Flux RSS
Carrière
2022 documents trouvés, affichage des résultats 1791 à 1800.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(25/08/2006 17:54:45)
Le chômage des informaticiens continue de baisser
Les indicateurs sont globalement au vert sur le marché de l'emploi informatique pour cette rentrée. Les derniers chiffres publiés par le ministère de l'emploi et de la cohésion sociale confirment la baisse continue du chômage des informaticiens qui se dessine depuis deux ans. Au mois de juin, 26 804 demandeurs d'emploi (soit 5,3% des informaticiens, sur une population estimée à 500 000) étaient recensés chez les professionnels de l'informatique contre 29075 en avril, 33 452 en janvier 2006 et 43 476 en janvier 2005 (Code Rome 323, demandes d'emploi catégorie 1* de l'ANPE). Cette tendance confirme celle émanant de l'ANPE qui faisait état en mai dernier d'une baisse du nombre de demandeurs d'emploi dans l'informatique de 17,7% entre décembre 2005 et mai 2006, selon des chiffres fournis au Syntec informatique. Les professionnels les plus impactés par cette baisse, -ils étaient aussi les plus nombreux- sont les informaticiens d'étude (le taux de demandeurs d'emploi baisse de 19,5% dans cette famille de métier). On peut voir que ce mouvement positif du marché est aussi visible chez les cadres, bien qu'il se soit ralenti. Le volume des offres d'emploi dans l'informatique continue à croître davantage que la moyenne du volume des offres tout secteur confondu (15% en juillet) atteignant 19% (source APEC). Cette croissance s'est toutefois stabilisée depuis quelques mois, après avoir fortement reculé puisqu'elle atteignait 28% sur l'année 2005. En juillet, seul l'informatique de gestion a démenti cette tendance. Le volume des offres d'emploi dans ce domaine a crû de 27% ( 24% en juin). * Catégorie 1 : personnes sans emploi immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps plein ; (...)
(24/08/2006 18:12:01)Capgemini France licencie dans son activité Outsourcing
Le CCE (comité central d'entreprise) de Capgemini et le CE(comité d'entreprise) d'Outsourcing Services, sa filiale consacrée à l'Outsourcing, assignent la direction de la SSII en justice. Il ont lancé une action en référé pour demander l'annulation ou du moins le report, de la procédure du plan de sauvegarde de l'emploi lancée le 17 juillet dernier. Cette requête sera examinée le 29 août par le juge des référés. Celui-ci devra se prononcer sur la procédure du plan baptisé « sauvegarde de la compétitivité d'Outsourcing Services » par Capgemini, qui prévoit la suppression de 210 postes au sein de la division IM (Infrastructure Management ) d'Outsourcing Services, sur 720 emplois au total. Le centre IM de Lille (33 personnes) devrait notamment fermer ses portes. La SSII affirme, par la voie de son DRH France, Jean-Michel Estrade, que ces mesures visent à résorber le sureffectif de cette activité pour préserver sa compétitivité. Il ajoute que ce projet s'inscrit dans le plan global de redressement de la rentabilité de l'infogérance annoncé par la direction générale de Capgemini, il y a quelques mois. Selon Les Echos du 10 novembre 2005, Paul Spence, responsable de l'infogérance, prévoyait que ce plan permettrait de dégager « entre 5 et 7 points de marge à moyen terme ». Face à cette situation, Capgemini lance un appel aux départs volontaires. Jean-Michel Estrade affirme qu'il n'est pas question d'atteindre ses objectifs de baisse d'effectifs autrement que par un appel aux volontariats. Les personnes qui évoluent sur le centre IM de Lille et qui ne souhaitent pas quitter la société devraient se voir proposer des reclassements sur une autre antenne. Le CCE et le CE OS rejettent le plan proposé par la direction. Ils souhaitent rallier les partenaires sociaux à l'action qu'ils ont lancée. Ils dénoncent le principe du volontariat comme étant galvaudé, ainsi que la non application par les directions du groupe et d'Outsourcing Services d'une partie de l'accord GPEC (Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences) signé en mai 2005. « Celui-ci prévoyait justement des mesures destinées à maintenir l'employabilité des salariés, notamment sur les métiers à risque et à éviter des licenciements », souligne Frédéric Boloré, délégué syndical CFDT UES Capgemini. Quelques soient les suites de la procédure, la priorité sera pour ce dernier de s'assurer que les personnes qui partent soient en situation de retrouver un emploi au plus vite en obtenant des conditions de reclassement qu'il souhaite plus favorables que lors du dernier plan social. (...)
