Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 4071 à 4080.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(25/06/2009 17:09:30)
Le Fonds stratégique d'investissement va miser sur les éditeurs de logiciels
Créé pour soutenir les PME de croissance, le Fonds stratégique d'investissement (FSI) a inscrit les acteurs du logiciel au nombre des industries innovantes qu'il veut soutenir. Il vient d'annoncer, conjointement avec l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels, un partenariat pour établir les enjeux du secteur et favoriser une mise en relation avec les entreprises intéressées. Ce fonds, constitué fin 2008, intervient en fonds propres avec des prises de participation directes dans les entreprises. Détenu à 49% par l'Etat et à 51% par la Caisse des Dépôts, il dispose de 20 milliards d'euros d'actifs dont 6 milliards de liquidités immédiatement mobilisables. Pour Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel, l'engagement du FSI aux côtés des éditeurs de logiciels constitue « le début de quelque chose d'exceptionnel ». Il rappelle que la problématique de financement est cruciale dans le processus de développement des éditeurs : « investir pendant trois ans en R&D suppose des fonds conséquents ». L'objectif du FSI consistera à prendre des parts minoritaires dans des entreprises présentant un fort potentiel. Plusieurs dossiers d'éditeurs figurant parmi les cinquante premiers du logiciel en France lui ont déjà été transmis par l'Afdel. Il s'agit notamment de sociétés ayant « une problématique de croissance externe, voire de développement à l'international », précise Loïc Rivière. Le montant minimum d'investissement du FSI dans les entreprises pourrait s'élever à 5 M€. Les dossiers correspondants à des besoins d'investissement d'un montant inférieur devraient être redirigés vers France Investissement. Il est prévu que les participations du FSI soient limitées dans le temps, à moyen et long terme. L'Afdel compte transmettre par courriel une information sur ces possibilités de financement à 500 éditeurs de logiciels français pour leur suggérer de faire remonter leurs projets de développement. (...)
(25/06/2009 15:58:59)Annuels : Oracle résiste mieux à la crise que prévu grâce à la maintenance
Wall Street a apprécié les résultats du dernier trimestre d'Oracle. L'éditeur, aussi talentueux dans la vente de ses produits que dans sa communication financière, a annoncé un CA en baisse de 5% à 6,86 Md$, assorti d'un résultat net en recul de 4% à 1,9 Md$. Deux chiffres supérieurs aux prévisions des boursiers qui se régalent toujours des 51% de marge opérationnelle du groupe. De plus, sans les effets de change, Oracle aurait vu son net progresser de 9%. Sur l'année, le CA progresse de 3,7%, à 23,25 Md$ et le net de 1%, à 5,6 Md$. Oracle résiste donc plutôt bien à la crise, en grande partie grâce aux revenus récurrents que lui rapporte la maintenance de sa base installée : 3 Md$, +8% (44% du CA) sur son dernier trimestre. En revanche, dans le même temps, il enregistre une baisse de 13% de ses ventes de nouvelles licences à 2,7 Md$ (44% du CA). Ses dirigeants se focalisent sur la meilleure façon de réussir l'intégration de Sun, dont le modèle économique est nettement moins rentable que celui d'Oracle. Ce dernier est spécialiste des absorptions - depuis 2005, il a dépensé 30 Md$ pour acquérir 55 autres éditeurs. Celle de Sun est un nouveau défi que Larry Ellison relève déjà avec sa fougue habituelle. Il a ainsi consacré la moitié de son temps de parole à faire l'apologie de la "Database Machine". Ce système tout-en-un, lancé fin 2008, se compose de logiciels Oracle, de serveurs HP et du système de stockage Exadata. Le message est clair : cette Database Machine indique le sens dans lequel Oracle travaille à l'intégration de Sun. Si l'on s'intéresse aux lignes de produits, le quatrième trimestre a été marqué par une baisse des ventes de licences SGBD et middleware de 10%, à 1,9 Md$, alors que celles pour les applications ont enregistré une chute de 19%, à 805 M$. Le groupe revendique 32 000 clients. Au cours du quatrième trimestre, le CA réalisé en Europe a baissé plus nettement (-10%) que le CA global. Contrairement aux Etats-Unis, où les ventes de SGBD et de middleware ne baissent que de 9% et les ventes d'applications de 25%, ce sont les ventes de SGBD et de middleware qui baissent plus en Europe (-14%) que celles d'applications (-11%). (...)
