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(06/04/2007 15:10:51)
Bruxelles veut imposer à Microsoft la gratuité des informations techniques
Selon des documents confidentiels émanant de la Commission européenne que s'est procurés le Financial Times, l'organe exécutif voudrait imposer à Microsoft de fournir gratuitement - ou à faible coût - les informations techniques de Windows, à ses concurrents. Microsoft, de son côté, estime être en conformité avec la décision de justice prise en 2004 et ajoute, de plus, ne pas avoir reçu de la Commission une définition précise de ce que pourrait être le juste prix. Rappelons que Microsoft demande aux constructeurs 5,95% des recettes générées par les technologies développées à partir des informations techniques fournies. En mars dernier, la Commission avait envoyé à Microsoft une "communication de grief" dans laquelle elle accusait l'éditeur de surfacturer ces informations à ses rivaux. Selon le Financial Times qui cite le document en question, Neil Barrett, expert mandaté par la Commission, aurait déclaré que même 1% des recettes serait inacceptable et qu'aucune compensation serait bien mieux. Microsoft répondra le 23 avril prochain, date fixée par la Commission en mars dernier. (...)
(06/04/2007 12:24:10)L'édition européenne de la conférence utilisateurs d'Oracle annulée
Le EMEA Oracle Usergroup Council (EOUC) a décidé sans autre explication d'annuler la conférence européenne des utilisateurs d'Oracle, qui devait avoir lieu à Amsterdam le mois prochain. EOUC2007, prévu du 3 au 4 mai, devait, outre le fait de faciliter les rencontres entre utilisateurs de plateformes PeopleSoft, JD Edwards et Siebel, permettre aux utilisateurs de comprendre un peu mieux les intentions d'Oracle en matière de développement. Un "sondage flash", organisé par lemondeinformatique.fr, mettait récemment en valeur le pessimisme des personnes sondées quant à la capacité d'Oracle à intégrer toutes les technologies issues de ses multiples rachats. Un trop faible taux de participation pourrait être la raison de cette annulation, indique un porte-parole du groupe d'utilisateurs français AUFO (Association des utilisateurs français d'Oracle). "Très peu de personnes se sont enregistrées, et à un mois de l'événement, ils ont préféré annuler." (...)
(05/04/2007 17:30:24)Greenpeace publie son classement de la IT « verte »
Pour Greenpeace, le chinois Lenovo est désormais le plus "environnementalement" responsable des constructeurs high-tech. Pourtant, lors de la première publication de son classement « Guide to a Greener Electronics » en août dernier, l'association avait classé Lenovo 14e et bon dernier. Ce classement mesure les efforts des sociétés pour utiliser des matériaux non-polluants et recyclables, ainsi que pour réduire les déchets électroniques. Pour Zeina Alhajj, porte-parole de Greenpeace, cette bonne performance s'explique par un double effort. Premièrement, Lenovo est adepte du principe de précaution. Le constructeur a arrêté, ou largement diminué, son utilisation de produits chimiques potentiellement dangereux avant même que des études finales aient mis en évidence leur toxicité. Deuxièmement, la société s'est engagée à reprendre ses produits en fin de vie dans l'ensemble des pays où il a une offre commerciale. Pas de mesures concrètes chez Apple « Apple est notre grosse déception», affirme Zeina Alhajj. « Depuis la première version de notre rapport, la seule société qui n'a pas bougé d'un iota est Apple. » Elle se retrouve d'ailleurs bonne dernière avec la note de 2,5/10, contre 8/10 à Lenovo. « Ils ne se sont pas améliorés d'un pouce», précise Zeina Alhajj. « Ce qui est réellement choquant sachant qu'ils sont leaders en terme de design et ont une image "cool". Mais, quand il s'agit d'appliquer des mesures concrètes, il n'y a plus personne. » La seule réponse d'Apple a été de dénigrer les critères choisis par Greenpeace. Dans un courrier électronique la société précise que « les ordinateurs et écrans Apple ont chacun été désignés « meilleur de la classe » dans leur catégorie dans le nouveau classement EPEAT (Electronic Product Environmental Assement Tool) de l'EPA (agence américaine pour la protection de l'environnement), qui se base sur des standards internationaux définis par l'IEEE ». Outre Lenovo et Apple, ce classement comprenait Nokia en deuxième position, suivi de Sony Ericsson à égalité avec Dell. LG Electronics et Panasonic occupent les avant-dernières places. Greenpeace publiera désormais ce classement tous les trois mois, en se focalisant principalement sur les marques. « Si les leaders du marché changent, l'impact se fera sentir sur l'ensemble de l'industrie», explique Zeina Alhajj. (...)
