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(11/10/2005 17:41:45)
Claranet se paye la française Artful
L'hébergeur britannique Claranet a annoncé le rachat de la petite société française Artful, basée à Rennes. Spécialisée dans l'hébergement et l'infogérance d'application web, Artful a été créée en 1997 et a réalisé un chiffre d'affaires de 3,4 M€ en 2004. Elle est, en outre, l'un des principaux acteurs français sur le marché de l'externalisation d'applications critiques. Elle compte parmi ses clients des grands noms comme Airbus, Universal Music, Havas, etc.
Claranet affiche depuis quelques mois des ambitions de croissance externe. Elle a ainsi acquis l'hébergeur français Amen, au terme d'une procédure émaillée de grèves et de rebondissements. Claranet désirait en effet acheter l'ensemble de ViaNetworks, qui détenait alors Amen. Toutefois, au terme d'un examen attentif, le britannique avait estimé que les dettes de sa cible étaient manifestement trop élevées pour constituer une opération intéressante. Claranet s'était contenté d'Amen.
L'hébergeur d'Outre-Manche continue de lorgner du côté de l'Hexagone et, avec Artful, étoffe son catalogue comme le souligne le PDG de la branche française, Nicolas Prouteau : « Claranet inscrit cette acquisition dans sa stratégie de développement d'offres à valeur ajoutée. Les compétences techniques d'Artful autour d'applications critiques en ligne viennent compléter l'offre d'hébergement de Claranet ».
Artful, de son côté, se prépare à franchir une étape importante de son développement. La petite société de 25 salariés va ainsi rejoindre un groupe réalisant quelque 120 M€ de chiffre d'affaires auprès de 180 000 clients. Pour Olivier Beaudet, président d'Artful, « notre appartenance au groupe Claranet renforcera encore nos performances techniques et permettra de mieux servir nos clients, à travers un portefeuille de produits et services enrichi, et une présence élargie en Europe ». (...)
eBay s'offre le système de paiement sécurisé de Verisign
Le site de ventes aux enchère eBay a procédé à l'acquisition d'une branche de Verisign, destinée à renforcer la sécurité de son système de paiement en ligne, Paypal.
L'encan rapporte sur le web, en attestent les résultats d'eBay : au deuxième trimestre 2005, le bénéfice a progressé de 53 %, à 291,6 M$. Fort de sa santé financière, et doté d'un appétit certain, eBay a racheté le service de téléphonie par Internet Skype en septembre dernier pour 2,6 Md$. Désireux de multiplier ses sources de revenus et de sécuriser les transactions - que ce soit sur son site d'enchères ou pour les services payants de téléphonie - le site vient donc de trouver un accord avec Verisign pour racheter une de ses branches, spécialisée dans l'authentification et les paiements sécurisés, pour 360 M$. Déjà propriétaire de Paypal, eBay y intègrera le certificat numérique de Verisign en début d'année prochaine. (...)
Nouveaux débats en perspective sur les brevets logiciels
La Fondation pour l'infrastructure de l'information libre (FFII) s'inquiète d'un éventuel retour du débat sur la brevetabilité des logiciels par une voie dérobée. L'association s'appuie sur un document de travail publié le 5 octobre dernier par la Commission Européenne. Intitulé « Un cadre politique pour renforcer le secteur manufacturier européen », ce document évoque notamment une « initiative concernant les droits de propriété intellectuelle et la contrefaçon ». Les auteurs du document relèvent notamment que « le débat engendré par la directive proposée sur la brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur a démontré que de rédiger des règles de DPI [NDLR : droits de propriété intellectuelle] équilibrées entre les besoins de toutes les parties prenantes n'est pas vraiment évident. » Et d'indiquer aussitôt que « La Commission compte lancer avec l'industrie et les autres parties intéressées un dialogue visant à déterminer ce qu'il conviendrait de faire de plus pour donner à l'industrie européenne un cadre DPI solide. »
La Commission semble ainsi sur le point de mettre en place une « taskforce réunissant des représentants des parties prenantes », avec pour objectif d'identifier « les obstacles clé à la compétitivité et les réponses politiques possibles, par exemple en termes de meilleure régulation, compétence, DPI, et standardisation. » (...)
Devoteam étend son implantation aux Pays-Bas
La SSII Devoteam vient d'annoncer l'acquisition de la petite société hollandaise TopFicie, forte d'une soixantaine de salariés, et spécialisée dans l'expertise du système d'information. Elle compte parmi ses clients plusieurs banques et compagnies d'assurance, et ce depuis ses débuts en 1997.
Devoteam, à travers cet achat, illustre sa volonté de miser sur son point fort :l'international. Après des années délicates, la SSII française renoue avec les bénéfices en 2004 et voit son résultat d'exploitation progresser de 191 % et son chiffre d'affaires de 19 %. Surtout, la croissance à l'étranger est supérieure à celle observée dans l'Hexagone, notamment grâce à la bonne santé des filiales espagnoles et du Moyen-Orient. Au final, 24 % des revenus proviennent de l'international. Le premier semestre 2005 confirme ces tendances, avec un résultat d'exploitation doublé, et une activité internationale toujours importante, dynamique et rentable.
En signant, pour un montant non communiqué, l'achat de TopFicie, Devoteam veut renforcer ses atouts et continuer de jouer la carte de l'international. La filiale hollandaise pourra se rapprocher d'une indispensable taille critique et verra son expertise dans le domaine de la finance améliorée. (...)
Avec Suse Linux 10, Novell pose la première pierre d'OpenSuse
Conforme à sa feuille de route, Novell annonce la sortie de la version 10 de Suse Linux, première mouture de la distribution Linux développée à partir du modèle communautaire OpenSuse.
L'éditeur a décliné son OS en deux versions : d'abord Suse Linux 10.0-OSS, une version complètement libre et gratuite, à base de composants open source issus de la communauté. Puis Suse Linux 10, la version commerciale (environ 60€) de Novell, qui greffe à la version précédente de base, un certain nombre de pilotes et composants propriétaires. (...)
Google se lance dans le lobbying
Le tentaculaire moteur de recherche Google vient d'ouvrir un bureau à Washington DC, où se prennent nombre de décisions politiques aux Etats-Unis, afin d'y constituer un groupe de pression et d'y défendre ses intérêts.
« Notre mission à Washington se résume à ceci : défendre Internet en tant que plateforme libre et ouverte sur l'information, la communication et l'innovation », précise Andrew McLaughlin, l'avocat conseil du moteur de recherche.
Le groupe a recruté l'avocat Alan Davidson, ancien directeur adjoint du Centre pour la démocratie et la technologie, un groupe de pression chargé de promouvoir les libertés individuelles et les droits de l'Homme sur le web.
Google insiste sur les trois missions que son nouveau bureau sera chargé de mener à bien : assurer la neutralité d'Internet, prêter une attention de tous les instants à la question du copyright et de son usage loyal, et la fiabilité des intermédiaires. Au-delà de ces formules légèrement absconses, on ne doute pas de la volonté du mastodonte d'exercer son influence sur les processus décisionnels du législateur.
Une initiative qui tombe à pic au moment où l'hégémonique groupe subit de violentes critiques et des plaintes relatives à son projet de numérisation Google Print et à l'interprétation afférente du concept de copyright.
Google entre également en concurrence avec les opérateurs télécoms et les fournisseurs d'accès Internet en proposant un accès gratuit au web aux habitants de San Francisco via une liaison Wi-Fi. Le Congrès se prépare à réviser la législation relative aux télécommunications, une occasion idéale pour mettre en oeuvre des démarches de lobbying. (...)
Capgemini débarque Pierre Danon
Pierre Danon n'est plus directeur général adjoint de Capgemini. Après seulement six mois passés dans le groupe, Danon a été remercié par la direction. Il paye sa candidature à la présidence d'Accor, qui a échoué en raison de la volonté de Gérard Pélisson, le cofondateur du groupe hôtelier avec Paul Dubrule, de voir son neveu Gilles lui succéder. La pression exercée par Pélisson et Dubrule a conduit au retrait de trois institutions financières du processus de recrutement. BNP Paribas, la Société Générale et la Caisse des Dépôts, qui soutenaient la candidature de Pierre Danon, ont ainsi préféré jeter l'éponge, hypothéquant du même coup les chances de succès de leur poulain.
Comble de malchance pour l'ambitieux Danon, ses appétences hôtelières se sont ébruitées et furent bientôt reprises par la presse. C'était, dès lors, son maintien au sein de Capgemini qui devenait incertain. Le 9 octobre, la direction du groupe officialisait la rumeur : Pierre Danon ne fait plus partie de la société, « en dépit du souhait exprimé par ce dernier de poursuivre sa mission. »
Capgemini explique que « les conditions nécessaires à son maintien à un poste d'autorité dans le groupe ne pourront plus être réunies ». Danon, de son côté, déplore le manque de confidentialité ayant entouré cette affaire. (...)
Oracle se paie Innobase
Oracle annonce le rachat de la petite société Innobase, développeur open source finlandais spécialiste des bases de données, pour un montant non-communiqué. La société de Larry Ellison signe ici son onzième rachat en un an, quelques semaines après s'être offert les outils de gestion logistique de G-Log.
Innobase est principalement connu de la communauté des développeurs open source pour avoir développé InnoDB (sous licence GPL), gestionnaire de tables pour MySQL, capable d'optimiser et accélérer les performances d'une base renfermant un important volume de données. En outre, InnoDB est distribué avec MySQL. Un partenariat qu'Oracle prévoit par ailleurs de re-négocier.
L'éditeur confirme toutefois poursuivre les développements d'InnoBD. (...)
HP : Hurd rencontre des syndicalistes européens pour sortir de la crise
Le dialogue s'installe chez HP, quelques semaines après l'annonce d'un plan massif de restructuration, entre les représentants du personnel et la direction.
Mark Hurd, le PDG du groupe, a ainsi reçu trois syndicalistes européens le 6 octobre dernier à Düsseldorf, dont Christophe Hagenmuller pour la France. Membre de la CGC-CFE, celui-ci nous a narré un entretien commençant dans une atmosphère glaciale. « C'est vous qui créez tout ce bruit et mettez HP dans l'embarras » a ainsi déclaré Hurd aux syndicalistes en début de réunion. L'entrevue a cependant pris une allure plus cordiale par la suite, Hurd reconnaissant l'imperfection de la communication de son groupe lors de l'annonce du plan de suppression de postes (1240 pour la France). Il a également admis la maladresse consistant à présenter ce plan sans rien proposer en contre-partie, admettant même qu'il était difficile pour les salariés de rester motivés face à une avalanche de mauvaises nouvelles.
Au-delà du nombre de postes supprimés, dont le nombre définitif pour la France reste incertain - il devrait être revu à la baisse d'après plusieurs sources - les représentants des syndicats européens ont affirmé au PDG qu'ils souhaitaient voir mise en place une véritable stratégie de groupe s'appuyant sur des investissements. Hurd a abondé dans le sens des syndicalistes, leur indiquant qu'il étudiait les possibilités d'investissement en Europe de l'Ouest, notamment en R&D.
Si la situation est toujours officiellement bloquée, de petites avancées laissent entrevoir quelque espoir d'assister à des ajustements. Au terme de la réunion tenue à Düsseldorf, Mark Hurd, « qui s'attendait à rencontrer des casseurs, a finalement été surpris par notre volonté et notre comportement, raconte Christophe Hagenmuller. Nous sommes un peu rassurés ». (...)
IBM renonce à ses accusations à l'encontre de SCO
Coup de théâtre dans le procès d'IBM contre SCO : Big Blue renonce à ses accusations. En août 2003, IBM a engagé des poursuites à l'encontre de SCO, l'accusant d'utiliser indûment des brevets lui appartenant dans quatre de ses logiciels. Les poursuites avaient pour objet de contrer SCO : au mois de mars précédent, SCO avait attaqué IBM en justice pour viol des termes de sa licence Unix, en transférant à Linux des technologies liées à Unix.
IBM explique l'abandon des poursuites par des raisons pécuniaires. Big Blue aurait fait ses calculs et estimerait que le procès et ses suites - verdict prévu en février 2007 - coûteraient bien trop cher par rapport au gain espéré. Pour autant, IBM reste sur ses positions en clamant que SCO utilise des brevets sans autorisation. De son côté, SCO estime que la rétractation d'IBM met fin à une grotesque farce et va lui permettre de se concentrer sur ses autres affaires. (...)
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