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(11/10/2006 17:44:13)
Levée de bouclier des opérateurs historiques contre leur scission
« La séparation forcée des réseaux et des services réduit la motivation à investir dans les réseaux. Cela réduirait encore la compétitivité de l'Union européenne à un moment où d'importants investissements sont nécessaires pour le déploiement de réseaux d'accès encore plus performants », estime l'association des opérateurs de réseau européens (European Telecommunications Network Operators Association, ETNO). Cette association, qui regroupe les opérateurs historiques du Vieux continent, réagit ainsi avec virulence à la proposition formulée en juin dernier par Viviane Reding, la commissaire européenne à la concurrence, d'imposer aux opérateurs historiques une séparation structurelle de leurs activités. Viviane Reding avait alors cité l'exemple de British Telecom où de telles « murailles de Chine » ont été mises en place : « l'expérience du Royaume-Uni est positive; pourquoi ne pas l'étudier et la transposer au reste de l'Europe ? » La Commission européenne vient d'achever sa consultation publique sur la réforme de la directive de 2001 sur la régulation du marché des télécommunications. Bruxelles doit en présenter les conclusions début 2007. Les opérateurs de réseaux européens souhaitent au contraire un allégement des contraintes réglementaires. Ils estiment que la concurrence est désormais suffisante sur le marché des télécommunications et que le temps où il était nécessaire de réduire la part de marché des opérateurs historiques est révolu. (...)
(11/10/2006 17:56:44)Sun renforce ses partenariats dans le stockage
Sun vient de lancer un nouveau programme destiné à renforcer ses relations avec les dix principaux partenaires de son offre de stockage StorageTek. Baptisé StorageTek Ready, ce nouveau programme vise à garantir l'interopérabilité des solutions StorageTek avec les produits et solutions proposés par BackBone Software, Brocade, Dot Hill Systems, EMC, HP, Hitachi, LSI Logic, McData, Oracle et Symantec. Ces produits et solutions certifiés seront commercialisés et supportés directement par Sun. Réciproquement, les dix partenaires sélectionnés assureront la commercialisation et le support des solutions StorageTek. Selon Gastao de Figuredo, directeur du développement de la division StorageTek de Sun, ces dix partenaires - parmi un total de 64 dans le programme Sun Partner Advantage - sont ceux dont les offres sont le plus souvent demandées par les utilisateurs de solutions et produits StorageTek. Et tant pis si des concurrents de StorageTek - HP et EMC en particulier - figurent au sein de la liste de ces dix partenaires privilégiés : il s'agit de s'assurer que leurs logiciels fonctionnent avec les équipements StorageTek. (...)
(11/10/2006 12:38:39)BEA World : une vision à 360° centrée sur l'offre maison
L'édition européenne de BEA World, qui se tenait hier et s'achève aujourd'hui à Prague, n'aura été finalement qu'une session de rattrapage de l'édition de San Francisco du mois dernier (avant une troisième et dernière session de la conférence utilisateurs à Pékin en décembre). Peu d'annonces donc (voir l'encadré ci-dessous), l'essentiel ayant été dit aux Etats-Unis : l'émergence d'un style architectural commun, orienté services, pour l'ensemble des produits de BEA (les familles Tuxedo, WebLogic et AquaLogic), baptisé mSA, et le pilotage de l'ensemble des outils au travers d'un espace de travail collaboratif orienté rôles, Workspace 360. Néanmoins, plus d'un millier de clients, prospects, partenaires, journalistes et analystes ont fait le déplacement, ne serait-ce que pour éclaircir ce qui se cache derrière cette vision à 360° de la SOA, que BEA promet pour le courant de l'année 2007. Les grandes fonctions exposées comme des services Ainsi mSA, micro Services Architecture, désigne une façon d'exposer les grandes fonctionnalités des produits de l'éditeur sous forme de services, telles que la gestion de règles, le routage de messages, etc. L'idée, nous a expliqué Paul Patrick, architecte en chef de la gamme AquaLogic, est de pouvoir personnaliser les fonctionnalités des produits BEA en fonction des besoins des clients, en les étendant ou en les recombinant. « Mais, précise-t-il, les trois familles continueront d'être vendues telles quelles, nous n'avons aucune intention de nous transformer en vendeur de composants. » Autrement dit, il faudra acheter un produit pour bénéficier d'une de ses fonctionnalités - sauf négociation commerciale... Par ailleurs, si mSA désigne une façon d'architecturer les produits selon les préceptes des SOA (architectures orientées service), il ne s'agit en aucun cas de services Web ou de protocoles ouverts : l'assemblage de services est laissé aux seuls soins de BEA. Seule une porte est laissée ouverte pour des acteurs de l'Open Source, un moyen pour BEA de se dire ouvert tout en complétant son offre à peu de frais. Et le développeur ne devrait pas savoir quel produit il utilise en fait, BEA tâchant de focaliser son attention plutôt sur le service rendu. Un espace de travail commun, des rôles distincts La création des processus à partir des services fonctionnels et techniques sera dévolue à WorkSpace 360, un espace de travail collaboratif fonctionnant aujourd'hui sous forme de portail (un passage éventuel au client riche Eclipse laisse Paul Patrick dubitatif), offrant des interfaces différentes selon les rôles : architecte, développeur, responsable IT et analyste métier. Un même produit, tel que AquaLogic BPM, l'outil de gestion de processus hérité de Fuego, devrait ainsi pouvoir être manipulé par des populations différentes avec des angles de vision différents. Workspace Central, un référentiel des actifs logiciels, hérité lui du rachat de Flashline, assurera la cohérence. Voir également, à ce sujet, l'interview de Rob Levy, CTO de BEA Systems. (...)
(10/10/2006 17:54:45)HP : Dunn et Fiorina s'en prennent à l'administrateur Thomas Perkins
Parallèlement aux enquêtes judiciaires en cours sur l'espionnage commandité par HP, les protagonistes semblent rejouer règlement de compte à OK Coral. Patricia Dunn - l'ancienne présidente du conseil d'administration - et Carly Fiorina - l'ex PDG du groupe - ont toutes deux été les invitées d'une émission télévisée sur une chaîne américaine au cours de laquelle elles ont déversé leur fiel sur Thomas Perkins, membre démissionnaire du conseil d'administration. Les deux femmes reprochent à l'ancien membre du conseil d'administration d'être à l'origine de leur éviction de HP. Selon Patricia Dunn, présentée comme l'instigatrice des opérations d'espionnage orchestrées par HP et poursuivie par la justice californienne à ce titre, Thomas Perkins aurait cherché à la faire quitter le conseil d'administration en rendant publiques les méthodes d'investigation qu'elle avait fait mettre en oeuvre. "Il s'agit d'une campagne de désinformation classique, a déploré Patricia Dunn. [Perkins] est à l'origine de tout ce qui a été dit sur cette affaire jusqu'à aujourd'hui". Thomas Perkins avait alerté la SEC (la commission américaine des opérations en bourse) ainsi que le parquet de Californie et le Département de la justice après avoir pris connaissance des méthodes peu éthiques diligentées par Dunn pour remonter les sources émanant du conseil d'administration. Patricia Dunn estime, quant à elle, que Perkins cherchait à couvrir la taupe, son ami George Keyworth, et à ce que l'identité de ce dernier ne soit pas divulguée. Aujourd'hui, Dunn, Perkins et Keyworth ne font plus partie du conseil d'administration de HP. Carly Fiorina, invitée de la même émission pour y présenter un livre retraçant son passage chez HP, a également mis en cause Thomas Perkins et George Keyworth. Ils sont, selon l'ancienne PDG limogée en février 2005, à l'origine de son éviction. Et Fiorina d'évoquer un éventuel machisme : "je pense que le respect qu'a un homme pour un autre homme diffère de celui qu'il accorde à une femme (...) Je suis déçue d'avoir à dire cela mais je crois que c'est indéniable". (...)
(10/10/2006 13:49:40)Google confirme le rachat de YouTube
C'est officiel : Google rachète le service de partage de vidéos en ligne YouTube pour un montant de 1,65 Md$. Avec cette opération, Google se renforce sur le marché du multimédia sur Internet. Selon Eric Schmidt, PDG de Google, les deux entreprises sont « des partenaires naturels pour apporter un service de loisir multimédia ». Google devrait apporter un soutien technique à YouTube, notamment dans le cadre du lancement de sa nouvelle version prévue pour le mois de novembre. Néanmoins, l'accord de rachat prévoit que YouTube continue d'exister de manière autonome, sous sa propre marque. Il en va de même pour le service Google Vidéo. Le rachat de YouTube doit être finalisé d'ici la fin de cette année et s'opèrera par échange d'actions. Le nombre de nouvelles actions Google à émettre pour le règlement de la transaction sera fixé en fonction de la valeur moyenne des actions Google en clôture des marchés sur les 30 jours précédant la finalisation du rachat. Parallèlement à cette opération, Google a annoncé la signature d'un accord avec Sony BMG Music Entertainment et Warner Music Group autorisant la diffusion de vidéos musicales via le service Google Vidéo. YouTube vient de signer des accords comparables avec Sony et Universal Music Group. (...)
(10/10/2006 13:50:14)Ray Noorda, ex-PDG de Novell, décède à 82 ans
L'ancien PDG de Novell Ray Noorda est décédé ce lundi 9 octobre à l'âge de 82 ans de complications liées à la maladie d'Alzheimer. Ray Noorda a rejoint Novell en 1983. L'éditeur ne comptait alors que 17 salariés. Ray Noorda en a été PDG jusqu'en 1995. Sous sa direction, Novell a développé le système d'exploitation NetWare, qui s'est imposé sur les serveurs réseaux mais n'a pu finalement contrer Windows sur le poste de travail et les serveurs. L'éditeur a changé son fusil d'épaule en 2003 avec le rachat de l'éditeur de distributions Linux SuSE. Depuis, Novell mise sur l'open source, les standards ouverts et la gestion d'identité. L'éditeur, soutenu par IBM, se débat néanmoins avec les difficultés financières. Au premier trimestre de son exercice fiscal 2006, clos le 31 juillet dernier, Novell a réalisé un chiffre d'affaires de 241 M$, contre 252 M$ un an plus tôt, pour une perte nette de 3 M$, contre un bénéfice net de 0,4 M$ au premier trimestre de l'exercice précédent. (...)
(10/10/2006 12:34:49)IBM supprime 400 emplois aux Etats-Unis et en crée 15 000 aux Philippines
IBM s'apprête à supprimer 400 postes d'ingénieurs parmi ses sites américains. Les suppressions concerneront des salariés travaillant au développement d'un des produits phare du groupe, les serveurs BladeCenter, dont les ventes ont progressé annuellement de 35% au deuxième trimestre (contre une croissance de 3% seulement sur l'ensemble du matériel). Big Blue justifie ce mouvement par un besoin "d'améliorer l'organisation du développement afin de rééquilibrer les compétences, d'éliminer les redondances et d'atteindre une efficacité économique accrue". Les 400 salariés concernés auront trente jours pour trouver une nouvelle affectation au sein du groupe ou pour quitter IBM. Dans ce dernier cas, ils recevront une semaine de salaire pour six mois d'ancienneté. Si IBM ne précise pas comment et où seront réaffectées les tâches effectuées par les 400 salariés, le groupe a indiqué récemment son intention d'investir 6 Md$ sur trois ans en Asie afin d'y augmenter sa main d'oeuvre. Nos confrères de l'agence IDG News Service révèlent, ce 10 octobre, que Big Blue envisage de créer 15 000 emplois aux Philippines pour satisfaire la demande d'externalisation et remplir ses centres d'appel. Anna Roquera, la responsable des ressources humaines d'IBM Philippines, a toutefois refusé de confirmer ce chiffre. (...)
(09/10/2006 17:46:09)Piratage de logiciels : le filet va t-il se resserrer ?
Les entreprises françaises sont toujours en ligne de mire de la BSA (Business Software Alliance), association regroupant les principaux éditeurs de logiciels et chargée de lutter contre le piratage. Avec 47 % des logiciels utilisés sans licence dans les entreprises françaises, l'Hexagone figure (après les Etats-Unis et la Chine) dans le tiercé mondial des pays où l'on pirate le plus. La BSA estime le préjudice évalué à 3,19 milliards de dollars. Mais ce n'est pas le seul. « l'utilisation de copies illégales peut à la fois mettre en danger la qualité du travail dû à l'instabilité du logiciel fourni et faciliter la propagation des virus », précise l'association. Depuis la publication de ces chiffres, en mai 2006, la BSA avait décidé de doubler les contrôles car désormais lutter contre le piratage est devenu plus que jamais son cheval de bataille. Aujourd'hui, l'association passe à la vitesse supérieure, en lançant une campagne de communication sur les risques liés à la contrefaçon de logiciels. Illustrée par des exemples : une entreprise de papeterie a ainsi été condamnée, en février 2006, à verser 35408 euros aux éditeurs. Une autre, un fabricant de peintures, a été condamnée pour le même motif à payer 111 500 euros. Thème retenu pour cette campagne : le filet, accompagné du slogan suivant : « le filet s'est déjà resserré sur eux ». Statistiquement, la BSA devrait effectivement ramener dans ces filets quelques entreprises indélicates : lors des précédents contrôles, le taux moyen de logiciels pirates a atteint 71% du parc. (...)
(09/10/2006 17:43:27)R&D : la France adopte un rythme de dépenses supérieur à celui de l'Europe
Les dépenses de recherche et développement des entreprises françaises ont progressé plus rapidement entre 2004 et 2005 que dans le reste de l'Europe. C'est l'un des principaux enseignements du tableau de bord 2006 de l'UE sur les investissements en R&D industrielle. Avec 14 MdE dépensés en R&D en 2005, la France affiche une progression de 6,8% sur un an. Si ce taux de croissance reste inférieur aux 7,7% constatés pour les mille plus grandes entreprises extra-communautaires, il dépasse l'augmentation moyenne des sociétés européennes qui atteint 5,3%. Autre évolution notable, l'Europe semble afficher une volonté nouvelle d'investir dans la recherche. Les 5,3% de croissance observés en 2005 contrastent en effet nettement avec le maigre taux de 0,7% enregistré l'année précédente, et encore davantage avec le recul de 2% en 2004. En valeur absolue, les sommes dépensées par les industries françaises se situent à la troisième place européenne, derrière leurs homologues allemandes (27,6 MdE) et britanniques (14,6 MdE). En revanche, la France tombe au sixième rang lorsque l'on rapporte les investissements en R&D aux revenus des entreprises recensées : ce ratio atteint 3,9% dans l'Hexagone, loin derrière les 5 à 9% des pays scandinaves, ou les 5,5% observés en Allemagne. Au total, les 2000 principales entreprises mondiales - de par leur taille - ont investi 371 MdE en 2005. Forte présence des entreprises IT Au sein des sociétés françaises recensées par Bruxelles, les entreprises spécialisées dans l'IT sont largement présentes. Elles sont ainsi 40 - éditeurs, SSII, équipementiers, opérateurs, etc. - à figurer parmi les 112 groupes hexagonaux figurant dans le rapport de l'UE. Alcatel se classe au quatrième rang de toutes les entreprises françaises avec 1,8 MdE investis en R&D en 2005 et occupe la tête de liste des groupes oeuvrant dans la technologie. Ramené au classement européen, Alcatel occupe le 17e rang. Au niveau mondial, l'équipementier arrive 49e. Notons une forte présence des prestataires français de services informatiques dans les mille premiers groupes européens (GFI, Ares, Prosodie, Sword, Sopra) et surtout des éditeurs. Ces derniers sont 18 à figurer dans le classement publié par l'UE avec Dassault Systemes et Business Objects en fer de lance (respectivement aux 69e et 108e places européennes). Cette forte présence des entreprises IT en France se retrouve à l'échelle mondiale. Sur les 2000 premières entreprises - tous pays confondus - les équipementiers et constructeurs de hardware sont ceux qui dépensent le plus en R&D (19% des revenus). Les éditeurs et prestataires de services informatiques arrivent en cinquième position avec 6,8% des revenus investis en R&D. Poursuivre les efforts Face à cette progression des investissements en Europe, Bruxelles espère transformer l'essai, continuer sur cette bonne lancée et oublier les années de vaches maigres. C'est ce qu'indique le commissaire européen Janez Potocnik, chargé de la Science et de la Recherche : "Si cette tendance se maintient, nous pourrions combler progressivement le déficit des investissements dans les activités de R&D. J'espère qu'au sommet de Lahti qui se tiendra dans le courant de ce mois, les leaders européens appuieront les propositions de la Commission visant à aller plus loin pour stimuler l'innovation en Europe". (...)
(09/10/2006 14:04:20)Oracle se paie le Français Sunopsis pour intégrer les données
Pour Oracle, l'intégration de données hétérogènes passe par une énième opération de croissance externe. Pour compléter son offre d'ETL (Extract, Load & Transform, extraction, chargement et transformation de données), le géant de la base de données met la main ce lundi 9 octobre sur Sunopsis, éditeur français spécialiste de l'intégration de données. Le montant de la transaction, très discrète, n'a pas été communiqué. Dans un communiqué, Oracle indique que Sunopsis et lui-même ont des produits complémentaires. La société de Larry Ellison promet une intégration prochaine des solutions de Sunopsis à Oracle Warehouse Buidler, son offre d'entrepôt de données. Mais la technologie Sunopsis sera également incorporée à l'offre de gestion des données de référence (MDM) du middleware d'Oracle. Sunopsis avait peu à peu constitué une offre d'intégration d'applications (EAI) basée sur ses outils d'intégration de données, et se vantait de proposer une offre SOA intégrée, pour le marché des entreprises de taille moyenne. Oracle propose déjà une offre de hub de données (Customer Data Hub), mais ses multiples acquisitions pour étoffer son middleware rendent en effet nécessaire de posséder en propre un outil d'ETL. Cela promet encore quelques mois de plus pour intégrer toute l'offre. Toutefois, Oracle est encore loin, dans ce petit jeu des acquisitions, d'IBM, qui pour la seule partie intégration de données a racheté Ascential, DWL ou encore Trigo. (...)
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