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Carrière
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(02/04/2009 13:09:26)
Fujitsu-Siemens supprime deux tiers de ses effectifs en France (MAJ)
Fujitsu-Siemens licencie en Europe et la plupart des pays sont touchés. En août 2008, Siemens a annoncé qu'il souhaitait se désengager de sa filiale commune avec le Japonais Fujitsu. Le fait est confirmé à l'automne dernier et l'industriel nippon explique que le changement de raison sociale interviendra le 1er avril 2009. Jusqu'à présent, Fujitsu a toujours affirmé qu'il continuerait à fabriquer des PC, mais la multiplication des licenciements dans les différentes filiales européennes amenait les analystes à douter de sa volonté réelle de rester impliqué sur le segment grand public. Il semble aujourd'hui que plus de 1 000 emplois vont être supprimés en Europe, dont 700 en Allemagne, sachant que la plupart des pays, de l'Espagne à l'Autriche en passant par la France, sont concernés. Les choses se sont accélérées la semaine dernière, lorsque les délégués du personnel et le comité d'entreprise de Fujitsu-Siemens Computer ont été informés de l'étendue des coupes claires pour la filiale française : une centaine de salariés (entre 98 et 106 selon les sources) devront quitter l'entreprise, qui en compte moins de 150. La réduction porte donc dans tous les cas sur plus des deux tiers de l'effectif dans l'Hexagone. Dans ces conditions, il est difficile de penser que Fujitsu entend conserver l'ensemble des activités de l'ex Fujitsu-Siemens Computer (FSC), sauf à considérer qu'il employait jusqu'à présent une centaine de personnes qui n'était pas réellement utiles. Persuadé que Fujitsu veut abandonner le marché PC et faire de l'entité une division services du groupe, un des syndicats a envoyé un communiqué à l'AFP le 31 mars au soir, la veille de la réunion extraordinaire du CE. Abandon du PC d'entrée de gamme Le 1er avril en fin de journée, Fujitsu affirme qu'il n'abandonne pas le marché du PC mais qu'il se recentre sur les PC « moyen et haut de gamme » et sur les serveurs, selon les propos de Didier Halbique, Directeur Commercial, et de Jean Rougier, Directeur Marketing et Communication. En d'autre termes, il faut comprendre que Fujitsu fait une croix sur le marché grand public et sur sa présence dans les canaux de distribution « retail » et e-commerce. Cela représentait l'an dernier plus de la moitié de ses ventes (environ 400 000 au total). La marque ne pèserait plus alors qu'environ 2% des ventes de micro-ordinateurs en France, contre encore 5,6% en 2006. « Il n'y a pas de changement prévu en ce qui concerne nos grossistes et le canal revendeurs », maintient Jean Rougier. Pour l'instant, les partenaires de Fujitsu Technologies Solutions doivent attendre des précisions sur la stratégie que le fournisseur entend déployer pour conserver les mêmes activités avec trois fois moins de monde. Mise à jour Vu les "fuites" de l'information vers la presse, la direction de Fujitsu Techology Solutions a réagi en envoyant un communiqué, précisant que s'il y a bien "un projet de réorganisation" en cours, il n'aura pas l'impact craint par les syndicats. Le constructeur soumet cet étrange calcul : "Si ce projet prévoit la suppression de 112 postes sur 171, il comporte également la création de 17 postes et s'accompagne de la mise en oeuvre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Le nombre de salariés, qui pourraient être directement impactés par ce projet, devrait être inférieur à 70." (...)
(31/03/2009 11:30:03)Sun poursuit son plan de restructuration : 1 500 nouvelles suppressions de postes
1 500. C'est le nombre de postes que Sun Microsystems supprime cette semaine, en application d'un plan de restructuration annoncé il y a quelques mois. Parmi les emplois concernés figure une partie des équipes en relation avec la clientèle, dont celles en charge de la vente directe. Les licenciements devraient donc contribuer à rendre Sun davantage dépendant de son réseau de distributeurs pour écouler ses produits. Selon le cabinet d'analyse financière Wedge Partners, de 25% à 50% des effectifs en contact avec la clientèle pourraient faire les frais de cette restructuration. Une fourchette bien trop élevée, rétorque Sun, qui ne fournit cependant pas de taux officiel. En novembre 2008, Sun avait annoncé la préparation d'un plan de réorganisation censé aboutir à la suppression de 15% à 18% des effectifs totaux, soit environ 6 000 postes. En privant ainsi ces salariés de leur emploi, le fournisseur espère économiser entre 700 M$ et 800 M$ par an. En janvier dernier, une première vague de 1 300 départs était annoncée en application du plan, un 'effort' qui se poursuit donc cette semaine. Dans cette épreuve, Sun se veut généreux en affirmant que les suppressions de postes concernent tous les niveaux de hiérarchie, dont les vice-présidents et les directeurs. Parallèlement, Sun reste en contact officieux avec IBM, qui pourrait, selon les nombreux bruits de couloirs entourant ce dossier, débourser 6,5 Md$ pour se payer le fournisseur. (...)