(05/04/2007 17:14:48)Truffle 100 : Dassault, BO et Cegid gardent la tête des éditeurs en France
Rien de changé dans l'élite des éditeurs français de logiciels, nous indique le dernier Truffle 100, classement annuel réalisé par Truffle Venture en partenariat avec le Syntec Informatique et le cabinet d'analystes CXP. Comme dans la précédente édition du palmarès, Dassault Systèmes, Business Object, Cegid, GL Trade et Sopra Group (via sa filiale Axway) restent les cinq éditeurs français qui affichent les chiffres d'affaires les plus élevés dans leur activité d'édition. A eux seuls, ils totalisent plus de 64% des revenus de l'édition référencés, soit presque 2,7 Md€. Cumulés, le chiffres d'affaires des activités d'édition des 100 éditeurs référencés dans le classement s'élèvent à 4,2 Mds €, en progression de 16,5%, (pour un CA total, toute activité confondue, de 6,3 Md€, en hausse de 14% sur un an). Ilog (6e), GFI Informatique (7e), Cartesis (8e), Avanquest Software (9e) et ESI Group (10e), complètent le classement des dix premières sociétés. La tendance générale montre que la situation du logiciel en France en 2006 a progressé en valeur mais pas énormément dans sa structure. "Par rapport à 2005, il y a eu moins de consolidations visibles, commente Laurent Calot, président du CXP. En 2005, Adonix avait été avalé par Sage, BO avait racheté Crystal. Outre le rachat d'Influe par Generix, 2006 a été moins spectaculaire." Outre un chiffre d'affaires en hausse, le secteur affiche sa bonne santé dans la R&D, tant en termes d'investissements que d'emplois. En 2006, 1,1 Md€ a été investi et 69% des sociétés interrogées prévoient une augmentation de leurs investissements dans la recherche, soulignent les résultats du palmarès. Du coup, l'emploi dans le secteur a lui aussi progressé en 2006 : + 6 000 emplois, soit une croissance de 13% des effectifs. La R&D, quant à elle, a généré plus de 1 400 emplois, nous indique le Truffle 100. Un coup de projecteur sur les régions Cette troisième édition est marquée par un classement par région. Ainsi, on remarque que l'Ile-de-France truste 61 éditeurs présents dans le classement. Suivent les régions Rhône-Alpes avec 16 éditeurs, l'Alsace et Pays de Loire (5 chacun), Midi-Pyrénées (4), Nord Pas-de-Calais (3), Aquitaine et Languedoc-Roussillon (2) et enfin Bretagne et PACA (1 chacun). "Il est clair que le dynamisme se situe en Ile-de-France, mais nous voulions également montrer qu'il existe une vraie spécificité régionale, en parallèle à l'Europe". Un secteur sur le point d'évoluer "Pour autant, point de répit", souligne Bernard-Louis Roques de Truffle Venture, en introduction du palmarès, tout en pointant du doigt l'émergence de nouveaux modèles qui, à coup sûr, vont bouleverser la donne. "L'heure de la consolidation a sonné (Cegid -3e- a hier mercredi 4 avril, annoncé le rachat de AS Infor - 61e -, ndlr) [...] La traditionnelle trilogie licences-maintenance-services est ébranlée par des nouveaux modèles économiques : le SaaS, l'Open Source". Et d'ajouter dans la foulée que de nouveaux concurrents, tels que la Chine, "s'apprêtent également à débarquer". François Loos, ministre délégué à l'Industrie, qui signe également un édito de cette édition 2006 du Truffle, souligne, quant à lui que "certes nous n'avons pas encore rattrapé nos compétiteurs américains. Mais nous progressons rapidement". En effet. En 2006, Oracle a enregistré un chiffre d'affaires de plus de 4,7 Md$, uniquement pour sa zone EMEA. Dans le monde entier, l'éditeur a généré un CA de 14,4 Md$ (10,78 Md€). (...)
(05/04/2007 17:11:22)Cegid acquiert AS Infor
L'éditeur lyonnais Cegid a annoncé avoir signé un accord pour l'acquisition d'AS Infor, éditeur de la solution winShop.net, une suite logicielle conçue pour la gestion et l'animation d'une chaîne de magasins. Cegid complète ainsi son catalogue de solutions métiers qui comprend déjà des progiciels de gestion pour le commerce spécialisé, mais également pour la mode, le BTP, les services, le négoce, l'hôtellerie et la restauration, ainsi que pour la profession comptable libérale. Le montant du rachat n'a pas été précisé. Sur son exercice fiscal 2006 (clos le 31/12/06), AS Infor a réalisé un chiffre d'affaires de 6,6 M€. La société compte cinquante salariés. L'acquisition devrait être finalisée le 30 avril prochain. Il est précisé que les dirigeants d'AS Infor, Laurent Balayre et Olivier Proia (également actionnaires de la société) poursuivront leurs activités au sein du groupe Cegid. La solution WinShop.net est utilisée par environ 6 000 magasins, dont 40 % se trouvent à l'international. L'offre d'AS Infor est présente dans 26 pays en Europe, Afrique et Moyen Orient. En réunissant leurs forces, Cegid et AS Infor constituent désormais une base installée de 10 000 magasins. Le chiffre d'affaires proforma cumulé des activités des deux éditeurs dans les secteurs de la mode et du commerce spécialisé s'élève à 30 M€. Cegid a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 228 millions d'euros(+1,7 % par rapport à 2005) et un résultat net de 16,2 millions d'euros (+65%). A lire aussi : - Résultats annuels 2006 de Cegid : l'éditeur met l'accent sur la rentabilité opérationnelle - Les rachats effectués par Cegid en 2006 contribuent modestement à la hausse du chiffre d'affaires (...)
(05/04/2007 16:53:55)Software AG doit racheter Webmethods pour 546 M$
Lorsque Software AG parle de recentrage sur son métier d'éditeur d'outils pour les SOA, c'est du sérieux. Deux mois après avoir annoncé son « plan ambitieux de développement », Software AG vient de révéler son intention de racheter Webmethods, spécialiste 'pure player' des architectures orientées services. La transaction s'effectuera pour 546 M$ en numéraire - si les actionnaires de deux groupes l'approuvent. Dans une conférence de presse téléphonique tenue plus tôt dans la journée, le patron de Software AG, Karl-Heinz Streibich, a insisté sur la complémentarité des deux entreprises et la similitude de leurs approches du marché. Les deux réalisent en effet les trois quarts de leur chiffre d'affaires grâce au logiciel (nouvelles licences et maintenance), Software AG est particulièrement présent en Europe (66% de son CA), Webmethods en Amérique du Nord (62% du CA). De même, sachant que Software AG réalise encore moins du tiers de son CA avec Crossvision, son offre SOA (le reste provenant principalement de l'offre traditionnelle, la base de données Adabas et l'environnement de développement Natural), la combinaison Software AG + Webmethods pourra afficher une répartition de son chiffre d'affaires à égalité entre SOA et outils traditionnels. « Un portefeuille très équilibré qui nous rendra fort », explique Karl-Heinz Streibich. Le portefeuille clients (environ 3000 pour Software AG et 1500 pour Webmethods) devrait s'élever à 4000 références, une fois dédoublonné. « Un grand pas en avant » vers l'objectif du milliard d'euros de CA Côté offre produits, Peter Kürpick, responsable de la stratégie produits pour Software AG, a esquivé les questions sur le recouvrement des gammes, indiquant qu'il s'agirait de prendre « le meilleur des deux mondes ». Il a en revanche évoqué le fait que Webmethods était « un leader très fort en ce qui concerne l'intégration BPM [Business process management, gestion des processus métier, NDLR] et Software AG un leader très fort en ce qui concerne l'ESB [Enterprise service bus, bus de service applicatif, NDLR] ». Pour Webmethods, dont le chiffre d'affaires stagnait à un peu plus de 200 M$, cette acquisition est très logique dans un marché où les petits acteurs ne peuvent survivre que s'ils sont très forts sur des niches technologiques, face à des Oracle ou IBM qui élaborent des plateformes complètes. Dave Mitchell, CEO de Webmethods, qui devrait rester dans l'équipe de management, a laissé entendre que l'éditeur avait étudié plusieurs offres, celle de Software AG paraissant « la plus attractive » pour la société et les actionnaires. Pour améliorer sa visibilité sur le marché des SOA, Software AG avait annoncé un plan pour atteindre le milliard d'euros de chiffre d'affaires d'ici à 2011 - l'éditeur allemand affiche 483 ME pour son année fiscale 2006. Il a depuis légèrement retouché son logo, faisant disparaître la mention « the XML company », qui pouvait prêter à confusion sur son coeur de métier, et a investi massivement pour être largement présent au Cebit, notamment en sponsorisant un espace SOA. Mais clairement, commente Karl-Heinz Streibich, c'est ce rachat qui constitue « un grand pas en avant » vers cet objectif. (...)
(04/04/2007 14:24:00)Ultime condamnation dans l'affaire pere-noel.fr
Le mois dernier, la cour d'appel de Lyon a confirmé la condamnation de Thomas Chauvet, dernier dirigeant du cyber-marchand pere-noel.fr, société dissoute en juin 2003. Alors que Thomas Chauvet était condamné une première fois à dix-huit mois de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve, la cour d'appel a confirmé le jugement, tout en ramenant sa peine à neuf mois d'emprisonnement avec sursis et ordonné la publication de la décision dans les journaux Libération, Le Monde et le Progrès. Rappelons que fin 2002, l'entreprise de VPC a été poursuivie et liquidée pour publicité mensongère, tromperie et délais de livraison non respectés. Les principaux dirigeants, dont Alexandre et Grégoire Fur condamnés à de la prison ferme et toujours en fuite, ont été remplacés six mois avant la fermeture par Thomas Chauvet. Même si les juges de la cour d'appel n'ont pas été convaincus par les arguments du prévenu, lequel soutenait par exemple que les délais figurant à côté des produits proposés n'avaient qu'une valeur indicative, ceux-ci ont été plutôt indulgents. En effet, ils ont diminué de moitié la peine du PDG en s'appuyant sur le manque d'expérience de l'accusé et sur le nombre relativement faible des commandes n'ayant pas été livrées à temps par rapport à l'ensemble des commandes gérées par l'entreprise. A noter que les noms de domaine « perenoel.fr » et « pere-noel.fr » ont été rachetés en 2003 par Domyno, spécialisé dans la réalisation et l'exploitation de sites portails créés autour de noms génériques. Cette société d'e-commerce précise sur ses sites qu'aucun lien n'existe avec l'ancien cyber-marchand mis en liquidation judiciaire. (...)
(03/04/2007 17:21:45)BT devient le FAI officiel de la Commission européenne
Le commissariat général pour les technologies de l'information de la Commission européenne vient de sélectionner BT comme fournisseur d'accès à Internet. Selon les termes de ce contrat de quatre ans (extensible à huit ans, pour une valeur de 22,5 M€), l'opérateur britannique fournira un ensemble de services à 17 sites en Europe. Soit, en plus de l'accès à Internet : accès WiFi, filtre antispam, enregistrement de noms de domaine, etc. Ce contrat cadre prévoit aussi que d'autres organisations européennes puissent faire appel aux services de BT, notamment le Parlement européen et le Conseil de l'Europe. (...)
(03/04/2007 17:05:39)Solucom rapproche Dreamsoft et Vistali pour le conseil en SOA
Dreamsoft et Vistali, deux cabinets de conseil spécialisés dans les architectures orientées services (SOA), font désormais partie du même groupe. Après avoir acquis Dreamsoft en septembre 2005, le groupe Solucom a en effet repris 100% du capital de Vistali. « Le deal a été signé hier, précise Pascal Imbert, le président du directoire du groupe Solucom, mais les discussions durent depuis le premier semestre 2006. » Donc très peu de temps après le rachat de Dreamsoft, en fait. Ce qui témoigne bien de la volonté du groupe de s'appuyer sur la SOA comme relais de croissance. « Le thème phare aujourd'hui est la sécurité, explique Pascal Imbert. Et le moteur essentiel de nos développements sera la SOA. Nous le considérons comme un axe stratégique depuis un certain temps. Je suis assez impressionné du nombre de fois où je vois que cette problématique de flexibilité et d'agilité figure dans la roadmap de nos clients. » D'après Jean-François Perret, président de Pierre Audouin Consultants, cité par Solucom, ce rapprochement de Vistali et de Dreamsoft fait du groupe Solucom « incontestablement le premier acteur du conseil en SOA sur le marché français ». Modeste, Pascal Imbert espère surtout gagner la confiance de grands clients, car « c'est bien d'être premier, mais tout va se jouer dans les années qui viennent ». Deux structures, et une offre commune L'acquisition de Vistali - pour un montant non dévoilé - ramène en effet à Solucom un nombre de grands comptes (Air France - KLM, Gaz de France, Groupama, Société Générale, SFR...) relativement élevé par rapport à sa taille (45 consultants). Dreamsoft compte de son côté « une centaine de collaborateurs dont 80 consultants ». Le challenge sera bien sûr de réussir cette union de deux cabinets concurrents. Le groupe Solucom a choisi de conserver les deux structures, chacune avec son équipe dirigeante. « Chacun va travailler sur une partie des clients du groupe », précise Pascal Imbert, sachant qu'il est possible qu'à terme cela évolue vers une spécialisation sectorielle. La synergie viendra dans un premier temps par la mise en place d'un comité de direction commun et « l'élaboration d'une offre commune ». Pascal Imbert insiste cependant sur le fait que les deux cabinets partagent une même vision du conseil en SOA. « C'est en partie pourquoi cela a pris si longtemps, nous avons vérifié qu'il y ait unicité de vision. » Dreamsoft et Vistali étaient en tout cas déjà partenaires au sein de l'association Praxeme Institute, dont le but est de promouvoir une méthode publique pour mettre en oeuvre les architectures orientées services. (...)
(03/04/2007 12:38:54)AT&T et America Movil convoitent Telecom Italia
Le géant AT&T annonce être en négociation pour acquérir un tiers des parts d'Olimpia S.p.A, une holding qui détient environ 18% des parts de Telecom Italia. L'opérateur américain discute de concert avec America Movil, un opérateur mexicain qui vise lui aussi un tiers du capital. Les deux alliés rachèteraient ainsi 66% des parts d'Olimpia au groupe italien Pirelli (actionnaire à 80%), pour un montant total de 2,6 Md€ (Source Wall Street Journal). Si les négociations aboutissent, ils contrôleraient alors indirectement Telecom Italia. Opposition de l'Etat italien AT&T estime que « cet investissement potentiel dans Olimpia apporterait à Telecom Italia un partenaire stratégique avec lequel il pourrait partager de meilleures expériences et poursuivre des intérêts communs ». Cependant, rien est joué. Même si Pirelli est de longue date vendeur, l'Etat italien a déjà fait capoter des négociations avec l'Espagnol Telefonica, l'Indien Hinduja et le Russe Sistema. Antonio Di Pietro, ministre italien des infrastructures, a jugé cette annonce « préoccupante », avant d'ajouter « que le gouvernement devrait être prêt à s'opposer » (Source Les Echos). L'Etat s'inquiète en effet de l'arrivée de capitaux étrangers et d'un possible démantèlement de l'opérateur italien. Montée en puissance d'AT&T en Europe Avec une capitalisation de plus de 40 Md€, Telecom Italia est un des plus grands opérateurs européens. Il comptabilise 24 millions de lignes fixes, 57,9 millions d'abonnés mobiles et 8,6 millions de lignes haut-débits. En France, l'opérateur officie à travers Alice. AT&T, quant à lui, est issu de la récente fusion entre SBC et ATT. L'opérateur est présent dans plus de 137 pays et pèse plus de 117 Md$. En Europe, l'opérateur est très focalisé sur les grands comptes multinationaux, en concurrence directe avec BT, Orange ou Verizon. Cette acquisition pourrait lui permettre de pénétrer plus profondément les marchés domestiques, sur des cibles PME et résidentielles. (...)
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