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Carrière
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(21/06/2007 18:03:35)
Verifdiploma, nouvelle arme pour traquer les CV embellis
Certains recruteurs en rêvaient, Verifdiploma l'a réalisé : la nouvelle version de son service de recrutement est opérationnelle. Elle offre, entre autres fonctionnalités, la possibilité de vérifier les dires des candidats, à savoir qu'ils détiennent bien le diplôme qu'ils affirment avoir. La SA Diploma est née en 2000 et a ouvert son service en 2002. « Verifdiploma permet d'intégrer de façon systématique la vérification des diplômes dans votre process de sélection des candidats », peut-on lire sur le site. Le service dit donner accès à une information exacte souvent difficile à obtenir et protéger l'entreprise d'éventuels conflits avec un collaborateur que la jurisprudence protège. « En effet, celle-ci impose à l'employeur, s'il en a les moyens, de vérifier les informations fournies par le candidat avant son embauche ». Moyennant un abonnement au service, une entreprise peut savoir si le candidat figure parmi les « 1 998 438 diplômés » répertoriés, ou s'il appartient bien aux 336 650 personnes certifiées en TOEIC (avec notification du score obtenu). Le système a ses limites, notamment dans le domaine informatique. Les jeunes diplômés, par exemple, sont de plus en plus « pré-embauchés » lors du stage de dernière année, alors qu'ils sont encore dans leur école. Ils font leur choix par le biais des offres arrivées dans leur établissement. Il en est de même pour les ingénieurs en poste, « chassés » par des cabinets pour le compte de grandes sociétés de services dans un marché que l'on dit en pénurie. Enfin, la plupart des recrutements passent par différentes étapes, une fois le CV validé par le service RH : des experts techniques interroge le candidat, des tests technologiques peuvent être demandés et il paraîtrait aberrant de se proclamer expert d'une technologie que l'on ne maîtrise pas. Quant à la pratique d'une ou de plusieurs langues étrangères, un simple entretien dans la langue de Shakespeare ou de Lao-Tseu permet, aux plus suspicieux, de se faire une idée du potentiel du candidat. Jusqu'où peut-on et doit-on vérifier les informations données par un candidat ? « Protection supplémentaire des titres remis à leurs diplômés : c'est un moyen de mettre en valeur leurs diplômes, devant le nombre croissant de candidats qui s'affirment en possession d'un diplôme qu'ils n'ont pas (35 % d'après une étude du cabinet Florian Mantione de juin 2000) », indique Verifdiploma. Présentée ainsi, la méthode pourrait donc être légitime, même s'il n'existe pas de statistiques pour déterminer le nombre de CV truqués ni la graduation de « mensonges », chaque cabinet possédant ses propres chiffres... et ses propres méthodes de vérification. [[page]] On pourrait aussi rapprocher la démarche du système des concours dans la Fonction publique qui exige, pour tout candidat, le dépôt d'un dossier complet avec photocopies des diplômes (autrefois certifiées conformes) et un extrait du casier judiciaire. Mais c'est sur cette comparaison avec le public qu'il faut montrer les limites du système : une personne recrutée dans le privé n'est pas fonctionnaire. Elle n'a ni les mêmes droits, ni les mêmes devoirs, ni le même employeur. De plus, de nombreux recruteurs ont aujourd'hui affiné leurs méthodes pour déceler les péchés mortels ou véniels dans un CV et par ailleurs, si les mots-clés dans une candidature ne sont pas conformes, le progiciel la rejette automatiquement. Enfin, un travail de simple vérification ou de police (selon l'interprétation faite par les uns ou les autres) pose le problème de la confidentialité des données qui concerne chaque personne, candidate à un poste, ou non. Cette notion de préservation des données confidentielles doit être normée afin de ne pas être liberticide en ouvrant le champ à d'autres vérifications et qui pourraient concerner la vie privée, les éventuelles condamnations pénales ou la santé. Un problème de transparence vis-à-vis des candidats ? La loi est stricte, selon le code du travail, articles L 121-6 à L 121-8, tout recruteur a obligation d'informer le candidat qu'il aura recours à des vérifications s'il veut les faire. La Cnil reprend cette recommandation (21 mars 2002) : « La collecte de références auprès de l'environnement professionnel du candidat (supérieurs hiérarchiques, collègues, maîtres de stages, clients fournisseurs ...) n'est pas contraire aux dispositions de l'article 25 de la loi du 6 janvier 1978 dès lors qu'elle n'est pas faite à l'insu du candidat. En revanche, la collecte du nom et de l'adresse de références personnelles aux fins de diligenter une enquête dite « de moralité » serait excessive et contraire à la loi. » Enfin, on peut se poser la question de l'accord des diplômés sur la transmission de leur diplôme et sur la nature de cette transmission : fac-similé ou recherche à partir d'une publication au Journal Officiel ? Et que les universités ou écoles qui transmettent ces informations perçoivent-elles ? (...)
