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(07/12/2006 17:43:18)
Truffle 100 : Microsoft plus fort que tous les Européens réunis
Prenez les cent premiers éditeurs européens - en y incluant les Suisses et les Norvégiens - et cumulez leurs chiffres d'affaires. Comparez le résultat obtenu avec les revenus annuels de Microsoft. Constatez que le géant de Redmond dépasse les cent plus grands spécialistes du Vieux Continent réunis. Cette observation peut être réalisée à la lecture du récent palmarès Truffle 100, établi par Truffle Venture en collaboration avec le Syntec à partir des données recueillies par les instituts IDC et CXP. Ce classement était jusqu'alors réservé aux seuls acteurs français du logiciel. Il étend désormais ses frontières à celles de l'Europe et est présenté en grande pompe au Bruxelles IP Summit les 7 et 8 décembre. Les cent éditeurs apparaissant au palmarès Truffle sont classés en fonction de leur chiffre d'affaires 2005 réalisé dans l'activité logicielle. Leurs revenus cumulés atteignent 20,7 MdE soit moins que le premier éditeur mondial - Microsoft - mais plus qu'Oracle et CA. Notons que les 23 premiers acteurs réalisent 80% de l'ensemble des revenus européens. Au zénith du Truffle rayonne l'Allemand SAP et ses 8,5 MdE de revenus 2005 ; très loin derrière arrive son premier poursuivant, le Britannique Sage, dont le chiffre d'affaires atteint 1,1 MdE. "Si l'on observe non plus les 100 premiers éditeurs mais le Top 99 - en excluant SAP donc - , la différence avec les Etats-Unis est encore plus flagrante", note Laurent Calot, le PDG de CXP. La France derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni Si le Truffle permet de mettre en perspective le poids des acteurs européens par rapport à l'ensemble des éditeurs mondiaux, il offre également le loisir de mesurer l'importance des Français parmi leurs homologues du Vieux Continent. Ainsi, le premier représentant de l'Hexagone - Dassault Systèmes - arrive en troisième position avec un CA de 934 ME. Les entreprises françaises sont 23 à figurer dans le top 100 européen des éditeurs et ne représentent qu'un peu plus de 14% de l'ensemble des revenus européens du logiciel. Derrière Dassault systèmes, on retrouve Business Objects, en 4e position, puis, plus loin dans le classement arrivent Cegid, GL Trade, Sopra, GFI Informatique, etc. L'ensemble du revenu de ces éditeurs représente une part nettement moindre que celle des groupes allemands, emmenés avec force allure par le géant SAP. Les acteurs d'outre-Rhin s'arrogent en effet 46,9% du chiffre d'affaires européen global avec deux fois moins de représentants dans le Truffle que n'en compte la France. Quant aux britanniques, avec Sage en deuxième position et 22 autres éditeurs classés - soit autant que de Français - ils enregistrent 20,6% des revenus européens du software. Les mêmes problèmes au niveau européen qu'en France Les conclusions qu'on pouvait tirer du Truffle 100 lorsque celui-ci ne s'intéressait qu'au marché français du logiciel se retrouvent dans l'analyse au niveau européen. Ainsi, "on constate une atomisation importante des éditeurs qui ont du mal à se concentrer et à atteindre une taille critique", explique Laurent Calot au Mondeinformatique.fr. Cette constatation trouve son explication dans la tendance des éditeurs européens "à trop regarder leur marché domestique. Les vraies success stories du Vieux Continent - SAP, Sage, Dassault Systèmes, etc. - concernent les structures qui ont réussi à réaliser une part importante de leur chiffre d'affaires en Amérique du Nord". Autre facteur permettant de comprendre le relatif retard des Européens sur les éditeurs américains : "l'accès difficile aux capitaux et aux fonds propres. Si les éditeurs du Truffle affichent des taux de croissance élevés - +15% de moyenne entre 2004 et 2005 pour les chiffres d'affaires -, il leur est parfois malaisé de réaliser de la croissance externe", renchérit le PDG de CXT. Dépasser le plafond de verre Pour autant, il ne faudrait pas seulement souligner les aspects négatifs. "Le nombre élevé de structures traduit la forte innovation prégnante en Europe", se réjouit Laurent Calot. Non seulement les éditeurs de Paris, de Londres ou de Berlin réalisent des taux de croissance élevés, mais ils sont également d'importants employeurs. En 2005, ils regroupaient ainsi 148 000 salariés qualifiés, sont 80% d'entre eux été employés par les 26 premiers éditeurs. "L'idée du Truffle, au-delà d'un simple classement, est de faire prendre conscience des enjeux du secteur aux pouvoirs publics. Cela pourrait passer notamment par l'adoption en Europe d'un modèle inspiré du Small Business Act américain *. Ce genre de mesure ne fera pas en sorte qu'on n'aura que des champions demain, mais aidera au moins certains acteurs à dépasser le plafond de verre". * Le Small Business Act est une disposition du droit américain adoptée en 1953 tendant à orienter en priorité l'action des pouvoirs publics vers les PME, notamment en réservant une part minimale des marchés publics aux structures de taille modeste. (...)
(07/12/2006 17:48:02)IBM part en guerre contre les « cloneurs » de mainframes
IBM vient d'engager une procédure judiciaire à l'encontre de Platform Solutions (PSI), un constructeur de mainframes animés par le processeur Itanium 2 d'Intel compatibles, selon PSI, avec le système d'exploitation z/OS de Big Blue. Platform Solutions revendique en effet le statut de « premier développeur d'une nouvelle génération de mainframes ouverts compatibles avec le plus large éventail d'environnements et de systèmes d'exploitation, y compris z/OS d'IBM. » Le constructeur, qui n'a pas encore entamé la commercialisation de ses produits, indique sur son site Web qu'IBM l'accuse d'avoir violé cinq de ses brevets ainsi que certaines clauses du contrat le liant à Big Blue en tant qu'utilisateur de ses logiciels. Platform Solutions relève en outre qu'IBM demande à la cour de justice du district sud de New York, auprès de laquelle il a déposé sa plainte, d'assurer que son refus de licencier ses brevets à PSI, ainsi que ses logiciels pour une utilisation sur les mainframes de PSI, ne constitue pas un abus de position dominante. Platform Solutions indique enfin regretter qu'IBM ait lancé une procédure à son encontre et affirme sa confiance quant à la légalité de son offre en devenir. Platform Solutions a été fondé en 1999 par d'anciens ingénieurs d'Amdahl, un constructeur de systèmes compatibles avec les applications pour mainframes IBM, racheté en 1997 par Fujitsu. En 2003, Platform Solutions a reçu le soutien financier de Fujitsu et Intel, notamment. Pour l'heure, IBM s'est refusé à tout commentaire. (...)
(07/12/2006 17:47:27)La filiale de Sopra Axway veut racheter l'activité B2B d'Atos en Allemagne
La filiale Axway du groupe Sopra s'apprête à faire l'acquisition de l'activité B2B d'Atos Origin en Allemagne. Outre-Rhin, cette activité d'Atos Origin se concentre sur le développement et l'intégration d'applications de type EDI, notamment pour l'industrie automobile. Avec ce rachat, Axway entend « devenir l'un des premiers fournisseurs de logiciels B2B en Allemagne et le leader de l'EDI et du B2B en Europe. » L'accord prévoit l'intégration, à terme, des logiciels dédiés aux relations entre entreprises d'Atos Origin en Allemagne au sein de la plateforme Synchrony d'Axway. Pour autant, Atos Origin ne prévoit pas de se détacher complètement de son activité B2B d'outre-Rhin. Ainsi, la SSII devrait collaborer avec Axway au développement de son offre SaaS, en assurant l'externalisation de son infrastructure. Pour Atos Origin, cette cession est l'occasion de la poursuite de « sa stratégie de recentrage sur son c?ur de métier, à savoir le conseil, l'intégration de systèmes et l'infogérance. » Les délais et le montant de l'opération n'ont pas été précisés. (...)
(07/12/2006 11:46:27)L'activité stockage de HP recule dans un marché haussier, selon Gartner
HP a conservé sa troisième place sur le marché mondial du stockage externe au troisième trimestre 2006. La situation de ses revenus, elle, s'est passablement dégradée. Sur la période, le fabricant a enregistré une baisse de ses ventes de 11,9% à 475 M$ comparé à 2005. Ce recul intervient sur un marché en hausse de 6,9% par rapport au troisième trimestre 2005 et où ses principaux concurrents ont enregistré une croissance à deux chiffres. Ils ont notamment profité de la croissance particulièrement forte des achats de capacités de stockage additionnelles par les entreprises comparée à celle des ventes de nouvelles unités. Toujours n°1 avec 25,5% de parts de marché, EMC a vu ses ventes progresser de 17,4%. Avec une croissance quasiment similaire, qui lui permet de s'adjuger 14,8% de parts de marché, IBM reste le numéro deux mondial. La plus forte progression du trimestre (+20%) revient à NetApp, qui s'adjuge 7,3% du marché mondial, à égalité avec Dell. Les ventes de systèmes de stockage externes dans la zone EMEA (30% du marché mondial) ont progressé de 6,9% durant le troisième trimestre 2006. Là encore, HP n'a pas tiré son épingle du jeu, puisque son chiffre d'affaires est en recul de 8,8%. Il reste toutefois n°2, derrière EMC, mais devant IBM, qui a vu son activité croître de 26%. Big Blue signe ainsi l'une des plus fortes hausses de CA - il n'est devancé que par Netapp et ses 29,6% de croissance. Pour la première fois, Gartner fait figurer nominativement Fujitsu Siemens Computers dans son classement. Malgré des ventes en progression de 59,3% au troisième trimestre, ce dernier ne dispose que de 3,2% de part de marché dans la zone EMEA puisqu'il revend principalement sous sa marque des produits conçus par EMC et Netapp. (...)
(06/12/2006 18:08:12)Novell termine l'année sur des résultats décevants
Novell a publié des résultats préliminaires décevants pour son exercice fiscal 2006. L'année écoulée a été marquée par un recul de 7 % du chiffre d'affaires, à 967 M$ contre 1,039 Md$ l'année précédente. Ce recul s'est encore accéléré au dernier trimestre puisque le CA de la firme a régressé de 15% à 244,9 M$. Côté résultat net, la photo est plus rassurante. Novell a ainsi réalisé 21 M$ de profits sur l'ensemble de l'exercice. Ce chiffre fait a priori pâle figure par rapport aux 373 M$ de l'an passé, mais le bénéfice de 2005 incluait le versement de 440 M$ provenant de la résolution à l'amiable du différent antitrust avec Microsoft. Comme l'an passé, la progression des ventes des produits libres et notamment de sa distribution Linux, n'a pas permis à Novell de compenser le fort recul des ventes des produits historiques dont Netware. Cette situation devrait amener Novell à licencier de nouveau une partie de ses salariés et à provisionner une charge pour restructurations dans le courant 2007. Pour avoir une idée des problèmes auxquels devra faire face Novell, il suffit de regarder le chiffre d'affaires réalisé sur Linux par la firme. Au 4e trimestre, les ventes de SUSE Linux Enterprise Server n'ont représenté que 13 M$ de CA, un chiffre en hausse de 32% sur l'année. Dans le même temps les ventes de Netware et d'Open Entreprise Server chutaient de 25%. Selon Novell, les ventes d'OES et de Netware devraient poursuivre leur recul en 2007 (-15 à -20%) . (...)
(06/12/2006 18:13:21)IBM renforce ses outils d'audit en sécurité et en conformité avec Consul Risk Management
IBM s'apprête à racheter Consul Risk Management, un éditeur d'outils de suivi des accès non autorisés au système d'information de l'entreprise. IBM entend utiliser les logiciels de Consul Risk Management pour renforcer l'offre de sa gamme Tivoli en matière d'audit en sécurité et en conformité. Conseil Risk Management propose deux suites logicielles : InSight, qui concentre sa surveillance des accès des utilisateurs, et zSecure, qui s'attache à l'administration des mainframes dans une perspective de sécurité et de gestion de la conformité. Joe Anthony, directeur du programme Tivoli Integrated Identity Management chez IBM, estime que les outils de Consul vont venir compléter l'offre existante de Tivoli en matière de sécurité ainsi que la technologie acquise récemment avec ISS. Consul Risk Management, qui a fêté ses 20 ans en septembre dernier, compte environ 350 clients à travers le monde. (...)
(06/12/2006 10:40:56)Les spécialistes indiens de l'externalisation veulent s'internationaliser
Non contents de leur immense succès et d'une croissance moyenne de leur secteur d'activité proche de 30 %, les spécialistes indiens de l'externalisation Infosys et Wipro fourbissent leurs armes pour internationaliser. Wipro, le numéro trois dans le sous-continent, entend ainsi accroître la part de ses revenus réalisés en Europe. "Nous sommes forts dans les pays scandinaves et au Benelux et nous bâtissons des activités en Allemagne et en France. Cela ne signifie pas que les revenus que nous réalisons aux Etats-Unis vont décroître. Mais puisque notre niveau de pénétration en Europe est plus faible, les revenus vont progresser dans les prochaines années", estime ainsi Azim Premji, le président du groupe. De fait, après avoir signé trois acquisitions dans le Vieux continent cette année, Wipro veut poursuivre sur sa lancée et vise désormais des opérations de croissance externe dont la valeur se situe dans une fourchette de 50 à 100 M$. De son côté, Infosys, le numéro un indien de l'externalisation, veut faire progresser la proportion des salariés venus d'ailleurs que Bangalore, Bombay ou Delhi. Dans un entretien au Financial Times, Mohandas Pai, le directeur des ressources humaines du groupe, indique ainsi qu'Infosys augmenterait de 30 % chaque année les nouvelles recrues non indiennes. (...)
(05/12/2006 12:47:52)France Télécom acquiert la majorité du capital de Silicomp
Comme Didier Lombard l'espérait, France Télécom vient de mettre la main sur la majorité du capital de la SSII grenobloise Silicomp - spécialisée dans l'intégration et la sécurité des réseaux. L'opérateur historique, en discussions depuis mi-novembre avec le groupe isérois, devrait débourser 50 M€ pour acquérir 54% du capital. En mettant la main sur Silicomp, FT acquiert les technologies sur lesquelles la société rhône-alpine s'est spécialisée : Ipv6, cartes à puce, ToIP, systèmes temps réel, etc. Après les rachats des groupe Diwan et de Neocles Corporate, l'acquisition de Silicomp renforce l'offre de FT dans le domaine des applications critiques communicantes et illustre la volonté de l'opérateur historique de "renforcer sa position en s'affirmant comme l'un des tout premiers acteurs français d'intégration des services de communication", explique Barbara Dalibard, directrice exécutif d'Orange Business Services. (...)
(04/12/2006 17:32:39)Antitrust : AMD et Nvidia dans le collimateur de la justice américaine
Les constructeurs AMD et Nvidia sont cités à comparaître par le ministère américain de la Justice dans le cadre d'une enquête pour violation de la législation antitrust dans le marché des processeurs et des cartes graphiques. AMD est récemment entré dans le segment des puces vidéos en rachetant ATI, une acquisition finalisée le mois dernier. Si les fabricants convoqués par la justice ne voient, pour le moment, aucune charge retenue à leur encontre, ils se déclarent tout disposés à collaborer avec le DoJ. En l'absence de davantage de détails sur les motifs des citations à comparaître, les analystes estiment que la fixation des prix pourrait être au coeur du problème, comme il l'avait été pour les tarifs des DRAM. Une pratique qui avait conduit le ministère de la Justice à poursuivre plusieurs fabricants de mémoires. "Si le DoJ le désirait, il pourrait se pencher sur toutes les facettes de l'industrie des semi-conducteurs et y trouver le même genre de problème", estime Richard Gordon, analyste au Gartner. Une remarque qui se justifie au regard du faible nombre de fabricants oeuvrant dans cette industrie. Selon l'analyste, les enquêtes en cours ne devraient pas profiter aux consommateurs. Il explique en effet que les prix des puces ont historiquement connu des hausses et des baisses directement liés à la demande. De fait, il doute que les investigations conduisent à des tarifs moindres. (...)
(04/12/2006 15:27:23)Alcatel-Lucent rachète les activités UMTS de Nortel
Le nouveau géant Alcatel-Lucent vient de conclure l'accord définitif de rachat des activités de Nortel dans les équipements radio d'accès pour réseaux UMTS. Cet accord vient confirmer l'accord préalable annoncé au début du mois de septembre denier, notamment en ce qui concerne le montant de la transaction fixé à 320 M$. Le rachat devrait permettre à Alcatel de devenir le numéro trois du secteur, derrière Ericsson et Nokia, et de renforcer sa position sur le marché européen, notamment en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Nortel est, par exemple, le fournisseur quasi exclusif de Bouygues Télécom et c'est aussi l'un des grands fournisseurs d'Orange et de Vodafone. Au total, ce sont pas moins de 16 grands clients qui devraient rejoindre le portefeuille d'Alcatel, qui comptera ainsi près du quart des opérateurs UMTS mondiaux parmi ses clients. Dans un communiqué, Alcatel-Lucent estime à 1 700 les effectifs de Lucent qui vont venir grossir ses rangs, dont 1 100 ingénieurs de recherche et développement. Dans un tract diffusé fin novembre, la CFDT Alcatel s'est inquiétée des conséquences de ce rachat en marge de la fusion avec Lucent. A juste titre : la finalisation du mariage entre Alcatel et Lucent ce vendredi 1er décembre a été l'occasion de confirmer un plan de restructuration prévoyant la suppression d'environ 9 000 personnes d'ici 24 mois. (...)
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