(27/03/2009 08:10:16)Google supprime 200 postes en ventes/marketing
Google a officiellement annoncé la suppression de 200 postes, dans sa branche ventes et marketing. Mais à en croire le moteur de recherches, cette décision n'est pas due à la crise, mais à la croissance trop rapide qu'il a connue ces dernières années. Sur le blog de Google, Omid Kordestani, vice-président responsable des ventes et du développement de l'activité, explique : « Google a crû très rapidement en un très court laps de temps. Quand les entreprises grossissent aussi vite, il est quasiment impossible de tout faire bien, et nous n'y sommes certainement pas parvenus. Dans certains secteurs, nous avons mis en place des organisations se chevauchant, ce qui a eu non seulement pour effet de dupliquer les efforts, mais aussi de complexifier le processus de décision. [...] En outre, nous avons trop investi dans certains domaines par rapport à la courbe de croissance qu'on connaît maintenant. » Les collaborateurs dont les postes sont supprimés se verront accorder du temps, indique Omid Kordestani, pour trouver d'autres postes au sein de Google. Ceux qui partiront bénéficieront d'aides à la reconversion et de conditions financières spécifiques. Il s'agit du premier plan de suppression de postes de cette ampleur chez Google. Le moteur avait auparavant supprimé quelques postes d'ingénieurs aux Etats-Unis et en Scandinavie, ainsi que - Le 15 janvier : 100 postes de recruteurs. Google a par ailleurs fermé plusieurs services ces derniers mois, dont Jaiku, Dodgeball, Catalog Search ou Google Notebook. (...)
(26/03/2009 17:47:25)IBM supprime des milliers d'emplois aux Etats-Unis et se renforce en Inde
C'est désormais officiel : la direction d'IBM prévoit de se séparer d'un grand nombre de salariés américains et de transférer des emplois en Inde. Cette information a été confirmée par la direction de Big Blue aux Etats-Unis, sans qu'elle ne livre toutefois le nombre exact des postes supprimés. «Il s'agit d'une action qui concerne l'Amérique du Nord, et nous ne sommes pas en mesure de communiquer sur le nombre d'emplois qui seront réduits à la suite de cette décision », a déclaré un porte-parole d'IBM Etats-Unis mardi dernier. Pour le Wall Street Journal, il pourrait s'agir de 5 000 suppressions de postes Outre-Atlantique au sein d'IBM Global Services, la division services du constructeur. Le syndicat Alliance@IBM Communication of Workers, indiquait de son côté que plus de 4 000 postes avaient déjà été supprimés, sur les quelque 16 000 emplois qui pourraient passer à la trappe au niveau mondial. Comme d'autres multinationales, IBM est fortement représenté en Inde : dans ce pays, l'activité services compte pas moins de 80 000 employés. L'entreprise n'a pas cessé de renforcer ses forces vives en Inde et dans d'autres zones à bas coûts, tout en réduisant ses effectifs aux États-Unis En février dernier, IBM avait dévoilé son programme Project Match, plan destiné à faciliter la transition de certains salariés vers l'international. Celui-ci prévoyait le versement d'une aide financière pour compenser les frais liés au déménagement et à l'obtention de visas. Mais si ces derniers optent pour l'expatriation, ils abandonneront leur salaire actuel au profit de la rémunération locale en vigueur. (...)
