Flux RSS

Business

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

9034 documents trouvés, affichage des résultats 8921 à 8930.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(21/09/2005 17:51:10)

Microsoft se réorganise en trois divisions autonomes

Microsoft a annoncé hier sa réorganisation en trois division autonomes chacune dirigée par un président, Jim Allchin (assisté de Kevin Johnson) pour la divisions plates-formes et services, Jeff Raikes, pour la division Microsoft Business et Robbie Bach (Monsieur "Xbox") pour la division Entertainment et Devices.

Le nouveau groupe plates-formes et services a la responsabilité des produits OS et serveurs ainsi que celle des outils de développements et des services en lignes, dont MSN. Le groupe "Business" chapote notamment Office et les outils ERP et CRM, hérités des rachats de Navision et Great Plains. Enfin la nouvelle division "entertainment" a en charge le développement de la Xbox, mais aussi des équipements grand public, tels que les décodeurs pour la télévision sur IP.

Comme l'explique Rob Enderle, le patron du cabinet d'analyse Enderle Group, un familier de Microsoft, la réorganisation devrait permettre au géant de livrer plus efficacement des technologies jusqu'alors éparpillées dans des divisions séparées. Selon Enderle, la société était récemment devenue ingouvernable : "au cours des deux dernières années et demi, il semblait que rien ne pouvait avancer. Les guerres de clans étaient devenues plus prononcées... ". En fait le commentaire d'Enderle sonne presque comme une sous-estimation. Au cours des deux dernières années, Microsoft n'a livré aucune version majeure de ses produits clés et a pris du retard ou réarchitecturé certains produits stratégiques comme SQL Server, Exchange ou Windows Vista.

Certains analystes comme Ted Schadler, vice-président de Forrester Research, s'étonnent toutefois du rattachement de MSN au groupe plates-formes et services. Mais au vu de la convergence à marche forcée que Microsoft espère imposer entre ses technologies Windows Vista et Internet, elle prend un peu plus de sens. MSN devrait ainsi servir de démonstrateur de choix des technologies de présentation avancées de Vista, même si cette démonstration doit s'effectuer au détriment de la compatibilité avec les standards du web. Il pourrait aussi devenir l'un des canaux de distribution de futurs logiciels et services Microsoft.

Notons pour terminer que la réorganisation s'accompagne de l'annonce du départ de Jim Allchin dès la livraison de Windows Vista et de la nomination de Ray Ozzie au poste de CTO de Microsoft. Ozzie, l'un des technologistes les plus réputés de l'industrie est notamment connu pour avoir inventé Lotus Notes et aussi pour avoir créé Groove, le premier logiciel de collaboration pair à pair du monde. (...)

(21/09/2005 17:56:49)

La commission européenne reçoit de nouvelles plaintes contre Microsoft

La commission européenne a reçu des plaintes informelles contre Microsoft, déposées par des concurrents du groupe américain, et portant sur ses pratiques commerciales. Elles n'ont, indique l'instance européenne, pas de lien avec les sanctions prononcées en mars 2004 qui condamnaient l'éditeur à payer 497 M€, à commercialiser Windows sans Media Player et à publier ses protocoles clés.

La commission, par l'intermédiaire du porte-parole Jonathan Todd, précise qu'elle examine les nouvelles plaintes et ne prendra pas de décision quant à l'ouverture d'une action avant que l'étude préliminaire ne soit complète. Peu importe que les plaintes déposées soient informelles : la commission peut se saisir de sa propre initiative.

Réagissant à un article du New York Times qui exposait la volonté de la commissaire à la concurrence, Neeli Kroes, d'ouvrir de nouvelles procédures, cette dernière a tenu à préciser que rien n'était encore décidé.

Quant à l'objet des plaintes, là encore peu d'informations sont disponibles. Le New York Times évoquait le contenu de la suite Office, ce que le porte-parole Jonathan Todd a refusé de commenter. Tout juste a-t-il laissé entendre que les faits lui ayant été soumis ne sont pas nouveaux. (...)

(21/09/2005 18:01:39)

Google Print, dans le collimateur des auteurs américains

Après avoir suscité une levée de bouclier en Europe, le gigantesque projet de numérisation de Google, Google Print, s'attire désormais les foudres des écrivains et auteurs outre-atlantiques. Et c'est, cette fois-ci devant les tribunaux new-yorkais, qu'est portée l'affaire. Les auteurs américains, Herbert Mitgang, Betty Miles et Daniel Hoffman, épaulés par la puissante organisation « The Author Guild », ont en effet décidé de porter plainte contre le n°1 des moteurs de recherche, pour violation de droits d'auteur.
Leur requête : barrer la route à Google Print à coup d'injonction, et obtenir des dommages et intérêts.

Fin août, Google avait provisoirement ralenti son projet, pour d'abord tenter de répondre aux attaques dont Google Print était la cible. Mais également pour indexer en plein texte une série d'ouvrages sous copyright.

Pour autant, Google Print, toujours en version béta, suscite de plus en plus l'intérêt des internautes aux Etats-Unis. Dernièrement, le site atteignait le 30eme rang des sites les plus visités, remontant de 60 places en une semaine. (...)

