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(06/05/2009 15:45:55)
La FTC enquête sur la promiscuité de Google et Apple
La Federal Trade Commission américaine (équivalent de l'Autorité de la régulation de la concurrence en France) se penche sur Google et Apple afin de déterminer si les relations qu'entretiennent les deux sociétés n'enfreignent pas les lois antitrust. Eric Schmidt (PDG de Google) et Arthur Levinson (ancien DG de Genetech, une société spécialisée dans les biotechnologies) possèdent chacun un siège au conseil d'administration des deux sociétés. Et c'est là que le bât blesse selon la FTC, qui s'appuie sur l'article 8 de la loi Clayton de 1914. Peu utilisée, cette loi interdit à une personne d'occuper un poste administratif dans deux sociétés rivales afin de ne pas fausser les relations de concurrence. Or Google et Apple sont tous les deux positionnés sur le marché de la téléphonie mobile et de la navigation sur Internet (Chrome pour Google, Safari pour Apple). Interrogé par le Wall Street Journal, Sanford Litvack, expert judiciaire spécialisé dans les problèmes d'abus de position dominante, a déclaré qu'il espérait que les autorités seraient « agressives pour faire respecter les lois antitrust », et ce en dépit de la récente nomination d'Eric Schmidt en tant que conseiller scientifique et technologique par Barack Obama. En septembre 2008, Sanford Litvack a épluché les termes de l'accord Google/Yahoo pour le compte du DoJ (équivalent américain du ministère de la Justice). Découragé par les conditions imposées par le DoJ à l'issue de cette enquête (dévoiler et faire valider les moindres détails de leur contrat par la justice américaine), Google avait fini par jeter l'éponge. (...)
(06/05/2009 13:07:15)LinkedIn souffle sa 6e bougie avec 40 millions de membres
LinkedIn fête aujourd'hui ses six ans avec 40 millions de membres dans le monde, contre 22 millions il y a un an (+82%). En Europe, le réseau social professionnel compte 10 millions d'inscrits dont 800 000 dans l'Hexagone, soit 200 000 de plus qu'en novembre 2008, date à laquelle le site a lancé sa version francophone. LinkedIn a encore du mal à trouver un modèle économique viable. Ce dernier repose sur cinq piliers : les abonnements premiums, la publicité, les espaces entreprises (dont Viadeo, son principal concurrent dans l'Hexagone s'est inspiré en décembre 2008), la publication de sondages et d'offres d'emploi. La société n'est est rentable que depuis deux ans et demi. Elle a dégagé un chiffre d'affaires de 100 M$ en 2008, mais refuse désormais de communiquer sur ses revenus. En un an, le nombre de groupes de discussion créés sur LinkedIn est passé de 50 000 à 300 000. Onze applications ont été développées pour le réseau social, comme Slide Share par la société éponyme, Blog Link qui permet de relier le réseau social à son propre blog, développé par SixApart, ou My Travel par Tripit (pour organiser ses voyages d'affaire) ainsi qu'une application pour l'iPhone. Pour comparaison, Facebook compte 200 millions de membres et 52 000 applications, plus publiques que professionnelles il est vrai, mais LinkedIn et ses onze API font pâle figure face à ce concurrent. (...)
(06/05/2009 11:09:23)SpringSource s'offre Hyperic pour la supervision des applications Java
Springsource ne cache plus ses ambitions dans le domaine du déploiement d'applications Java d'entreprise. Après avoir lancé son dm server et racheté Groovy, l'éditeur Open Source s'est offert les actifs logiciels d'Hyperic, éditeur d'une offre de supervision des performances applicatives. Les deux entreprises se connaissaient bien, Springsource s'appuyant déjà sur l'offre Hyperic pour son Application Management Suite. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. En revanche, sur son blog, le patron d'Hyperic, Javier Soltero, explique qu'il restera à la tête du développement des outils d'administration, et qu'il continuera de développer l'offre de supervision pour les applications en mode cloud computing, en tant que directeur technique de l'offre produits d'administration de Springsource. (...)
