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(15/01/2009 15:20:49)

Le marché mondial des PC en récession au quatrième trimestre 2008

Selon IDC, les 77,3 millions de PC vendus au quatrième trimestre 2008 constituent une baisse de 0,4% par rapport aux livraisons de la période correspondante de l'année précédente. Pour le Gartner Group, dont les méthodes de calcul diffèrent, elles n'ont progressé que de 1,1% à 78,1 millions d'unités. Toutefois, au regard de leurs estimations respectives, les deux cabinets s'accordent à constater qu'il s'agit du trimestre le plus mauvais depuis 2002. L'effondrement eût été encore plus marqué sans le dynamisme des netbooks. IDC indique que la moitié des 10 millions livrés en 2008 le fut au quatrième trimestre. Malgré ces netbooks, l'ensemble des livraisons de portable n'a progressé que de 20% contre 40% au cours des neuf premiers mois. Quant aux machines de bureau, dont les livraisons déclinaient doucement depuis le début de l'année, elles ont brutalement chuté de 16% au cours de trois derniers mois. Aucun des deux cabinets ne communique pour l'instant d'informations précises sur l'état du marché en valeur, laquelle doit être encore plus déprimante. Le Gartner indique cependant "une baisse record" du CA sous l'effet conjugué de fortes baisses du prix de vente moyen (ASP - Average Sale Price) et de l'importance prise par les modèles les moins chers. Selon le Gartner, l'ampleur de la déprime du marché américain (-10% à 15,6 millions d'unités) fut telle qu'elle a impacté le marché mondial. Dans le même temps, les marchés européens ont fait bonne figure avec une croissance de 4,9% à 30 millions d'unités. Grâce aux croissances engrangées au cours des trois premiers trimestres, le marché progresse sur l'année de 10,9% à 302,2 millions d'unités, selon le Gartner, et de 10,5% à 297,2 millions d'unités, selon IDC. Selon le Gartner, que l'on regarde les chiffres annuels ou trimestriels, le classement des constructeurs reste stable. HP demeure numéro un avec, sur les deux périodes, le troisième taux de croissance. Acer, qui démontre ainsi la réussite des absorptions de Packard-Bell et de Gateway, décroche la plus forte croissance et s'installe à la troisième place mondiale. Entre HP et Acer, Dell peine à retrouver son souffle. Sur l'année, il perd du terrain par rapport à HP et, au quatrième trimestre, il enregistre une baisse de près de 6% de ses livraisons alors que ses deux concurrents les plus proches progressent plus vite que le marché. En quatrième position, Lenovo est à la peine alors que Toshiba, cinquième, affiche un taux de croissance supérieur à 20%, même au quatrième trimestre. (...)

(15/01/2009 11:28:19)

Steve Jobs en arrêt maladie jusqu'en juin

C'est désormais officiel, Steve Jobs prend du recul et va céder, pour quelques mois, la direction opérationnelle d'Apple à Tim Cook. Dans une lettre adressée aux salariés de la société, Steve Jobs explique regretter que l'attention portée sur ses problèmes de santé puisse inquiéter sa famille et perturber le bon fonctionnement de la compagnie. Pour mettre fin aux rumeurs persistantes sur son état de santé, il indique que de nouvelles informations sur sa maladie l'obligent à abandonner jusqu'au mois de juin la direction opérationnelle de l'entreprise. Cette déclaration, très vague, a immédiatement fait chuter de 7% le cours de l'action (79 dollars) avant sa suspension provisoire. Soigné pour un cancer du pancréas en 2004, Steve Jobs, qui est apparu très amaigri ces derniers mois, avait déclaré suivre un traitement pour mettre fin à un déséquilibre hormonal. Comme les nombreuses rumeurs le laissaient entendre, le problème de santé du directeur général d'Apple nécessite un traitement médical incompatible avec un travail à plein temps. Reste la question de l'impact de cette maladie sur le bon fonctionnement d'Apple. Charismatique et autoritaire, Steve Jobs est indissociable de la compagnie qu'il a fondée avec Steve Wozniak. Si sa courte absence, six mois environ, ne nuira pas au développement commercial de la compagnie, la question de sa succession et la poursuite de l'esprit d'innovation propre à la firme à la pomme restent posées. (...)

(15/01/2009 11:03:57)

Le gouvernement inaugure le chantier du (pas très) haut débit pour tous

François Fillon, le Premier ministre, l'avait annoncé lundi, en présentant la mise en oeuvre du plan France numérique 2012 ; c'est désormais chose faite : le gouvernement a posé la première pierre du chantier qui permettra à tous les Français d'accéder à Internet en haut débit d'ici à 2012. Mais, en publiant l'appel à manifestation d'intérêt qui inaugure ce 'haut débit universel', l'exécutif fait preuve de bien peu d'audace. En premier lieu, le gouvernement ne prévoit pas de contribuer financièrement à cette couverture de tous les ménages, en investissant dans le déploiement de nouveaux réseaux par exemple ; il se contentera de délivrer des labels aux offres des FAI (fournisseurs d'accès à Internet) répondant au cahier des charges. Ensuite, les caractéristiques techniques de l'accès haut débit dont pourront bénéficier les populations visées laissent sans voix tant elles sont éloignées de la réalité du Web de 2009 : le débit descendant peut se limiter à 512 kbit/s, contre 96 kbit/s en débit montant. Pire, les FAI auront tout loisir de limiter le volume des données échangées mensuellement à 2 Go en descendant, et 300 Mo en montant. La consultation de vidéos sur Youtube ou toute autre activité gourmande en bande passante ne seront pas au programme des « Français durablement exclus de la société de l'information », dont le gouvernement estime le nombre entre 1 et 2 millions. Et qui paieront au maximum 35 € par mois pour bénéficier d'une offre étiquetée 'haut débit universel'. L'appel à manifestation d'intérêt est ouvert jusqu'au 1er mars. Il vise à identifier les FAI désirant participer au programme gouvernemental et à recueillir leurs observations sur le cahier des charges. (...)

(15/01/2009 09:09:14)

Nortel, mourant, placé sous protection de la loi sur les faillites

Le géant est à terre. Après les heures de gloire du début des années 2000, Nortel vit aujourd'hui les heures les plus sombres de son histoire. L'équipementier canadien vient de demander d'être placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Prise à la gorge par des pertes abyssales - 3,4 Md$ au troisième trimestre 2008 - l'entreprise ne peut plus assumer le poids de sa dette. Elle était censée s'acquitter d'un paiement de 107 M$ ce jeudi, généré par les intérêts de sa dette. Le versement ne se fera donc pas, Nortel étant placé à l'abri de ses créanciers. Des procédures similaires ont été engagées au Canada et pour certaines filiales dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Cette protection juridique que demande l'équipementier ne signifie pas la fin de ses activités pour autant. Dans un communiqué, Nortel explique ainsi que la faillite est la solution la plus intéressante pour l'avenir à long terme de l'entreprise. Pendant que la justice veillera sur le Canadien, celui-ci entreprendra une « restructuration complète » de ses activités et redéfinira sa stratégie, tout en continuant de servir ses clients. Ces derniers, les grands acteurs des télécoms, pâtissent particulièrement de la crise économique. Leurs difficultés se répercutent donc directement sur les équipementiers, comme Nortel ou Alcatel-Lucent. Des effectifs trois fois moindres qu'en 2000 La restructuration sur laquelle va se pencher Nortel passera inévitablement par des cessions d'actifs et des suppressions de postes. Le groupe est habitué à cette discipline, qu'il pratique régulièrement depuis le début de son long déclin, entamé en 2001. Il y a un an, 2 100 postes étaient supprimés, puis 1 300 autres en novembre dernier, sur les quelque 32 000 que compte Nortel. Soit près de trois fois moins qu'en 2000, l'âge d'or de l'entreprise. A cette époque, la valeur de l'action Nortel dépassait 800 $ à la bourse de New York. Hier, le cours plafonnait à 0,32 $ avant que la cotation ne soit suspendue. Le mois dernier, déjà, le New York Stock Exchange, constatant l'effondrement du cours de l'action, avait menacé l'équipementier de le suspendre si la valeur du titre ne remontait pas au-dessus de 1 $. Les efforts consentis par Nortel en 2008 auront été vains, notamment la décision, prise en septembre, de céder son activité de réseaux Ethernet métropolitain. Le Canadien semble continuer d'attendre un acquéreur. Et pourra en espérer d'autres quand elle se séparera de ses activités jugées non stratégiques. Pour survivre... ou prolonger son agonie. (...)