(24/03/2009 14:29:20)Intel prévoit de revaloriser les stock-options de ses employés
Les rémunérations des dirigeants qui n'augmentent pas, mais des stock-options revalorisées pour les employées : c'est un programme très social que va présenter Intel à ses actionnaires le 20 mai prochain. Dans un document ('proxy statement') remis à la SEC, le gendarme de la Bourse américaine, Intel annonce en effet son intention de demander à ses actionnaires d'approuver un plan d'échange des stock-options, afin de compenser la perte virtuelle due à la baisse du cours de l'action. Comme l'explique Intel dans le 'proxy statement', « environ 95% des employés » se voient attribuer des stock-options en fonction des performances annuelles de l'entreprise. A ce jour, 73 100 personnes (soit 87% des employés d'Intel) en détiendraient encore. Elles peuvent exercer leurs stock-options - c'est-à-dire acheter des actions à un tarif moins élevé que le cours de Bourse, généralement pour les revendre en empochant une confortable plus-value - pendant un laps de temps déterminé, sachant que le prix d'exercice est celui du cours de Bourse au jour où les stock-options sont attribuées. Il n'y a donc plus-value que si l'action monte. Or, vu la situation économique, Intel constate que 99% des stock-options ont des prix d'exercice plus élevés que le cours actuel de l'action : les stock-options auraient des prix d'exercice compris entre 13,59 $ et 72,88 $, pour un cours de Bourse à fin décembre 2008 de 14,18 $. Le fabricant de processeur souhaite donc mettre en place un programme, dit « Option Exchange », qui permettra à ses collaborateurs d'échanger leurs stock-options contre de nouvelles, plus attractives. Ce qui « est dans le meilleur intérêt des actionnaires », explique Intel, puisque le but des stock-options est de « motiver et retenir les collaborateurs talentueux ». La rémunération du PDG Paul Otellini plafonnée à 12,7 M$ Ce programme, précise encore Intel, ne sera pas accessible aux cinq principaux dirigeants de l'entreprise. La plupart ont vu leur indice de rémunération grimper en 2008, mais celui-ci ne bougera pas en 2009. Le cours de l'action compte en effet davantage que les 5,3 milliards de bénéfices de 2008. « Etant donné la performance financière d'Intel en 2008 ainsi que l'environnement économique incertain, le comité [établissant les rémunérations] a décidé de conserver en l'état les salaires de base et les primes annuelles en 2009 pour tous les dirigeants. » Le pauvre Paul Otellini, président et CEO d'Intel, avait déjà plafonné à 12,7 M$ en 2008, malgré une hausse de son salaire de base de 30% et de sa prime annuelle de 40%, à cause de la baisse de l'action. Les autres dirigeants devront se contenter d'une rémunération tournant autour des 5 M$, le directeur financier étant le plus mal loti avec 2,5 M$. (...)
(20/03/2009 18:13:20)Le CE d'HP France consulté sur la baisse des salaires
Les 17 et 18 mars, un projet de baisse des salaires basé sur le volontariat a été présenté aux comités d'entreprise d'HP France. La direction du groupe envisage de diminuer la rémunération de base de ses principaux managers de 5 à 10%, à compter du 1er mai. De plus, et à partir du 1er octobre 2009, une baisse de 5% sera suggérée aux cadres et une diminution de 2,5% aux non cadres. Les comités d'entreprise seront consultés pour chaque étape du projet. Reste que les salariés français ne seront pas tenus d'accepter comme l'a précisé la direction d'HP. Chaque salarié restera libre d'accepter ou non la proposition de modification de son contrat de travail et aucun licenciement pour motif économique consécutif à ce refus n'est donc envisagé. Tous les salariés d'HP se verront proposer la modification de leur contrat de travail par courrier recommandé. Ils disposeront d'un délai de réflexion d'un mois pour faire connaître leur réponse. L'absence de réponse dans un délai d'un mois vaudra acceptation de la modification proposée. Une proposition rejetée en bloc par la CFTC Cette proposition a été rejetée en bloc par la CFTC d'HP, qui a exprimé son refus en appelant la profession à participer massivement à la journée d'action du 19 mars. Sur son blog, la fédération estime que le côté définitif et disproportionné de ces propositions par rapport aux rémunérations des dirigeants est inacceptable. La CFTC a fait le calcul et estime qu'on va demander aux non cadres et aux cadres de baisser respectivement leurs salaires de 2,5% et 5%, alors que les 20% de réduction « apparente » du salaire de Mark Hurd ne représenteraient en fait que 0,7% de réduction de ses revenus 2008. Le syndicat considère également que ces mesures de restriction salariales toucheront plus durement les bas salaire, déjà mis à l'écart du système de bonus et de stock options, et toutes celles et ceux qui n'ont pas bénéficié d'augmentation de salaire. D'ailleurs, la CFTC d'HP a sondé les salariés sur cette proposition de baisse des salaires, et d'après les résultats, 92% (sur 1 000 votants) se sont déclarés contre. Le syndicat, qui s'est appuyé sur le bilan social 2008 d'HP France, constate que si les dix salaires les plus bas ont augmenté de 2,6%, ceux des dix managers les plus hauts ont augmenté de 27% soit dix fois plus relativement. Sans oublier les menaces qui pèsent actuellement sur l'emploi (580 suppressions de postes) à la suite du rachat de l'entreprise EDS. (...)