(21/09/2005 17:54:05)

Restructuration HP : la classe politique s'implique

Limitées dans un premier temps au monde syndical, les réactions au plan de restructuration de HP s'étendent au sérail politique.

Après Michel Destot, le maire de Grenoble, revenu le 20 septembre de Palo Alto où il a rencontré la direction générale du groupe, c'est maintenant l'Elysée qui intervient dans le débat.

Jacques Chirac a ainsi enjoint les membres du gouvernement à saisir la commission européenne pour, selon le porte parole Jean-François Copé, que « le dialogue reprenne et que le plan social envisagé soit le plus concerté et le plus limité possible ». Le ministre délégué au budget a aussi rappelé que « la commission a présenté en avril dernier des propositions de réactions concertées sur les restructurations dans les domaines stratégiques en Europe ». Les ministres de l'emploi et des affaires européennes, Gérard Larcher et Catherine Colonna, ont donc écrit à Vladimir Spidla, le commissaire européen à l'emploi.

Gérard Larcher a également indiqué qu'il rencontrera le président européen de HP, Francesco Serafini afin de « voir quel est le contenu du plan et de regarder les aspects d'orientation stratégique et les perspectives d'avenir ». La date de ce futur entretien n'a cependant pas été fixée.

De retour du siège mondial du groupe informatique, Michel Destot a jugé son déplacement utile : « la mobilisation et le relais médiatique ont joué. Les dirigeants ne s'attendaient pas à des réactions aussi vives, étaient sur la défensive, et j'ai le sentiment que les lignes peuvent bouger ». La direction française, mise en difficulté par son absence de poids sur la stratégie globale du groupe et par cette rencontre au sommet, se cramponne à sa première position et considère qu' « absolument aucun engagement » n'a été pris pour réduire le nombre de licenciements. De source syndicale, il se murmure cependant que des dizaines, voire des centaines d'emplois pourraient être sauvés. Entre réelle compassion et intérêt électoraliste, la mobilisation de la classe politique dans son ensemble serait-elle sur le point de faire fléchir HP ? (...)

(21/09/2005 17:59:11)

Gestion d'identité : Bull Evidian se paie Enatel

Le Français Bull Evidian, division logicielle du groupe Bull, annonce l'acquisition de la petite société française Enatel (10 employés localisés à Gennevilliers), spécialisée dans la sécurisation d'accès aux réseaux d'entreprise par authentification unique (SSO- Single Sign-On). Aucun montant n'a pour l'heure été communiqué.
Par cette transaction, Bull entend étoffer son offre de gestion d'identité en fondant WiseGuard, logiciel-phare d'Enatel, à son application AccessMaster.
Dans un communiqué, Bull explique que cette opération vient conclure une « collaboration de plusieurs années entre les deux sociétés ».
Pour autant, le rachat d'Enatel constitue le retour de Bull, après sa recapitalisation.
Et ce ne serait qu'un premier jet, le Français prévoyant de futurs rapprochements en 2006. De plus grande ampleur, cette fois-ci. (...)

(21/09/2005 17:24:55)

Investissements : Les PME sont conscientes du rôle des technologies de l'information

Markess International se penche sur les usages informatiques des 459 000 entreprises françaises de six à deux mille salariés. Près de 19 % d'entre elles n'ont pas de direction informatique et 65 % ont moins de la moitié de leurs collaborateurs équipés de PC. Elles sont néanmoins conscientes du rôle des technologies de l'information dans leurs relations d'affaires, jugé essentiel par la moitié d'entre elles et importantes (mais non suffisantes) par 38 %. C'est le coût des projets informatiques qui est le principal frein à leurs investissements (dans 80 %), les autres blocages étant constitués par le manque de ressources et de compétences en interne (25 %), le frein humain et culturel (23 %) et le manque de temps (20 %). Des investissements que l'engagement renforcé des pouvoirs publics devrait permettre de favoriser. Selon Markess, 23 % des PME les prévoient en hausse pour 2006. En 2005, le cabinet évalue que la dépense informatique globale des PME devrait peser près de 39,7 milliards d'euros en France (13,5 milliards d'euros pour les logiciels et services informatiques), soit quelque 57 % de la dépense totale. D'ici 2007, Markess prévoit une augmentation de cette dépense de près de 5 % par an. A noter que 59 % des PME ont actuellement recours à des prestataires externes pour tout ou partie de leur informatique. Elles seront 14 % de plus d'ici 2007. (...)

(21/09/2005 18:00:23)

Openworld : Oracle rachète G-Log

Oracle a entamé la deuxième journée de sa conférence OpenWorld de San Francisco en annonçant l'acquisition de Global Logistics Technologies (G-Log) pour un montant qui n'a pas été révélé. Oracle prévoit d'utiliser le logiciel de gestion logistique de G-Log, GC3, pour doper son offre de gestion de la chaîne logistique. GC3 devrait ainsi devenir la base des fonctions de hub logistique de la prochaine suite applicative Fusion.