(14/01/2009 18:00:43)

Gartner annule ses symposiums de printemps, victimes de la crise

Un mauvaise signe de plus pour l'industrie high-tech : le Gartner annule deux de ses quatre symposiums généralistes annuels. Il ne tiendra aucune de ses deux manifestations qui se déroulent habituellement en mai à Barcelone et à Las Vegas. De très nombreux DSI et responsables IT assistent habituellement à ces rendez-vous qui traitent des grandes tendances technologiques. Ils assistent aux présentations d'experts du secteur et d'analystes du cabinet qu'ils peuvent par ailleurs rencontrer directement. Ces événements sont aussi régulièrement l'occasion de faire des déclarations marquantes. Ainsi, l'an dernier les analystes avaient averti de la décrépitude de Windows croulant sous le poids de son propre code et du besoin pour Microsoft de prendre des mesures radicales pour y remédier. En cause, l'environnement économique « Chaque année, nous passons en revue notre portefeuille d'événements internationaux et nous faisons les ajustements en fonction des tendances et de la performance de chacun », explique Gartner dans une déclaration envoyée au blog de relation avec les analystes Sagecircle. « A la suite de ce tour d'horizon, nous avons décidé de l'annulation des symposiums. Cette décision est essentiellement liée à l'environnement macro-économique actuel et son impact sur les voyages et les inscriptions de nos visiteurs. » Gartner compte cependant toujours sur ses symposiums d'automne, à Orlando, Cannes, Cape Town, Tokyo et Sydney et ses sommets thématiques internationaux. Carter Lusher, analyste en stratégie pour SageCircle, ne s'étonne pas de la démarche. « Au delà des coupes dans les budgets voyages et de l'assèchement des budgets marketing des fournisseurs, il faut reconnaître que ces manifestations de printemps n'ont jamais atteint le succès de leurs équivalents de novembre à Orlando et à Cannes. » En 2008, Las Vegas n'a attiré que 2000 visiteurs contre 6000 à Orlando. Et Le CEO du Gartner, Gene Hall est « plutôt impitoyable lorsqu'il s'agit de couper des services insuffisamment performants. Si vous ne contribuez pas aux revenus ou aux profits, vous êtes viré. » Des annulations en cascades dans le secteur des conférences IT Au début du mois, le Gartner avait soumis une note au gendarme de la bourse américain, la SEC, disant qu'il licencierait 117 employés, soit environ 3% de ses effectifs. Pour Carter Lusher, l'annulation des conférences est aussi la preuve de « la souffrance de tout le secteur des conférences ». Le mois dernier, Novell a annulé son rendez-vous avec ses utilisateurs et ses développeurs Brainshare. Apple a annoncé qu'il ne serait plus présent aux prochains MacWorld. Microsoft n'a pas encore confirmé la tenue de sa Windows Hardware Engineering Conference (WinHEC) qui doit avoir lieu en mai. Enfin, le CES de la semaine dernière à Las Vegas a attiré 110 000 visiteurs, soit 22% de moins que l'édition 2008. Les observateurs prévoient une baisse de 20 à 40% du nombre de visiteurs et des revenus des conférences et des salon. Et des annulations telles que celle du Gartner, aussi proches des événements, ne déclencheront pas le tollé qu'elles auraient provoqué il y a seulement trois ans. Il y a davantage de dérive aujourd'hui du fait de l'environnement économique particulièrement instable. Carter Lusher explique que de plus petites conférences régionales, qui ne nécessitent pas de déplacement, deviendront plus attractives. Il ne pense pas pour autant que le glas ait sonné pour les grands messes multi-vendeurs comme le CES. Mais les plus faibles d'entre elles échoueront, ce qui bénéficiera aux survivantes. (...)

