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(22/09/2011 15:18:07)

Les sénateurs américains accusent Google de favoriser ses services

« Les résultats de recherche de Google semblent favoriser l'affichage de réponses commerciales et autres services, et les services proposés par Google ont l'air d'apparaître toujours en tête des résultats de recherche organiques, » a déclaré le sénateur républicain de l'Utah, Mike Lee. Pour preuve, ce dernier a montré un tableau dans lequel on peut voir que les annonces commerciales de Google s'affichent toujours dans les trois premiers résultats, alors que le classement d'autres sites est variable dans la grille des résultats. « Il semble que Google a « prémâché » ses résultats, » a estimé le sénateur.

Le président exécutif de Google a nié les affirmations du sénateur et celles des autres membres du sous-comité. « Je peux vous assurer que nous n'avons rien préparé à l'avance », a-t-il déclaré. « Google cherche avant tout à offrir les meilleurs résultats possibles, et non à orienter le choix vers ses services, » a-t-il affirmé. « Il semble que le tableau du sénateur Lee cherche à comparer la recherche de produits avec celle de comparateurs de prix, » a déclaré Eric Schmidt. « Je n'ai pas connaissance de méthodes inappropriées, de favoritisme quelconque ou de résultats biaisés dont le but serait de mettre en avant les produits de Google, » a-t-il ajouté.

Quel impact pour les petites entreprises

Mais cette réponse n'a pas satisfait le sénateur démocrate du Minnesota, Al Franken. Selon lui, la réponse faite par le PDG de Google au sénateur Lee, disant qu'il n'avait pas connaissance de méthodes biaisées pour la recherche de services commerciaux était «floue». « Si vous n'êtes pas au courant de ces méthodes, alors qui l'est ? » a-t-il demandé. Les réponses d'Eric Schmidt ne semblent pas non plus avoir convaincu Mike Lee. Au contraire, les réponses du PDG exécutif de Google ont renforcé ses « craintes » quant à l'usage d'une méthode de recherche partiale par le moteur de Google.

Interrogé sur le classement fluctuant de certaines petites entreprises dans les résultats de recherche, Eric Schmidt a déclaré aux sénateurs que Google modifiait ses résultats de recherche environ 500 fois par an. « Google offre un bon service pour la « grande majorité » des petites entreprises aux États-Unis, » a-t-il ajouté. «Tous les sites Web ne peuvent pas apparaître en haut du classement, » a t-il ajouté. » « Pour chaque gagnant, il y a un perdant. »

Des partenaires devenus concurrents

« Le business model de recherche de Google semble avoir changé ces dernières années, après une période d'acquisition frénétique destinée à faire entrer l'entreprise sur de nombreux nouveaux marchés, » a déclaré le sénateur démocrate du Wisconsin Herb Kohl, et président du sous-comité. Le sénateur démocrate du Connecticut Richard Blumenthal, a comparé le business model de Google à une entreprise qui possèderait d'abord un champ de courses, et se mettrait ensuite à posséder des chevaux. « Vos chevaux semblent être gagnants », a-t-il déclaré.

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Les dirigeants de Yelp, un site qui recueille des avis de consommateurs sur les produits et de Nextag, un comparateur de prix,  ont fait savoir aux sénateurs que les pratiques de recherche de Google étaient préjudiciables à leur activité. « Au lieu d'innover, Google a copié d'autres services pour créer son propre site commercial, » a déclaré Jeff Katz, le PDG de Nextag. Environ 65% des résultats de recherche de Nextag viennent via Google, et les changements récents dans la manière dont Google affiche ses résultats de recherche ont eu un effet négatif considérable sur le site de Nextag. « Pendant des années, Google a été un bon partenaire, mais l'entreprise californienne a récemment commencé à favoriser ses propres services sur Yelp, » a déclaré Jeremy Stoppelman, cofondateur et PDG de Yelp. « Ces dernières années, Google s'est surtout employé à devenir un site de destination, pas un moteur de recherche impartial, » a encore déclaré le PDG de Yelp. Ce dernier s'est même demandé si Yelp pourrait réussir aujourd'hui avec les pratiques de Google. A la question de savoir s'il lancerait aujourd'hui un site comme Yelp dans l'environnement actuel, Jeremy Stoppelman a répondu : « Je chercherais autre chose à faire ! »

