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(14/09/2005 18:20:42)
Un tiers des salariés IT "transférés" dans le cadre d'externalisation en 2008
Un tiers des postes IT dans les moyennes et grandes entreprises seront externalisés en 2008 selon une étude de la Society for Information Management.
L'étude, réalisée par des universitaires auprès de 95 cadres dans 82 entreprises, avait pour but d'explorer les évolutions du secteur IT touchant les salariés : départ à la retraite de la génération baby-boom, attrait déclinant des filières universitaires IT, externalisation... Elle a également fait le point sur les compétences nécessaires aux travailleurs IT et sur les mouvements d'externalisation.
Selon les personnes interrogées, les compétences les plus nécessaires en interne sont actuellement la planification de projet, la budgétisation et la prévision. En 2008, estiment les sondés, le domaine des connaissances fonctionnelles prendra le pas sur les trois éléments précédents. La connaissance de la société, du monde de l'industrie et les compétences relatives à la relation client sont appelées à constituer les qualités indispensables pour qui veut faire carrière dans l'IT dans trois ans.
Toujours selon l'étude, les sociétés affichant un chiffre d'affaires inférieur à 3 Md$ emploient directement 73 % des salariés IT travaillant pour elles, 27 % étant externalisés. Pour les entreprises de taille supérieure, le rapport passe à 74 et 26 %. Surtout, l'enquête indique qu'en 2008 les entreprises externaliseront encore davantage : 4 % en plus pour les plus petites, 7 % pour les autres. Au final, environ le tiers des salariés IT seront externalisés. (...)
Licenciements en France : après IBM et HP, STMicro et Philips
Après l'annonce de 1240 licenciements en France par HP, d'autres plans sociaux devraient toucher l'Hexagone dans les prochains mois.
Philips, qui compte transférer son activité de téléphonie mobile à Hong Kong, a ainsi présenté en comité central d'entreprise, le 12 septembre, un plan « évoquant la suppression de 111 emplois ». Sont concernées l'unité R&D du Mans, avec 42 postes, et la branche commerciale de Suresnes où 69 emplois devraient disparaître.
Par ailleurs, selon nos confrères des Echos citant le président du Conseil général de l'Isère, STMicroelectronics compte effectuer « un recentrage des tests de plaquettes sur un seul site, à Rousset dans les Bouches-du-Rhône ». Une décision qui pourrait conduire à la suppression de 180 emplois dans l'usine de Crolles, en Isère. Le département connaîtrait alors une période noire : une grande partie des 1240 licenciements prévus par HP en France risquent en effet de toucher le site d'Eybens.
La direction de STMicro a toutefois tenu à démentir l'information. Si le groupe prévoit effectivement un plan de restructuration visant mille emplois en France, les modalités n'en seront révélées qu'en octobre. STMicro a précisé qu'il « joue et continuera de jouer un rôle majeur dans le développement de la micro et de la nanoélectronique en France, et notamment en Isère ». (...)
Licenciements HP : la France proportionnellement la plus touchée
La France, avec 1 240 emplois supprimés, sera une des premières victimes du plan de restructuration mis en place par HP. Après plusieurs semaines d'incertitude, le groupe a en effet levé le voile sur le détail des 14 500 postes qu'il s'apprête à faire disparaître dans le monde.
En l'Europe, ce sont 5 969 emplois qui seront supprimés, dont 1 240 pour la France. Ce chiffre fait de la France le pays proportionnellement le plus touché : alors qu'HP supprimera 10 % de son effectif global, le taux atteint 26 % pour les salariés français. La partie industrielle du groupe, HP CCF, concentrera 60 % des licenciements ; les 40 % restants concerneront la branche commerciale.
Si la direction de HP France a affirmé à plusieurs reprises qu'aucun site ne fermera dans l'Hexagone, les syndicats affichent leur scepticisme : « l'annonce d'aujourd'hui anticipe de grandes difficultés, notamment pour l'Isle d'Abeau, estime ainsi Patrick Nowak, délégué CFE-GCG. On se demande comment les sites peuvent perdurer si on les vide de leur activité ». Bien que la direction n'ait pas détaillé le nombre de suppressions de postes dans chacun des sites français, le bassin isérois, Grenoble et l'Isle d'Abeau, semble en effet particulièrement menacé.
Une nouvelle fois, les syndicats s'interrogent sur les raisons qui ont poussé la direction californienne du groupe à placer la France en première ligne. Ils rappellent ainsi que le rapport chiffre d'affaires / salarié est de 1,7 M€ par an en France contre 500 000 € pour l'ensemble du monde. « La France ne peut objectivement pas être considérée comme le vilain petit canard du groupe. Les seuls motifs économiques ne suffisent pas à expliquer l'acharnement sur notre pays », s'insurgent les représentants CFE-CGC qui avancent comme explication possible la perte d'influence des dirigeants français sur la direction du groupe.
Une direction qui se montre jusqu'à présent laconique, se contentant d'affirmer que ce plan vise à « assurer la survie à moyen et long terme » et à « anticiper les nouveaux bouleversements à venir ».
En attendant d'autres précisions, les salariés sont « anxieux et écoeurés » d'après Didier Pasquini, responsable CFE-CGC à l'Isle d'Abeau. Après un premier débrayage le 8 septembre et un autre aujourd'hui (12 septembre), le syndicat affirme qu'il prendra part à la journée d'action unitaire, le 4 octobre. (...)
Restructuration : les syndicats de HP France redoutent le pire
14 500 emplois supprimés pour économiser 1,9 Md$ par an. C'est au final l'un des principaux objectifs du plan de restructuration initié par Mark Hurd, le nouveau PDG de HP. Sur l'ensemble de ses effectifs mondiaux, le groupe californien se prépare donc à licencier 10 % de ses salariés. Un niveau qui devrait être largement supérieur en ce qui concerne les pays d'Europe de l'Ouest, dont la France. De source syndicale, il ressort en effet qu'il faudra compter sur un dégraissage touchant 20 à 30 % des effectifs français (quelque 5 000 salariés). De passage en France, Francesco Serafini, le responsable Emea de HP, affirmait d'ailleurs la semaine dernière, que HP n'appliquerait pas le même ratio - soit 10 % - à tous les pays, certains devant être plus touchés que d'autres.
"La fourchette de 20 à 30 % ne fait plus aucun doute", regrette Didier Pasquini, délégué CFE-CGC.
Ce n'est que le lundi 12 septembre que seront officiellement communiquées les répartitions des licenciements pays par pays, après la tenue d'un comité de groupe. De leur côté, les élus au comité d'entreprise européen ont été informés le 7 septembre, tout en étant tenus de signer une clause de confidentialité.
Alors que Patrick Starck, le PDG de HP France, a affirmé aux salariés qu'aucun site ne fermerait dans l'Hexagone, certains responsables syndicaux expriment leur scepticisme face à une information rassurante mais qui colle mal avec l'ampleur estimée de la restructuration. « On a connu des sites qui ne fermaient pas officiellement mais dans lesquels les activités avaient cessé », illustre ainsi François Godard, responsable CDFT.
HP patriote ou francophobe ?
Pour protester contre un plan qu'ils estiment viser "particulièrement la France", les différents syndicats appellent les salariés à débrayer lors du comité d'entreprise européen, jeudi 8 septembre.
Ils s'interrogent en outre sur les raisons profondes de ce que d'aucun n'hésitent pas à qualifier d'acharnement : pourquoi l'Europe et la France, où les résultats de HP n'ont jamais véritablement inquiété, doivent-ils payer un aussi lourd tribut ?
Selon Didier Pasquini, la raison tient à ce que HP n'est pas organisé comme une entreprise multinationale mais plutôt comme "un mastodonte américain". Partant, "il est plus facile de faire le ménage à l'étranger que chez soi".
François Godard a pour sa part une explication plus politique. Selon lui, "les décisions ne sont plus guidées par des arguments économiques mais par une francophobie de la direction du groupe. Déjà, Carly Fiorina était proche de Bush, la tête de l'entreprise est clairement républicaine, la France est en première ligne, plus que les autres pays européens. Les autres arguments, comme les 35 heures, ne sont que des prétextes".
Si les opinions divergent sur les raisons profondes des disparités entre les pays où HP est implanté, tous expriment en revanche la même inquiétude pour l'avenir, au-delà même du plan de restructuration. Toutes tendances confondues, ils regrettent l'absence de stratégie à long terme de leur groupe et voient d'un mauvais oeil le peu d'optimisme dont font preuve certains analystes américains. (...)
Master orienté modélisation à Cergy
L'université de Cergy et l'école d'ingénieurs EISTI s'associent pour proposer aux férus de calcul scientifique, de modélisation et de simulation un nouveau cursus de master (bac+5) préparant aux métiers des secteurs industriels concernés: industrie lourde, surveillance des structures sensibles, industrie du logiciel graphique, simulation d'objets en déformation, industrie des biens de consommation (conception de produits, etc). Les trois parcours organisés autour des options visualisation scientifique, traitement de l'information, physique et technologie, font large place à l'informatique (algorithmique, C, Java, Matlab, base de données, réseaux et systèmes répartis) et aux techniques de calcul pour la modélisation et la simulation. Pour info: http://www.u-cergy.fr/etud/ufr/composan/physique/madocs (...)
(06/09/2005 00:00:00)Au sud du nouveau ... pour les cartes et objets communicants
Deux colloques, à Gap le 22 septembre et à Sophia Antipolis du 21 au 23 septembre, feront le point sur les "solutions multi-applicatives utilisées dans la vie quotidienne" et leur interopérabilité. Autrement dit le proche avenir des "smart cards", de la téléphonie mobile et autres "solutions communicantes sécurisées" qui sont le thème même du pôle de compétitivité de la région Paca récemment labellisé. A Gap (voir le site du forum www.ocova.com, Ocova tenant pour Objets communicants à valeur ajoutée), au delà de l'évolution des usages et des technologies, notamment dans les domaines du transport et du tourisme, une partie de la journée sera consacrée à l'accès des entreprises aux capitaux et aux outils de leur développement économique. A Sophia Antipolis, plus international, le colloque "e-smart" rassemblant les ténors de la carte à puce (Gemplus, Thales, Oberthur, MasterCard), des Java Cards et de l'intégration de systèmes (Axalto), fera place autant aux technologies émergeantes et aux subtilités de la sécurisation de ces systèmes, qu'aux programmes actuels (R&D) faisant appel aux compétences d'intégrateur. Pour info: http://www.strategiestm.com/conferences/esmart/05/program.htm (...)
(06/09/2005 00:00:00)Plans d'embauche: toujours plus pour les SSII
Avec la reprise du turnover (au delà de 15% dans certains cas), les prévisions d'embauche des SSII sont elles aussi revues à la hausse depuis cet été, afin d'assumer les 4 à 6% de croissance prévus pour 2005 par la branche (Syntec informatique). Ainsi la multinationale Steria affiche 2100 postes à l'embauche en Europe, dont 1300 en France (consultants, ingénieurs, chefs de projet) à 60% ouverts aux jeunes diplômés. Avec pour accroche, des projets européens marquants tels que la carte d'identité électronique en Belgique, la carte santé espagnole, la gestion des interventions à domicile de l'opérateur télécom norvégien, le système d'appel d'urgence à bord des véhicules de Peugeot-Citroën ou encore l'amélioration de la ponctualité des trains en Suisse. A une toute autre échelle, la PME S&H (Des systèmes et des hommes) envisage de gonfler ses effectifs de 75 à 90 consultants et ingénieurs, avec un apport de 16 embauches (30% jeunes diplômés) avant décembre 2005 puis de dix postes encore au premier trimestre 2006 (consultants techniques, spécialistes du décisionnel, spécialistes Java, .Net, et consultants fonctionnels). De même, Niji (à Issy-les Moulineaux et à Rennes) vise à étoffe son pôle conseil (auprès des grandes entreprises, des opérateurs et fournisseurs d'accès Internet) de 15 ingénieurs expérimentés dans le domaine de la téléphonie sur internet, de la mobilité et de la gestion des centres de contact. Egalement dans le domaine des réseaux, Ineo Com, intégrateur filiale du groupe Suez (850 salariés répartis sur 35 sites, 15000 clients actifs) renforce ses équipes commerciales et techniques d'une cinquantaine de postes. Quant aux ambitions de Teamlog, avec 600 postes à pourvoir cette année contre 400 en 2004, elles concernent principalement des jeunes spécialistes des technologies J2EE, C#, .Net, des administrateurs systèmes et réseaux. Y compris en régions: Rhône-Alpes pour 25% des postes, la Bretagne pour 15%, principalement dans pour des projets télécom (notamment du secteur Défense) et d'informatique scientifique. A noter que Teamlog recrute également pour ses sites de Londres, Genève, Barcelone et Madrid. Pour info: www.steria.com; www.s-h.fr; www.niji.fr; www.ineo.com; www.teamlog.com (...)
(05/09/2005 17:56:10)JDS Uniphase licencie et ferme un site en France
L'équipementier américain JDS Uniphase, spécialisé dans les réseaux en fibre optique, va supprimer 130 emplois à travers le monde. La France est touchée avec la fermeture de l'usine de Grenoble et trente licenciements.
JDS connaît de sérieuses difficultés depuis l'éclatement de la bulle dans les années 2000. L'équipementier avait battu tous les records de perte en 2001 avec une dépréciation d'actifs de 50 Md$. Lors du dernier trimestre, le quatrième de l'exercice 2005, les résultats ont été plombés par une lourde charge de restructuration. La perte nette est ainsi passée de 62,7 M$ il y a un an, à 145,7 M$. Les revenus ont également, à 170,9 M$, soit une diminution de 2,1 % sur un an.
Le groupe, qui avait déjà annoncé 850 licenciements au printemps, a indiqué la suppression de 130 emplois supplémentaires. Parmi ces emplois, trente sont localisés en France. En conséquence, l'usine basée à Grenoble va devoir fermer ses portes. 5000 personnes travaillent aujourd'hui pour JDS, soit 10 % de moins qu'au deuxième trimestre. (...)
La banque ABM AMRO externalise et licencie 1500 personnes
La banque ABM AMRO va externaliser ses opérations IT à travers le monde et passera pour 1,8 Md€ de contrats sur cinq ans. Parallèlement, 1500 employés seront licenciés.
C'est à IBM que va échoir le principal contrat d'externalisation. Big Blue gèrera ainsi les principaux data centers de la banque, le développement des applicaitons et la gestion des postes de travail. Une opération censée rapporter 1,5 Md€ à IBM. Les autres co-contractants d'ABM AMRO sont Accenture Bermudes et trois entreprises indiennes : Infosys Technologies, Tata Consultancy Services et Patni Computer Systems.
La banque espère réduire ses coûts de 258 M€ par an à partir de 2007. Une partie de ces économies sera réalisée sur les frais salariaux. Si ABN va conserver 1800 salariés à plein-temps, elle en transfèrera en revanche 2000 vers ses cinq partenaires, essentiellement chez IBM, et en licenciera 1500 autres dans les prochaines 18 mois. (...)
HP : la France particulièrement touchée par les licenciements ?
Alors qu'HP annoncera dans une semaine la répartition, pays par pays, des 14 500 emplois supprimés par son vaste plan de réorganisation, le responsable Emea du groupe Francesco Serafini s'est rendu le 31 août à Paris et, sans dévoiler de secret d'alcôve, a livré quelques informations.
Accompagné du PDG de HP France, Patrick Starck, Serafini a confirmé qu'il n'y aura pas de site fermé dans l'hexagone. Il est en revanche resté plus flou quant au nombre de postes supprimés mais a tenu à préciser qu' « il ne s'agit pas d'appliquer le même ratio de 10 % à chaque pays. Certains pays seront plus touchés que d'autres ». De fait, ainsi que le craint Didier Pasquini, le responsable CFE-CGC du site de l'Isle d'Abeau, « on pourrait subir en France plus de licenciements que prévus ». En effet, les postes les plus menacés sont ceux pouvant être facilement délocalisés : support, administration... Or, ces fonctions transversales représentent plus de la moitié de l'effectif français d'HP.
Ces licenciements contribueront, quelque soit leur ampleur, à transformer un peu plus HP France en bureau d'application des décisions prises par le siège. Didier Pasquini confirme cette tendance et regrette : « les décisions arrivent directement des Etats-Unis sans même passer par la direction locale. Depuis la fusion avec Compaq, nous n'avons plus vraiment l'impression d'appartenir à une multinationale mais à un mastodonte américain. » (...)
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