(05/05/2009 17:34:59)Disney achète 27,3% du capital d'Hulu.com
Disney vient d'acquérir 27,3% du capital d'Hulu.com, la plateforme de diffusion de vidéos appartenant à NBC Universal, News Corp et le fonds d'investissement Providence Equity Partners. Disney disposera de trois sièges au sein du conseil d'administration d'Hulu, soit autant que NBC et News Corp. Financé par la publicité, Hulu diffuse gratuitement des vidéos issues de grands acteurs de l'industrie culturelle, mais, à la différence de YouTube ou de Dailymotion, il ne permet pas aux internautes d'en publier eux-mêmes. Une précaution qui lui permet d'éviter les déboires rencontrés par YouTube (propriété de Google), poursuivi en justice par Viacom, l'un des géants des médias américains, pour violation massive et intentionnelle des droits d'auteur. Lors du lancement de la version bêta d'Hulu, en octobre 2007, ABC et CBS avait refusé de rejoindre NBC et News Corp. En mars 2008, le site proposait une centaine de films ainsi que 250 épisodes de séries comme Buffy et les vampires ou les Simpsons. Les internautes pourront désormais visionner des séries diffusées sur la chaîne de télévision ABC (Lost, Desperate Housewives...), des émissions de téléréalité ainsi que des programmes provenant des archives des studios Walt Disney. En termes d'audience, Hulu est encore très loin derrière YouTube - 2,5% de l'ensemble des vidéos visionnées en ligne contre 40,9% pour la filiale de Google - mais sa fréquentation est en forte hausse (+42% en février 2009 par rapport à l'année précédente). Hulu mise avant tout sur le contenu professionnel et non pas amateur, un peu comme l'avait fait Joost, la plateforme de télévision en ligne lancée par les créateurs de Kazaa et de Skype, mais sans succès. Histoire d'allécher un peu plus les internautes, Hulu a annoncé en septembre dernier qu'il comptait diffuser des vidéos sur le Web avant même qu'elles ne passent à la télévision. (...)
(05/05/2009 16:07:22)IBM double sa prime pour les clients abandonnant Sun
Si IBM ne peut plus racheter Sun, il montre toujours de l'appétit pour ses clients. La société vient en effet d'annoncer le doublement de sa prime de bienvenue. Désormais, pour tout client migrant d'un serveur à base de processeur Sparc, Sparc64 ou UltraSparc vers une machine à base de Power System, IBM offrira une remise de 8 000 dollars par processeur pour les services de migration de la charge d'un serveur Sun à un serveur IBM comparable. Le possesseur d'un Sun Fire V890 octoprocesseur aurait ainsi droit à 64 000 $ de services. Cette annonce concerne bien sûr les serveurs commercialisés par Sun, mais également les serveurs vendus par Fujistu et basés sur les mêmes puces. Elle intervient alors même qu'IBM vient de lancer de nouveaux serveurs d'entrée et de milieu de gamme, ainsi que ses premiers serveurs lames, basés sur le processeur Power. Depuis son lancement (avec une prime de 1 000 dollars seulement par processeur y compris ceux d'HP, les Itanium, Mips et Alpha), c'est la deuxième hausse portant sur les processeurs de Sun. En novembre dernier, ce système de récompense avait été porté à 4 000 dollars par processeur Sparc. Pour IBM, cette stratégie de la prime à la casse fonctionne. En trois ans, Big Blue affirme avoir déjà aidé 1 640 clients à faire cette transition vers ses produits (venant de tous les autres constructeurs confondus), dont « près de la moitié » venant de Sun. (...)
(05/05/2009 12:37:37)'Facebook', requête la plus tapée par les Français sur les moteurs de recherche
Avec 38,3 millions de requêtes dans les moteurs de recherche, 'Facebook' est le mot-clé le plus tapé par les internautes français en mars 2009 selon l'institut de mesure d'audience Médiamétrie. Facebook devance largement 'eBay' (13,8 millions de requêtes), 'Orange' (11,5), 'YouTube'(10,2) et 'Pages Jaunes' (10). Twitter pourrait être la prochaine surprise du classement : si le site de micro-blogging n'apparaît pas encore dans le top 30, il enregistre une belle croissance (158%), avec 65 000 requêtes en un mois. Facebook est par ailleurs le neuvième site le plus consulté en France, avec près de 13,7 visiteurs uniques en mars. Comme les mois précédents, l'indétrônable Google arrive en tête des sites les plus fréquentés, avec 29,36 millions visiteurs uniques, loin devant Windows Live/MSN (21 millions), Orange (19,4 millions), Free (16,7 millions) et Yahoo (15,4 millions). Skyrock, longtemps chouchouté par les Français pour ses Skyblogs, arrive seulement en 24e position. En mars 2009, l'Hexagone comptait plus de 33,9 millions internautes (âgés de plus de 11 ans), soit 63,5% de la population française. A lui seul, Facebook dénombre 13,7 millions de membres sur le territoire, soit un internaute français sur trois, contre 2,2 millions un an plus tôt (+518%) et à peine 106 000 en avril 2007. Dans le monde, le site créé en 2004 par Mark Zuckerberg totalise depuis peu 200 millions de membres. Seul hic au tableau, Facebook n'apparaît pas dans le top 50 des sites qui proposent de la publicité et des services. Preuve que si le réseau social a rencontré son public, il est toujours à la recherche d'un modèle économique qui tienne la route. (...)