D'autres moteurs sont utilisables

Pour Susan Creighton, partenaire du cabinet d'avocat Wilson Sonsini Goodrich & Rosati et conseiller antitrust de Google, « les utilisateurs de Google peuvent facilement choisir un autre moteur de recherche ou d'autres services, s'ils ne sont pas satisfaits des résultats finaux. » Par exemple, «Amazon.com offre un énorme service de recherche de produits ou Facebook propose beaucoup de publicité pour des services locaux. » Ajoutant : « C'est gratuit et on peut tester instantanément les résultats de recherche d'un autre moteur », a-t-elle commenté. Mais Susan Creighton, autrefois chargée de faire respecter les lois antitrust à la Federal Trade Commission, a mis en garde les sénateurs sur leur tentation à vouloir dire à Google comment obtenir les résultats de recherche. « L'ingérence du gouvernement pourrait transformer les résultats de recherche de Google en un service public réglementé, » a-t-elle déclaré.

(...)

(22/09/2011 14:57:46)

Oracle sort une appliance base de données plus abordable

Si l'on en croit Oracle, c'est le succès d'Exadata, son appliance associant étroitement serveurs de base de données et baies de stockage, qui l'a conduit à élaborer une version moins coûteuse. L'offre qui a été lancée hier par Mark Hurd, président de la société, avec l'ambition de toucher de nouvelles catégories de clients, en particulier dans les entreprises de taille moyenne (mid-market), combine elle aussi matériel et base de données, en s'appuyant sur le produit phare de l'éditeur, Oracle Database 11g Enterprise Edition, et en regroupant de 2 à 24 coeurs (avec un maximum de 192 Go de mémoire) et 12 To de stockage sur disques SAS. Elle démarre tout de même à 50 000 dollars, avec un processeur deux coeurs (contre 330 000 dollars pour le plus petit modèle d'Exadata).

Baptisée Oracle Database Appliance, cette solution « plug and go », comme l'a présentée Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveur, est en quelque sorte le produit d'entrée de la gamme Exadata ou celui qui y conduit. Doté de « toutes les redondances au niveau matérielle », il a vocation à consolider plusieurs serveurs de bases de données, à concurrence de sa capacité totale, en permettant à des entreprises de moindre taille de mettre en place rapidement et simplement une solution qu'elles n'auraient pas vraiment eu les moyens d'installer autrement. « Une entreprise pourra ainsi proposer le partage de ses données entre ses différents départements », a ajouté Andy Mendelsohn. Interrogé sur le type de traitements que l'appliance permet de gérer, il a indiqué que celle-ci convenait tout autant aux applications transactionnelles que décisionnelles (OLTP et datawarehouses). En revanche, il ne sera pas possible de combiner plusieurs de ces appliances. Pour les besoins nécessitant plus de 24 coeurs et plus de 12 To de stockage, Oracle préconise de passer alors à un modèle de la gamme Exadata.

Une tarification progressive des licences

L'autre aspect intéressant de l'offre est son modèle de tarification sur le logiciel. « Vous payez pour les licences pour ce que vous utilisez », pointe le responsable des technologies serveurs. Et si le client monte en puissance, il paye en fonction de ses besoins. « La mise en route de l'appliance est très aisée, de même que sa maintenance », a assuré de son côté Judson Althoff, vice-président, responsable des alliances et des réseaux au niveau mondial pour Oracle. « Nous avons voulu rendre les choses très simple pour le marché visé », a confirmé Andy Mendelsohn. Selon lui, il est possible de mettre la solution en service en deux heures. (.../...)

Illustration principale : l'Oracle Database Appliance (crédit : Oracle)

Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveurs d'Oracle lors de l'annonce.
Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveurs d'Oracle, lors de l'annonce.
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Côté logiciels, on trouve pratiquement le même assemblage de données que sur l'Exadata, a souligné Andy Mendelsohn. Outre la base de données, la partie logicielle réunit Oracle Real Application clusters (RAC), Oracle Linux et le logiciel Appliance Manager. Ce dernier propose, de façon préconfigurée, des fonctions d'auto-gestion de la base, ainsi que la détection et la correction automatique des situations de défaillance. Il déclenche aussi un appel téléphonique à Oracle si une intervention est nécessaire. La mise à jour de l'ensemble se fait en une seule opération.  

La Database Appliance loge dans un unique châssis 4U contenant deux serveurs sous Oracle Linux, chacun comportant deux processeurs Xeon six coeurs d'Intel X5675 et 96 Go de mémoire. Les deux serveurs sont connectés par un lien interne Gigabit Ethernet redondant et chacun propose à la fois une connectivité GbE et 10 GbE. La capacité de stockage brute de 12 To laisse 4 To de stockage utilisable pour la base après l'installation de la double réplication.

D'autres offres packagées à venir

Comme à son habitude, Oracle compare son offre à ce que pourrait offrir ses principaux concurrents, HP en l'occurrence, qui doit assembler les offres de différents fournisseurs pour proposer une solution équivalente. Il met surtout en évidence l'intérêt, pour le client, de s'adresser à un unique vendeur pour l'ensemble du support, quand, en face, l'offre concurrente nécessite le recours à plusieurs supports. « Nous allons essayer d'élargir nos marchés cibles avec des offres packagées combinant matériel et logiciel, afin que davantage d'entreprises puissent profiter de la technologie et permettre à ces clients de monter en puissance en s'appuyant sur ces offres », a conclut Mark Hurd en laissant entendre qu'Oracle pourrait réaliser d'autres innovations dans ce domaine. Le produit sera distribué par les partenaires déjà référencés.

Mark Hurd, président d'Oracle
Mark Hurd, président d'Oracle, lors de l'annonce par webcast de l'Oracle Appliance Database (...)

(22/09/2011 14:47:49)

326 millions de tablettes vendues en 2015 selon le Gartner

Il devrait se vendre 63,3 millions de tablettes multimédia dans le monde en 2011, soit une impressionnante progression de 261%, par rapport à 2010. Pourtant, ce marché demeure émergent, Gartner prévoyant que ce chiffre devrait atteindre 326 millions à l'horizon 2015.

Si l'iPad représente 73% des ventes en 2011 (contre 83% en 2010, soit 14,6 millions d'unités), sa position dominante ne devrait pas être contestée. En 2015, Gartner prévoit que l'iPad se vendra à 148 millions d'exemplaires, soit encore 45,5% du marché à lui seul.

Dans le même temps, l'ensemble des tablettes fonctionnant sous Android devrait avoisiner les 35,5% de parts de marché. Les autres systèmes d'exploitations ne devraient alors récolter que des miettes, à commencer par Microsoft (10%) et QNX (le système de RIM, 8%). L'iPad 3 ne devrait pas être présenté avant 2012.

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(22/09/2011 12:29:27)

Salesforce.com se paie le service d'assistance Assistly

Salesforce.com vient de s'offrir le service de help-dek Assistly pour 50 M$. Marc Benioff, PDG de l'éditeur, s'est réjoui de la transaction en prédisant que l'offre serait utilisée «  par des millions d'entreprises dans le monde. ». L'éditeur prévoit de commercialiser les services d'Assistly aux petites entreprises qui n'ont pas les infrastructures ni les moyens pour soutenir un service interne d'assistance aux utilisateurs. Il intégrera les services d'Assistly à sa propre offre en ligne de gestion de la relation client, Service Cloud.

Fondé en 2009, Assistly se positionne comme une alternative moins coûteuse par rapport à Zendesk, un autre service de help-desk. Jusqu'à présent, ses applications ont été largement utilisées par des start-up du Net, comme Vimeo (site web communautaire destiné au partage et au visionnage de vidéos)  Instagram (spécialisée dans le partage de photos), Klout (qui analyse la présence, l'activité et les relations sur différents réseaux sociaux) et Spotify (un service de musique en ligne). Ses logiciels permettent aux entreprises d'encapsuler un service de help desk pour leurs clients basés sur le web,  au sein de leur propres offres Internet. Ils leur donnent également la possibilité d'assurer leur présence sur des réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter.

Salesforce.com revendique  plus de 104 000 clients dans le monde, dont 17 000 qui utilisent Service Cloud.

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(22/09/2011 12:27:00)

Selon ComScore, Twitter reste à la traine de Facebook

L'étude ComScore, baptisée "The Rise of Social Networking in Latin America", a passé à la loupe la croissance de sites comme Facebook et Twitter en Amérique latine, en replaçant ces chiffres dans un contexte mondial. D'après l'étude, 734,2 millions d'internautes se sont rendus sur Facebook en juin 2011, soit une augmentation de 33% par rapport à l'année précédente. Pendant la même période, Twitter a accumulé 144,4 millions de visiteurs uniques, ce qui représente une croissance de 56% par rapport à l'année précédente, pour en faire le deuxième réseau social au monde.

En juin 2011, le service d'e-mails et de messagerie instantanée Windows Live comptait 119,5 millions de visiteurs, ce qui lui a valu une troisième place au classement; le site de mise en relation professionnelle Linkedin est quatrième, avec 84 millions de visiteurs, et le service de microblogs chinois QQ.com est cinquième, avec 74,8 millions de visites.