(21/06/2007 12:13:00)Le programme Netacad de Cisco étoffe son offre de formation
Netacad (programme de formation créé par Cisco il y a 10 ans) a décidé de renforcer les fondamentaux des technologies de l'information en lançant le module « IT Essentials, PC Hardware and Software 4.0 », destiné aux étudiants qui suivent le programme Cisco Networking Academy au sein de l'enseignement secondaire, supérieur ou universitaire. Le but de cette formation est de préparer les étudiants à un premier niveau de connaissances utiles dans différents environnements de l'entreprise. Ils peuvent ainsi découvrir les composants des ordinateurs portables et de bureau en apprenant les procédures correctes pour l'installation des logiciels et matériels (brancher une imprimante en réseau par exemple), les mises à jour et les dépannages. « Dans un monde où les liaisons par le réseau prennent toujours plus d'importance, les étudiants doivent absolument connaître les bases de l'informatique, indique Christophe Dolinsek , responsable du programme Netacad en France. Nous avons mis à jour la formation PC Hardware and Software pour répondre aux besoins actuels et au Web 2.0. Son objectif est d'apporter une connaissance approfondie des compétences pratiques qui sont essentielles à toute carrière dans l'informatique. Les étudiants peuvent passer les certifications professionnelles Comptia et CCNA s'ils le souhaitent, mais ce n'est pas obligatoire. Le premier niveau permet par exemple une reconversion professionnelle en approchant de manière pragmatique les aspects informatique et réseau. Le second niveau est adapté aux problématiques technologiques rencontrées dans les PME-PMI. » La formation PC Hardware and Software 4.0 est organisée en deux parties : la première prépare les étudiants au Computing Technology Industry Association (CompTIA) A+ Essentials, et met l'accent sur la sécurité de l'information, la sûreté, les problèmes liés à l'environnement et les savoirs comportementaux. La seconde prépare les étudiants aux certifications CompTIA : IT Technician (technicien en informatique), Remote Support Technician (technicien d'assistance à distance) et Depot Technician. Enfin, un troisième niveau (formation diplômante autour des routeurs et commutateurs) existant déjà chez Netacad, sera lancé la semaine prochaine sous forme de « cours à la carte. » (...)
(20/06/2007 12:43:31)Une prime de 15 000 euros par emploi R&D créé
La prime d'aménagement du territoire, attribuée aux entreprises qui créent au moins vingt emplois permanents ou qui réalisent 7,5 millions d'euros dans des activités de recherche et développement, peut aller jusqu'à 15 000 € par emploi créé ou concerné. Mais, précise le décret publié au JO du 19 juin «cette prime est attribuée... dans la limite des crédits budgétaires disponibles ». Pour les programmes présentant un intérêt exceptionnel de par leur caractère stratégique ou leur aspect collaboratif, la prime peut aller jusqu'à 25 000 € par emploi. Ce décret, daté du 15 juin, est l'un des premiers publiés par le gouvernement Fillon et son ministère d'Etat à l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, le premier et le dernier signé par Alain Juppé. Il s'applique aux entreprises relevant du zonage des pôles de compétitivité (mais pas seulement); aux PME, mais aussi aux grandes entreprises, sous réserve que celles-ci coopèrent avec des PME pour l'activité subventionnée, celles-ci devant alors supporter au moins 30% des coûts. L'attribution de la prime, décidée par une commission interministérielle repose sur des critères rigoureusement sélectifs : prise de risque, innovation par rapport à l'état de la technique au niveau européen, débouché du projet sur une norme, un modèle, une méthodologie ou une notion économique reproductible . Une décision qui prend notamment en considération la capacité d'attirer par la subvention le projet sur le site concerné, l'effet d'entraînement du projet sur la zone d'implantation, la situation socio-économique du bassin d'emploi. La liste des activités éligibles à cette prime inclut les activités manufacturières, le négoce de gros, les transports et communications, les activités financières, l'informatique, la R&D et les services fournis principalement aux entreprises. (...)
(19/06/2007 17:36:08)Une importante majorité des 18-39 ans sont prêts à gagner moins... pour vivre mieux
La troisième vague de l'observatoire Cadremploi (faite avec LH2) propose un tableau très intéressant de la vie en entreprise : si 55% de l'ensemble des cadres aspirent à une relative stabilité professionnelle, 42% des jeunes cadres affirment vouloir changer d'entreprise dans les mois à venir. Autre information : l'attractivité d'une entreprise se mesure aux possibilités d'évolution en interne, mais l'ambiance régnant sur le lieu de travail arrive en deuxième position. Néanmoins, des divergences interviennent selon le sexe des cadres : pour les hommes, l'atout le plus important d'une entreprise est la rémunération proposée. Viennent ensuite les opportunités d'évolution (39%), l'ambiance et l'implantation géographique (32%). Mais pour 52% des femmes, l'élément qui pourrait les faire choisir une entreprise est l'ambiance, suivie par les opportunités d'évolution (49% soit 10 points de plus que les hommes). En revanche, 29 % d'entre elles envisagent la rémunération comme point capital, contre 41% chez les hommes. 54% de l'ensemble des informaticiens et cadres du technique sont prêts à gagner moins Un autre point intéressant de l'étude est la divergence constatée entre plus et moins de 40 ans. En effet, 57% des 18-39 ans se disent prêts à abandonner une partie de leur salaire pour améliorer leur qualité de vie alors que leurs aînés sont moins enclins à cette idée (seuls 39% des plus de 40 ans y souscrivent). De même, une majorité de cadres ayant une fonction technique sont plus favorables à un salaire moindre pour augmenter leur qualité de vie : 54% d'entre eux sont prêts à l'envisager, contre 46% de l'ensemble des cadres. Est-ce la pression rencontrée quotidiennement au sein de leur entreprise ? Ou bien est-ce le fait de savoir qu'en poste, ils pourront retrouver un emploi, qui pousse les informaticiens à préconiser le « mieux vivre » ? A l'instar d'autres analyses qui se multiplient depuis le début de l'année, celle de Cadremploi montre que cette tendance se développe dans un marché de l'emploi qui est favorable aux cadres en général, aux informaticiens en particulier. Sophie Ak, responsable de la marque cadremploi.fr évoque une autre hypothèse pour comprendre cette quête de la qualité de vie : une rémunération confortable. « Les salaires peuvent varier du simple au double. Certains cadres techniques sont payés entre 50 K€ et 60 K€ en région parisienne, de 30 K€ à 35 K€ en province. Ils peuvent donc se poser légitimement la question de leur qualité de vie puisqu'ils gagnent suffisamment. De plus, nous entrons dans une ère de « plein emploi » qui prévoit 220 000 recrutements de cadres cette année, tous secteurs confondus. Ceux qui arrivent sur le marché ou qui n'ont pas connu des périodes plus difficiles sont sensibles aux possibilités qui leur sont offertes et, désormais, la mobilité comme critère de gestion de carrière est une donnée que nous exploitons. Les informaticiens qui sont très recherchés examinent attentivement toutes les opportunités que leur proposent les entreprises. » Il est possible que désormais, le choix d'une carrière passe aussi par cette notion de qualité de vie sur laquelle les candidats à l'emploi s'interrogent moins, impatients de (re)trouver un poste. Mais la médiatisation du stress au travail (des suicides en particulier), des témoignages sur les conditions de travail dans certaines sociétés de services sont autant de facteurs qui incitent les informaticiens de 2007 à réfléchir à leurs priorités. (...)
(19/06/2007 13:05:19)Rencontre européenne autour des systèmes intégrés intelligents
Le programme Euripides (un des clusters Eureka) organise son premier forum les 28 et 29 juin à Versailles. Ces deux journées seront l'occasion de rencontres entre les représentants des autorités françaises et européennes et de ceux du monde industriel intéressés au montage et à la réalisation de projets dans le domaine des systèmes intégrés intelligents. Le programme Euripides s'inscrit dans l'organisation des supports à la recherche européenne. Les projets soutenus par Euripides visent la mise en application, par la levée de verrous technologiques, des résultats de recherches en amont. Ces projets à trois ans en moyenne conduisent à la réalisation de prototypes préindustriels et sont dans la suite logique des projets de recherche soutenus par la Commission européenne dans le cadre du FP7 aboutissant à des démonstrateurs technologiques. (...)
(18/06/2007 17:44:04)180 emplois menacés chez Nortel en France
Décidément, la filière télécoms française subit de violentes secousses. Après le vaste plan de restructuration chez Alcatel-Lucent (1 468 postes menacés), voici Nortel qui s'apprête à licencier. Selon le quotidien Les Echos, l'équipementier Canadien prévoit de supprimer 180 postes en France, soit 16% de ses effectifs. La restructuration touche particulièrement la division Nortel Networks SA focalisée sur les activités GSM. Cette dernière compte 987 salariés. Le plan s'inscrit dans un projet mondial de réduction d'effectifs au sein du groupe. Après le rachat des activités 3G à Nokia, les salariés de Nortel s'inquiètent de l'avenir de la filiale française (Châteaufort dans les Yvelines et Valbonne dans les Alpes Maritimes), avec ces centres de R&D sur une technologie GSM en fin de vie. (...)
(18/06/2007 17:13:20)Salaires : les informaticiens des SSII au bas de l'échelle des ingénieurs
Un peu plus que l'agriculture, à peine mieux que l'administration : le barème de salaires appliqué par les SSII à leurs ingénieurs reste notoirement inférieur à celui des autres secteurs d'activité. Et ce, quelle que soit la tranche d'âge. Selon l'édition 2007 de l'étude socio-économique du CNISF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), avec un salaire médian de 43 805 euros en 2006, les ingénieurs du secteur informatique (SSII et éditeurs) gagnent près de 8000 euros de moins (en brut annuel) que leurs collègues d'autres secteurs. Cette valeur médiane, avec 50% des personnes qui gagnent plus et 50% qui gagnent moins, menant, selon le CNISF, à un classement des secteurs plus fidèle à la réalité que celui obtenu avec la comparaison du salaire moyen. Ce qui donne du grain à moudre aux revendications du Munci (association d'informaticiens) qui relève, notamment, qu'en dépit de la relance de l'activité et d'un début de rattrapage salarial, la situation reste sensiblement inchangée (salaire médian 2005 en SSII, selon le CNISF : 44 000 euros). Le rajeunissement des troupes, avec l'embauche massive de ces derniers mois, joue certes dans le sens de la volonté de maîtrise de la masse salariale affichée par les SSII. Mais la pression sur les prix des prestations se répercute à tous les échelons des grilles de salaires. Pour les moins de 30 ans, le salaire médian de 34 000 euros (brut) des jeunes cadres de SSII est légèrement inférieur à celui obtenu dans l'industrie (35 800), nettement en dessous de celui du secteur banque-finance (41 700). Pour la tranche d'âge des 30-44 ans, les SSII rétribuent à hauteur de 50 000 euros, là où le salaire médian atteint 55 000 euros dans l'industrie, 62 000 euros dans le secteur bancaire, et près de 54 000 euros tous secteurs confondus. Au delà de 45 ans, seule l'administration paye moins les seniors (salaire médian : 61 000) que les SSII (70 000 euros). En croissance de 6,2% Le contraste avec l'industrie, le BTP ou les autres composantes du secteur tertiaire, plus généreuses avec leurs ingénieurs, est d'autant plus flagrant qu'au même moment, selon les statistiques officielles concernant l'activité des services marchands, ce sont les nouvelles technologies qui « portent la croissance ». Près de 98 000 emplois ont été créés en 2006 dans les services marchands, soit une augmentation de 2%. Selon l'Insee, la production du tertiaire marchand, en progression de 3,1% (2,4% pour l'ensemble de l'économie) est tirée par le dynamisme des activités liées aux services informatiques (+6,2%) et au secteur télécoms (+6%). Mais, corrélativement, les prix de production progressent de façon beaucoup plus modérée (+2,3% pour l'ensemble des services marchands), le prix de l'immobilier biaisant de plus le tableau avec une progression de 4%. Pour les services aux entreprises (services informatiques inclus), les prix de production ont augmenté de 1,2%. Ceci expliquant cela : un souci de maîtrise de la masse salariale qui, pour les SSII, rime quasiment avec blocage. Sur le même sujet Des salaires quasi équivalents en SSII et chez les utilisateurs (...)
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