(05/05/2009 12:07:32)Antitrust : Bruxelles auditionnera Microsoft début juin
La Commission européenne entendra les arguments de Microsoft début juin. C'est en effet entre le 3 et le 5 que l'éditeur se présentera devant l'exécutif européen pour avancer ses éléments de défense dans le cadre de la procédure censée faire la lumière sur l'éventuel abus de position dominante tirée de l'inclusion d'Internet Explorer dans Windows. Cette audition ne constitue pas une étape obligée de l'enquête ouverte par Bruxelles mais Microsoft a tenu, lorsqu'il a transmis fin avril par écrit ses premières réponses aux accusations formulées par le régulateur européen de la concurrence, à les étayer oralement. Initiée par une plainte du Norvégien Opera Software, l'affaire vise à corriger l'atteinte à la concurrence et à l'innovation causée par la livraison systématique du navigateur Internet de Microsoft avec ses systèmes d'exploitation. Dans le sillage d'Opera, d'autres grands acteurs de l'IT sont venus se greffer au dossier, dont Google, Mozilla, la Free Software Foundation et le Comité européen pour les systèmes interopérables. De son côté, Microsoft a enregistré le soutien de l'Association for competitive technology, qui fédère, aux côtés d'Oracle et de Verisign, plusieurs PME du secteur technologique. L'ensemble de ces acteurs aura accès à la réponse adressée par Microsoft, à la fin du mois dernier, à Bruxelles ainsi qu'à l'audition programmée début juin. Microsoft joue gros dans cette affaire, la Commission disposant d'un vaste arsenal répressif incluant l'amende (on se souvient par exemple des 899 M€ réclamés en février 2008 par Bruxelles), l'injonction de fournir Windows avec plusieurs navigateurs ou de désactiver Internet Explorer dans l'OS. Cette dernière voie semble recueillir les faveurs de l'éditeur, qui inaugure dans Seven une fonction permettant de supprimer complètement son navigateur. Paradoxalement, dans le même temps, Microsoft a accompagné le lancement d'Internet Explorer 8 d'une mise à jour critique pour Windows - via Windows Update - faisant automatiquement du nouveau produit le navigateur par défaut du poste de travail. (...)
(04/05/2009 17:34:14)Google ne serait pas le père de la marque Android
Mais qui est le père d'Android ? Peut-être pas Google. C'est en tout cas ce qu'affirme Eric Specht, un entrepreneur de l'Illinois qui a décidé d'attaquer le géant de Mountain View ainsi que l'Open handset alliance (OHA). Cet organisme fédère près d'une cinquantaine de grosses pointures du secteur IT qui soutiennent l'OS de Google (Samsung, Vodafone, Sony Ericsson, Asus, Samasung, LG...). Fondateur d'Android Data (éditeur de solutions de sécurité pour les sites Web), Eric Specht a obtenu des autorités américaines le droit de se servir de la marque en 2002. Il réclame 94 M$ de dommages et intérêts pour contrefaçon ainsi que l'interdiction pour Google de continuer à exploiter ce nom. Selon Eric Specht, la ressemblance des marques pourrait créer une confusion chez les consommateurs. D'ailleurs lui-même affirme avoir cru jusqu'à présent que l'Android de Google était matériel, et non pas logiciel. D'où, probablement, la lenteur de sa réaction. De son côté, Google a lancé son système d'exploitation pour mobile en octobre 2007. Il l'a baptisé Android suite au rachat très discret en juillet 2005d'une start-up éponyme, spécialisée dans le développement de logiciels pour mobiles. Andy Rubin, directeur de la plateforme mobile de Google, était d'ailleurs le PDG de la start-up. En toute logique, Google a voulu déposer ce nom auprès de l'USPTO (US Patent and trademark office) parallèlement à la commercialisation de sa plateforme. Cinq mois plus tard, le bureau des brevets américain a rejeté sa, Android étant déjà attribué. Selon le magazine Forbes, Google n'a toutefois pas l'intention de se laisser faire. Android Data a en effet mis la clé sous la porte en mai 2004, avant d'être recréé quelques mois plus tard. Selon Google, Eric Specht aurait ainsi perdu la paternité de la marque. (...)
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