Globalement, le nombre d'internautes a augmenté de 10% entre juin 2010 et juin 2011, et la fréquentation de réseaux sociaux a bondi de 22%.

Crédit photo : D.R. (...)

(22/09/2011 12:04:26)

Chez HP, Apotheker était-il condamné à l'échec dès le début ?

Le départ de Leo Apotheker, CEO de Hewlett-Packard, est attendu dans les heures qui viennent. Les spéculations ont commencé hier mercredi 21 septembre même si dès mi-septembre certains employés de HP France parlaient déjà de Leo Apotheker au passé, en indiquant qu'« avec ses 7 millions de dollars annuels pour une stratégie contestée, les erreurs accumulées et l'action au plus bas, ses jours étaient comptés ».

L'éviction imminente du PDG, moins d'un an après son arrivée à la tête de la compagnie,  ne serait pas vraiment une surprise selon certains analystes qui avaient suggéré qu'une telle option était envisageable. « Leo est probablement l'un des stratèges les plus brillants de l'industrie, mais il ne sait pas comment communiquer  », a, par exemple, déclaré Ray Wang, PDG de Constellation Research. « Pour être un leader efficace, vous devez insuffler une vision à laquelle pourra contribuer ».

Un recrutement qui a étonné

Ancien dirigeant de l'éditeur SAP, Leo Apotheker a été considéré comme une option surprenante pour remplacer l'ancien PDG Mark Hurd, l'une des figures appréciées dans la Silicon Valley. Mark Hurd a été brutalement remercié suite à la divulgation d'un scandale impliquant une ex-starlette reconvertie dans le marketing « relationnel ». Il a depuis rebondi en devenant co-président d'Oracle. 

Le précédent règne de Leo Apotheker chez SAP a été marqué par une baisse des revenus issus des ventes logicielles,  de nombreuses tensions avec les clients suite à une hausse importante des prix du support et un moral des employés au plus bas. Il a finalement été évincé du poste de PDG en février 2010, moins d'un an après avoir été nommé 
à ce poste.

Et pourquoi un Marc Benioff chez HP ?

Le travail de Leo Apotheker  chez HP a été marqué par des réactions négatives des marchés financiers suite à une série de décisions stratégiques, comme le repositionnement de la firme comme un fournisseur de progiciels pour les entreprises. Avec comme principale conséquence la scission éventuelle de la division PC de HP, ainsi que les plans d'achat de l'éditeur Autonomy. En arrivant chez HP, Leo Apotheker a du faire face à un « grand décalage culturel [entre la culture entreprise et celle de la micro]», a précisé Ray Wang. 

Ce qui aurait mieux fonctionné pour HP aurait été le rachat d'une société comme Salesforce.com et l'installation de son flamboyant et communicatif PDG, Marc Benioff, dans le comité de direction, a poursuivi Wang. « Marc aurait-il accepté la proposition ?  C'est une tout autre histoire », a-t-il dit. « Mais vous avez besoin de quelqu'un comme ça pour inspirer les employés ». 

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Leo Apotheker était « depuis le début un choix curieux pour HP - une espèce de volonté de croire à un épanouissement », a expliqué China Martens, analyste chez Forrester Research et ancienne journaliste chez IDG News Service. «Si vous embauchez un PDG spécialisé dans les logiciels d'entreprise, votre compagnie sera en conséquence bien armée pour devenir un acteur beaucoup plus important sur le marché des logiciels. »  Dans son ensemble, cette situation donne un sentiment de déjà vu, a indiqué China Martens.  «Comme SAP un certain temps, HP va désormais passer par des moments difficiles, en essayant de redéfinir et de refondre son business ce que la société avait essayé de faire en recrutant Leo pour mener cette tâche ».


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De nombreux témoignages anecdotiques suggèrent que le mécontentement au sujet de Leo Apotheker (voir illustration ci-dessus) était devenu endémique chez les employés. Trois mille individus identifiés comme des employés de HP avaient affiché des commentaires anonymes acerbes sur leur compagnie sur le site dédié à l'emploi Glassdoor.com. Globalement, la firme de Palo Alto a maintenant une cote de 2,5 sur une échelle de cinq points. En aout, Leo Apotheker avait une cote d'approbation cumulative de 58 % basé sur 297 notes. Mais sa cote a chuté ces derniers mois, 25 % pour le seul mois de septembre, selon une porte-parole Glassdoor.com. Soit 46,4%. En revanche, au moment où Mark Hurd a été poussé vers la sortie, sa cote d'approbation cumulative était de 34% ! En tout cas, les deux dirigeants sont en dessous de la cote moyenne des PDG sur le site : 62%. La directrice financière de HP, Cathie Lesjak, qui avait servi de PDG intérimaire avant l'arrivée de Leo Apotheker, avait une cote de 55% durant son court mandat.



Meg Whitman, l'ex-PDG d'eBay - et ancienne candidate conservatrice battue au poste de gouverneur de Californie en novembre 2010 - serait actuellement en tête de la courte liste des candidats au poste de CEO intérimaire de HP. Un nouveau choix curieux, cette candidate - égarée un court moment dans la politique - a raté le virage de la mobilité chez eBay et n'a jamais dirigé de groupe aussi complexe et diversifié que Hewlett-Packard. Interrogée mercredi sur ce sujet, une porte-parole de HP a déclaré: « C'est une politique bien ancrée dans l'entreprise de ne pas commenter les spéculations ».

 



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(22/09/2011 12:44:22)

Progress Revolution 2011 : Une adoption très progressive du RPM

Le CTO de Progress Software, John Bates le concède « il est plus facile d'expliquer le RPM à une société qui se crée avec des infrastructures IT capables d'accueillir nos solutions, qu'à des entreprises disposant d'architectures traditionnelles » et d'ajouter « cela représente la majorité de nos clients ». Le premier évènement de Progress Software réunissant utilisateur et partenaires a donc été l'occasion de faire de la pédagogie pour démontrer les bienfaits de la réactivité opérationnelle. Un panel de plusieurs clients, Dell, BT et Reliance Global (établissement financier indien) sont intervenus sur la nécessité de réagir rapidement et de s'adapter en fonction des évènements. 

Mike Gaultieri, consultant chez Forrester Research explique « les clients disposent aujourd'hui du choix et de la voix pour alerter les entreprises. Ces dernières ont besoin d'outils pour réagir face à ces signaux ». Il ajoute que les changements peuvent aller très vite comme le montrent les décisions d'arrêter la production de TouchPad 49 jours après son lancement ou celle du Kin de Microsoft au bout de 48 jours. Le consultant constate que les outils existent, mais que les entreprises mettent du temps à les intégrer.

Air France-KLM, un premier pas vers le RPM

Dans l'intégration des solutions proposées par Progress Software, le cas Air France-KLM est symptomatique des problématiques rencontrées par le concept de réactivité opérationnelle. Les deux compagnies aériennes qui se sont rapprochées en 2004 ont eu une réflexion sur la relation client et sur le développement de services web autour de la réservation de billet, de son paiement et sa délivrance (borne, mail, mobile). Pour s'assurer d'une disponibilité à 100% de ses services web et face à l'hétérogénéité des systèmes IT issue de la fusion (plusieurs plateformes, une sous Linux/AIX, une sous Windows, une autre qui intègre les solutions Tibco, une base de données Oracle), Air France-KM a lancé un appel à candidature en 2008 pour disposer d'un outil de surveillance de l'infrastructure IT, s'intégrant aux exigences d'une architecture orientée service (SOA). 

La procédure a été très longue avec une première liste comprenant une vingtaine de noms comme IBM, HP, CA et Progress. Le groupe aéronautique a demandé des expertises sur les différentes solutions auprès de consultants. Ensuite, une liste de finalistes comprenait 3 noms dont Progress. Pendant 3 mois, des analyses ont été réalisées pour savoir si les solutions respectaient les éléments techniques et pouvaient s'intégrer dans les outils existants. Progress a remporté cette étape en ayant le droit de monter un POC (proof of concept) au sein d'un des datacenter de la compagnie aérienne.

Le déploiement s'est d'abord fait sur les applications de KLM pour ensuite s'étendre à Air France. Des agents ont été insérés au sein des différentes plateformes pour assurer la surveillance de l'architecture IT. Après 2 mois d'utilisation, les résultats sont au rendez-vous, meilleure compréhension du volume de trafic et des montées en charge, réduction des erreurs applicatives, amélioration de la mesure du temps de réponse avec un système d'alerte sur les éléments externes, optimisation du cache, visualisation des flux de production d'applications. Les objectifs de détecter rapidement les erreurs, de développer et de mettre à disposition des services pour les consommateurs ont été respectés.

