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(27/10/2011 13:16:15)

Panne Blackberry : Recours collectif déposé contre RIM

Research In Motion (RIM) pourrait devoir faire face à un procès en action collective, suite
à la gigantesque panne qui a affecté, au début du mois, les possesseurs de BlackBerry. Le Consumer Law Group, un cabinet d'avocats canadien, a annoncé mardi qu'il envisageait  de déposer une proposition de recours collectif contre RIM auprès de la Cour supérieure du Québec. La  demande a été déposée par le cabinet juridique au nom du plaignant principal, M. Blackette, « Le procès ne portera que sur le remboursement des frais de forfait data des personnes qui ont subies la  panne », a déclaré Jeff Orenstein, un avocat de CLG, dans un courriel. « Aucun dommages et intérêts, ni autre désagrément ne sont revendiqués. C'est clair et simple: si vous payez pour un service que vous devriez recevoir et si vous ne pouvez pas en disposer, vous êtes en droit de récupérer votre argent. »

Des dédommagements insuffisants

Les interruptions de service ont affectés les possesseurs de Blackberry en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe, au Moyen Orient, en Inde et également en Afrique. RIM avait alors expliqué que l'origine de la panne était due à la défaillance d'un commutateur de coeur de réseau au sein de son infrastructure. Pour tenter d'apaiser les clients mécontents, le coprésident et fondateur de RIM, Mike Lazaridis, avait présenté ses excuses dans une vidéo. En guise de compensation, le fabricant canadien a offert aux utilisateurs de Blackberry 100 dollars d'applications premium et un mois de support gratuit à ses clients professionnels.

Mais selon la demande de recevabilité du recours collectif devant la Cour du Québec,  ces dédommagements ne suffisent pas à indemniser correctement les utilisateurs de BlackBerry qui ont payé pour des services qu'ils n'ont pas pu utiliser.



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(27/10/2011 13:13:50)

Orange utilise SugarSync pour son offre de stockage dans Cloud Pro

Pour son démarrage en France, la société américaine SugarSync, qui fournit des solutions de stockage en ligne, va être mise en avant par Orange. En effet l'opérateur a choisi la solution SugarSync for business pour l'intégrer dans son offre de Cloud Pro. Le service proposé combine à la fois de la sauvegarde, de la synchronisation et du partage de fichiers en ligne. La concurrence avec des solutions comme iCloud ou Dropbox est bien évidement souligné, mais Laura Ycies, PDG de SugarSync pointe deux différences « la première est notre savoir-faire en matière de synchronisation et la deuxième est que notre service est compatible avec la plupart des plateformes fixes et mobiles ».

L'offre est en effet disponible sur Mac et PC, mais aussi sur les smartphones sous iOS, Android, Blackberry, Windows Mobile et Symbian (par contre pas de compatibilité avec Linux ou Windows Phone). Les tarifs de la solution Cloud Pro d'Orange n'ont pas été dévoilés, mais SugarSync propose une version gratuite d'une capacité de 5 Go et une version entreprise de 100 Go pour 3 utilisateurs à 300 dollars par an.

(...)

(27/10/2011 10:06:56)

Yoolink Pro détaille les difficultés et les bonnes pratiques d'un RSE

« La question juridique a été un écueil que nous n'avions pas prévu lors de la mise en oeuvre de notre réseau social d'entreprise (RSE) » témoigne Valérie Blondeau, directrice de la communication chez Lagardère Publicité. En l'occurrence, un document interne, diffusé via le RSE, a été récupéré par un salarié mal intentionné et diffusé sur Facebook dans l'intention de nuire à une autre personne. Une procédure disciplinaire interne est en cours, gérée par la DRH, mais cet incident a refroidi l'enthousiasme des utilisateurs du RSE de Lagardère Publicité. La nécessaire promulgation d'une charte explicite de bonnes pratiques pour un outil à usage interne a constitué une surprise non seulement chez Lagardère Publicité mais aussi chez l'éditeur Mondadori. La BNP Paribas Personal Finance (Cetelem) avait, quant à elle, anticipé la question en prévoyant d'entrée de jeu une charte d'usage.

Ces trois entreprises se sont exprimées lors d'une réunion de clients et de prospects du prestataire de RSE en SaaS Yoolink Pro le 25 octobre 2011. Selon ce prestataire, la peur de s'exposer et de révéler des informations de façon inappropriée reste l'un des principaux freins à l'usage d'un RSE par les salariés d'une entreprise. Il n'est donc pas surprenant que l'incident chez Lagardère Publicité ait été mal vécu. De la même façon, le possible flicage des activités des uns et des autres par la hiérarchie via les contributions sur le RSE est un autre frein.

De la paranoïa aigüe

Des crises de paraonïa aigüe sont même parfois constatées. Yoolink Pro recommande donc de stimuler les contributions plutôt que de les modérer, même si une administration a posteriori est nécessaire pour régler le plus rapidement possible d'éventuels incidents. Enfin, bien entendu, le RSE étant synonyme d'exposition publique, un autre frein majeur est la réticence de certains à faire preuve de transparence vis-à-vis des autres services voire des collègues.

Au sein du groupe d'assurances MMA, le RSE a été construit autour de communautés privées pour lever cette peur de s'exposer. On ne peut accéder à une communauté que si on en est membre naturel (membre du personnel d'une direction donnée...) ou si on justifie auprès de l'administrateur de la dite communauté d'une bonne raison pour y accéder. « Nous n'avons recours à de telles communautés privées que dans des cas très limités, en lien avec l'organisation d'évènements par exemple » indique Gratiela Biltoc, responsable de l'innovation marketing stratégique de BNP Paribas Personal Finance.

L'animation et la modération sont à prévoir

Si la modération est bien sûr à prévoir, il convient donc surtout d'animer les communautés sur un RSE. En général, ces tâches d'animation et de modération sont confiées à des personnes membres de la communauté dont ce n'est qu'une fonction secondaire. Selon Yoolink Pro, cette personne n'est cependant pas victime d'un surcroit de travail : ce qui était auparavant mené par e-mail ou via d'autres canaux est simplement transféré sur le RSE avec une efficacité accrue.

Cette animation peut être simplifiée quand le RSE vient doter des communautés pré-existantes d'un outil de collaboration. Ainsi le spécialiste des cadeaux promotionnels Groupe Casaque (Anaïk, Stylea, Goodtime...), implanté mondialement, a-t-il construit un RSE pour que ses différents groupes de travail puissent mieux travailler en structurant les échanges et disposer d'annuaires des participants.

Mais le RSE ne remplace pas l'e-mail. « L'e-mail n'est pas mort » s'est ainsi exclamée Valérie Blondeau. Cependant, le volume des e-mails tend à baisser dans le cadre d'une reconfiguration des modalités d'échanges.

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Cette reconfiguration est d'ailleurs l'un des objectifs de l'installation d'un RSE. Ainsi, chez BNP Personal Finance, le RSE a été mis en place pour partager la veille en innovation au sein d'une communauté réduite d'une cinquantaine d'utilisateurs. L'objectif a été largement atteint et l'appartenance au RSE a été virale, sur invitation, permettant son développement en lien avec beaucoup d'autres sujets d'échanges. Aujourd'hui, le RSE a près de 500 utilisateurs.

Chez Lagardère Publicité, l'objectif de simplification des outils de communication et de leur réduction à une seule plate-forme s'est doublé d'une volonté de décloisonnement entre les services, chacun disposant de son propre outil. Le succès a été largement au rendez-vous : 85% des 700 collaborateurs sont utilisateurs actifs. Il est vrai que l'outil a été lancé avec un déménagement des bureaux. Les informations relatives au déménagement n'étaient disponibles que sur le RSE.

Selon Yoolink Pro, sur 100% de collaborateurs inscrits dans le RSE, on constate en moyenne 90% d'utilisateurs ayant au moins activé leur profil en remplissant leur fiche (notamment en mettant leur photographie). Mais il n'y a que 32% de contributeurs. L'implication dans le réseau est plus importante sur les managers et directeurs que sur les employés : la crainte de l'exposition est clairement ce qui explique cette différence.

Les DSI sont de forts contributeurs.

L'attitude des personnels varie beaucoup également selon le métier exercé. Ainsi, les commerciaux sont rarement contributeurs mais se servent du RSE (réseau social d'entreprise) comme outil de veille sur l'actualité interne. A l'inverse, les directions du marketing, de la communication et des systèmes d'information fournissent les principaux bataillons de contributeurs. En lien avec le niveau hiérarchique des principaux contributeurs, l'âge moyen des plus gros contributeurs se situe entre 35 et 40 ans. La « génération Y » est encore trop jeune, même si ses membres maîtrisent parfaitement ces outils.

Le RSE s'utilise plutôt en début de journée et de semaine. Il vise donc à préparer l'action plus qu'à l'accompagner ou la conclure. L'accès mobile est très marginal.

Enfin, le RSE remet les collaborateurs au centre des échanges, ce qui est symbolisé par le fait que 96% des contributeurs ont inclus leur photographie dans leur fiche. A l'inverse, l'intranet collaboratif ou la GED restent centrés sur les contenus.

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(26/10/2011 10:38:20)

Infotel veut recruter 50 informaticiens dans la région Ouest

Infotel, SSII et éditeur spécialisé dans les bases de données, l'archivage et la dématérialisation, qui vient de publier ses résultats trimestriels, prévoit de recruter une cinquantaine d'informaticiens dans l'ouest de la France pour se renforcer à Brest, au Mans, à Nantes, à Rennes et également à Niort. Dans cette optique, le groupe organise deux journées  de « speed recruiting » d'abord à Niort, à l'occasion de l'ouverture d'un prochain centre de services, puis à Brest où un site devrait ouvrir début 2012. Les profils recherchés, juniors ou confirmés, sont des analystes fonctionnel (AMOA, banque/assurance), des ingénieurs d'études mainframe (z/OS, Cobol, DB2), des chefs de projets, des ingénieur d'études (Java/J2EE, bases de données, décisionnel) et des responsables d'applications web et mainframe.

Faire évoluer les SI des grands comptes

La journée de Niort se déroulera le 15 novembre prochain, de 12h à 14h, puis à partir de 18h au Domaine de la Tuilerie ( 98, route de La Rochelle - RN 11 - 79000 Bessines). Celle de Brest aura lieu le 24 novembre de 12h à 14h, puis à partir de 18h, à La Ronde des vins ( 11, rue de Siam - 29000 Brest). Un buffet est prévu pour permettre aux participants de déjeuner sur place.

Les candidats sont invités à envoyer leur CV et leurs préférences horaires pour le créneau d'entretien individuel à journée_rh@ouest.infotel.com

Dans la région Ouest Infotel gère, développe et fait évoluer les systèmes informatiques et les applications de divers grands comptes de l'aéronautique, l'assurance, la banque, la distribution et l'industrie tels ADP, la MAAF, la MMA, la Banque Populaire, le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole, ou  le groupe  Leclerc.  




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(26/10/2011 09:59:08)

Virginia Rometty prochain CEO d'IBM

IBM a choisi Virginia Rometty (53 ans) pour remplacer Sam Palmisano (60 ans) au poste de CEO tandis que ce dernier restera président du conseil d'administration. Auparavant Virginia Rometty était en charge du marketing, des ventes et de la stratégie du groupe informatique d'Armonk. « Ginni Rometty a dirigé avec succès plusieurs des plus importantes activités d'IBM au cours des dix dernières années - depuis la création d'IBM Global Services [suite au rachat de Price Waterhouse Coopers Consulting pour 3,5 milliards de dollars] jusqu'à l'expansion de la division Growth Markets  [les Bric]», a déclaré M. Palmisano dans un communiqué. «À chaque poste de direction occupé, elle a fortement renforcé les capacités d'IBM pour mieux répondre aux besoins des clients ».

Sous l'ère Palmisano, qui est devenu PDG en 2002 et président du conseil en 2003, IBM a vendu son activité PC à Lenovo, recentré ses activités sur les services et élargi ses activités aux marchés émergents, dont la Chine, l'Inde, Brésil et la Russie. IBM, avec son large portefeuille de produits axés sur l'entreprise, est un baromètre important de l'informatique professionnelle.



Une croissance soutenue

IBM a annoncé la semaine dernière une augmentation de ses ventes et de ses profits pour son troisième trimestre clos en septembre dernier, même si ses revenus, qui progressent de 8%, se situent un peu au-dessous des prévisions des analystes. Les bénéfices trimestriels d'IBM ont augmenté , d'une année sur l'autre,  de 7% aux États-Unis avec 3,8 milliards de dollars, tandis que les ventes ont augmenté de 8% à 26,16 milliards de dollars. La division services a progressé de 8%, à 15,1 Md$ et la division Systems et Technology de 4%, à 4,5 Md$. Parmi les réussites du trimestre, les ventes des systèmes Power ont augmenté de 15%.

«Sam a eu le courage de transformer la société, basé sur sa conviction que la technologie informatique, notre industrie, et même les économies du monde allaient évoluer d'une façon historique », a déclaré Mme Rometty dans un communiqué. « Aujourd'hui, la stratégie et le business model d'IBM sont appropriés. Notre capacité à exécuter et à fournir des résultats cohérents à nos clients et à nos actionnaires est solide. »

Malgré les inquiétudes sur les ventes à venir - avec une récession européenne qui se profile - IBM a affiché la semaine dernière sa confiance dans sa capacité à naviguer dans un climat économique difficile, et augmenter ses prévisions sur les dividendes attendus pour l'exercice 2011 avec 13,35 dollars par action contre 13,25 précédemment.

Crédit photo : D.R.

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(26/10/2011 09:45:03)

Trimestriels Infotel : des résultats en pleine dynamique

Infotel n'a pas froid aux yeux, dans l'actuel climat de crise  la SSII annonce un chiffre d'affaires  trimestriel en progression organique de 16,5% avec 29 millions d'euros (ME) de CA. Sur neuf mois, le chiffre d'affaires a progressé de 13,8%. La société confirme son objectif de CA annuel de 120 ME, hors croissance externe. Elle prévoit une poursuite de sa dynamique de croissance et quelques acquisitions ciblées.

Infotel repose essentiellement sur son activité services, 94,8% du chiffre d'affaires, qui a progressé de 16,4% sur le 3ème trimestre et de 13,8% sur les neuf premiers mois de l'année.

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(26/10/2011 09:39:36)

Les patrons de PME ont le moral qui flanche selon Sage

Au plan mondial, les patrons de PME ont le moral qui flanche. Le précédent index (février 2011) était de 52,13, celui-ci de 44,47. Il faut interpréter cet index de la manière suivante : au dessus de 50%, c'est plutôt optimiste, en dessous, plutôt le pessimisme qui l'emporte. De toute évidence, cet été, les patrons de PME (en moyenne mondiale) sont passés au rouge. Les allemands ont vraiment flanché, passant de 60 à moins de 50, américains, anglais et français ont aggravé leur dépression au cours de l'été. Ils étaient déjà pessimistes, ils le sont encore un peu plus. Les TPE, moins de 25 salariés, sont les plus pessimistes.

La même question, celle de la confiance dans l'économie, est ensuite posée au plan national. Globalement, l'indice est là aussi en chute, passant de 57 à 47. Les patrons de PME françaises, étaient déjà pessimistes et le sont un peu plus. Les allemands se poussent du col, seuls à rester optimistes avec les canadiens. Les allemands perdent tout de même 20 points de confiance.

35% des PME françaises plus optimistes pour elles-mêmes

Il faut attendre le troisième item pour retrouver des couleurs. Pour leur propre busines, et sur les six derniers mois, les français sont 35% à être plus optimistes, 31% à rester dans le même état, 21% seulement à se montrer pessimistes, 12% à ne pas pouvoir se prononcer.  On trouve 40% de plus optimistes en Allemagne, 46% en Autriche, 54% en Malaisie et à Singapour, 42% en Afrique du sud, 30% au Canada. Ils ne sont que 28% au Royaume-Uni et 20% en Espagne.

Dernier aperçu, les perspectives pour les mois à venir et les grands défis à traverser. Pour les PME, les coûts de l'énergie sont le 1er obstacle, suivi de la préservation du chiffre d'affaires et en troisième position de la conquête des clients.  Il y a six mois, beaucoup de PME misaient sur la technologie pour se développer, cette fois, la crise est bien là, ce thème est peu cité, sauf par les américains qui le mettent en deuxième position.

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(26/10/2011 09:10:10)

Oracle propose une version d'évaluation de sa base NoSQL

Une version d'évaluation de l'édition Enterprise d'Oracle NoSQL Database, récemment annoncée, peut être téléchargée depuis quelques jours sur le site OTN (Oracle Technology Network) de l'éditeur. Cette base NoSQL, qui repose sur Berkeley DB, est l'un des composants clé de l'offre Big Data Appliance que la société va livrer au cours du premier trimestre 2012. Elle conviendra aux clients d'Oracle « qui récupèrent d'importants volumes d'informations sans savoir encore comment ils vont les traiter et veulent capturer ces données de façon plus fluide », a expliqué Marie-Anne Neimat, vice-présidente, responsable du développement des bases de données chez Oracle, et fondatrice de TimesTen. Des propos rapportés par nos confrères d'IDG News Service.

Ces dernières années, les solutions de ce type se sont multipliées afin de contourner l'architecture SQL typique pour permettre aux bases de s'étendre plus facilement et d'améliorer leurs performances. Elles sont utilisées pour stocker des informations générées par l'activité des systèmes informatiques (les logs), ou bien remontées par divers capteurs et compteurs, ou encore tirées des réseaux sociaux et des sites de e-commerce, rappelle l'éditeur. Pour l'analyste Curt Monash, de Monash Research, les bases NoSQL sont également adaptées aux grandes entreprises qui exploitent des bases Oracle, les solutions relationnelles ne constituant pas le meilleur choix pour certains types de tâches. Curt Monash estime qu'il y a bien une place pour une option NoSQL dans les comptes qui ont choisi Oracle. C'est donc tout à fait normal que l'éditeur cherche à la coopter, écrit-il sur son blog.

NoSQL convient aussi pour stocker des données qui ne sont pas essentielles, afin de soulager les bases plus structurées. Curt Monash rappelle à ce sujet un problème récemment rencontré par la banque JP Morgan Chase. Cette dernière avait stocké sur la même base des données financières transactionnelles et des informations sur les utilisateurs. Les transactions financières ont été ralenties par l'afflux sur le site web d'utilisateurs venus effectuer des vérifications sur le site après un crash. En conservant les données de ces derniers sur une base séparée, éventuellement NoSQL, ce problème aurait pu être évité, estime l'analyste.

L'administrateur ajuste la réactivité

Oracle NoSQL repose sur la version Java de Berkeley DB, base Open Source développée par l'Université de Californie Berkeley, très utilisée dans les systèmes embarqués. Elle utilise un modèle de données clé/valeur simple, ce qui signifie qu'un programme peut aller chercher la donnée requise en fournissant la clé appropriée ou un identifiant numérique. Si elle n'offre pas la possibilité d'effectuer des requêtes subtiles et fortement structurées comme on le ferait avec une base relationnelle SQL, elle n'impose pas un schéma sous-jacent figé. Il est donc possible d'ajouter des colonnes au fur et à mesure que de nouveaux types d'informations sont récupérés, explique Marie-Anne Neimat, d'Oracle.
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Le logiciel permet par ailleurs aux administrateurs d'ajuster la rapidité les temps de réponse en fonction du niveau de cohérence qu'ils veulent obtenir sur la base (suivant le temps nécessaire pour stocker les informations afin que chaque utilisateur connecté dispose de la même vue sur les données). « Quand une mise à jour se fait, elle peut être appliquée à un seul noeud, à la majorité des noeuds, ou à la totalité. Cela permet de gérer plus facilement la cohérence, indique Marie-Anne Neimat. La base va pouvoir être dimensionnée à un rythme presque linéaire, ce qui signifie que la capacité peut s'accroître de façon uniforme au fur et à mesure que l'on ajoute des serveurs au cluster. Oracle a construit un cluster de 300 noeuds avec sa base de données, quoique, en théorie, il n'y ait pas de limite à la taille du cluster qui pourrait être construire », a ajouté Marie-Anne Neimat.

La localisation de toutes les données sera tracée et conservée par une bibliothèque cliente qui peut être reliée à une application. La bibliothèque Java dirige les requêtes vers le noeud qui conserve la copie de la donnée. Les programmeurs font interagir leurs applications avec la base de données à travers une API Java. 

Clés principales et clés secondaires

Les clés principales peuvent elles-mêmes avoir des clés secondaires qui dirigent vers différents champs au sein du même enregistrement. Ces clés secondaires peuvent être utilisées pour ajouter des champs de données aux enregistrements existants. « Vous disposez de flexibilité sur la façon d'associer les attributs et les enregistrements », indique Marie-Anne Neimat. « Vous n'êtes pas encore sûrs de ce que vous voulez faire des données, mais vous savez que vous souhaitez les conserver pour les analyser plus tard ».

« Les enregistrements qui partagent la même clé racine sont tous sur la même partition, tous sur le même noeud. Vous pouvez mettre à jour un grand nombre d'enregistrements, faire des insertions, y accéder ou les supprimer en utilisant la clé principale », complète-t-elle. Les administrateurs peuvent interagir avec la base de données à partir d'une console web qui permet de gérer et de surveiller la topologie, ainsi que de faire de l'équilibrage de charges entre les différents noeuds. 

Oracle va proposer une version communautaire gratuite de la base et une version commerciale qui sera enrichie de fonctions supplémentaires. Pour l'instant, l'éditeur propose gratuitement une version d'évaluation.

Illustration : Oracle NoSQL Database

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