Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 5151 à 5160.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(10/11/2008 13:17:50)
Poussés par la réglementation, les clients japonais d'Accenture prisent le green IT
Les préoccupations Green IT sont diversement prises en compte selon l'implantation géographique des entreprises. C'est ce que révèle une consultation menée par Accenture auprès de ses filiales australiennes, néerlandaises, espagnoles et japonaises. Andrew Skinner, responsable datacenter pour la filiale britannique de la société de conseil, a interrogé ses collègues sur la montée de l'intérêt pour le Green IT manifesté par leurs clients et sur ce qui leur donne le plus de fil à retordre dans la mise en place de ces programmes. Il a publié quelques éléments de cette enquête informelles sur le blog green IT du cabinet. Si les quatre régions interrogées confirment un intérêt croissant pour le sujet, c'est le Japon qui tient la corde, ses équipes étant sollicitées chaque semaine par les clients pour des présentations, l'organisation de séminaires et l'élaboration de propositions. En Australie, on indique que le Green IT commence à s'infiltrer dans les agendas des DSI. Les entreprises néerlandaises, bien que sensibilisées à la question, n'arrivent toutefois pas à en faire une priorité dans leur agenda IT global où les coûts et les services ont toujours plus de poids. Quant aux entreprises espagnoles, elles ne s'intéressent encore au sujet que par ricochet. Typiquement, le Green IT se traduit pour l'instant en un résultat collatéral de démarches de réduction de coûts ou de projets de virtualisation, explique-t-on sur place. En Espagne, les plans de crise priment sur les programmes Green [[page]]Les défis qui se posent aux filiales dans la mise en place des programmes Green IT diffèrent sensiblement d'une zone géographique à l'autre. En Australie, les clients sont soucieux de montrer aux différentes parties prenantes que l'on peut en obtenir des gains rapidement. Le plus difficile étant de relier le Green IT à d'autres grands programmes pour démontrer qu'il peut soutenir plutôt qu'entraver le changement. Aux Pays-Bas, l'un des problèmes majeurs vient de l'importance prise par l'infogérance. Quelquefois, les clients ont confié la totalité de leur environnement IT à un partenaire externe et les contrats ne prévoient pas toujours de clauses sur les économies d'énergie. Pour l'Espagne, c'est la crise financière qui prime. Les clients se concentrent sur les plans de réduction de coût et l'agenda Green IT s'en trouve repoussé : si la mise au vert de l'informatique conduit à augmenter les coûts, les entreprises sont réticentes à s'y engager. Enfin, au Japon, ce sont les règlementations légales qui sont la motivation principale : celles déjà en place et celles qui s'annoncent. Dans l'archipel, les grandes entreprises doivent communiquer sur leurs émissions de CO2 et leurs prévisions de réduction de celles-ci. C'est cette obligation qui guide l'agenda Green dans les entreprises. L'accent est donc mis sur les activités qui polluent le plus. Mais Accenture Japon remarque néanmoins qu'il est maintenant demandé aux services IT de s'aligner sur ces objectifs. Andrew Skinner s'apprête à poursuivre son tour d'horizon Green IT en étendant son investigation aux pays émergents, en particulier en Asie et Amérique du Sud. (...)
(07/11/2008 17:52:46)Microsoft reste de marbre face aux supplications de Jerry Yang
Les prières de Jerry Yang implorant Microsoft de reconsidérer une acquisition de Yahoo n'ont pas été entendues. Lassé par les manoeuvres de Jerry Yang pour échapper à une offre qu'il estimait « juste » (44,6 Md$, soit 33 $ par action), Steve Ballmer a clairement fait savoir hier qu'il n'entendait pas remettre l'affaire Yahoo sur le tapis des négociations. « Nous avons fait une [première] offre, nous avons refait une autre offre... Nous avons essayé de nouer un partenariat autour de la recherche sur Internet... tentative qui a également échoué. Nous ne souhaitons pas revenir en arrière. Franchement, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement », rapporte le Dow Jones Newswires. Steve Ballmer a toutefois ajouté qu'il était encore envisageable de trouver une manière de collaborer autour de la recherche en ligne avec Yahoo, mais pas sous forme d'acquisition. Google ne veut pas s'encombrer d'un coûteux procès ... ni d'une société en perte de vitesse De son côté, Google a expliqué au New York Times pourquoi il a renoncé à l'accord publicitaire qui le liait à Yahoo depuis le mois de juin dernier, alors que peu de temps auparavant la société clamait haut et fort que rien ne l'empêcherait