Des limites techniques et commerciales

Pour autant, à la question de savoir pourquoi la compagnie aérienne ne bascule pas vers la suite RPM plutôt que de se contenter de la partie Actional, la réponse est double. Gershon Janssen, Web Infrastructure Architect chez Air France-KLM explique « la fréquence des évolutions des différentes versions des solutions de type RPM (6ème version en 2 ans) est un frein pour l'adoption en entreprise, nous avons besoin de plus de temps pour modifier des usages complexes » et il ajoute « le second élément est la gestion du volume des données, de leur sauvegarde et de leur analyse, nous avons actuellement un flux de 50 Go de données par jour ». Il reste à Progress Software à prendre en considération ces critiques et à y apporter des réponses.

 

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(21/09/2011 21:17:03)

HP veut déjà évincer Leo Apotheker

Ce changement brutal à la direction de l'entreprise californienne en pleine restructuration - avec le développement du cloud computing et de l'activité software - a été rapporté par All Things D (le blog de Kara Swisher hébergé par le Wall Street Journal), citant des sources anonymes. La nomination de Meg Whitman "n'est en aucun cas un fait accompli", selon le blog All Things D. Meg Whitman, ancienne CEO d'eBay, est membre du conseil d'administration de HP. Wall Street a réagi favorablement à la rumeur : le cours de l'action HP a progressé de 7,6 % au New York Stock Exchange.


Meg Whitman, ex eBay, est annoncé comme CEO intérimaire à la tête de HP

Leo Apotheker est arrivé à la tête de HP en septembre 2010. Si le dirigeant est effectivement évincé, ce serait la deuxième fois consécutive qu'il tomberait de son piédestal de CEO, après un mandat bref et rocailleux. En février 2010, il avait en effet été remercié par le géant des logiciels SAP moins d'un an après avoir été nommé unique PDG. Depuis l'éditeur allemand est retourné à son précédent format de co-PDG, en remplaçant Leo Apotheker par Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott. Des promotions internes.

Un départ peu glorieux de SAP

En tant que PDG de SAP, Leo Apotheker avait subi de nombreuses déconvenues, comme le décrochage brutal des revenus issus des ventes de licences logicielles en raison de la récession mondiale, ainsi que les très négatives retombées qui ont suivi l'impopulaire décision d'augmenter les frais de support. La fronde des associations d'utilisateurs avait été particulièrement vigoureuse, notamment en France. Sous sa direction, le moral des salariés de l'entreprise allemande était également tombé au plus bas. Le co-fondateur de SAP, Hasso Plattne, avait fait une allusion à ce point au moment du remplacement de Leo Apotheker, affirmant qu'il "ferait tout son possible pour refaire de SAP une entreprise heureuse".

La courte année de Leo Apotheker à la tête de HP a été marquée par l'échec total du lancement de la tablette Touchpad, un marché pourtant en plein essor, et la décision de céder l'activité PC du groupe (PSG) pour cause de marge beaucoup trop faible. L'affaire TomorrowNow avec Oracle a également indisposé Leo Apotheker pendant plusieurs mois. Ces dernières semaines, il avait également annoncé le rachat de l'éditeur britannique Autonomy pour un montant de 10 milliards de dollars.

Crédit photo : IDG NS, Leo Apotheker à New York
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(21/09/2011 15:18:26)

Smile s'empare du hollandais Stone-IT

Smile, intégrateur français de solutions Open Source, vient d'acquérir Stone-IT, un spécialiste des logiciels libres situé aux Pays-Bas pour un montant non communiqué. Grâce à ce rachat, la SSII française se renforcera dans une région où elle est présente depuis une dizaine d'années. Elle proposera une palette de services (consulting, développement, intégration, formation, maintenance applicative et infrastructure) sur l'ensemble des domaines métiers où l'open source est utilisé (site internet, intranet, portail, e-Commerce, GED, ERP, BI, messagerie).

Création d'une filiale en Belgique

Situé dans la ville d'Utrecht, Stone-IT a été créé il y a 15 ans. Le groupe, qui compte le secteur public et celui de la santé comme principaux clients, devrait réaliser un chiffre d'affaires proche de 2 M€ en 2011. « «L'offre de Stone IT est complémentaire avec celle de Smile aux Pays-Bas, de sorte que les possibilités de synergies sont immédiates », a déclaré Marc Palazon, président du directoire de Smile dans un communiqué.

En parallèle à ce rachat, la SSII a annoncé la création d'une filiale à Bruxelles, pour viser l'ensemble du marché belge et luxembourgeois. Cette agence sera intégrée à l'entité Smile Bénélux.

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