(25/06/2009 15:33:35)Le nouveau patron de Toshiba se défie des semiconducteurs
De formation ingénieur nucléaire, Noria Sasaki vient de prendre les rênes du conglomérat Toshiba alors que celui-ci a inscrit, pour son exercice fiscal 2008 clos en mars dernier, une perte opérationnelle de 250 Md de yens sur un CA en baisse de 13% à 6654 Md de yens. Les autres divisions du groupe n'ont pu compenser la perte opérationnelle de 323 Md de Yens (3,4 Md$) de la division Digital Devices (semiconducteurs). Alors qu'elle ne génère que 20% du CA total de Toshiba, cette division, dont le CA a baissé de plus de 25%, avait absorbé au cours de l'exercice précédent 71% de la capacité d'investissement de Toshiba. Pour l'année qui commence, le groupe ne lui accordera que 39% de ses ressources. Issu de l'activité centrale nucléaire de Toshiba, Noria Sasaki a indiqué qu'il comptait oeuvrer pour que son groupe soit moins exposé aux crises conjoncturelles et il a précisé que l'activité semiconducteur était trop dispersée. Pour l'exercice en cours, Il prévoit un CA étale pour cette division. Ces prévisions indiquent aussi qu'elle sera la seule grande division à encore enregistrer des pertes opérationnelles. (...)
(25/06/2009 11:51:51)Google lance un site pour accélérer le Web
Google s'est donné un nouvel objectif : accélérer la navigation sur le Web pour la rendre aussi rapide que « tourner les pages d'un magazine ». Pour cela, la société vient de lancer un site à destination des développeurs. Outre une vidéo d'introduction, la page Web leur fournira des conseils et des outils pour améliorer la performance de leur site, ainsi qu'un espace de discussion et d'échange. Au-delà du Web traditionnel accessible par les ordinateurs (netbooks compris), Google veut aussi doper le Web mobile, accessible par les baladeurs ou les smartphones (notamment avec le système d'exploitation Android). Reste que pour réellement augmenter les performances du Web, Google devra faire plus que mettre en ligne un simple site. Le géant du Web devra notamment fédérer développeurs, fournisseurs d'accès à Internet et éditeurs de navigateurs pour pousser à l'adoption des standards les plus récents comme TCP/IP ou HTML (notamment HTML 5). (...)
(24/06/2009 14:37:22)Le retour imminent de Steve Jobs questionne
Steve Jobs a bien subi une greffe du foie au cours de ses six mois d'absence, a confirmé pour la première fois le Methodist University Hospital de Memphis. Le décidément stupéfiant fondateur et président d'Apple aurait déjà été vu dans les locaux de sa société. Officiellement, il pourrait revenir d'ici quelques semaines. Les sentiments (si l'on peut dire) des investisseurs sont mitigés. Ils reconnaissent à la fois l'incomparable atout d'avoir un Steve Jobs à la tête d'un groupe qu'il a fait voler de succès en succès depuis plusieurs années, mais s'inquiètent aussi, à demi-mot, du risque de voir revenir un homme malade, mû par sa seule volonté, qui ne disposerait pas des ressources nécessaires pour diriger efficacement un groupe de la taille d'Apple. Les bons résultats d'Apple au dernier trimestre, qui a affiché des bénéfices supérieurs aux prévisions, ont permis aux actionnaires de découvrir les qualités de Tim Cook, directeur général opérationnel qui assurait l'intérim pendant l'absence de Steve Jobs. Depuis 1998 chez Apple, cet homme de l'ombre formait un tandem idéal avec son patron. On porte à son crédit un management opérationnel très efficace qui a permis au groupe d'optimiser ses charges tout en mettant en place un outil de production très efficace. Sa prestation au cours des derniers mois a rassuré les investisseurs qui y ont vu le signe qu'Apple pouvait survivre à la disparition de Steve Jobs. (...)