(14/01/2009 17:26:09)

Aux Etats-Unis, plus de 200 patrons de la high-tech ont dû prendre la porte de sortie

Les pertes d'emplois qui découlent de la crise économique actuelle frappent bon nombre de salariés de la high-tech, et n'épargnent pas leurs patrons pour autant. Selon nos confrères de Computerworld, sur les 1 500 chefs d'entreprise qui ont perdu leur emploi l'an dernier, 210 dirigeaient des sociétés spécialisées dans les technologies de l'information ou les télécommunications. Pour dresser son analyse, le site s'est appuyé sur des données publiées par Challenger, Gray & Christmas, un cabinet de reclassement américain. Ce dernier estime que les 700 Md$ de fonds accordés par le Congrès américain à l'automne dernier imposent aux entreprises de se pencher attentivement sur les performances de leurs dirigeants et sur la manière dont ils ont été indemnisés. Exit les patrons de Yahoo, VMware, Corel, Symantec Du coup, le cabinet a eu l'idée d'établir la liste des chefs d'entreprises qui ont démissionné l'an dernier dans le secteur des nouvelles technologies : y figurent, notamment, Jerry Yang, l'ex PDG de Yahoo qui vient d'être remplacé par Carol Bartz, suite à une gestion qualifiée de désastreuse, Diane Greene, évincée de la présidence de VMware en juillet dernier, ou encore David Dobson, également pressé de quitter la direction du fournisseur de logiciels Corel l'été dernier. A leurs côtés, Kris Hagerman, ex-PDG du constructeur Symantec, et Michael Fister, anciennement aux commandes de l'éditeur de CAOCadence Design Systems. Le cabinet Challenger s'attend aussi à d'autres départs en 2009. C'est Bill Watkins, PDG de Seagate Technology, qui a ouvert le bal en annonçant, hier, qu'il quittait la direction de son entreprise. (...)

(14/01/2009 16:35:07)

Carol Bartz, ex-Autodesk, nommée PDG de Yahoo

Le portail Yahoo s'est enfin choisi un directeur général. Il s'agit de madame Carol Bartz, 60 ans, connue pour avoir été directrice générale d'Autodesk pendant quatorze ans. Après avoir quitté cette fonction en 2006, elle est restée présidente exécutive du conseil d'administration de cet éditeur de logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) qui réalise 1,52 Md$ de CA. Elle succède à Jerry Yang, fondateur de Yahoo qui avait annoncé sa démission du poste de directeur général mi-novembre. Candidate au poste de CEO, Sue Decker, présidente de Yahoo et proche de Jerry Yang, a annoncé sa démission suite à cette nomination. De l'avis général, le choix de Carol Bartz est celui de la raison. La nouvelle CEO de Yahoo, qui siège déjà aux conseils de Cisco, Intel et NetApp, est réputée pour son talent organisationnel et son pragmatisme. On met ainsi à son crédit le renouveau d'Autodesk (avec un CA multiplié par 5 et un cours de l'action multiplié par 10) et le magazine Forbes l'a classée en 2005 parmi les 100 femmes les plus puissantes du monde. De plus, le fait qu'elle ne soit pas une enfant de la Silicon Valley devrait aussi apaiser les actionnaires lassés du feuilleton à rallonge intitulé "Microsoft et Yahoo jouent à je t'aime, moi non plus". Allan Weiner, analyste chez Gartner, résume la satisfaction des observateurs : « Elle peut apporter une supervision plus adulte qui a manqué jusqu'à présent à l'entreprise. » (...)

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