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(17/01/2006 17:47:58)
L'Union consulte sur les brevets européens, tandis que la FSF inaugure les travaux sur la GPL 3
La Commission Européenne vient de lancer une consultation auprès des industriels et des citoyens européens pour connaître leur souhaits quant à la politique européenne des brevets. Après le rejet par le parlement européen de la directive sur la brevetabilité logicielle et les échecs subis au cours des dix dernières années pour mettre en place un système unifié de brevet à l'échelle de l'Union, la Commission européenne souhaite relancer les débats pour créer un système de protection des brevets à l'échelle de l'UE. Dans un communiqué, le Commissaire responsable du Marché intérieur et des services, Charlie McCreev, explique que «des règles satisfaisantes régissant la propriété intellectuelle sont essentielles: en stimulant l'innovation et en entraînant le développement réussi de nouveaux produits, elles contribuent à la croissance et à l'emploi. Nous souhaitons optimiser ces avantages en Europe en créant un véritable Marché unique pour les brevets".
Cette consultation ne vise pas spécifiquement le domaine du logiciel mais elle pourrait ramener sur le devant de la scène le débat sur la brevetabilité des programmes informatiques. Elle devrait donc susciter l'attention des différents acteurs de l'industrie informatique, qui se sont déjà largement écharpés sur le sujet tout au long de 2005.
Un débat relancé alors que la FSF publie le premier brouillon de la GPL 3
Ironiquement, le projet de la Commission est tombé le jour où la Free Software Foundation (FSF) publiait le premier brouillon la licence GPL (GNU General Public License) version 3, une nouvelle édition de la plus connue des licences libres qui s'attaque à deux sujets chauds du moment : les brevets logiciels et la gestion des droits numériques ou DRM (Digital Rights Management).
Ce premier brouillon est la première révision de la licence depuis 15 ans et il pourrait à terme affecter tout le secteur du logiciel libre. Il prévoit notamment une notion de "bouclier" destiné à protéger les utilisateurs finaux contre les attaques pour violation de brevets. Il vise aussi à empêcher l'utilisation de logiciels GPL dans les logiciels ou équipements dont l'objectif est la gestion de droits numériques. La FSF a d'ailleurs adopté un discours offensif vis-à-vis des DRM qu'elle qualifie de logiciels de restriction des droits numériques (Digital Restriction management).
Nous tentons de faire ce que nous pouvons, pour lutter activement contre la propagation des DRM" explique Eben Moglen, l'un des auteurs de la nouvelle GPL 3. La disposition de la GPL appliquée au DRM envoie un message aux constructeurs d'équipements qui utilisent des logiciels GPL dans leurs produits, explique Moglen :"Ne tentez pas de dire nous pouvons construire des lecteurs MP3 à 50$ car le logiciel ne nous coûte pas grand-chose, tout en tentant de museler les utilisateurs et la musique".
La disposition sur les brevets prévoit, dans sa rédaction provisoire, que si un distributeur de logiciel distribue un programme qu'il sait reposer sur une technologie brevetée, il doit protéger les utilisateurs contre toute poursuite en violation de brevet. Selon la FSF, la question des brevets est un problème sérieux, mais la fondation n'a pas de solution toute faite pour le résoudre. Dans sa rédaction actuelle, le brouillon vise simplement à rappeler que la question des brevets ne peut plus être ignorée par la communauté.
Les débats sur la GPL 3 devrait se poursuivre tout au long du premier semestre avant la publication d'un brouillon final en septembre. Dans la pratique la version finale de la GPL 3 pourrait être ratifiée en octobre, même si la FSL se donne jusqu'à mars 2007 pour terminer ses travaux...
Robert McMillan, notre correspondant d'IDG News Service à San Francisco, a contribué à la rédaction de cet article (partie sur la GPL) (...)
Salesforce inaugure AppExchange, et ouvre sa plate-forme aux ISV
Salesforce.com, spécialiste de le GRC hébergée, vient d'annoncer l'ouverture AppExchange, plate-forme censée faciliter le déploiement de solutions métiers tierces sur le GRC de l'éditeur. L'essentiel de l'offre de Salesforce repose avant tout sur des modules de ventes, de marketing et de GRC. L'éditeur compte ainsi s'appuyer sur les ISV pour verticaliser son offre, et étendre le champ d'applications de son outil aux secteurs de la RH, de la finance et de la comptabilité. Ou plus encore, orienter sa plate-forme vers d'autres métiers, plus spécialisés (tels que la santé, l'industrie ou l'immobilier). Côté utilisateur, Salesforce fédère les modules d'AppExchange sur son site, donnant ainsi accès à l'éventail des solutions métiers proposées, ainsi qu'à une offre d'abonnement. « Gratuite pour certains modules « , indique Salesforce. Le module viendra ensuite s'ajouter au profil utilisateur de la plate-forme. Rappelons toutefois que le service de l'éditeur est momentanément resté inaccessible la journée du 20 décembre. Une coupure toujours sans réelle justification de la part de Salesforce. (...)
(16/01/2006 17:32:50)Cisco se renforce dans le SAN et se diversifie dans le grand public
Près de trois ans et demi après le lancement de sa gamme de commutateurs SAN, Cisco se prépare à dévoiler un commutateur haut de gamme de classe directeur capable de gérer 528 ports Fibre Channel. Le nouveau modèle pourrait faire son apparition au mois d'avril 2006. Ce n'est pas la première fois que Cisco s'attaque au marché du très haut de gamme. En août 2002, le géant des réseaux a dévoilé le Cisco MDS 9513 MultiLayer Director , un commutateur à 256 ports, qu'il a rapidement retiré du marché, par manque de demande. Aujourd'hui le modèle le plus dense du constructeur est de MDS 9509, un châssis à 9 slots capable d'abriter 224 ports à 2 Gbit/s Le constructeur estime toutefois que la demande existe désormais pour un directeur plus capacitif. Le futur haut de gamme de la marque, qui pourrait reprendre l'appellation 9513, toujours en bêta test, devrait agréger jusqu'à 528 ports Fibre Channel à 4 Gbit/s, contre 256 ports pour son principal concurrent, l'Intrepid 10000 de Mc Data. Ce commutateur multiprotocole devrait supporter non seulement Fibre Channel mais aussi FC IP et iSCSI et embarquera des fonctions de virtualisation Cisco disposait de près du tiers du marché des directeurs à la fin 2004 et la firme a vu ses ventes de stockage doubler en 2005, selon son PDG, John Chambers. Le nouveau haut de gamme pourrait être le dernier élément qui manque à Cisco pour déboulonner définitivement Mc Data de sa position de leader sur le marché des directeurs haut de gamme. Un intérêt grandissant pour le marché grand public Attentif sur le marché professionnel, Cisco lorgne aussi de plus en plus sur celui du grand public avec sa filiale Linksys. Linksys s'apprêterait notamment à venir concurrencer les géants de l'électronique grand public sur leur terrain avec les produits issus de l'acquisition du Danois Kiss mais aussi avec les produits issus de ses laboratoires de R&D. D'ici la mi-mars, Linksys lancera le DP-600, un lecteur de DVD/DivX capable de lire des contenus haute définition, mais aussi de se connecter à Internet pour visualiser des flux de télévision IP, ou accéder à des radios ou des services (météo, cours de bourse, jeux...) en ligne. Le constructeur devrait aussi compléter sa gamme actuelle de "digital media extenders" avec le Wireless-G Music Bridge. L'implantation de Cisco sur le secteur devrait se confirmer si l'acquisition de Scientific Atlanta, le principal fournisseur américain de décodeurs TV est approuvée. Cisco, qui s'est fait un nom au cour des réseaux d'entreprises et d'opérateurs, entend désormais être présent de bout en bout, de la fourniture de service à leur réception en passant par leur diffusion. Dans une interview avec nos confrères de Network World (une publication du groupe IDG Communications comme lemondeinformatique.fr), John Chambers expliquait la semaine dernière que le marché grand public ne représente aujourd'hui que 4% du CA de Cisco, mais que le groupe grand public de Cisco est celui qui a les plus grandes opportunités de croissance. Des propos qui venaient confirmer ceux prononcés lors de l'acquisition de Scientific Atlanta :" Avec la demande grandissante des clients pour des servies sophistiqués d'information et de divertissement à leur domicile, il devient essentiel de proposer des équipements réseaux, des terminaux et des applications étroitement liées". Une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle d'un Microsoft avec ses services en ligne Windows Live, ses systèmes d'exploitation Windows et Windows CE et sa Xbox 360, ou celle d'un Apple avec l'iTunes Music and vidéo Store, Mac OS X, iTunes et l'iPod... (...)
(16/01/2006 17:36:27)Microsoft dévoile ses nouveaux outils de migration Notes vers Exchange
A une semaine de la grand messe de la division portail et messagerie d'IBM, Lotusphere, Microsoft vient de présenter plusieurs outils destinés à faciliter la migration de Notes ou Domino vers Exchange. Le grand duel pour la messagerie d'entreprise continue donc et Microsoft annonce en avant-première deux outils de migration. Microsoft Application Analyzer, disponible dans le courant du trimestre, devrait décrire les applications Lotus et expliquer lesquelles sont le plus facilement transposables dans l'univers Microsoft. Le second outil, Microsoft Data Migrator offrira les clés d'une bonne migration. En attendant la parution de cet outil au second trimestre 2006, Microsoft propose plusieurs mises à jour pour passer de Lotus à Exchange : Exchange Connector pour Lotus Notes Domino, Exchange Calendar connector pour Lotus Notes Domino et enfin Migration Wizard pour Lotus Notes Domino. La guerre de la messagerie et des outils collaboratifs continue donc de plus belle, les deux géants se vantant de se chiper mutuellement des clients. IBM et sa conférence annuelle Lotusphere auront certainement, le 22 janvier prochain, une réponse à l'attaque frontale de Microsoft. (...)
(16/01/2006 17:37:15)IBM prépare une gamme de lames pour les détaillants
A l'occasion de la convention annuelle de la National Retail Federation, l'association américaien des commerçants de détail, qui aura lieu mercredi, IBM va lancer une nouvelle gamme de serveurs lames destinée aux petites structures. Cette offre, disponible à l'échelle mondiale, devrait concerner les entreprises ou magasins possédant trois ou quatre serveurs. Les Systems Solutions for Retail Stores prévus pour cette semaine fonctionnent à partir de serveurs lames sous Windows, Unix et Linux. Ils seront disponibles avec des processeurs provenant d'Intel, AMD ou d'IBM et intègreront Store Integration Framework - SIF- afin de faciliter la gestion des applications depuis un centre de calcul. En partenariat avec Symbol Technologies, IBM a choisi d'intégrer directement le commutateur sans fil WS5120 au châssis des serveurs lames, offrant ainsi les avantages du sans fil en toute sécurité. Le prix de cette offre sera variable selon les configurations, mais IBM estime que la moyenne devrait se situer autour de 25 000 $ par magasin. Ce prix comprendrait le matériel, la base logicielle ainsi que différentes applications. Pour les toutes petites structures qui intègrent un ou deux serveurs, IBM lancera au cours du premier trimestre une offre similaire à partir de ses serveurs xSeries. (...)
(27/02/2006 17:38:40)La division NonStop de HP perd sa tête
Du mouvement à la tête de HP. Pauline Nist, qui avait dirigé pendant plusieurs années la division NonStop, en charge des serveurs haute disponibilité, quitte en effet le groupe. Elle travaillait déjà au sein de cette entité quand celle-ci était indépendant et s'appelait encore Tandem Computer. La société fut rachetée par Compaq en 1997, avant que ce dernier ne soit absorbé par HP en 2002. En mai 2005, Pauline Nist a été nommée vice-présidente de la qualité pour la division stockage et serveurs d'entreprises de HP. Elle quitte HP pour rejoindre Penguin Computing, une société spécialisée dans les serveurs et le clustering Linux. Elle ne débarque pas en terrain inconnu : le directeur général Enrico Pesatoni dirigeait en effet Tandem Computing avant de prendre la tête de la division de Compaq née du rachat de Tandem par ce dernier. (...)
(27/02/2006 17:38:17)Fusion Axalto / Gemplus : Oberthur veut jouer les troubles fêtes
Oberthur ne digère pas la fusion entre Gemplus et Axalto, une alliance qui donne naissance à un géant mondial de la carte à puce détenant plus de 40 % des parts du marché global. Faute d'avoir pu jouer les troubles fêtes en surenchérissant sur l'offre de Gemplus - en raison notamment de l'apport de leurs titres par le groupe d'investissement texan TPG et la famille Qaundt - Oberthur se retrouve dans le rôle d'un petit acteur, avec le contrôle de seulement un dixième du marché mondial. Pour autant, le constructeur n'entend pas rendre les armes et pourrait, selon nos confrères des Echos, alerter les institutions compétentes. A commencer par l'Autorité des marchés financiers, qu'Oberthur aimerait voir inspecter les modalités financières de la fusion. Le groupe évoque également la saisine de la Commission européenne pour qu'elle examine une éventuelle entrave à la concurrence consécutive au mariage Gemplus/Axalto. Enfin, Oberthur pourrait se tourner vers l'Association des actionnaires minoritaires. (...)
(27/02/2006 17:39:00)Bull s'associe au chinois PowerLeader
Bull a signé un partenariat OEM de cinq ans avec PowerLeader, le spécialiste chinois des serveurs. Selon les termes de l'accord, le constructeur asiatique intègrera et adaptera la technologie des serveurs NovaScale du Français, construits autour des processeurs Itanium d'Intel, au sein de sa ligne PowerScale. PowerLeader assurera la commercialisation sous sa propre marque et Bull prendra en charge la formation des équipes techniques et commerciales de son partenaire, sur un modèle en tous points comparable à celui mis en place il y a quelques mois entre Bull et l'indien HCL. Il fournira en outre des services de support techniques, l'aspect politique commerciale et marketing étant mis en place conjointement. "Cet accord s'inscrit pleinement dans la stratégie de développement de notre gamme NovaScale, explique Bruno Pinna, vice-président marketing de Bull. La Chine est un axe de développement prioritaire dans notre politique partenariale." (...)
(27/02/2006 17:42:25)Quest Software acquiert AfterMail
Quest Software vient de faire l'acquisition du néo-zélandais Aftermail pour 14,7 M$ en numéraire payable immédiatement et 30 M$ de plus répartis sur trois ans selon les performances de l'entreprise. L'acquisition d'AfterMail ouvre plusieurs portes à Quest. D'une part, l'entreprise offre son savoir faire concernant l'archivage intelligent du courrier électronique. La technique d'AfterMail se veut légère avec un impact réduit sur les infrastructures existantes. AfterMail apporte également à son acheteur un bureau et du personnel installé en Nouvelle Zélande. Quest a en effet affirmé sa volonté de garder le bureau et d'en profiter pour en faire une base de conquête pour le marché régional, en particulier l'Australie. (...)
(27/02/2006 17:40:48)2005 : année record pour l'externalisation aux Etats-Unis
Le nombre de contrats d'externalisation signés par des entreprises américaines a atteint un record en 2005. En progression de 9 % par rapport à l'année 2004, ce sont 293 contrats d'externalisation qui ont vu le jour l'an passé d'après un rapport Technology Partners International. Si le nombre de contrats augmente, les dépenses liées à l'externalisation ne suivent cependant pas une progression comparable et affichent une tendance à la baisse. Le nombre croissant d'externalisations à destination de l'Inde ou d'autres pays où le coût du travail est peu dispendieux explique cette tendance. L'Inde a concentré 6 % de l'ensemble des contrats d'externalisation américains en 2005, pour une valeur supérieure à 50 M$, contre 2 % en 2004. L'ensemble des contrats américains d'externalisation n'est toutefois pas dirigé vers l'étranger. La grande majorité reste en effet à l'intérieur du territoire : selon le ministère du travail, ces services ont généré 32 000 embauches en 2005, soit une progression de 2,7 % en un an. (...)
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