La commission européenne a reçu des plaintes informelles contre Microsoft, déposées par des concurrents du groupe américain, et portant sur ses pratiques commerciales. Elles n'ont, indique l'instance européenne, pas de lien avec les sanctions prononcées en mars 2004 qui condamnaient l'éditeur à payer 497 M€, à commercialiser Windows sans Media Player et à publier ses protocoles clés.

La commission, par l'intermédiaire du porte-parole Jonathan Todd, précise qu'elle examine les nouvelles plaintes et ne prendra pas de décision quant à l'ouverture d'une action avant que l'étude préliminaire ne soit complète. Peu importe que les plaintes déposées soient informelles : la commission peut se saisir de sa propre initiative.

Réagissant à un article du New York Times qui exposait la volonté de la commissaire à la concurrence, Neeli Kroes, d'ouvrir de nouvelles procédures, cette dernière a tenu à préciser que rien n'était encore décidé.

Quant à l'objet des plaintes, là encore peu d'informations sont disponibles. Le New York Times évoquait le contenu de la suite Office, ce que le porte-parole Jonathan Todd a refusé de commenter. Tout juste a-t-il laissé entendre que les faits lui ayant été soumis ne sont pas nouveaux.