(23/08/2006 17:53:08)Gestion de carrières : les CIO doivent donner envie aux jeunes
L'intérêt des jeunes baisse pour l'informatique, tandis que les experts vont partir à la retraite. La modernisation des systèmes d'information des entreprises est donc menacée, prévient Forrester Research. Face à cette situation, c'est aux directeurs des systèmes d'information de s'impliquer pour donner envie aux jeunes de faire carrière dans l'informatique. Telle est l'une des conclusions du cabinet qui a interrogé 55 experts américains de l'informatique sur ce sujet. La question portait sur l'avenir des carrières dans l'informatique d'entreprise, dans un contexte d'externalisation, d'offshoring et de réductions d'effectifs. Cette étude rappelle que le nombre d'étudiants en informatique baisse aux Etats-Unis, alors même que la fonction informatique se diversifie. Les CIO (chief informatique office, directeurs de systèmes d'information) interrogés soulignent que celle-ci est moins focalisée sur les technologies et plus orientée business aujourd'hui. Elle tend davantage à accompagner et à épouser des besoins métiers qu'à appréhender des problématiques uniquement techniques. Cette évolution contribue à diversifier les possibilités de carrières pour les informaticiens au sein de l'entreprise en créant par exemple des passerelles entre différents services. Globalement, les carrières informatiques sont moins linéaires que dans le passé. Les fonctions informatiques laissent par ailleurs beaucoup plus de place à la créativité et à l'apport de contributions personnelles qu'auparavant, estiment les CIO interrogés. Cette diversité demeure toutefois peu connue, reconnaissent-ils également. Dans le même temps, ces DSI admettent qu'ils ne font pas d'efforts particuliers pour que cela change. Face à ce constat, il est donc temps de se réveiller pour sauvegarder la fonction informatique. Les CIO doivent pousser leurs employeurs à investir à la source, c'est-à-dire dans le recrutement des jeunes et dans la formation. Ils doivent par exemple intégrer le développement de compétences à long terme dans leur stratégie. Celui-ci était considéré comme « peu glamour » dans un contexte de pression sur les coûts, mais il est pourtant indispensable pour préparer l'avenir de l'informatique d'entreprise. Il faudrait également prévoir que les jeunes recrues puissent « tourner » sur plusieurs postes au sein du service informatique mais aussi dans d'autres départements. Ces mouvements permettraient aux personnes concernées d'avoir une large vision des technologies - ce qui est essentiel pour adresser des problématiques multiplateformes actuelles - ainsi que de comprendre les besoins métier. Les CIO devraient enfin s'attacher à embaucher et à développer les compétences relationnelles de leurs équipes et à ne pas se focaliser uniquement sur des profils techniques. L'ensemble de ces mesures de gestion de carrières ne seront pas suffisantes si les entreprises n'agissent pas en partenariat avec les écoles et les universités en vue de préparer les compétences de demain. Tout cela doit aussi s'accompagner d'un changement de discours sur la fonction informatique. Les CIO devraient s'attacher à véhiculer une image plus attractive de leur métier, via tous les canaux possibles. Un vaste programme dans lequel deux cultures doivent fusionner, à l'image de ce qu'est aujourd'hui l'informatique d'entreprise : les communicants et les techniciens. Cette problématique est valable aussi de l'autre côte de l'atlantique. En France, c'est dans le même esprit de promotion du secteur IT et face à la méconnaissance - et parfois la mauvaise image - des métiers du service informatique chez les jeunes que le Syntec vient de créer l'association Pascaline, qui réunit les sociétés du marché et les grandes écoles. (...)
(16/08/2006 14:35:53)CA licencie 1 700 personnes suite à son mauvais trimestre
Computer Associates n'en finit plus d'encaisser de mauvaises nouvelles : après le départ de nombreuses têtes dirigeantes au printemps, l'éditeur supprime 1 700 postes après un 1er trimestre fiscal 2007 - clos le 30 juin dernier - qui a vu les bénéfices divisés par trois, à 35 M$. L'activité se maintient cependant avec un CA de 956 M$, en hausse de 3%. Ce sont donc les salariés qui feront les frais d'une stratégie hasardeuse. Non seulement CA a dû reporter l'annonce de ses résultats 2006 pour cause de nombreux problèmes comptables mais la direction explique également que les récentes acquisitions ont plombé ses coûts de structure, du fait d'un haut management devenu pléthorique... (...)
(10/08/2006 11:39:13)CSC supprime 1 800 postes en Amérique et prévoit des délocalisations
CSC prévoit de supprimer quelque 1 800 postes en Amérique du Nord si l'on en croit le rapport de compte remis à la commission américaine de surveillance des marché boursiers (SEC, Securities and Exchange Commission). La majorité (plus de 70%) de ces postes seront supprimés courant 2007, le solde en 2008. Dans le même temps, la SSII prévoit de délocaliser quelque 2 000 emplois "dans certaines régions du monde aux coûts de main d'oeuvre moins élevés" (sic). En avril, CSC annonçait déjà un plan de 5 000 suppressions de postes, la majorité basé en Europe. Des centres pourraient également être fermés. La semaine dernière, la 5ème SSII du monde - que des rumeurs indiquent régulièrement être à vendre - annoncées une perte de 55 M$ pour son 1er trimestre fiscal, sur un CA de 3,56 Md$. (...)
(04/08/2006 14:06:58)AOL supprime 5 000 postes
Le changement de stratégie d'AOL ne sera finalement pas sans conséquence pour ses effectifs. Le repositionnement du fournisseur de services en portail haut débit va s'accompagner de la suppression d'environ 5 000 postes d'ici six mois. Actuellement, AOL emploie 19 000 personnes à travers le monde. Pour financer le changement de stratégie de sa filiale, Time Warner prévoit de dépenser entre 250 M$ et 350 M$ d'ici la fin 2007, dont la moitié en frais de licenciement. Les coupes dans les effectifs d'AOL devraient être particulièrement nettes en Europe. Le fournisseur de services travaille en effet activement à la vente de ses activités dans la région. Les équipes du service client et du marketing affectées au service d'accès à Internet devraient également être significativement concernées. (...)
(30/06/2006 17:35:33)Sysgo équipe les campus de ses logiciels pour systèmes embarqués
L'allemand Sysgo AG, spécialisé dans la conception, l'implémentation et la configuration de logiciels pour les systèmes embarqués propose de fournir aux universités européennes ses logiciels (installation, configuration et assistance par e-mail) associés de formations pratiques pour les étudiants. Il prévoit aussi d'offrir des licences pour ses solutions PikeOS, son système d'exploitation temps réel et solution de virtualisation et ElinOS, un environnement de développement pour Linux embarqué. Ce programme répond à une volonté de promotion de ses solutions et plus généralement des systèmes embarqués. « Notre intention est de rapprocher davantage les mondes de l'enseignements et des constructeurs et de générer des opportunités de développement commun pour des logiciels système durables », commente Knut Degen, CEO de Sysgo. L'éditeur allemand est présent en France à travers la société APES (AP Embedded Solutions), un partenaire dont il a fait l'acquisition en avril dernier. Il est en ce moment en pleine stratégie de déploiement et de croissance à l'international comme le montre les partenariats qu'il vient de conclure avec deux distributeurs (Act/Technico Inc aux États-Unis et Hitex Ltd au Royaume-Uni) pour la commercialisation de ses solutions dans leur pays respectif. (...)
(30/06/2006 17:35:20)Recrutement : Sopra vise une croissance de 10% de ses effectifs
La SSII Sopra (9500 collaborateurs dont 6700 en France) a pour ambition de recruter 1400 ingénieurs informaticiens et consultants cette année en France. A ce jour, elle a atteint la moitié de ses objectifs et poursuit sa campagne. Elle entend embaucher 60% de jeunes diplômés et 40% de profils expérimentés. « Nous avons une politique de recrutement qui ciblent les jeunes diplômés pour les faire évoluer », explique Muriel Ducros Abisur, responsable du recrutement pour Sopra Group. « Ils démarrent à des fonctions d'ingénieurs développement puis intègrent selon leurs aspirations et leurs compétences différentes filières, la conduite de projet, le consulting, le domaine des PGI, l'expertise technique, etc ». Parmi ces jeunes, Sopra cherche en particulier à attirer les titulaires de diplôme de niveau Bac +4 et Bac + 5 issus des écoles d'ingénieurs, des cursus universitaires informatiques et scientifiques (DESS et Miage). Elle recrute aussi des profils métier (par exemple des jeunes formés à la logistique) et des diplômés de niveau Bac +2, avec expérience. Dans la population des profils expérimentés, la SSII cherche des consultants fonctionnels PGI, des chefs de projet, des concepteurs experts, des architectes et des commerciaux ayant au minimum 2 ans d'expérience. Elle dit ne pas se focaliser sur la recherche d'un type de compétences technologiques en particulier, vue l'étendue de son parc de clients, de la diversité des outils qu'ils utilisent et de leurs besoins. Elle privilégie par ailleurs dans ses recrutements le potentiel d'évolution et la capacité des personnes à faire de la gestion de projet. Malgré cette politique, Sopra confirmer toutefois, comme nombre de ses consoeurs SSII, que les consultants fonctionnels qualifiés sur les PGI de Sap et d'Oracle/Peoplesoft font partie des profils les plus difficiles à trouver aujourd'hui. Elle assure par ailleurs que la demande de compétences sur mainframe ne fléchit pas, alors que les profils qualifiés sur les grands systèmes se raréfient. une soirée Sap le 6 juillet La campagne de recrutement de Sopra répond à un objectif de croissance d'environ 10% de ses effectifs. La SSII doit aussi faire face à la progression de son turn over (taux non communiqué) avec la reprise du marché. Elle confirme que ce dernier est tendu et que les recruteurs doivent déployer davantage d'efforts que les années précédentes pour attirer et séduire des candidats. Chez Sopra, cet effort se traduit par un déploiement simultané de nombreux moyens pour toucher les candidats, tous étant, selon elle, complémentaires. Elle organise par exemple des manifestations de recrutement ciblées, telles des soirées SAP (22 juin dernier et 6 juillet), pour présenter aux candidats les métiers autour du PGI. Elle s'appuie sur les services en ligne et « off line »de spécialistes du recrutement informatique comme Lesjeudis.com (achat de bases de CV, de petites annonces et participation aux salons). Elle a aussi doublé et renforcé ses partenariats avec les écoles (80 écoles partenaires sont revendiquées) et mobilise toute l'entreprise à la problématique des recrutements. Les managers des unités opérationnelles sont sensibilisés afin d'informer leurs équipes et de favoriser la cooptation. La SSII se dote enfin de nouveaux arguments pour attirer les jeunes, comme un dispositif d'écoute et de suivi renforcé sur dix-huit mois pour les nouveaux arrivants, qui vise une intégration réussie. (...)
(27/07/2006 15:30:31)Business Objects : Benoît Fouilland, vice-président finances, détaille les résultats T2
:Lemondeinformatique.fr : Vos résultats du deuxième trimestre dépassent les fourchettes annoncées dans l'avertissement lancée le 10 juillet. Etes-vous finalement satisfait des performances réalisées au cours de la période ? Benoît Fouilland : Avec un chiffre d'affaires en progression de 12%, et une bonne croissance dans les nouveaux marchés que nous investissons, on peut juger le trimestre comme satisfaisant. Néanmoins, les ventes de licences sont décevantes. Nous y voyons deux grandes causes. La première concerne la contribution de l'Europe (-8%, à 107 M$) et, dans une moindre mesure, de l'Asie (-10%, à 20 M$), qui s'avèrent décevantes alors que la performance réalisée en Amérique est exceptionnelle (+ 36%, à 168 M$). L'autre explication tient aux taux de signature des grands contrats. En toute fin de trimestre, des contrats importants sur lesquels on comptait n'ont pas été finalisés et ont glissé sur la période suivante. C'est un phénomène que l'on a observé de manière globale, et pas seulement en Europe. La déception vient également du bénéfice net : il passe de 23 M$ à 7,9 M$ en un an. Comment expliquez-vous ce recul ? Il y a des éléments de comparaisons importants à prendre en considération pour analyser ce résultat. La prise en compte de charges de rémunération en action a eu effectivement un impact important sur les données Gaap, de l'ordre de 11 M$. Mais sur une base pro format, le bénéfice par action s'inscrit dans le bas de la fourchette précédemment communiquée. La marge opérationnelle n'est certes pas au niveau de ce que l'on attendait, mais cela ne remet pas en cause notre modèle. Quelles mesures comptez-vous prendre pour améliorer vos performances sur les prochains trimestres ? Au troisième trimestre, l'effet de saisonnalité devrait peser sur les ventes de licences et le chiffre d'affaires total restera vraisemblablement stable. Nous allons poursuivre la mise en oeuvre d'outils d'excellence opérationnelle, commencée depuis la fin de l'an dernier. Cela concerne les secteurs des achats, des dépenses informatiques et le recours à l'offshoring. En outre, nous prévoyons des actions spécifiques de contraction des coûts au troisième trimestre sur les postes de dépenses variables. En particulier sur l'utilisation des contracteurs, sur la contraction des dépenses en personnel temporaire et sur les embauches nouvelles hors commercial. Enfin, certaines actions symboliques seront entreprises. Ainsi notre projet de rénovation du siège américain de San José est reporté. Comment envisagez-vous l'ensemble de l'exercice fiscal ? Nous ne faisons pas de prévision en terme de marge opérationnelle. Nous prévoyons un chiffre d'affaires en recul de 25 à 30 M$, une baisse qui prend en compte la décroissance des ventes de licences sur le deuxième trimestre. Les marchés financiers ont peut-être eu une réaction disproportionnée à la suite de notre pré-annonce mais Business Objects reste clairement une entreprise leader sur son marché. Le groupe a certes connu un à-coup mais l'équipe a su prendre la mesure des actions à mettre en place. (...)
(17/07/2006 17:07:18)Les suppressions d'emploi IT aux USA pourraient s'accentuer après leur décrue
Le cabinet d'outplacement (prestation d'accompagnement des personnes en recherche d'emploi) américain Challenger, Gray & Christmas prévoit une hausse des suppressions d'emploi IT au cours des prochains trimestres aux Etats-Unis. Il estime que les effectifs des entreprises pourraient être menacés par la chasse aux coûts internes que mènent les sociétés pour faire face à la hausse des prix de l'énergie et de la santé qui se manifeste outre-atlantique. "Bien que le marché des TIC se porte globalement bien, les emplois du secteur pourraient être touchés jusqu'à ce que les prix du pétrole commencent à baisser", a avancé James Pedderson, le porte-parole du bureau de Chicago. Selon lui, le marché de l'emploi IT devrait aussi continuer de pâtir des mouvements de fusions et d'acquisitions qui sont à l'origine de 36% des suppressions de postes sur la première moitié de l'année. Les suppressions d'emploi ont atteint leur plus bas niveau depuis 2000 Ces conjectures assombrissent les tendances très positives qu'a, par ailleurs, mis en évidence l'étude réalisée par Challenger, Gray & Christmas sur l'emploi. Cette enquête a montré qu'avec 29 226 emplois en moins enregistrés sur le marché au deuxième trimestre 2006, les réductions d'effectifs dans le secteur IT atteignaient leur plus bas niveau trimestriel depuis 2000, chutant par rapport à celles recensées au premier trimestre (39 379) et à la même période de l'année précédente (39 720). Au premier semestre 2006, les suppressions d'emploi auraient globalement baissé de 31% par rapport aux six premiers mois de l'année 2005. Parallèlement, le nombre d'offres d'emploi auraient fait un bond de quelque 184% au deuxième trimestre. Le chômage baisse en France, mais pas les plans sociaux . Ces tendances rejoignent celles que l'on voit se dessiner sur le marché français - dans des proportions certes bien moindres - au regard de la reprise des recrutements que connaît le secteur et du taux de chômage des informaticiens. Ce dernier est en baisse continue depuis le début de l'année avec 29 075 demandeurs d'emploi (code Rome 323, catégorie 1 ; Source Ministère de l'emploi) recensés en avril 2006 contre 33 452 en janvier. Malgré ces résultats positifs, le marché de l'emploi apparaît fortement exposé à la volatilité du secteur, comme l'a souligné Challenger, Gray & Christmas. Cette instabilité est palpable avec les plans de licenciements qui sont en cours ou à venir chez les plus grands du secteur informatique, tels Intel, Oracle et HP. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |