Malgré la crise financière qui pèse sur beaucoup d'entreprises IT, Intel publie des résultats trimestriels légèrement en hausse. Le chiffre d'affaires s'établit à 10,2 Md$, soit un tout petit point de plus que la même période l'an dernier. C'est 8% de mieux que les résultats annoncés le trimestre précédent. Le bénéfice net atteint pour sa part les deux milliards de dollars, en hausse de 12% et le revenu opérationnel bondit de 44%, à 3,1 Md$. Ces résultats prennent en compte certains frais, comme les coûts de restructuration engendrés par la création de Numonyx, une co-entreprise réunissant les activités de mémoire Flash du fondeur avec celles de STMicroelectronics. Intel a par ailleurs dû affronter une guerre des prix implacable et baisser le tarif de ses puces Atom. Les fluctuations boursières créent un climat de méfiance Ces résultats dépassent légèrement les attentes des analystes interrogés par Thomson Financial, mais cela n'empêche pas Intel de rester vigilant en ce qui concerne les mois à venir : « pour le prochain trimestre, il est difficile de prévoir quel impact aura la crise financière sur la demande des clients finaux », a déclaré Paul Otellini, PDG de la société. Les caprices de la bourse semblent donner raison à la prudence d'Intel. Après avoir enregistré un sursaut spectaculaire de 11,85% avant-hier (comme la plupart des valeurs IT, suite à l'annonce du plan européen), le titre d'Intel a perdu 6,24% au Nasdaq un jour après. Pour le quatrième trimestre, Intel table sur un chiffre d'affaires compris entre 10,1 et 10,9 Md$.