d'entériner l'alliance avec Yahoo à la date convenue, pas même le DoJ (ministère de la Justice américain). [[page]]« Nous avons annulé le contrat une heure à peine avant qu'une demande de procès ne soit déposée contre notre alliance, a déclaré Eric Schmidt, PDG de Google. Après mûre réflexion, nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'était pas de notre intérêt de passer par un long et coûteux procès que, selon nous, Google aurait fini par gagner. » C'est du moins la version officielle. Dans les faits, Google - qui a publié des résultats trimestriels flamboyants - a également pu être refroidi par les derniers chiffres de Yahoo : CA qui stagne, bénéfice en chute de 64%. Bien lancé, le géant ne souhaite sans doute pas voir sa course ralentie par une société en perte de vitesse et où les vagues de suppression de postes se succèdent (20% des effectifs en janvier dernier et 10% en octobre). Jerry Yang ne peut que se mordre les doigts d'avoir ainsi obstinément refusé l'offre de Microsoft, un entêtement qui lui a déjà valu la colère des actionnaires de Yahoo, le milliardaire Carl Icahn en tête. En quelques mois, le cours de l'action s'est effondré jusqu'à atteindre 14 $, alors que le PDG de Yahoo en réclamait 37 $ à Microsoft. Délaissé par Google et repoussé par Microsoft, Jerry Yang devrait s'empresser de trouver une alternative pour sauver le navire s'il ne veut pas faire ses valises, à l'instar de Terry Semel, son prédécesseur. (...)
(07/11/2008 17:05:26)Sentrigo protège en temps réel les données contre les menaces internes
Sécuriser le périmètre d'une entreprise met-il obligatoirement ses données à l'abri. Pas sûr, répond Slavik Markovich, directeur technique de l'éditeur israélien Sentrigo, qui propose des logiciels de sécurisation s'installant aux côtés des SGBD (Systèmes de gestion des bases de données) et résidant avec eux en mémoire. « Lorsqu'une entreprise a beaucoup de défenses périmétriques, dit-il, il devient plus simple de soudoyer quelqu'un en interne... Et ce ne sera pas forcément le fait d'un grand voleur, il peut s'agir d'un détective privé. On voit aussi beaucoup de gens mus par la simple curiosité - pour voir par exemple la table des salaires. Or la menace interne est quelque chose dont on se préoccupe très peu aujourd'hui. » Avec son offre Hedgehog, Sentrigo propose une protection contre les dangers en interne - y compris contre des super-utilisateurs (privileged users) voire le DBA (administrateur de bases de données) lui-même. Hedgehog scrute en effet tous les événements et les enregistre (sans possibilité d'en effacer). Un éditeur de règles plutôt intuitif permet d'automatiser des actions (générer une alerte, bloquer une transaction, bannir l'utilisateur, etc.) en fonction des comportements observés. La solution fonctionne même lorsque la base tourne en environnement mutualisé. Considérant que les deux tiers des DBA n'appliquent pas les correctifs (pour ne pas provoquer d'interruption du service ou s'exposer à des incompatibilités), Sentrigo double son outil d'un service de type anti-virus : Hedghog se connecte alors régulièrement à un serveur central, et télécharge des « correctifs virtuels » afin de diminuer les vulnérabilités des bases qu'il protège. Forrester prédit un marché de 900 M$ d'ici à 2010 [[page]] Le cabinet d'études Forrester estime que les outils d'audit et de protection en temps réel des bases de données devraient se multiplier. Les réglementations sont de plus en plus draconiennes, et certaines certifications ne se contentent plus de vagues concepts. PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard), par exemple, imposé aux Etats-Unis par les grandes sociétés de cartes de paiement, donne des obligations en matière de protection des données et d'audit. Forrester pense que ce marché devrait atteindre les 900 M$ d'ici à 2010. En revanche, ce foisonnement de petits acteurs (Forrester cite Guardium, Imperva, Tizor, Application Security, Lumigent...) marque le début d'un marché appelé à se concentrer, ce qui n'est pas forcément rassurant pour une entreprise utilisatrice. Sentrigo Hedgehog est distribué en France par Cortina, qui appartient désormais au Groupe Arca. Le produit supporte les bases Oracle (à partir de la version 8i) et Microsoft (à partir de SQL Server 2000). La prochaine base sur la liste sera Sybase ASE. Quant à MySQL, Slavik Markovich s'interroge : « Nous ne sommes pas sûrs que les utilisateurs de MySQL aient envie de payer une licence... » Vendu environ 2 000 euros par CPU, le logiciel est téléchargeable pour un essai gratuit. Et comme le souligne Slavik Markovich, il n'y a pas besoin d'arrêter la base pour l'installer. (...)
(07/11/2008 15:00:30)Trimestriels Sopra: Les activités ISS France et Axway tirent la croissance
Sopra Group annonce un chiffre d'affaires consolidé de 258,5 M€ au troisième trimestre 2008, soit une croissance totale de 12,5%, dont 10,7% en organique par rapport à la même période de l'année dernière. Mesurée sur neuf mois, le CA s'élève à 808,1 M€, en hausse de 13,3% dont 11,8% en organique. Ces résultats reflètent les bonnes performances des activités ISS (Intégration de systèmes et solutions) en France ainsi que celles d'Axway, la division spécialisée dans l'intégration et le transfert de données de la SSII. ISS France a réalisé un chiffre d'affaires de 160,5 M€ au cours du troisième trimestre (+16,6%, dont 14,6% en organique). Le chiffre d'affaires d'Axway s'établit quant à lui à 38,5 M€, soit une croissance totale de 21,1%, dont 13,2% en organique. Le rachat de l'éditeur Californien Tumbleweed en juin dernier pour 40 M€ a permis à Axway de renforcer sa présence outre-Atlantique. Axway dispose déjà de bureaux à Phoenix (Arizona) et Atlanta (Géorgie). Tumbleweed apporte également au groupe son expertise en termes de solutions de sécurisation des échanges sur Internet et réseaux privés IP. Les résultats de l'activité conseil (Orga Consultants) de Sopra sont en léger repli sur le troisième trimestre, avec un chiffre d'affaires s'élevant à 9,1 M€ (-1,1%). La croissance organique sur l'ensemble de l'année devrait être de l'ordre de 4% à 5% sur cette activité. Sopra Group publiera l'ensemble de ses résultats annuels le 12 février prochain. (...)
(07/11/2008 12:11:46)Sogeti inaugure son siège High Tech à Issy-les-Moulineaux
La SSII Sogeti, filiale de Capgemini, a officiellement inauguré hier son nouveau siège « High Tech » dans les locaux d'une ancienne manufacture de tabac (22 000 m2), située à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). 150 experts y travaillent. Dirigé par Dominique Lafond, Sogeti High Tech est l'entité conseil en R&D pour les grands groupes industriels (comme Airbus, Areva, EADS ou encore Renault) de la SSII. Elle génère 17% du chiffre d'affaires de Sogeti (1,4 Md$ en 2007, 58% pour l'activité Application Services et 25% pour Infrastructures Services). Sogeti High Tech compte 30 agences locales dans sept pays (la France, avec cinq agences, l'Allemagne, l'Inde, la Suède, les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Espagne). Sogeti High Tech emploie 3500 collaborateurs et souhaite en recruter 800 de plus dans les mois qui viennent, dont 250 en Ile-de-France. Les ingénieurs de Sogeti High Tech « ont pour vocation de travailler directement chez nos clients et de suivre les projets à la fois en amont et en aval », précise Dominique Lafond : recherche et développement, audit et conseil, conception, tests et simulation, externalisation, assistance technique et formation. La division participe par exemple à la conception d'avions (fuselage et motorisation), de véhicules automobiles, de sous-marins, de trains ou de téléphones mobiles aux côtés de partenaires comme IBM, Microsoft et - plus récemment - Dassault Systèmes. La ville accueille déjà Cisco ou Bouygues, et bientôt Microsoft [[page]] André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux et Secrétaire d'Etat auprès du ministre du Budget chargé de la Fonction publique, s'est félicité de l'arrivée de Sogeti High Tech dans sa ville. Il souhaite faire d'Issy-les-Moulineaux un « nouveau centre névralgique des technologies IT ». La ville accueille déjà des sociétés comme HP, Orange (même si ces deux-là sont sur le départ), Cisco ou encore Bouygues Télécom. Ils seront rejoints en mars 2009 par 1500 salariés de Microsoft, qui a choisi cette ville pour y implanter une partie de sa R&D et son siège social. (...)
(07/11/2008 11:01:32)Les services informatiques devraient rester porteurs en région en 2009
Selon Pierre Audoin Consultants, le marché des services de sous-traitance informatique(*) en région (hors Île-de-France) devrait générer 5,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2008. Le niveau de croissance annuelle atteindra ainsi 7,2%, restant donc à peu près similaire à celui de 2007. La part des revenus générés en régions représentera 26% du marché national à comparer aux 74% de l'IDF. En fonction des régions, la croissance varie de 6 à 9%. Rhône-Alpes, qui capte 29% du marché régional total, a enregistré une croissance de 7,7%. Elle le doit notamment à un énorme contrat de TMA signé avec Schneider Electric qui contribuera à sa croissance pendant plusieurs années. Malgré cet apport, la part globale de la région dans la sous-traitance informatique hors IDF a reculé de 2 points. L'Ouest et le Sud-Ouest occupent la seconde et la troisième place en termes de répartition des revenus en région avec respectivement 21% (+1 point) et 20% (- 3) du marché. Hausse du marché des services applicatifs Globalement, les services applicatifs s'avèrent plus porteurs que ceux liés aux infrastructures. Ainsi, le segment de la TMA a connu en 2008 une croissance de 13% en valeur, toutes régions confondues, contre 9,8% en IDF. Dans ses prévisions pour 2009, PAC fait état d'une croissance de 5,4% pour le marché des services de sous-traitance en régions. Rhône-Alpes est attendue en hausse de 6% tandis que la progression du reste des régions devrait se situer entre 4 et 4,5%. Un ralentissement mesuré qui fait des régions un relais de croissance pour le marché français. Sur le plan national, la progression ne devrait en effet s'établir qu'à 4,3%. Notamment du fait des performances de l'IDF qui sera la zone géographique la plus touchée par la crise. La région capitale fait en partie les frais des difficultés du monde bancaire qui y est largement représenté. (*) Infogérance applicative et d'infrastructures, conseil, Assistance technique (régie), réalisation de systèmes (forfaits)... (...)
(06/11/2008 12:41:32)AMD coupe de nouveau dans ses effectifs
Le californien AMD vient d'annoncer son intention de se séparer de 500 emplois supplémentaires dans le monde. Les salariés concernés par des suppressions de postes ont appris la nouvelle par courriel, mercredi dernier. "Nous confirmons une réduction de l'effectif dans différents départements, niveaux et lieux", leur a indiqué Mike Silverman, porte-parole d'AMD, sans fournir plus de précisions. Mis à mal par la bonne santé d'Intel et les retards de certains de ses propres produits (Barcelona), AMD peine à engranger des profits. Au cours du mois dernier, le fabricant de puces a accusé une perte de 67M$, son huitième trimestre consécutif de pertes. Pour se remettre de ses problèmes financiers, le constructeur compte sur les nouvelles puces graphiques ATI et sur son nouveau quadri-coeurs pour serveurs Shanghai . Cette vague de suppressions d'emplois à venir est la deuxième cette année pour le fondeur. Après la publication de ses résultats financiers au premier trimestre 2008, AMD avait déjà décidé de tailler 10% de ses effectifs, et de supprimer 1 600 emplois. Début octobre, AMD a aussi entrepris de se séparer de ses usines pour se recapitaliser. (...)
(06/11/2008 12:30:26)Trimestriels Cisco : l'équipementier contraint de geler ses embauches
Conformément aux prévisions communiquées cet été par son PDG John Chambers, l'Américain Cisco a vu ses ventes augmenter de 8%, à 10,3 Md$, sur son premier trimestre fiscal. En revanche, le fournisseur de solutions réseaux n'enregistre aucune progression sur son bénéfice net qui, à 2,2 Md$, reste au niveau du premier trimestre 2007 (par comparaison, il y a un an, le bénéfice net de l'équipementier avait progressé de 37% et son chiffre d'affaires de 17%). Il dégage un bénéfice net de 42 cents par action. Mise en place d'un régime de crise Comme d'autres géants du secteur IT avant lui, Cisco se voit contraint d'adopter un régime de crise : gel des embauches, réductions des déplacements, coupes dans les dépenses marketing. Cet ensemble de mesures devrait aider l'entreprise à réduire ses dépenses de 1 Md$ par rapport au budget initialement prévu pour son second trimestre fiscal, a exposé hier John Chambers, au cours d'une conférence téléphonique. Le PDG a dressé un sinistre tableau de la crise financière. A l'instar de nombreux autres fournisseurs IT, Cisco a subi une baisse notable de ses commandes en octobre : -9% sur ce dernier mois, par rapport à l'an dernier, et -3% sur l'ensemble du trimestre. C'est en octobre que la crise a vraiment été ressentie de façon générale, confirme John Chambers. Pour l'équipementier, les ventes aux entreprises sont les plus touchées (-11% sur le trimestre), alors que les ventes aux fournisseurs de services et au secteur public sont restées étal. Le repli a démarré aux Etats-Unis et s'est étendu à l'Europe et aux autres régions avec, malgré tout, de bonnes performances au Japon et en Allemagne. Profiter de la crise pour avancer [[page]] S'attendant à ce que les prochaines semaines se calquent sur les performances d'octobre, Cisco prévoit une baisse de son chiffre d'affaires de 5 à 10% sur son deuxième trimestre fiscal. Mais, parallèlement à ses efforts de réduction des coûts, Cisco compte utiliser sa puissance de feu pour augmenter ses parts de marché, à un moment où ses concurrents se trouvent affaiblis. Le directeur financier, Frank Calderoni, a indiqué que le fournisseur prévoyait d'investir sur des marchés où ses équipements réseaux gagnent du terrain, comme la vidéo, les applications de collaboration et la virtualisation de centre de données. En dépit du ralentissement anticipé, John Chambers table sur une évolution positive de l'économie dans un avenir relativement proche. (...)
(06/11/2008 11:30:18)Yahoo à Microsoft : "au secours, revenez nous acheter !"
Le feuilleton Microsoft-Yahoo entamé au premier semestre de l'année a pris des allures de soap opera. Le premier a poursuivi le second afin de le racheter pour un montant de 44,6 Md$, se heurtant à des fins de non-recevoir, avant de voir partir Yahoo dans les bras d'un rival, Google en l'occurrence, pour un accord publicitaire. On croyait donc le scenario bel et bien conclu. Mais c'était sans compter sur un rebondissement post-crise économique : abandonné par Google, Jerry Yang, patron de Yahoo, a ravalé hier sa fierté pour pleurer sous le balcon du géant de Redmond. Comme il l'avait déjà fait entendre il a quelques jours, Google a fait savoir hier, 5 novembre, qu'il mettait fin à son accord de publicité avec Yahoo, suite à l'enquête du DoJ (Department of Justice, ministère de la justice américain), qui a décidé d'imposer des conditions décourageantes aux deux acteurs. Dans un communiqué, Yahoo déplore la décision de Google, estimant qu'il aurait pu choisir de défendre cet accord plutôt que de s'en retirer. Délaissé, Jerry Yang s'est empressé de se retourner vers celui qu'il a snobé durant tout le premier semestre, Steve Ballmer, patron de Microsoft. Pas à une contradiction près, Yang compte bien expliquer au géant du logiciel pourquoi il faut absolument qu'il rachète la société. A priori, Steve Ballmer n'aurait qu'un mot à dire pour que Yahoo revienne à la table des négociations. Reste à savoir si Microsoft veut remettre le couvert... Jerry Yang est moins regardant sur la somme que Microsoft pourrait proposer « A ce jour, la meilleure chose à faire pour Microsoft serait de racheter Yahoo, » a tout simplement déclaré Jerry Yang à l'occasion de la conférence Web 2.0 Summit de San Francisco. Interrogé sur le prix qu'il demanderait, le patron de Yahoo a précisé qu'il ne s'en tenait plus à ses exigences du mois de mai. Jerry Yang s'est dit prêt à vendre tout ou une partie de son activité. Microsoft avait proposé avant l'été de récupérer uniquement le moteur de recherche, puisque Yahoo ne voulait pas se vendre en totalité. [[page]] Il faut reconnaître que ces paroles désespérées correspondent à une période noire pour Yahoo. Le pionnier du Web est embarqué dans une deuxième vague de suppressions de postes, qui devrait concerner cette fois 10% des effectifs (contre 20% en janvier dernier), et affiche des résultats dans le rouge (bénéfice net en baisse de 64%). Il accuse par ailleurs un important retard dans les médias sociaux, loin derrière Facebook ou MySpace. Il y a un an, le prix de l'action Yahoo clôturait à 27 $. Aujourd'hui, le titre reste sous la barre des 14 $, ne laissant plus aucun doute sur l'intérêt financier que représentait la dernière offre de Microsoft à 33 $. Steve Ballmer a poursuivi Yahoo durant plus de trois mois, entre février et mai, alors que Jerry Yang n'a eu de cesse de repousser ses avances, trouvant les meilleurs prétextes du monde. Il a évoqué la possibilité d'un rapprochement avec MySpace, il a rencontré Time Warner pour une éventuelle fusion avec AOL , il a expliqué à ses actionnaires la dangerosité de Microsoft (la fameuse 'pilule empoisonnée'), puis il a concocté un parachute doré à ses salariés en cas de réussite de l'OPA avant de s'acoquiner avec Google, ennemi juré de Microsoft. C'est d'ailleurs cette démarche qui a fini par dégouter Microsoft d'une éventuelle acquisition. Pour le moment, le géant de Redmond n'a pas répondu aux avances de Jerry Yang. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |