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(13/10/2005 17:47:13)
Restructuration HP : chantage patronal aux 35 heures
Rebondissant sur les réflexions de la présidente du Medef, qui parlait de "lien de cause à effet" entre l'accord de réduction du temps de travail signé en 1999 et les 1 240 suppressions de postes, Patrick Starck surfe sur la vague du "désavantage compétitif" pour laisser entrevoir une issue plus favorable à la restructuration du groupe en France. Selon lui, "par la renégociation de cet accord, nous serions à même d'ouvrir des postes. (...) Je parle d'un nombre de postes significatif, cela ne se chiffre pas en dizaines de postes".
Alors que le nombre de postes supprimés par HP en France n'a toujours pas évolué et en dépit des propos encourageants du patron européen Francesco Serafini qui indiquait en septembre une possible révision à la baisse, Patrick Starck, le PDG de HP France, prétend initier le dialogue avec le personnel en jouant la carte du chantage aux 35 heures.
Responsable CFE-CGC, Christophe Hagenmuller estime que la proposition de Starck est "une façon peu cavalière de participer à un dialogue social constructif" et s'étonne : "si on nous demande de travailler davantage, c'est qu'il y a du travail. Alors pourquoi licencier ?"
Le syndicaliste n'exclut cependant pas une renégociation de l'accord de RTT signé en 1999 : "nous avons dit que nous sommes prêts à tout rediscuter pour faire descendre le taux de suppression de poste sous la barre des 15 %. Y compris l'application des 35 heures".
Le 6 octobre dernier, Christophe Hagenmuller avait rencontré Mark Hurd, le grand patron de HP. "Je lui avais alors expliqué que les salariés français étaient loin des clichés colportés et que 85 % d'entre eux étaient au forfait jour. Hurd semblait en être conscient. Il nous a déclaré que le marché français était très important et qu'il ferait tout pour réduire l'impact du plan social". (...)
ST Micro accentue son implantation en Inde
ST Microelectronics, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs, prévoit de construire une usine en Inde, près de New Delhi, selon le journal local The Economics Times. Non commentée par le groupe, l'information indique que ST Micro a acquis un terrain d'environ 100 000 m² et embauchera des centaines de salariés. Selon des sources proches du fabricant : « ST Micro veut construire une usine afin de répondre à la croissance rapide de la demande de puces par l'industrie indienne, dont celle du téléphone mobile, l'électronique grand public et l'automobile ».
ST Micro est implanté dans le Sous-continent depuis plus d'une dizaine d'année et emploie 1500 ingénieurs à Bangalore et Noida. Dans les trois prochaines années, ce chiffre devrait atteindre 5000. (...)
Malgré l'arrangement Microsoft/RealNetworks, les poursuites antitrust perdurent
A la suite de la fin des hostilités signées entre RealNetworks et Microsoft, RealNetworks a décidé de se retirer de l'ensemble des procès antitrust dont il était partie prenante, en Europe et en Corée. Comme cela avait déjà été le cas avec nombre des prédécesseurs de RealNetworks, qui ont transigé avec le géant de Redmond, le chèque massif signé par Microsoft (761 millions de dollars) a eu pour effet immédiat une amnésie générale des dirigeants de la firme.
Du jour au lendemain, Microsoft n'est donc officiellement plus un vilain monopole pour RealNetworks. Pour autant, les autorités de la concurrence en Europe ou en Corée ne semblent pas avoir l'intention de mettre un terme à leurs enquêtes ou aux poursuites déjà engagées contre le géant. "La Commission reste décidé à faire appliquer en totalité sa décision de mars 2004" a ainsi déclaré Jonathan Todd, un porte-parole de la commission à nos confrères de Reuters. L'an passé, la commission avait condamné Microsoft pour abus de position dominante sur le marché des lecteurs multimédias et avait ordonné, entre autres, à la société de produire une version de Windows dépourvue du lecteur Windows Media.
Si Apple a réussi a provisoirement à imposer sa technologie multimédia au travers du succès d'iTunes et de l'iPod, il reste sous la menace de Windows Media, une technologie qui équipe en standard tous les PC Windows, des PDA et des téléphones mobiles, et dont RealNetworks va faire son format de choix après l'alliance conclue hier avec Microsoft. Comme quoi ce n'était finalement pas la position de monopole de Microsoft qui gênait RealNetworks, mais le fait de ne pas pouvoir en profiter... (...)
BEA acquiert ConnecTerra, pionnier de RFID
BEA s'apprête à faire l'acquisition de ConnecTerra, une PME spécialisée dans le RFID - Radio Frequency Identification. Avec cette opération, BEA entend aider à l'accélération de l'adoption de RFID par les entreprises. BEA indique d'ailleurs qu'il entend compléter rapidement l'offre de ConnecTerra pour proposer un ensemble structuré.
Selon AMR Research, 69 % des entreprises seraient intéressé par le RFID et auraient évalué sa mise en place en 2005. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. ConnecTerra et BEA se connaissaient avant cet accord pour avoir travaillé ensemble sur des marchés spécifiques. (...)
Apple poursuit sa progression
Apple vient de publier les résultats du quatrième trimestre de son exercice fiscal clos le 24 septembre. Au cours du trimestre écoulé, la firme à la pomme a réalisé le chiffre d'affaires le plus important de son histoire à 3,68 Md$ contre 2,35 Md$ un an plus tôt, pour un bénéfice net de 430 M$ (106 M$ au dernier trimestre de l'exercice précédent). Sur l'ensemble de l'exercice, la croissance du chiffre d'affaire annuel atteint 68 % à 13,93 Md$, contre 384 % pour le bénéfice net à 1,3 Md$.
Ces chiffres sont principalement dus à la gamme iPod qui connaît un succès mondial. Durant ce dernier trimestre, Apple a vendu 6,451 millions d'appareils soit une augmentation de 220 % par rapport à la même période l'an passé. Les autres produits de la marque sortent également de l'ombre et connaissent un regain d'intérêt. Sur ce trimestre, et par rapport au quatrième trimestre de l'exercice fiscal précédent, les ventes d'ordinateurs sont en augmentation de 48 % avec 1,236 million d'unités. Apple voit l'avenir avec le sourire et se dit très confiant pour son nouvel exercice fiscal. Le constructeur prévoit ainsi un chiffre d'affaire d'environ 4,7 Md$ pour le trimestre entamé. Toutes ces bonnes nouvelles n'ont pas empêché la bourse de baisser car les analystes attendaient des ventes d'iPod plus nombreuses - alors même que les bénéfices de l'entreprise sont largement supérieurs aux attentes ! (...)
Deux tiers des utilisateurs mécontents des politiques de licences des éditeurs
Moins d'un tiers des entreprises interrogées lors d'un récent sondage sur les politiques de licence des éditeurs de logiciels se déclarent satisfait des conditions qui leurs sont imposées et ce en dépit du fait que deux tiers des entreprises se sont vu imposer des modifications de leurs contrats de licence afin d'améliorer leurs relations avec les éditeurs.
L'étude, menée à la demande de Macrovision,de la Software & Information Industry Association et du Centralized Electronic Licensing User Group a recueilli les avis de 232 DSI et responsables informatiques et de 252 éditeurs. Ses résultats ont été rendus publics lors du SoftSummit 2005 de Santa Clara
53% des entreprises interrogées privilégient les modèles de licences "concurrentes", qui facture l'usage des logiciels en fonction du nombre d'utilisateurs simultanés. Ce chiffre a progressé de 11% sur un an. Le rapport note que les éditeurs tentent agressivement de pousser des modèles d'abonnement. Aujourd'hui, 40% des éditeurs utilisent cde modèle et cette proportion devrait passer à 60% d'ici 2007. Du côte des entreprises la préférences va aux licences perpétuelles mais 43% des entreprises utilisent déjà des modèles par abonnement.
Dans son keynote prononcé lors du SoftSummit, Nora Denzel, la vice-présidente d'HP en charge de la stratégie Adaptive Enterprise du constructeur, a expliqué que les évolutions des réglementations encourageaient les entreprises à se mettre en conformité avec les programmes de licence des éditeurs, plut^to qu'a se livrer à un jeu de chat et de la souris.
Une loi comme la loi Sarbanes Oxley aux Etats-Unis contraint les entreprises à se mettre en règle. Pourtant 72% des sociétés continuent à suivre leur licences de façon manuelle et ne sont pas capable à un instant T d'avoir un audit fiable de leur conformité, ce qui les laissent vulnérables à un audit contradictoire des éditeurs et à des pénalités. Des audits qui en général sont loin d'améliorer les relations entre les entreprises et leurs fournisseurs...
Adapté d'un article en anglais de Linda Leung, Network World US (...)
Excellent trimestre pour AMD : le bénéfice s'envole
Advanced Micro Device clôt son troisième trimestre fiscal sur des indicateurs en nette progression, grâce à une forte demande de processeurs.
Le chiffre d'affaires gagne 23 % par rapport au T3 2004, à 1,52 Md$, une somme bien supérieure au consensus des analystes : ces derniers attendaient en effet un revenu de 1,38 Md$. Le bénéfice net bondit de 73 % sur un an pour s'établir à 76 M$.
La division processeurs du groupe continue de générer la majorité des revenus et des bénéfices. Avec un chiffre d'affaires de 969 M$, elle affiche un taux de croissance de 44 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Le bénéfice d'exploitation atteint 209 M$, soit une progression de 134 % en un an. La branche processeurs a profité d'une très forte demande de puces pour les serveurs, les produits mobiles et les PC de bureau. Son processeur destiné aux PC portables, le Turion 64, a ainsi vu ses ventes progresser de 72 % par rapport au trimestre précédent. Les ventes d'AMD ont particulièrement crû dans les pays émergents, au premier rang desquels le fabricant cite la Russie, la Chine et l'Inde.
La division mémoire, quant à elle, génère un chiffre d'affaires de 516 M$, en recul de 4 % par rapport au T3 2004, mais en croissance de 12 % au regard du trimestre précédent. Fidèle à son habitude, la branche mémoire du fabricant termine le trimestre sur une perte, certes moins importante que celle enregistrée au précédent trimestre : AMD perd 50 M$ au T3, soit 40 M$ de moins qu'au T2.
Pour le quatrième trimestre, AMD anticipe une augmentation des ventes de processeurs comprise entre 7 et 13 % par rapport au T3. Soit, sur un an, une progression de 42 à 50 %. (...)
Web 2.0, la conférence
Plus on en parle et plus la polémique s'anime entre ceux qui considèrent que le Web 2.0 est excitant et plein de potentiels et ceux qui considèrent que ce n'est que du bruit marketing. Toujours est-il que plusieurs centaines de passionnés et de curieux se sont retrouvés à la Web 2.0 Conference (web2con). C'est la deuxième édition de cette conférence, la première ayant eu lieu il y a un an exactement au même endroit.
Cette manifestation est organisée animée par Tim O'Reilly et John Battelle. Tim O'Reilly est fondateur et président de O'Reilly Media, éditeur d'ouvrages informatiques et c'est un pionnier dans la popularisation d'Internet. John Battelle quant à lui est cofondateur du magazine Wired, fondateur de Standard Media International, éditeur de Industry Standard.
Le thème cette année était « Revving the web », terme intraduisible que les organisateurs expliquent de la sorte : « focalisé sur les services, les applications, le business et les modèles qui refaçonnent l'Internet, en particulier pour les médias et les loisirs, les communications et la mobilité, les problèmes de politique et de sécurité, et le concept du web système d'exploitation. »
Parmi les sponsors et les acteurs présents, on pourra noter la présence de Google, MSN, AT&T, Laszlo, Yahoo !, Akamai, NewsGator, et l'absence de Sun et IBM.
L'événement a été amplement relayé par la blogosphère, son milieu naturel, et suivi par la presse, en témoigne la page Conference Coverage sur le site de la conférence. Pour certains, ce fut un mélange de hackers et de rock stars. Pour d'autres, la Web2con a permis de mettre au point certaines choses. Le Web 2.0, c'est avant tout des personnes. Des personnes qui s'interrogent sur les fondements de ce qui se passe aujourd'hui sur le Web.
La Web2con, c'est également l'occasion d'annonces pour certains acteurs. Google à dévoilé Google Reader beta , un lecteur de feed RSS en ligne qui utilise la technique AJAX (ne marche pas avec Opera semble-t-il). eBay et PayPal ont présenté des applications novatrices créées par des développeurs du eBay Developers Program et du Paypal Developer Network.
Comme l'indique la baseline de tim O'Reilly, considérons le Web comme étant en perpétuelle béta. Le mouvement créé par le Web 2.0 et sa conférence n'en est qu'à ses débuts. Après une phase de digestion, attendons-nous à voir fleurir des billets d'analyse et d'humeur. (...)
Microsoft et Real enterrent la hache de guerre pour 761 M$
Microsoft et RealNetworks ont mis un terme à l'amiable au procès antitrust qui les opposait . Dans le cadre de cet accord, RealNetworks va percevoir 761 M$ du géant de Redmond.
L'accord abouti de fait à une vassalisation technologique de RealNetworks. Microsoft va ainsi payer 460 M$ en dommages et intérêts mais va aussi fournir ses technologies sous licence à Real. Ce dernier disposera d'un accès à long terme aux technologies Windows Media afin d'améliorer ses propres logiciels et va incorporer dans son service Rhapsody des jeux et des services du Live Arcade for XBox 360.
Microsoft va de plus payer 301 M$ à RealNetworks et fournir des services pendant 18 mois à la société afin d'aider Real dans ses efforts de développement, de distribution et de marketing dans le cadre de l'accord de distribution de musiques et de jeux. Parallèlement, RealNetworks supporte la technologie MSN Search et les deux sociétés feront la promotion de Windows Media dans le cadre du service Rhapsody.
RealNetworks, avait lancé une plainte antitrust contre Microsoft en décembre 2003 et demandait 1 Md$ de dommages et intérêts. Real estimait que Microsoft avait abusé de sa position dominante sur le marché des systèmes d'exploitation pour restreindre l'accès au marché de ses technologies. Ironiquement, l'accord annoncé hier fait de RealNetworks l'un des principaux partenaires technologiques de Microsoft... (...)
Ericsson pourrait racheter Marconi
L'action de l'équipementier télécoms britannique Marconi a bondi de plus de 10% ce lundi matin à la suite de rumeurs d'acquisition par l'équipementier suédois Ericsson. Selon plusieurs journaux anglais dont le Financial Mail on Sunday et le Sunday Telegraph, Ericsson serait le favori du moment dans la course au rachat de Marconi.
L'équipementier anglais ne s'est jamais vraiment remis de l'explosion de la bulle télécoms du début des années 2000, et il est officiellement à vendre depuis le mois d'août, date à laquelle son principal client, BT, l'a exclu du marché de renouvellement de son infrastructure réseau (marché 21st Century network).
Il y a quelques semaines, la presse britannique avait déjà fait état de discussions entre Marconi et le chinois Huawei. D'autres équipementiers seraient sur les rangs dont Alcatel, et Siemens. "Nous ne commentons pas les rumeurs", a indiqué David Beck, un porte-parole de Marconi à nos confrères de Reuters, en ajoutant que l'éventuel rachat de Marconi par Ericsson, « n'est qu'une rumeur de plus ». (...)
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