G-Log, basé King of Prussia, en Pennsylvanie, compte parmi ses clients des géants comme DuPont, Halliburton et les magasins Family Dollar Stores. Plus de la moitié de ses clients utilisent déjà Oracle Applications ce qui devrait largement simplifier l'intégration pour les clients. (...)

(21/09/2005 18:04:10)

ST Micro prévoit un début 2006 difficile

ST Microelectronics, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs, s'attend à un début d'année 2006 difficile. Dans un entretien au quotidien italien Il sole 24 Ore, Carlo Bozotti, à la tête du groupe, estime ainsi « nous tablons sur un premier trimestre difficile suivi d'une forte reprise au second ».
L'année 2006 suivrait alors la même progression que celle observée en 2005, avec un démarrage difficile et une accélération progressive. Bozotti confirme cette tendance pour l'année en cours : « Le second trimestre sera de toutes façons nettement meilleur que le premier ». Des résultats en demi-teinte avaient conduit le groupe à annoncer en mai la mise en place d'un plan de restructuration.
STMicro vise une part de marché mondiale de 5 %, contre 4 % actuellement. Pour ce faire, le groupe n'exclut pas de procéder à des acquisitions. « Dans le secteur des applications industrielles par exemple » précise Bozotti. (...)

(20/09/2005 17:23:43)

HP rachète Peregine pour 450 M$

Hewlett-Packard va racheter Peregrine Systems un spécialiste de l'administration de systèmes et de la gestion de parc pour 425 M$ afin de compléter sa gamme de gestion de systèmes Openview. Comme l'explique Todd Delaughter, le directeur général de l'activité management d'HP Software, la gestion d'actifs informatiques était l'une des composantes qui faisait défaut à HP. Avec le logiciel AssetManager de Peregrine, ce trou est désormais comblé et HP espère s'imposer parmi les leaders de la gestion de parc et d'actifs informatiques.

Peregrine a connu une période difficile après l'effondrement de la bulle internet. La firme a déposé son bilan en septembre 2002 et s'est placée sous la protection du chapitre des faillites aux Etats-Unis après la découverte d'irrégularités dans la tenue de sa comptabilité. Elle a fait l'objet d'une série d'enquête menées par la Securities and Exchange Commission; l'homologue américaine de l'Agence des marchés financiers françaises.

Afin de réduire ses coûts, Peregrine a limogé 50 % de ses effectifs et vendu sa gamme Remedy à BMC. Peregrine est sorti de sa phase de redressement judiciaire en août 2003 et a continué à remettre de l'ordre dans ses comptes. Au total huit anciens dirigeants de la firme ont été condamnés pour fraudes multiples entre mars 1999 et mai 2002. Selon DeLaughter, HP a analysé en détail les comptes de Peregrine avant le rachat et a confirmé qu'aucun risque financier caché ne pesait sur la firme. (...)

(20/09/2005 17:43:56)

L'AFORST verse des larmes de crocodiles sur la régulation de la téléphonie IP

L'association française des opérateurs de réseaux et de services de télécommunications (AFORS Télécom) regrette dans un communiqué le choix de l'ARCEP de ne pas réguler a priori les offres de téléphonie sur accès à haut débit, un choix entériné la semaine passé par la Commission Européenne . Selon l'AFORST, " la différence de traitement retenu entre la VoB [voix sur large bande, NDLA] et la voix classique ouvre la porte à des pratiques anti-concurrentielles de l'opérateur historique, dominant sur le marché de la téléphonie, par le biais d'offres de voix sur large bande que les autres opérateurs ne pourraient pas concurrencer, faute d'offre de gros adaptée de la part de France Télécom". Le premier propose un bouquet internet +téléphonie illimitée +TV à 29,9 € par mois en zones dégroupées tandis que le second facture 29,95€ par mois pour un abonnement en dégroupage total avec internet, téléphonie illimitée et TV. Par comparaison, l'offre équivalente chez Wanadoo coûte actuellement 46,90€ par mois (en promotion par rapport au tarif standard de 54,90€).

Malgré cette situation, l'AFORS s'estime obligée de souligner que la surveillance du marché de la voix large bande "doit s'exercer a priori et non a posteriori, en suivant le principe déjà énoncé par l'ARCEP selon lequel l'opérateur historique ne doit pas pouvoir lancer une offre de détail si elle ne peut pas être concurrencée sur la base de ses offres de gros". Et d'ajouter qu'il est "indispensable que l'ARCEP mette en place une surveillance a priori de la voix sur large bande comme mesure de précaution, et ce d'autant plus que la concurrence sur les télécommunications fixes est fragilisée par l'absence persistante d'une offre de dégroupage total économiquement viable et d'une offre de vente en gros de l'abonnement téléphonique effective". Une solution alternative serait peut-être pour l'AFORS d'inciter ses membres à accroître leurs investissements dans l'infrastructure et dans le dégroupage, notamment hors des grands centres urbains, afin de ne plus dépendre des offres de gros de France Télécom. Mais il est sans doute plus économique de s'en prendre à l'opérateur historique et au régulateur... (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >