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(16/05/2007 13:02:58)
Marché français des PC : la France croît plus vite que l'Europe
Pour le premier trimestre 2007, la croissance des ventes de PC en France, dépasse celle observée dans l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, selon une étude du cabinet Gartner. Alors que les ventes progressent de 11,25% en volume dans le Vieux Continent, elles s'envolent de 15% dans l'Hexagone, atteignant 2,22 millions d'unités. Une croissance française due au dynamisme du secteur grand public : la demande y augmente de 34% sur un an, alors qu'elle recule de 1% dans la sphère professionnelle. L'étude Gartner confirme par ailleurs l'engouement pour les ordinateurs portables. Les quantités écoulées ont bondi de 41% par rapport au premier trimestre 2006, permettant aux portables de représenter 54% des ventes. Un taux légèrement plus important à celui observé pour l'ensemble des pays d'Europe de l'Ouest (50%). Chez les constructeurs, HP conserve sa première place avec 24,9. de parts de marché et voit ses ventes progresser de 6,7% sur un an. Derrière, Dell continue sa descente aux enfers, abandonnant la deuxième marche du podium à Acer. Le constructeur américain pâtit d'une faible demande des entreprises pour les PC de bureau et enregistre un recul de 3% de ses ventes. A l'inverse, Acer profite du succès des portables et parvient à vendre 74% de machines supplémentaires par rapport au premier trimestre 2006. Il s'arroge ainsi 18,4% du marché français des PC. La progression réalisée par Packard Bell, qui reste accroché à la quatrième place du classement, est également spectaculaire : le constructeur voit ses ventes croître de 58,4% et satisfait 7,8% de la demande française. Enfin, Toshiba chasse Fujitsu Siemens du Top 5 : le désormais cinquième vendeur en France enregistre une croissance de 39,9% sur un an, et gagne un point de parts de marché, à 5,7% Le rythme de croissance à deux chiffres observé par Gartner pour ce début d'année ne devrait pas perdurer. Le cabinet anticipe en effet un ralentissement au cours du deuxième trimestre et table sur une progression annuelle de seulement 8%. (...)
(16/05/2007 11:37:39)Téléphonie mobile : accord européen sur le roaming
Après d'interminables négociations, de longues tergiversations et même du chantage industriel de la part des opérateurs mobiles, les Etats et eurodéputés sont parvenus à un accord pour réduire les frais de roaming (itinérance) des appels émis et reçus à l'étranger. 49 cts/mn en réception, 24 cts/mn en émission Les trois institutions européennes (Parlement européen, Commission et Conseil des ministres de l'Union européenne) se sont mis d'accord pour fixer à 49 cents/mn les appels émis depuis l'étranger et limiter à 24 centimes d'euros/mn les communications reçues à l'étranger, divisant ainsi à terme globalement les coûts par deux. Des tarifs dégressifs Ces tarifs s'appliquent la première année et seraient ensuite dégressifs sur 3 ans : respectivement 46 et 22 centimes la deuxième année, et 43 et 19 centimes la troisième année (Source : Les Echos). Pour mémoire, les eurodéputés de la commission industrie (Itre) avaient majoritairement voté des seuils à 40 centimes par minute pour les appels émis et de 15 centimes pour les appels reçus. Les gouvernements des 27 Etats membres, eux, souhaitaient fixer des limites à 60 centimes/mn pour les appels émis et 30 centimes d'euros la minute pour les appels reçus. Des pays comme la France ou le Royaume Uni cherchaient à préserver les marges de leurs opérateurs. Didier Lombard, PDG de France Télécom, avait même menacé, d'après Le Monde, d'acheter Chinois pour rester compétitif. Pas automatique tout de suite Les opérateurs devront avertir par courrier leurs abonnés de ces nouveaux tarifs. Les clients disposant de forfaits Europe seront libres de leurs choix, basculer ou non. Ceux qui n'auront pas pris de décision sous deux mois, seront transférés automatiquement vers ces tarifs dans la plupart des cas plus avantageux (sauf conditions spécifiques). Quelques 147 millions d'utilisateurs sont tout de même concernés... Avant d'entrer en vigueur, le compromis doit tout de même être validé par les Etats membres et adopté par le parlement Européen. (...)
(15/05/2007 16:53:50)Thomson prend le contrôle des solutions logicielles de Reuters
Le groupe canadien Thomson, fournisseur de services d'informations et d'applications en ligne aux entreprises et aux professionnels, est parvenu à un accord de fusion avec le Britannique Reuters, pourvoyeur d'informations financières aux entreprises, aux banques et sociétés de courtage, et éditeur des solutions applicatives associées. Il reprendra son concurrent pour 8,7 milliards de livres (12,7 MdE) - si les actionnaires approuvent la transaction - passant ainsi devant Bloomberg. Les services d'information électronique et d'applications en ligne de Thomson couvrent plusieurs domaines professionnels dont les services financiers, la recherche scientifique, le secteur médical, les documentations juridiques et les solutions de gestion comptable. Quant à Reuters, s'il est souvent cité pour son activité de vendeur d'informations généralistes aux médias, ses revenus proviennent majoritairement de la vente d'informations financières, ainsi que de la commercialisation des solutions applicatives associées. Cette activité principale a conduit le groupe britannique a développer, en France notamment, un important pôle de développement chargé de concevoir les logiciels et l'infrastructure nécessaires au traitement et à la diffusion en temps réel de ces données financières. Le groupe a développé son expertise à la fois sur les solutions techniques (intégration de plusieurs flux d'informations, automatisation de processus transactionnels complets - ou STP, straight through processing...) et sur les applications fonctionnelles, notamment destinées aux banques et aux institutions financières (gestion d'actifs, gestion du risque, trésorerie...). Woodbridge, qui contrôle 70 % de Thomson, détiendra environ 53 % du groupe issu de la fusion avec Reuters. C'est Tom Glocer, PDG de Reuters, qui prendra la tête de cette nouvelle entité. (...)
(15/05/2007 16:17:45)Les analystes et l'Open Source guère impressionnés par les menaces de Microsoft
On le savait déjà : Microsoft aurait déniché des éléments relevant de sa propriété intellectuelle dans plusieurs logiciels Open Source. Dans le Magazine Fortune, le géant est passé à l'offensive et a précisé ses accusations. Le noyau Linux violerait 42 brevets Microsoft. Le dessin des bureaux Linux 65 brevets. OpenOffice serait en infraction avec 45 brevets. Et divers autres logiciels Open Source violeraient 83 brevets. Lancées par l'avocat en chef de Microsoft, ces accusations sont appuyées par Steve Ballmer, CEO de Microsoft : « Nous vivons dans un monde où l'on honore la propriété intellectuelle. [Tous les concurrents] doivent jouer avec les mêmes règles. » Le but de Microsoft est clair : entraver la progression du logiciel libre. En guerre contre l'Open Source, l'éditeur joue pourtant la carte « brevets » moderato. « Nous n'attaquerons pas les utilisateurs finaux en justice dans l'immédiat » - déclarait en substance Horacio Gutierrez, responsable des affaires de propriété intellectuelle de Microsoft. Quelles sont les intentions de Microsoft ? Entretenir le doute sciemment, et consciencieusement. La peur du procès suffit pour les grandes entreprises Et pour cause. « Microsoft essaye de faire peur à certains utilisateurs. L'éditeur tente de les plonger dans le doute et la confusion, analyse Joe Lindsay, de Secured Funding Corp. Cela pourrait les éloigner de l'Open Source, à court terme du moins. » Qui sont les utilisateurs qui s'inquiètent le plus ? Les grandes entreprises et les gouvernements, qui peuvent raisonnablement être attaqués en justice. Les particuliers, eux, sont bien trop nombreux pour être menacés. Comme le dit Joe Zemlin, président de la Linux Fondation : « Qui vont-ils attaquer ? Les entreprises cesseront toute relation commerciale avec un fournisseur qui les traîne en justice. » Toutefois, même si Microsoft n'attaque pas, le risque existe, et cela peut être suffisant pour accuser un chef d'entreprise de mauvaise gouvernance. [[page]] Deuxième volet de la stratégie Microsoft : forcer les utilisateurs à passer des accords financiers avec lui. A l'image de Wal Mart, HSBC, Credit Suisse, etc. Ces entreprises ont dû acheter des coupons Microsoft pour utiliser Linux Suse sereinement, sans craindre de procès. Grâce à cette stratégie, Microsoft espère également amener les éditeurs de logiciels libres à la table de discussion, pour négocier la rémunération de ses brevets. A l'image de Novell. L'année dernière, l'éditeur a sorti son carnet de chèque, pour régler ses différends avec Microsoft sur l'affaire des brevets. L'objectif : rassurer les utilisateurs de ses produits Open Source. Un danger bien perçu par la Free Software Foundation, qui veut y faire barrage. En cours de rédaction, la version 3 de la General Public License (GPL), à laquelle la plupart des produits Open Source souscrivent, devrait interdire ce type d'arrangements avec Microsoft. Microsoft lui-même est un grand utilisateur de code libre Comment réagissent les autres éditeurs Open Source ? La plupart nient en bloc violer des brevets Microsoft. Tels Red Hat qui déclare : « Notre confiance dans notre technologie, et dans notre façon de protéger nos clients, reste forte. » Une opinion partagée par certains juristes spécialistes de la propriété intellectuelle. Joe Lindsay, de Secured Funding, va plus loin : « La réticence de Microsoft à dévoiler précisément les brevets concernés montre que l'éditeur n'a peut-être pas un dossier juridique aussi solide qu'il l'affirme. Certains brevets patentés par Microsoft existaient peut-être dans Unix, OS dont Microsoft s'est en partie inspiré pour créer Windows. » Encore aujourd'hui, selon d'autres commentateurs, Microsoft n'hésiterait pas à copier/coller du code depuis des logiciels Open Source dans ses produits. Il faut d'ailleurs préciser que des licences de type BSD le permettent expressément. Pour certains observateurs, la stratégie de Microsoft souligne l'inquiétude de l'éditeur face à la vague Open Source, menaçant son modèle économique. « A long terme, juge Joe Lindsay de Secured Funding Corp, Microsoft est celui qui souffrira le plus de ces actions. L'entreprise ferait mieux de préparer des produits plus innovants, plus attirants, plutôt que de menacer les logiciels qui ont surpassé ces produits. » (...)
(15/05/2007 14:01:39)Projet Chorus : Accenture et Steria parviennent à décrocher le lot principal
Avec l'attribution du lot 1 de Chorus au duo Accenture-Steria, toutes les composantes du projet de mise en conformité du SI de l'administration française avec la Lolf (Loi organique relative aux lois de finance) ont désormais trouvé leur prestataire. Chorus est divisé en quatre lots, attribués après appels à candidatures. Ainsi, le lot 2 (infocentre) est revenu à Unilog, le lot 3 (systèmes d'échanges avec les applications ministérielles) à Sopra et le lot 4 (architecture technique) à Bull. Restait donc le premier lot : le plus important financièrement (entre 62 et 88 M€, pour un montant total estimé à 180 M€), il concernait l'intégration des fonctions du coeur de Chorus (fondée sur le PGI de SAP) et la tierce maintenance applicative. Lors du premier appel à candidature, un seul candidat s'était montré intéressé par ce lot. Il s'agissait déjà d'Accenture, allié à Steria. Mais les postulants n'avaient pas séduit l'Agence pour l'informatique financière de l'Etat (AIFE). Son président, Bernard Limal, expliquait ainsi au mondeinformatique.fr que « l'offre présentée par Accenture était inacceptable, et pas seulement sur le plan financier ». Mi-décembre 2006, le premier lot était donc remis en jeu, décalant de deux mois la mise en place du projet de progicialisation de la gestion des finances de l'Etat. C'est finalement le même consortium Accenture-Steria qui a fait de nouveau acte de candidature et a remporté le marché. Il rejoindra donc les autres entreprises choisies pour le déploiement de Chorus, qui a débuté le mois dernier et s'étalera sur quatre ans. Jacques Marzin, le directeur de l'AIFE, nous explique que « deux choses gênaient dans la première offre : le niveau économique et le niveau d'engagement aux résultats. Le consortium n'affirmait pas suffisamment son implication sur certaines prestations et se présentait davantage comme assistant maître d'oeuvre auprès de l'AIFE que comme véritable maître d'oeuvre. » Deux obstacles qui, selon le directeur de l'agence, ont disparu de la seconde candidature d'Accenture-Steria. (...)
(15/05/2007 13:33:26)Alcatel Lucent met la main sur NetDevices
Le groupe Alcatel Lucent annonce un accord définitif pour le rachat de la société NetDevices, un développeur américain de passerelles de services pour réseaux d'entreprises. Sa solution « Unified Service Gateway » permet de réduire la complexité et le coût des réseaux WAN. « Les passerelles de services de NetDevices réunissent tous les services requis dans une offre unifiée qui réduit de manière spectaculaire la complexité des réseaux des entreprises et des PME. Je suis très enthousiaste car en alliant nos forces avec Alcatel-Lucent, nous pouvons renforcer les avantages des solutions de NetDevices pour nos clients et générer de nouvelles opportunités pour nos partenaires » a expliqué Seenu Banda, fondateur et directeur général de NetDevices. A terme les équipes de NetDevices (45 personnes à Sunnyvale et à Bangalore, en Inde) seront intégrées dans le segment opérationnel Entreprises d'Alcatel Lucent. L'acquisition, dont les termes financiers n'ont pas été dévoilés, devrait être finalisée au cours du deuxième trimestre 2007. (...)
(15/05/2007 10:00:14)Verizon Business s'implante dans la sécurité hébergée en rachetant Cybertrust
L'opérateur américain Verizon Business s'est offert Cybertrust, un fournisseur de service de sécurité de l'information. Les offres proposées par ce dernier vont de la gestion d'identité à la gestion des menaces et vulnérabilités, en passant par les programmes de certification et l'analyse de risques, entre autres services professionnels. Avec cette acquisition, Verizon Business devient un acteur de poids dans le domaine de la sécurité managée, à destination des grandes entreprises et des institutions gouvernementales. Les deux sociétés souhaitent finaliser l'opération d'ici 60 à 90 jours. Cybertrust compte 800 employés répartis sur 30 sites à travers l'Europe, les Amériques, le Moyen Orient et la région Asie Pacifique, où il a également des Security Operation Centers. «Alors que l'évolution vers l'IP se poursuit, cette combinaison crée un moteur essentiel pour protéger les opérations de nos clients, de bout en bout», explique John Killian, président de Verizon Business. «Cela permet également à Verizon Business d'accélérer le développement et le déploiement de solutions de sécurité globales géographiquement, pour répondre aux besoins croissants de nos clients», ajoute-il. Selon le cabinet Frost & Sullivan, le marché des services de sécurité managée croît de façon exponentielle. Le cabinet estime qu'il pèsera plus de 6 Md$ en 2011. (...)
(14/05/2007 17:15:25)Microsoft veut faire payer les violations de brevets par l'Open Source
Microsoft veut faire payer des royalties sur ses produits aux éditeurs et clients de l'Open Source. C'est du moins ce qu'affirment, dans une interview au magazine Fortune, Horacio Gutierez, vice-président en charge des affaires de propriété intellectuelle, et Brad Smith, conseiller juridique de l'éditeur de Redmond. Ceux-ci estiment que les auteurs de logiciels libres violent 235 de leurs brevets. Ainsi, le noyau Linux en enfreindrait 42, l'interface utilisateur 65, Open Office 45, les applications de messagerie 15 ou plus, etc. Chez Microsoft, on rappelle aussi qu'une étude de 2004 de l'Open Source Risk Management Group faisait état de 284 violations de brevets. Il est fort probable que la société souhaite faire pression sur les éditeurs et fournisseurs Open Source afin qu'ils s'engagent sur la même voie que Novell. En novembre dernier, les deux éditeurs annonçaient avoir signé un accord qui les lie jusqu'en 2012, aux termes duquel Microsoft s'engageait à payer 348 M$ à Novell, dont 240 M$ pour l'achat de coupons Suse Linux Entreprise Server. En contrepartie ce dernier doit verser 200 M$ à Microsoft. En conséquence le géant de Redmond ne fera pas valoir ses brevets auprès des clients Suse Linux, Novell faisant de même vis à vis des clients Windows. Cet accord, auquel vient de se rallier Dell, a été validé par l'Open Source Development Labs. Tous les acteurs du Libre ne voient cependant pas cette évolution d'un bon oeil. Ainsi, Red Hat considère qu'en apposant leur signature, les responsables de Novell reconnaissent en quelque sorte qu'il y a bien violation des brevets Microsoft. De son côté, Eben Moglen, conseil de la Free Software Foundation et professeur à Columbia, affirme que les logiciels ne sont rien d'autre que des algorithmes et de ce fait ne sont pas soumis à brevets. Il rappelle que la Cour suprême des Etats-Unis a estimé récemment que les brevets ont été trop facilement accordés dans ce domaine depuis 20 ans et que nombre d'entre eux ne se justifient sans doute pas. Une guerre froide qui joue sur les nerfs des clients Le juriste est aussi d'avis qu'en écoulant des coupons Linux, Microsoft agit en tant que revendeur et que, d'après les nouvelles règles de la licence GPL, il doit mettre toutes ses sources à disposition. Chez Microsoft on estime bien sûr ce type de position irresponsable. « Ils s'apprêtent à brûler la passerelle que nous avons établie avec le monde du Libre et à brûler ensuite le système des brevets », prévient Brad Smith. Il n'est donc pas sûr que les deux acteurs aillent plus loin dans cette guerre froide. « Les logiciels sont vulnérables aux défis juridiques », rappelle un expert indépendant. « Waterloo est dans les environs », avertit Eben Moglen. Reste à savoir si Steve Ballmer est prêt à endosser le rôle de Wellington. Ou de Napoléon. Dans tous les cas, même si les clients sont théoriquement concernés, il est inconcevable que Microsoft se mette à les poursuivre pour violation de brevets. Mais la possibilité théorique existe, et cela sera peut-être suffisant pour en dissuader un certain nombre de basculer à l'avenir vers l'Open Source. (...)
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