(24/06/2009 13:19:47)MySpace supprime 300 postes et ferme quatre bureaux
MySpace va supprimer 300 postes en dehors des Etats Unis, soit les deux tiers de ses effectifs, alors que le site communautaire parlait de 30% il y a quelques jours à peine. La société a également annoncé qu'elle allait fermer quatre bureaux, sans toutefois préciser lesquels. La France pourrait être concernée (avec l'Argentine, le Brésil, le Canada, l'Espagne, l'Inde, l'Italie, le Mexique, la Russie et la Suède - le Japon et la Chine ne sont pas menacés). MySpace souhaite concentrer ses activités au sein de trois bureaux, à Londres, Berlin et Sydney. « Nos effectifs ont trop gonflé et ont entravé notre fonctionnement, a commenté Owen Van Natta, PDG du groupe depuis deux mois. Nous voulons nous recentrer sur l'innovation, nos utilisateurs et nos produits. » Filiale du groupe américain News Corp (depuis 2005) détenue par le milliardaire Rupert Murdoch, MySpace a longtemps été le réseau social plébiscité par les internautes américains. Avec 200 millions de membres Facebook l'a dépassé en termes de popularité, aux Etats-Unis comme dans le monde. Ces sites éprouvent toujours beaucoup de difficultés à bâtir un modèle économique solide et à monétiser leur audience. (...)
(24/06/2009 13:15:25)Incertitudes et désaccords entourent le déploiement du très haut débit dans les zones denses
Si la publication lundi 22 juin par l'Arcep de ses recommandations sur le câblage vertical des immeubles dans les zones denses représente une avancée significative, un certain nombre de points demeurent incertains. Ils concernent à la fois les conditions du déploiement dans les zones denses mais aussi les zones moins denses pour lesquelles l'Arcep n'a pas encore soumis de propositions. Ces points en suspens rendent donc toujours incertain un déploiement rapide du très haut débit, malgré les souhaits du régulateur. Si Iliad et SFR se sont félicités, lundi, des propositions de l'Autorité de régulation, France Télécom laisse toujours planer le doute sur ses intentions. L'opérateur historique s'est toujours dit opposé à la solution du multi fibrage dans les immeubles, estimant que la solution de la mono fibre était la meilleure. France Télécom évoque le surcoût de plusieurs réseaux montants Réagissant à l'annonce de l'Arcep, France Télécom indiquait ainsi qu'il allait étudier l'impact de cette décision sur ses plans d'investissement dans la fibre. Pour les opérateurs alternatifs, le choix de poser plusieurs réseaux montants ne change en réalité aucun élément de l'équation économique pour l'opérateur historique. A condition toutefois que ceux qui demandent la fibre surnuméraire (sous-entendu Iliad) déploient effectivement leurs réseaux. Ce point constitue le coeur de la discussion entre Iliad et France Télécom. Pour l'opérateur historique, équiper les immeubles de plusieurs réseaux montants (quatre selon les recommandations de l'Arcep) induirait un surcoût d'environ 40 %. Iliad calcule, lui, un surcoût inférieur à 10 %. L'Arcep semble avoir tranché en indiquant un surcoût de 5 %. En fait, France Télécom et Iliad ne prennent pas en compte les mêmes éléments pour calculer ce surcoût. France Télécom intègre tous les éléments d'installation jusqu'à l'équipement des foyers ; Iliad ne prend en compte que la pose des réseaux dans les cages d'escalier. Selon Jérémie Manigne, directeur de la division très haut débit de SFR, les opérateurs auraient en fait convenu de s'arrêter sur les paliers, d'où le surcoût de 5 % évoqué par l'Arcep. Le coût d'installation des prises dans les foyers seraient ainsi à la charge de l'opérateur choisi par chaque abonné. Un flou dans la définition des zones denses Pour faciliter le déploiement des réseaux en fibre optique, l'Arcep a défini trois zones, en fonction de la répartition de la population. Les zones très denses (celles concernées par les annonces faites lundi) concernent les très grandes agglomérations. Mais parmi ces dernières, les villes retenues sont celles où les immeubles de plus de 12 foyers représentent plus de 50 % du parc. Cette définition a abouti à retenir 20 agglomérations (de plus de 250 000 habitants), comprenant 148 communes et abritant 5,16 millions de foyers. Si l'Arcep s'est montré plus restrictif dans la définition qu'Iliad ou France Télécom (ces deux opérateurs proposaient une taille respective de 7 et 15 millions de foyers), SFR estime que la taille retenue pose problème. « Dans la liste, figurent des villes, comme Orléans, où il n'est pas possible de déployer des réseaux à des conditions économiques viables » explique Jérémie Manigne. L'Arcep a ainsi indiqué que sur les 5,16 millions de foyers compris dans cette zone, 3 millions étaient immédiatement concernés : sur ces 3 millions, 1,4 millions sont situés à Paris et le solde se répartit entre les plus grandes villes (essentiellement Lyon et Marseille). La crainte est donc de voir les opérateurs alternatifs couvrir rapidement ces trois villes, délaissant les autres communes. Si le déploiement des réseaux à très haut débit dans les zones très denses voit ses conditions s'éclaircir, SFR estime que la situation dans les zones moins denses pourrait s'améliorer très rapidement, si les pouvoirs publics acceptaient le plan mis au point avec Iliad. Les deux opérateurs ont envoyé une lettre en fin de semaine dernière à la secrétaire d'Etat à l'économie numérique et au président de l'Arcep, proposant la constitution d'un réseau unique partagé et financé par tous les opérateurs. Dans les zones moins denses, la réalisation de plusieurs réseaux « horizontaux » paraît en effet économiquement moins viable. D'où la proposition des deux opérateurs alternatifs pour éviter la constitution d'un monopole. Ce qui signifie aussi qu'un tel réseau soit construit sur une architecture point à point pour permettre son « dégroupage », ce qui pourrait poser des problèmes de génie civile. (...)
(24/06/2009 10:56:22)France Télécom formalise le télétravail
France Télécom et les organisations syndicales du groupe (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) ont signé hier un accord sur le télétravail. Ce dernier repose sur trois principes : le volontariat, la possibilité de retourner à une position classique dans des délais raisonnables et le maintien du lien social (par la formation ou par une présence dans les locaux de l'entreprise deux jours par semaine). De son côté, le salarié demandeur doit être autonome et exercer une activité quantifiable et contrôlable à tout moment. En France, le groupe compte près d'un millier de télétravailleurs (à domicile ou dans un bureau au sein de l'entreprise, mais autre que le lieu habituel), soit moins de 1% de ses effectifs. A travers cet accord, il souhaite encadrer un mode de fonctionnement qui existe donc déjà, mais aussi se donner davantage de moyens techniques pour permettre aux salariés d'effectuer tout ou partie de leur travail à distance. Le groupe leur fournira un bouquet de technologies à cet effet (xDSL, Business Everywhere, Internet Everywhere , la 3G, le WiFi...). Au début du mois de juin, les députés français ont adopté une proposition de loi visant à consacrer l'entrée du télétravail dans le Code du travail. L'Hexagone est en retard à ce sujet. Seuls 7% des salariés bénéficient d'un tel type d'aménagement des conditions de travail, contre 13% dans l'ensemble de l'Union européenne. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |