est d'ores et déjà abordable, et devrait encore chuter avec l'augmentation de la production. Il faut rappeler que globalement, les prix de la DRAM ont tellement chuté que la plupart des fabricants perdent de l'argent sur chaque puce vendue. Les tarifs ont décru depuis deux ans à la faveur d'une frénésie de construction d'usines et de la surproduction qui s'en est suivie. Depuis, la faillite de certains fournisseurs et la réduction de la production entamée par d'autres auraient pu changer la donne. Mais c'était sans compter avec la crise qui a affecté la demande de nouveaux PC, de serveurs et de portables, et par ricochet, celle de la mémoire. Seuls les prix des DDR3 ont finalement retrouvé le chemin de la hausse. Ils ont atteint un pic la semaine dernière avec une fourchette de 1,50 à 1,70 $ pour une puce de 1Gb (gigabit), et le prix devrait continuer d'augmenter en juillet selon DRAMeXchange Technology, observateur de ce marché. A l'inverse, le prix de la DDR2 est tombé de 1,34 $ le Gigabit en mai à 1 $ aujourd'hui. (...)

(06/07/2009 16:44:28)

Le système spécialisé de HPC Project met le calcul scientifique à portée des PME

La jeune société française HPC Project met sur le marché ses systèmes intégrés Wild Systems spécialisés dans le calcul haute performance. Cette offre est destinée à rendre les environnements de simulation accessibles aux PME. Pour atteindre cet objectif, la start up a misé à la fois sur un matériel couplant processeur et accélérateur graphique haut de gamme et sur un middleware Open Source de parallélisation des traitements sur de très grandes quantités de données. Ces systèmes « s'adressent plutôt à des entreprises qui n'ont pas d'équipes IT », précise Pierre Fiorini, PDG fondateur de HPC Project, et ne devraient coûter que quelques dizaines de milliers d'euros. Côté logiciel, la jeune entreprise se focalise sur la parallélisation de traitements identiques appliqués à des ensembles de données différents. Cette méthode est plus simple que la parallélisation de calculs différents qui, par ailleurs, convient particulièrement au traitement de très grandes quantité de données. Il s'agit par exemple de la simulation de phénomènes physiques, courante dans l'industrie, mais aussi d'applications comme le datamining qui applique des calculs statistiques à d'importants flots de données. Comme le rappelle Pierre Fiorini, ces environnements concernent « la finance, la médecine, les modèles statistiques, les biotechnologies (pour la représentation de phénomènes chimiques), les sciences de l'ingénieur (aéronautique, automobile, etc.) et même l'audiovisuel ». Un projet Open Source issu des travaux de l'Ecole des Mines pour la parallélisation HPC Project a choisi de s'appuyer sur un projet Open Source issu des travaux que mène l'Ecole des Mines depuis près de 20 ans. La jeune pousse a donc lancé une plateforme idoine avec le Centre de recherche informatique (CRI) de l'Ecole. Celle-ci analyse le code, identifie les parties qui peuvent être parallélisées et... les parallélise. HPC Project livrera des versions stabilisées et packagées de cet outil dont il assurera aussi le support. Le middleware sera utilisable aussi bien pour les OS que pour les applications. Pour alimenter son offre en logiciel de simulations, l'entreprise compte nouer des partenariats avec certains éditeurs du monde du HPC, à qui il proposera un accès privilégié à ses technologies. Certains sont déjà intéressés comme les canadiens Presagis (simulation multi-agents pour le secteur de la défense) et Parallel Geometry (modélisation), ainsi qu'un Français, spécialiste de la finance et du calcul scientifique, dont HPC Project ne dévoile pas encore le nom. Presagis proposera aussi l'offre de la jeune pousse française au travers de son propre réseau de distribution. Afin de ne pas voir les prix des ses systèmes flamber, HPC Project fait en sorte d'obtenir des accords de licence adaptés avec ces éditeurs. Un accélérateur graphique Tesla couplé avec deux Xeon 5500 Du côté matériel, la start up française a aussi misé sur l'originalité en concevant des systèmes composés de deux quadri-coeurs Xeon 5500 (Nehalem) d'Intel d'une part et un GPU Tesla de Nvidia d'autre part. Toute la stratégie matérielle de la jeune entreprise s'appuie sur ce couplage entre des puces standards et un processeur spécialisé sur lequel sont déportés les calculs intensifs. C'est justement pour assurer ce type de fonctions que le spécialiste du traitement graphique Nvidia a mis au point les Tesla, processeurs multi-coeurs (240 coeurs par processeur avec une architecture parallèle Cuda). A noter qu'avec de telles machines, HPC Project a dû intégrer la notion d'économie d'énergie Des ventilateurs spécifiques et un mode d'organisation des flux d'air limitent ainsi la dissipation de chaleur et la consommation électrique. Enfin, la jeune firme est à l'initiative d'un rassemblement d'acteurs de la simulation depuis la représentation d'images de synthèse jusqu'à la simulation de phénomènes aérodynamiques, par exemple. HPC Project Simbiosis a pour but de promouvoir l'usage de la simulation. Aujourd'hui, les membres sont plutôt des acteurs de petites tailles comme Optis (Toulon, représentation de la lumière), Presagis, Bionetics (simulation de comportement des plantes jusqu'à la représentation de grands espaces naturels), Realfusio (Représentation photoréaliste aéronautique), etc. Mais Intel, Nvidia et Microsoft font aussi partie de l'initiative. Pierre Fiorini assure par ailleurs être en discussion avec les entreprises françaises du secteur, comme Dassault Systèmes ou ESI. (...)

(06/07/2009 15:38:15)

Après un an de négociations, l'évaluation de la maintenance SAP est enfin sur les rails

Le dispositif qui va mesurer les services de maintenance fournis par SAP se met en place en France. L'USF, le club des utilisateurs SAP francophones, l'a confirmé vendredi dernier 3 juillet. Ce programme résulte du compromis trouvé en avril par SAP avec ses clients, après plusieurs mois de discussions, à la suite du mécontentement provoqué par l'instauration d'un contrat de maintenance unique au tarif majoré. L'Enterprise Support, en vigueur depuis le 1er janvier 2009 pour tous les clients, correspond à 22% du prix déboursé pour les licences logicielles alors que certaines entreprises se contentaient jusque-là d'un contrat Basic à 17%. L'accord trouvé entre SAP et ses utilisateurs a débouché sur un étalement de la hausse du tarif sur sept ans (pour les entreprises qui ne l'avaient pas déjà fixé contractuellement). Chaque tranche d'augmentation est conditionnée à la réussite d'objectifs de performances mesurés par un système d'évaluation de la qualité du service de l'Enterprise Support. Celui-ci s'appuiera sur 11 indicateurs clés de performance (KPI) à partir des données issues de l'outil de supervision Solution Manager. Cent entreprises au total ont accepté de participer à ce benchmarking, dont 43 en Europe, parmi lesquelles, en France, sept entreprises adhérentes de l'USF. Air France, Aelia et les Fromageries Bel figurent au nombre de ces clients français (les autres ne souhaitent pas être cités). Les mesures seront effectuées par un cabinet « neutre », qui n'est pas encore choisi. Elles concernent quatre thèmes : continuité d'activité, amélioration des processus métier, innovation/protection des investissements effectués dans SAP (notamment en terme d'évolutions des versions), et enfin coût total de possession. « Les dirigeants de SAP croient dans leur produit et ils veulent prouver aux clients qu'ils ont raison en y mettant les moyens, à l'allemande », constate Jean Leroux, DSI d'Aelia et président de l'USF. « Il convient cependant de rester vigilant car, d'une part, il faut s'assurer que les sociétés membres de l'échantillon de référence ne bénéficient pas d'un traitement de faveur [l'USF peut aussi lancer ses propres mesures au sein de ses membres] et, d'autre part, il faut travailler sur l'appropriation du module Solution Manager », prévient le patron de l'USF. (...)

(03/07/2009 17:36:47)

Avec Fusion Middleware 11g, Oracle veut jouer à la fois l'intégré et le 'best of breed'

Oracle a lancé la version 11G de son middleware, Fusion. Et pour l'éditeur, indique Régis Louis, directeur produit senior Oracle EMEA, « il s'agit du lancement le plus important, tant d'un point de vue fonctionnel que stratégique ». La plateforme arrive en effet juste un an après que Thomas Kurian, responsable de la division middleware d'Oracle, a annoncé sa feuille de route issue du rachat de BEA, et notamment le choix de standardiser les développements au-dessus du serveur d'applications de BEA, WebLogic. Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, qu'Oracle mette l'accent sur les efforts d'intégration réalisés. Régis Louis indique ainsi que les clients disposeront « de briques préintégrées », formant « une stack la plus complète possible ». La SOA Suite 11g, par exemple, permettra d'assembler des briques SCA (service component architecture), de gérer des processus métier (BPM, business process management), de superviser les événements de façon automatisée (CEP, complex event processing), etc. Alors que la tendance est plutôt au lean, et à des micro-applications répondant à des besoins spécifiques, une telle volonté de proposer une plateforme intégrée, complète peut surprendre. Elle prête d'ailleurs facilement le flanc aux critiques de la part d'éditeurs plus petits, comme Software AG. Miko Matsumura, responsable de la stratégie SOA de l'éditeur allemand, a comparé sur son blog Oracle à Sauron, qui veut un anneau pour gouverner tout le monde. A court terme, écrit-il, les départements informatiques de ces entreprises pourraient en effet éliminer certains coûts, mais au risque que cela coûte cher dans le futur. Car comme il le rappelle, middleware et SOA sont plus affaire de design et d'architecture que de plateforme produits. Des dépendances entre produits, mais aussi des certifications avec des produits tiers En réponse à ces critiques, Oracle tient donc également le discours « best of breed ». Comme l'indique Régis Louis, « un client qui cherche un outil particulier peut choisir un composant, et il n'aura aucune obligation à en utiliser d'autres ». Bien sûr, ajoute-t-il, une fois qu'il aura adopté ce composant, il sera tellement séduit qu'il « verra les avantages à utiliser d'autres produits de la plateforme ». Si le chef produit reconnaît qu'il existe des dépendances entre certains produits, il insiste aussi sur les efforts réalisés par Oracle pour s'intégrer avec d'autres produits. « La SOA Suite, par exemple, avait été certifiée avec d'autres serveurs d'applications que WebLogic pour sa version 10g. On fera de même avec la 11g. On va aussi certifier le bus, ex-Aqualogic Service Bus, qui ne fonctionnait que sur WebLogic, sur d'autres serveurs d'applications. » Régis Louis adopte la même argumentation en ce qui concerne l'outil de développement. Si Oracle a tout standardisé sur son Jdeveloper, il n'oublie pas qu'Eclipse est l'environnement préféré de nombre de développeurs, et propose donc un ensemble de plug-in pour tirer parti de la plateforme depuis l'atelier Open Source. Fort de programmes bêtas menés avec « plus de 350 clients », Oracle espère une adoption rapide de la nouvelle plateforme. Néanmoins, lorsque le rachat de Sun sera finalisé, il faudra encore une fois redéfinir une feuille de route, pour intégrer cette fois l'offre middleware de Sun, ce qui risque de refroidir des clients de faire le travail de migration dès maintenant. L'éditeur ne peut guère commenter sur le sujet avant la finalisation de la transaction. Régis Louis se veut bien évidemment rassurant : « On a un long historique d'acquisitions, les clients peuvent avoir confiance dans notre capacité à intégrer des sociétés. Cela s'est très bien passé jusqu'ici, il n'y a pas de raison que cela se fasse différemment. » (...)

(03/07/2009 17:15:27)

Avant même d'intégrer Sun, Oracle couperait 1 000 postes en Europe

A peine quelques jours après l'annonce de 540 suppressions de postes chez HP France, Oracle France a dévoilé à son tour en début de semaine un plan de réduction d'effectifs. Cette fois, ce sont 250 postes qui sont menacés dans le cadre d'un projet européen qui prévoit de couper 850 à 1 000 postes. 15,6% de l'effectif français est touché. Sur l'Europe, ces réductions correspondent à 5 ou 6% des effectifs globaux, sur 17 000 collaborateurs. La semaine précédente, l'éditeur américain, champion de la croissance externe, avait annoncé des résultats financiers meilleurs que prévu sur son année fiscale (malgré des ventes de licences en recul de 13% sur le dernier trimestre). Mais l'un des points notables de cet exercice, c'est bien le niveau de la marge opérationnelle qui atteint 51% sur un chiffre d'affaires de 23,25 Md$ (+ 3,7 %). Une marge bien supérieure, par exemple, à celle réalisée par d'autres acteurs du secteur, comme SAP (24,6% en 2008). En mars dernier, à l'issue de son troisième trimestre fiscal, pour prouver sa bonne santé, la société de Larry Ellison a versé pour la première fois des dividendes à ses actionnaires. Le rachat de Sun toujours pas entériné La marge d'Oracle a « constamment progressé ces dernières années, ce qui a permis à la société de financer tous les rachats qu'elle a effectués », fait remarquer Franck Pramotton, délégué syndical national CFDT Oracle. La dernière opération en date de l'éditeur est le projet d'acquisition de Sun, pour 7,4 Md$, un dossier toujours en phase d'examen par le département américain de la justice. Un an et demi plus tôt, Oracle avait déboursé pas moins de 8,5 Md$ pour mettre la main sur Bea. Entre temps, il a absorbé de nombreux autres éditeurs pour des montants moins élevés. Si le rachat de Sun est accepté, d'autres licenciements se profileront au niveau mondial. Préserver la marge opérationnelle Pour justifier des prochaines suppressions de postes en Europe, Oracle a argué d'une prévision de croissance « significativement inférieure » à ce qu'il attendait. Selon le blog de la CFDT Oracle, la société avance aussi qu'elle souhaite préserver sa marge opérationnelle pour pouvoir maintenir sa stratégie à long terme, c'est-à-dire ses efforts en recherche et développement et sa politique de croissance interne et externe. Pour le délégué syndical CFDT, les filiales d'Oracle paient le prix fort lors des rachats, ce qui conduit à creuser les déficits. Franck Pramotton rappelle que la filiale française d'Oracle ne paie pas d'impôts sur la société depuis six ans, puisqu'elle ne déclare aucun bénéfice, les mécanismes d'exonération fiscale permettant d'avoir des filiales déficitaires et une maison mère bénéficiaire. Outre la problématique d'équité vis-à-vis des moyens apportés aux salariés, le représentant du personnel considère que « cela a pu, par le passé, servir d'argument au lancement de plans sociaux pour procéder à des ajustements structurels ». Le plan social annoncé cette semaine en Europe est le deuxième de l'année pour Oracle. Lors du premier projet, la France n'avait pas été touchée. La semaine dernière, Christian Estrosi, nouvellement nommé au poste de ministre chargé de l'Industrie, avait appelé Yves de Talhouët, PDG de HP France pour le rencontrer au sujet des licenciements annoncés. A l'issue du rendez-vous, il avait indiqué qu'il veillerait à ne pas faire d'ingérence dans le dialogue social entre la direction d'HP et ses salariés. Les paris sont ouverts pour savoir si Christian Estrosi jugera utile d'appeler également Pascal Dumontet, DG d'Oracle France. (...)

(03/07/2009 16:49:52)

HP, Dell et Lenovo montrés du doigt par Greenpeace

HP, Dell et Lenovo continuent d'accumuler les mauvais points dans la 11ème édition du Guide pour une high-tech responsable de Greenpeace, paru le 1er juillet. Comme en mars dernier, les trois constructeurs chutent, (respectivement à la 13ème, 14ème et 16ème place) notamment pour ne pas avoir tenu leurs promesses de supprimer de leurs produits le plastique PVC et les retardateurs de flamme bromés. Nokia conserve sa première place et Nintendo, pour sa part, s'installe maintenant depuis plus d'un an à la dernière position. Le "Guide pour une high-tech responsable" répertorie les principaux fabricants mondiaux d'électronique selon leur politique de respect de l'environnement. L'ONG souligne aussi la dégringolade de Sony qui se retrouve à la 12e place après avoir occupé le 5e rang en mars dernier. La politique de recyclage de l'entreprise lui vaut de perdre sept places. Nokia, Samsung et Sony Ericsson sont les trois premiers de ce nouveau classement quand Lenovo, Fujitsu et Nintendo se partagent les trois dernières positions. Le guide "Pour une high-tech responsable" attribue une note sur 10 aux dix-huit plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles, d'ordinateurs, de téléviseurs et de consoles de jeux selon 3 types de critères : gestion des substances chimiques toxiques, gestion des déchets électroniques, prise en compte de l'enjeu climatique. (...)

(03/07/2009 16:34:14)

Bing plus rapide que Google pour intégrer Twitter dans ses résultats

Google coiffé au poteau. L'incontestable et hégémonique numéro un de la recherche en ligne vient de se faire griller la politesse par Microsoft, l'outsider qui monte depuis le lancement de Bing, son nouveau moteur, et qui a commencé à y intégrer des messages issus de Twitter. Sur le blog consacré à Bing par l'éditeur de Redmond, un billet souligne la volonté de l'éditeur d'ajouter une dose de données en temps réel dans les résultats des requêtes. Twitter est certainement l'acteur du Web qui correspond le mieux à cette exigence, comme l'ont prouvé les innombrables tweets mis en ligne à l'occasion des attentats de Bombay, des événements en Iran ou de la mort de Michael Jackson. Pour l'heure, tous les tweets ne sont pas indexés, loin s'en faut. Seuls quelques membres influents du réseau de micro-blogging ont actuellement le privilège d'apparaître dans les résultats des recherches effectuées sur Bing. Il en va ainsi de l'ancien vice-président américain Al Gore ou de l'éditorialiste du Wall Street Journal Kara Swisher. Au total, quelques centaines de personnalités sont prises en compte, essentiellement en fonction du nombre d'internautes abonnés à leurs tweets et du volume de leur production. Les requêtes « @algore » ou « Al Gore tweets » ou « Al Gore Twitter » affichent ainsi une page de résultats faisant apparaître les tweets les plus récents de l'ancien candidat à la Maison Blanche. L'inclusion de Twitter dans Bing devrait permettre au moteur de Microsoft de refaire une partie de son retard sur ses devanciers, Yahoo et, loin devant, Google. Déjà, en troquant Live Search par Bing, Microsoft a légèrement redressé la tête sur ce marché, en gagnant un point de parts de marché entre avril et juin, à 8,23% aux Etats-Unis. Google, quant à lui, caracole en tête avec 79,07% du marché. Le même Google pourrait, selon l'Express, intégrer lui aussi les messages publiés sur Twitter dans les résultats des requêtes effectuées sur son service d'actualités. D'ici là, les internautes peuvent y accéder en dotant leur navigateur Firefox de l'extension Greasemonkey et en y greffant un script dédié. (...)

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