(20/03/2009 16:10:17)Manifestation du 19 mars : une mobilisation sans précédent dans l'IT
Le PDG d'IBM France n'avait pas aimé la manifestation commune HP-EDS-IBM du 29 janvier et l'avait fait savoir. Qu'importe, celle du jeudi 19 mars a rassemblé encore plus d'informaticiens : un chiffre historique dans le secteur IT, puisqu'ils n'étaient pas loin de 500 à battre le pavé hier à Paris entre République et Nation : salariés et syndicalistes d'IBM, d'HP et d'EDS, rejoints par les informaticiens d'Altis, de Sun Microsystems, de Bull et d'Ilog, s'étaient rassemblés en masse pour défendre leurs emplois et leurs salaires. Preuve de leur ras-le-bol, le slogan commun « A nous la crise, à eux les profits, ça suffit ». « Nous sommes descendus dans la rue pour obtenir des garanties sur les emplois, à l'heure où les délocalisations sont de plus en plus présentes, indique Gérard Chameau, délégué syndical central de l'antenne CFDT d'IBM. Nous voulons également mettre fin à l'explosion du stress et des pathologies qui en découlent, et nous dénonçons également la politique salariale qui entraîne des pertes cumulées du pouvoir d'achat, alors que les bénéfices et les dividendes atteignent des sommets. » Des centaines d'informaticiens dans la rue à Grenoble et à Lyon La question des salaires a également conduit les salariés d'HP à participer à une nouvelle journée d'action, le CE ayant été officiellement informé par la direction d'une baisse des rémunérations suggérée à l'ensemble des salariés. « Nous rejetons la proposition de la direction qui vise à baisser la rémunération de base de ses principaux managers de 5 à 10%, et à appliquer à tous les autres salariés une baisse allant de 2,5% à 5% », s'insurge Jean-Paul Vouiller, délégué syndical CFTC chez HP. De son côté, la CFTC Altis (anciennement IBM Semi-conducteur à Corbeil) défilait avec une banderole avec pour mot d'ordre "Altis SC 3 000 salariés sans avenir, merci IBM", tandis que chez Bull, les revendications portaient sur la dénonciation par la direction d'un accord d'entreprise portant sur la suppression de jours de congé. Le mouvement a également été suivi en province, où des rassemblements avaient été lancés à l'initiative des syndicats d'HP, d'EDS et d'IBM : ainsi, à Grenoble, une centaine d'informaticiens ont manifesté sous les bannières respectives des organisations CGT, CFDT, CGC, CTFC, de même qu'à Bourgoin-Jallieu et Villefontaine (Isère), et aussi à Lyon, preuve du durcissement du climat social dans la filière IT. LeMondeInformatique.fr attend vos réactions sur le Forum. (...)
(19/03/2009 16:22:39)Fujitsu supprime 2 000 emplois aux Philippines
La crise économique continue de frapper les industriels de la high-tech, dans divers secteurs d'activité et pays. Dernier en date dans la liste des plans de licenciements, derrière Nokia, Fujitsu Computer Product, la filiale du constructeur japonais spécialisée dans la conception d'unités de stockage prévoit en effet de supprimer entre 1 750 et 2 000 emplois sur son site philippin (4 800 personnes) spécialisé dans la fabrication de disques durs. Selon le site économique philippin Businessmirror.com, seuls les salariés de la Special Export Processing Zone, zone franche située dans la province de Laguna, seront concernés par ces coupes qui devraient s'effectuer sur la base du volontariat. Ernesto Espinosa, porte-parole de Fujitsu aux Philippines, a expliqué que les mesures déjà prises, telles que la réduction des heures de travail, n'avaient pas été suffisantes pour permettre à la société de sauver ses emplois. 800 000 pertes à prévoir dans l'électronique et l'habillement Le ministre du Travail philippin Marianito Roque, a indiqué, pour sa part, qu'il avait été informé de cette restructuration et que celle-ci prendrait effet à compter du 18 avril. D'après le gouvernement, 45 000 philippins ont déjà perdu leur emploi l'an dernier suite à la crise financière, et 800 000 pertes d'emplois supplémentaires sont à prévoir aux Philippines dans les secteurs de l'électronique et de l'habillement. Près de neuf millions de Philippins, soit 10% de la population, sont actuellement sans emploi ou sous-employés, a également indiqué le gouvernement. (...)
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