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(09/01/2009 16:48:59)
SAP exige d'Oracle la publication de données financières stratégiques
Dans l'affaire opposant SAP et Oracle pour vol de propriété intellectuelle, l'éditeur allemand exige qu'Oracle communique les marges bénéficiaires réalisées sur ses ventes de licences et le support des ERP PeopleSoft et JD Edwards. Si, dans leurs publications trimestrielles de résultats, les entreprises ont l'habitude de claironner pléthore de statistiques sur le chiffre d'affaires ou le bénéfice par action, elles ne s'aventurent pas sur des détails aussi stratégiques que les marges bénéficiaires réalisées sur des lignes de produits spécifiques. Des chiffres illustrant une trop bonne santé exposeraient en effet les entreprises à des négociations plus délicates avec leurs clients, et pourraient donner des informations sensibles à leurs concurrents. Il y a donc de la malice dans la requête de SAP, accusé par Oracle d'avoir, via sa filiale TomorrowNow, illégalement téléchargé 5 To de données utilisées dans le cadre du support aux utilisateurs de PeopleSoft et JDE, deux applications d'Oracle. Ce dernier évalue les conséquences de ces agissements à 1 Md$. Une somme énorme, qui repose pour l'heure sur les seules évaluations d'Oracle. Pour SAP, les dommages ne sauraient être calculés qu'à partir d'une estimation de ce qu'aurait été le bénéfice de la victime en l'absence d'infraction. Par conséquent, l'Allemand demande à la justice américaine de contraindre Oracle à communiquer « les données financières nécessaires au calcul de la marge bénéficiaire de PeopleSoft et JDE ». Les deux parties se retrouveront le 23 février, à l'occasion d'une audience prévue pour tenter de trouver un accord amiable. Elles devront y présenter des propositions d'indemnisation chiffrées. (...)
(09/01/2009 16:38:13)Syntec Informatique prévoit toujours 2 à 4% de croissance au 1er semestre 2009
En France, le marché des logiciels et des services informatiques devrait enregistrer une croissance comprise entre 2% et 4% au cours du premier semestre 2009, contre 6% au quatrième trimestre de 2008. En dépit de la crise économique, et malgré les plans sociaux qui se succèdent actuellement dans le secteur de l'industrie IT, le syndicat professionnel Syntec informatique a confirmé pratiquement mot pour mot, les prévisions annoncées lors de son bilan semestriel de novembre dernier. Son président, Jean Mounet, a rappelé les trois tendances qui définiront le paysage des logiciels et des services informatiques en 2009 : manque de visibilité, résistance des entreprises du secteur et résultats contrastés selon les différents pays d'Europe ou les secteurs d'activité. La fédération table sur l'accélération de certains projets Paradoxalement, la crise devrait profiter au développement de l'outsourcing. Syntec Informatique considère également qu'en 2009, l'intégration des systèmes d'information, suite aux opérations de fusions, notamment dans la banque, créera de nouvelles opportunités pour les SSII. Le syndicat professionnel table aussi sur l'accélération de nouveaux projets relatifs à la dématérialisation, au commerce électronique, à l'informatique embarquée et aux outils décisionnels (Business Intelligence). Il compte aussi sur les initiatives gouvernementales, comme le plan Numérique 2012, le plan de soutien au financement des PME, ou encore le projet de Xavier Darcos sur l'usage du numérique dans le primaire, pour inciter les entreprises à investir davantage dans les nouvelles technologies. Le Green IT figure parmi les priorités Néanmoins, Syntec affirme ne pas disposer d'une bonne visibilité sur l'ensemble de l'année 2009. La seconde partie de l'année reste incertaine du fait de réductions budgétaires supplémentaires chez certains clients issus de l'automobile ou de la grande distribution. Le syndicat professionnel a conclu en annonçant ses priorités pour l'année 2009 : soutenir et assurer la défense de ses adhérents, continuer à promouvoir les métiers des logiciels et services informatiques, accompagner la mise en oeuvre du plan Numérique 2012 et s'engager à fond dans la Green IT, une démarche que le syndicat juge importante et sur laquelle les entreprises devront impérativement investir. (...)
(09/01/2009 16:07:45)Annuels Tibco : la part des revenus liés au service augmente
Tibco a clos son année fiscale 2008 sur un bon quatrième trimestre (185,5 M$ de CA, 32,3 M$ de bénéfice net), « malgré un environnement [économique] difficile ». L'éditeur de solutions middleware dit avoir bouclé au cours de son dernier trimestre 135 affaires de plus de 100 000 $, et 20 de plus d'un million de dollars. Tibco peut ainsi afficher sur l'année une croissance de son chiffre d'affaires de près de 12%. Toutefois, les revenus de services et maintenance croissent plus vite que les revenus de licences. La part des revenus de service et maintenance (371,1 M$) se monte ainsi en 2008 à 57,6% du chiffre d'affaires total, alors qu'elle n'était que de 55,1% en 2007 (318,1 M$ sur 577,4 M$). Sur le marché des éditeurs de middleware de taille moyenne, ces résultats permettent à Tibco de rester devant Progress (515,6 M$), les deux éditeurs étant devancés par l'Allemand Software AG (qui devrait annoncer ses résultats d'ici un mois). A noter que Tibco Software était récemment crédité par IDC de 40% du marché du Complex event processing (CEP), le segment middleware à la croissance la plus rapide. (...)
(09/01/2009 13:04:38)OLPC sacrifie 50% de ses effectifs pour l'avenir du XO
Début d'année difficile pour la Fondation OLPC (One laptop per child), dont l'objectif est de concevoir, fabriquer et distribuer aux enfants des pays pauvres le XO, longtemps présenté comme le PC à 100 $. Frappée de plein fouet par la crise économique, l'organisation vient d'annoncer la réduction de moitié de ses effectifs, soit 32 postes supprimés. « Certaines personnes concernées sont des permanents de la fondation, d'autres travaillent sur des missions ponctuelles, ces deux catégories étant touchées à parts égales », explique Lionel Laské, le président de la branche française d'OLPC.
Les difficultés de la fondation s'expliquent en grande partie par celles des entreprises qui la financent. « Google, AMD, Qanta, Marvell et Red Hat, qui siègent au conseil d'administration, ont apporté de l'argent au démarrage du projet et continuent de nous aider en mettant, par exemple, à notre disposition leurs lignes de production (pour Qanta) ou en nous vendant des composants à prix coûtant (pour AMD) », poursuit Lionel Laské. Las les bienfaiteurs d'OLPC, à l'image de Google ou d'AMD, pâtissent de la crise et répercutent ces difficultés sur l'ampleur du soutien qu'ils accordent à la fondation.
Sugar repose désormais sur la communauté
Malgré ces coupes claires dans les effectifs, « le projet reste viable car il est surtout porté par la communauté de volontaires », assure le président d'OLPC France. Illustration avec le système d'exploitation Sugar : la fondation ne s'en préoccupera plus, laissant la communauté prendre en charge l'intégralité des développements et du support aux utilisateurs.
OLPC entend par ailleurs recentrer ses priorités en termes de modèle de déploiement et de zones géographiques visées. Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, considérés comme les plus pauvres, devraient ainsi être la cible de l'attention de la fondation. Ce focus répond à deux difficultés : d'un côté, l'objectif initial d'1 million de machines produites par mois n'a jamais pu être atteint, le total des XO distribués atteignant 600 000 exemplaires ; de l'autre, les gouvernements, qui devaient acquérir les XO pour les distribuer aux populations, n'ont pas adhéré au projet, limitant alors son succès. Pour rebondir, OLPC s'oriente vers un modèle de financement différent, fondé sur la générosité de mécènes et censé aboutir sur une machine totalement subventionnée. On parlait du PC à 100 $ (en réalité plus proche de 180 $), voici donc l'heure du XO à 0 $.
'Give One Get One' n'a pas trouvé son public
Enfin, la fondation souhaite réorganiser ses activités pour que soient relancés des projets qui ont sommeillé au cours des derniers mois, comme le développement du XO 2. Les travaux autour de la machine ont pâti de la priorité accordée à d'autres chantiers, comme le programme Give One Get One (G1G1, les consommateurs occidentaux payent deux machines, l'une étant offerte dans un pays pauvre). « Il s'agit d'un programme très consommateur de ressources pour la fondation, dont le succès est très mitigé. S'il a permis le déploiement de 80 000 XO l'an passé, le total atteint pour 2008 sera nettement moindre (les chiffres précis ne sont pas encore disponibles) », détaille Lionel Laské. La faute à la crise, aux netbooks - des concurrents redoutables pour le XO -, et à un déficit de communication autour de G1G1. (...)
Datawarehouse : Gartner place Teradata en tête pour l'exécution et la vision
Quoique plutôt mature, le marché des solutions d'entrepôt de données (datawarehouses) se développe à un rythme record, constate Gartner dans son dernier point sur le sujet. Datée du 23 décembre dernier, son « Magic Quadrant » sur ce marché a été établi par Donald Feinberg et Mark Beyer. Les deux analystes notent que, outre la livraison de nouvelles offres, parmi lesquelles diverses solutions packagées associant souvent matériel et logiciel (appliances), de nouveaux fournisseurs spécialisés (pure-players) ont également fait leur apparition. Or ces spécialistes livrent des offres moins coûteuses mais néanmoins pourvues de fonctionnalités avancées. Les entrepôts de données sont mis en place dans le cadre d'applications sensibles et hautement sollicitées, exploitées dans des environnements de plus en plus complexes (notamment lorsqu'il s'agit de datawarehouses d'entreprise du type de ceux qu'installe Teradata), incluant le recours à des requêtes en ligne. Parallèlement, rappelle le Gartner, les analyses de type datamining sont tout aussi exigeantes en termes de puissance processeur, de capacité mémoire et de temps d'accès aux données. Oracle a lancé sa Database Machine avec HP Dans son traditionnel carré magique, Gartner répartit les éditeurs en quatre groupes : les leaders, les challengers, les visionnaires et les acteurs de niche, en fonction de leurs capacités à livrer des solutions éprouvées tout en développant une vision stratégique étendue. L'Américain Teradata apparaît sans surprise à la place la plus élevée dans le carré des leaders (en haut à droite). Selon le cabinet d'études, c'est le fournisseur qui possède les meilleures capacités dans la mise en oeuvre de son offre, auxquelles s'ajoute la complétude de sa vision stratégique. Un peu au-dessous de lui, Gartner place Oracle, qui a annoncé en 2008 une solution spécialisée combinant matériel et logiciel, la HP Oracle Database Machine, conçue pour améliorer sensiblement les temps de réponse. En troisième position, IBM talonne Oracle. Au bas du carré des leaders, le spécialiste Netezza devance Microsoft qui a racheté cette année Datallegro, un autre spécialiste des datawarehouses. Sybase et HP, pas très loin des leaders Il manque juste une vision stratégique un peu plus large à Sybase et HP pour se retrouver eux aussi dans le carré des leaders ; Gartner les a placés à la limite droite du carré des challengers. Le cabinet octroie à Sybase une capacité de mise en oeuvre équivalente à celle de Netezza. HP est placé juste au-dessous. Dans le carré des visionnaires figure un seul acteur, Greenplum, qui ne s'est pas encore implanté en France. Enfin, sept acteurs se pressent dans le groupe des acteurs de niche. Dans l'ordre, en fonction des capacités à mettre en oeuvre, on trouve ainsi Vertica, Kognitio, Sand Technology, Sun Microsystems avec MySQL, Ingres, Illuminate Solutions et 1010data. Face à cette multiplicité de fournisseurs, Jean-Michel Franco, directeur des offres de l'intégrateur Business & Décision, souligne que l'on "dénombre finalement une pléthore d'outsiders sur un marché somme toute assez réduit, puisqu'avant de dépasser les limites d'une base de données traditionnelle, il faut déjà avoir des besoins hors du commun". Les nouvelles technologies exploitées par les acteurs de niche [[page]] En 2008, une nouvelle vague d'adoption des datawarehouses a été générée par des entreprises ou des administrations qui n'avaient jusque-là qu'une expérience réduite de ces projets ; un contexte dès lors propice à des déploiements de type datamarts, c'est-à-dire des entrepôts de plus petite taille concentré sur les données d'un seul département (marketing, commercial, ressources humaines...) : projets plus rapides à mettre en place et, partant, moins coûteux. On a donc vu des fournisseurs comme IBM, Oracle ou HP répondre à cette demande avec des solutions de type « appliances ». Les leaders pour les gros volumes de données, les acteurs de niche pour les petits projets innovants Les principaux fournisseurs proposent à la fois des solutions purement logicielles et des packages matériel/logiciel. Le choix est donc large. Toutefois, rappelle Gartner, lorsqu'il s'agit de gérer de très importants volumes de données, dans des contextes d'utilisation multiples (à la fois requêtes ad hoc, reporting, analyse, datamining...), choisir de s'appuyer sur l'un des acteurs leaders limite les risques, même lorsque le datawarehouse est hébergé hors de l'entreprise. Le cabinet d'analyse souligne néanmoins l'intérêt des solutions de niche qui exploitent de nouvelles technologies : techniques de compression et de stockage des données spécifiques qui réduisent les temps de réponse. Revers de la médaille, ces fournisseurs n'ont souvent que quelques années d'expérience et une modeste base installée. Gartner suggère donc aux entreprises de chercher à réduire la facture ou à prolonger le projet pilote en négociant le coût du support durant cette période. (...)
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