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(05/04/2006 09:43:50)
Huawei va fournir le réseau 3G de Vodafone en Tchéquie
Le Chinois Huawei entre par la petite porte en Europe mais compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin. Vodafone vient ainsi de confier à Huawei le soin d'installer son réseau 3G en République tchèque. Selon les termes du contrat, Huawei installera un réseau UTRAN - UMTS Terrestrial Radio Access Network - basé sur la dernière génération de stations de bases Node B. Cela fait maintenant deux ans que Vodafone teste le réseau du chinois. Huawei n'en est pas à son premier réseau puisqu'il a en déjà installé 24. Cette signature est, aux dires de M. Xu, président Huawei en Europe, le début d'une longue coopération entre le Britannique et le chinois. Mais cette coopération n'est pas la première. En février dernier, on apprenait que Huawei allait fournir des téléphones mobiles 3G à Vodafone dans 21 pays. Le chinois peut se vanter d'avoir trouver un partenaire de choix en Vodafone qui est l'un des plus gros opérateur européen. (...)
(04/04/2006 16:58:57)Gestion de carrières: l'adaptation des compétences est insuffisante en SSII
Il faut être vigilant concernant les promesses de formation des SSII. Leurs efforts dans ce domaine semblent en décalage avec leurs effets d'annonces. C'est ce que révèle l'Etude du cabinet Alpha, menées sur les problématiques métiers dans les SSII (*). En 2003 et 2004, les SSII étudiées ont consacré 3,2% de leur masse salariale à des formations, ce qui est supérieur au minimum légal, mais bien inférieur aux chiffres communiqués par le Syntec (la fédération patronale du secteur). Plus ennuyeux, les temps de formation moyens pratiqués sont respectivement de 34 et 36 heures pour les employés et les IC (ingénieurs cadres), ce qui est loin de suffire pour des formations qualifiantes qui nécessitent au moins trois semaines, souligne le groupe Alpha. Ce constat pose notamment la question du lien entre formation et employabilité. Les SSII ne semblent pas avoir intégré concrètement l'adaptation des compétences comme une donnée clé de leur développement et de celui des collaborateurs. Le peu d'outils concrets destinés à la gestion des compétences recensés par Alpha lors de son étude le confirme. L'enjeu est pourtant critique, puisque les métiers évoluent et que le modèle dans lequel se situent les SSII a changé. "Les clients veulent des gens formés et n'assurent plus l'apprentissage des informaticiens, comme c'était le cas auparavant dans le cadre notamment des prestations en régie", explique Philippe Lecigne, consultant pour le groupe Alpha." Par ailleurs, les SSII ne sont plus seulement un lieu de passage pour les informaticiens en attendant d'aller chez les utilisateurs. Les gens restent davantage qu'auparavant et peuvent y faire carrières, ce qui pose la question de la valorisation de leurs compétences dans le temps". Il y a donc des changements à intégrer dans les SSII en matière de gestion des compétences, que ce soit vis-à-vis des populations jeunes ou des plus expérimentées. L'étude d'Alpha montre notamment que la moyenne d'âge dans les SSII est de 38 ans -contre 34 ans selon Syntec-, ce qui implique une problématique de gestion des "seniors" à prendre en compte, dans un secteur ou ce statut canonique est presque atteint à 35 ans. La reprise devrait y contribuer. "Les discours sont là, les choses se mettent en place" confirme Philippe Lesigne, même si les sociétés manquent encore d'outils". La réforme de la formation professionnelle devrait aussi y participer. Le Dif (droit individuel à la formation) étend la formation à tous les salariés et les périodes de professionnalisation favorise les formations longues et qualifiantes à moindres coûts. (*) Alpha a mené cette enquête au travers des indicateurs présents dans les bilans sociaux de 24 SSII représentatives du secteur. (...)
(04/04/2006 16:58:47)Technologies: les métiers de l'intégration de système revigorés et industrialisés
Suite à son étude menée fin 2005 sur les problématiques métiers des SSII (*), le cabinet Alpha confirme la pression qui se dessine aujourd'hui sur des métiers critiques. Cette tendance se manifeste dans les domaines des nouvelles technologies, java, .net et dans le logiciel libre, par l'effet d'entraînement du secteur public et du positionnement des plus grands acteurs de l'industrie dans ce domaine. Cette tendance est posistive pour les SSII puisqu'elle est synonyme d'un développement de la maintenance, un domaine qui souffre. Elle devrait aussi contribuer à recréer un appel d'air pour les métiers de l'intégration de systèmes, ce qui là aussi est nécessaire. Ce domaine a été frappé de plein fouet par la crise avec l'arrêt des investissements informatiques des sociétés et la tendance à l'intégrer comme un volet des contrats d'infogérance. Il devrait être de nouveau dopé, hors infogérance, par la reprise des projets de déploiements de PGI, le développement des applications métier, ainsi que les travaux liés au SOA (Services oriented architectures) et à l'urbanisation des systèmes d'information. "Un énorme besoin se dessine notamment dans le secteur bancaire à ce niveau", souligne Philippe Lesigne, consultant pour le groupe Alpha "avec l'automatisation croissante de leurs back-office". Ces tendances technologiques devraient se traduire par une industrialisation croissante de l'intégration de systèmes dans des contextes où seront couplés des applications de front-office déployées près du client et des outils de back-office déportés en near shore ( en France ou en Espagne par exemple) ou en off-shore. Ces évolutions ont un impact direct sur les compétences puisqu'il faudra accompagner ce passage d'une logique artisanale à une logique plus industrielle. Le développement de l'off-shore qui devrait continuer à s'accentuer (x 3 d'ici 2009) en aura également. Les chefs de projets évoluant dans ce contexte devront faire preuve d'une rigueur accrue pour gérer plusieurs équipes de cultures différentes sur des sites distants. Les métiers du développement et de la maintenance (conception technique, tests de mise à niveau, de performance, etc) devront eux progresser vers des prestations de plus en plus sophistiquées et personnalisées puisqu'ils sont parmi les métiers les plus transférables dans des centres à l'étranger. Reste à espérer que les efforts de formations suivront pour accompagner ces évolutions dans les SSII. L'étude Alpha montre qu'elles conservent une marge de progression dans ce domaine. (*) Alpha a mené cette enquête au travers des indicateurs présents dans les bilans sociaux de 24 SSII représentatives du secteur. (...)
(04/04/2006 16:59:09)Microsoft acquiert Proclarity pour renforcer son offre dans le décisionnel
Microsoft vient d'annoncer l'acquisition de ProClarity qui depuis 1995 propose des solutions de Business Intelligence. Cet achat devrait permettre à Microsoft de monter en gamme dans le secteur du décisionnel. Le géant américain espère ainsi concurrencer les deux leaders du marché, à savoir Business Object et Cognos. Microsoft compte intégrer les outils de ProClarity au sein de SQL Server 2005, Office Business Scorecard Manager 2005, Office Excel et Office SharePoint Portal Server. Le logiciel de ProClarity offre aux utilisateurs des informations émanant des bases de données afin de leur fournir des tableaux et des informations analytiques pour perfectionner leur approche commerciale. L'acquisition devrait rapidement être finalisée, Microsoft parle de la fin mai. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. (...)
(04/04/2006 12:42:45)EDS rachète une SSII indienne spécialisée dans le BPO
EDS vient de proposer environ 380 M$ pour acquérir Mphasis, une SSII indienne spécialisée dans le BPO. Cet achat permettrait à EDS de consolider sa position en Inde. Mphasis emploie 12 000 personnes, dont 11 000 en Inde. Son portefeuille client est très diversifié : finance, transports, technologies ou santé. Cette acquisition s'effectuerait par un achat massif d'actions. Le prix proposé par EDS est de 4,58 $ par action, soit 30% de plus que le prix courant sur une moyenne de 26 semaines, mais inférieur au cours actuel de l'action. EDS espère reccueillir un minimum de 52% des titres de la SSII indienne, soit environ 83 millions d'actions. L'offre étant ouverte, certains analystes estiment qu' EDS risque d'avoir un peu de mal à conclure l'affaire à ce prix et qu'il devra relever son offre. La période de vente des actions s'étend du 22 mai au 12 juin 2006. L'américain reste confiant et estime que la conclusion de la transaction aura lieu au début du troisième trimestre. (...)
(04/04/2006 12:41:13)Silicomp enregistre une forte progression de son bénéfice net
Le Groupe Silicomp qui avait récemment annoncé un chiffre d'affaires 2005 supérieur aux prévisions, à 104,8 ME, a présenté un résultat net en hausse de 31,8% pour l'exercice écoulé, à 3,47 ME. Pour la période, le résultat opérationnel a plus que doublé pour s'établir à 5,22 millions d'euros. Optimiste, Silicomp table sur une forte croissance de ses ventes au premier trimestre avec un CA en hausse de plus de 10%. Par ailleurs, la société réaffirme son objectif d'une croissance organique à deux chiffres et table sur une amélioration de sa marge d'un point et demi, ce qui devrait porter le bénéfice net par action à 1 euro, soit une hausse estimée de 30% en données comparables. Silicomp est l'un des spécialistes français de l'intégration réseau, de la sécurité et des applications industrielles et des systèmes embarqués temps réels. (...)
(03/04/2006 17:52:21)Résultats : Cognos : bénéfices en baisse malgré de bons résultats
Cognos vient de publier des résultats annuels en forte progression malgré la baisse du bénéfice net. En effet, le chiffre d'affaires se monte à 877,5 M$, contre 825,5 M$ l'an passé, pour un bénéfice net de 124,8 M$, contre 136,6 M$ pour l'exercice précédent, soit une baisse de 19 %. Pour le quatrième trimestre de l'exercice clos, le canadien a dépassé les prévisions des analystes avec un bénéfice net de 44 M$. Ce dernier trimestre a été sauvé par la vente de la nouvelle plate-forme Cognos 8 : celle-ci a généré un chiffre d'affaires de 55,5 M$ sur les 117,9 M$ attribués aux ventes de licences. L'éditeur a ainsi signé 18 contrats supérieurs à un million de dollars et 242 contrats supérieurs à 200 000 $, soit une hausse de 16% par rapport à la même période l'an dernier. Cognos estime ainsi avoir dépassé sa mauvaise période. Ses prévisions pour l'exercice en cours reflètent cet état d'esprit : le canadien pense atteindre un chiffre d'affaires se situant entre 940 et 960 M$. (...)
(03/04/2006 12:34:01)Antitrust : Microsoft évoque des avancées
Au sortir de ses deux jours d'audition auprès de la Commission européenne, Microsoft s'est dit plutôt confiant et a évoqué des avancées. Ces deux jours étaient la dernière chance pour Microsoft d'échapper aux 2 ME d'amende par jour - depuis le 15 décembre 2005 - exigés par Bruxelles pour cause de retard à son injonction. Le géant de Redmond affirme s'être conformé aux demandes de la commission en fournissant 12 000 pages de documentation et en proposant 500 heures de soutien technique aux développeurs de logiciels. Microsoft, ainsi que certaines entreprises, estiment que cela va au-delà des exigences de la commission. Cependant, les détracteurs de Microsoft - que la commission a entendus vendredi - estiment que c'est bien insuffisant à la conception de produits concurrentiels. Ainsi pour l'association ECIS dont font partie Oracle, IBM ou encore Nokia, le discours des entreprises témoins dans la défense de Microsoft n'est pas pertinent car les éditeurs en question "conçoivent des produits complémentaires aux produits de Microsoft, alors que l'objectif de la Commission est de permettre le développement de produits concurrents". Selon l'ECIS, le discours de Microsoft est toujours le même et le géant devra sans doute régler son amende. Le verdict sera prononcé d'ici quelques semaines. La Commission se donne ainsi le temps de compulser les documents fournis et de peser chaque décision. (...)
(03/04/2006 12:34:23)Alcatel et Lucent officialisent leur fusion
Alcatel et Lucent ont finalement annoncé leur mariage ce dimanche. La fusion, qui a été l'objet de nombreux pourparlers, devrait être effective d'ici 6 à 12 mois. Présentée comme le résultat d'un mariage entre égaux, la fusion produira un géant des équipements télécoms détenu à 60 % par les actionnaires d'Alcatel et à 40 % par ceux de Lucent. La nouvelle entité - dont le nom reste à définir - devrait afficher un chiffre d'affaires annuel d'environ 21 Md€. Sa direction sera assurée par l'actuelle PDG de Lucent, Patricia Russo. Le siège restera à Paris. Serge Tchuruk, PDG d'Alcatel, sera le président du nouvel ensemble. Mike Quigley, actuel numéro 2 d'Alcatel deviendra le directeur général adjoint. Dans un entretien accordé au Monde, Patricia Russo et Serge Tchuruk expliquent avoir pour objectif de « générer une croissance significative du chiffre d'affaires basée sur les opportunités de marché. » Dans les faits, l'union permet surtout aux deux équipementiers de gagner en importance : cinq ans après une première tentative de fusion avortée, Alcatel reste un nain outre-Atlantique tandis que Lucent reste un acteur de second rang en Europe. Pour Jean-Charles Doineau, analyste chez Ovum et spécialiste des marchés des infrastructures de service, l'entité née de la fusion, qu'il appelle « Lucatel », « profitera de possibilités financières plus importantes pour supporter d'importants paris de long terme en recherché développement. » Et de relever en outre que « l'agenda de la nouvelle entreprise est plutôt clair et se concentrera surtout sur l'obtention de gains opérationnels [...] Lucatel prévoit de dégager 1,7 Md$ d'économies opérationnelles au bout de 3 ans, dont 30 % la première année. » De fait, Alcatel et Lucent ont annoncé la suppression de 10 % de leurs effectifs à travers le monde. Patricia Russo a ainsi expliqué au Monde avoir « identifié plusieurs zones géographiques où nous pouvons rationaliser nos organisations », sans préciser lesquelles. Autre atout, le mariage entre Lucent et Alcatel permet à la nouvelle entité de faire jeu égal avec Cisco en termes de chiffre d'affaires mais aussi de distancer Nortel. Il lui permet enfin de mieux lutter face à la montée en puissance de nouveaux concurrents comme les chinois Huawei Technologies et ZTE. Notons pour terminer que la question des contrats sensibles avec les gouvernements américains et français, fait l'objet d'un traitement spécifique : La nouvelle société va créer une filiale américaine indépendante qui gérera les contrats de défense de Lucent. Côté français, le représentant de la nouvelle entite au conseil au sein de Thales, sera obligatoirement européen. Alcatel détient actuellement 9 % des actions Thales mais il pourrait monter au capital du groupe de défense français, si les deux groupes s'entendent sur le mariage de leurs activités satellitaires... (...)
(31/03/2006 17:30:59)Antitrust : le gouvernement américain s'invite à Bruxelles
Les représentants américains ont rendu visite aux collaborateurs de Neelie Kroes, la commissaire à la concurrence. Ils auraient également rencontré le vice-président de la Commission et commissaire aux entreprises et à l'industrie Gunter Verheugen, et Charlie McCreevy, chargé du marché intérieur et des services. Les mandataires américains leur ont remis un document, qui a également été distribué aux ambassades européennes, dans lequel Washington se dit préoccupé par la façon dont Microsoft est traité. L'éditeur s'est en effet fréquemment plaint, au cours des derniers mois, que la Commission lui refusait le droit de se défendre loyalement. Il a, par ailleurs, accusé l'exécutif communautaire d'avoir noué des "contacts secrets" avec ses principaux concurrents tout en niant son droit d'accès à des documents présentés comme essentiels pour la défense. Des concurrents qui devaient d'ailleurs être auditionnés ce 31 mars. Il serait ainsi question qu'Oracle, IBM, Novell ou encore Red Hat viennent expliquer en quoi la documentation technique publiée par le mis en cause ne suffit pas pour assurer l'interopérabilité de leurs produits avec ceux de Microsoft. S'ils indiquent être présents à Bruxelles simplement pour "prendre garde que tout se déroule normalement", le mémo remis par les représentants du gouvernement des Etats-Unis précise : "nous prenons garde de ne pas prendre position sur la véracité des accusations portées par Microsoft, mais si elles étaient avérées cela engendrerait de sérieuses préoccupations". Selon Jonathan Todd, le porte-parole de Neelie Kroes, ce n'est pas la première fois que le gouvernement américain intervient dans l'action antitrust intentée contre Microsoft : "la décision de mars 2004 (NDLR : qui établissait l'amende de 497 M$) a été précédée d'une activité politique frénétique". (...)
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