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Cloud computing
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(26/10/2010 16:50:47)
IBM veut apporter plus de sécurité dans le cloud
Si la sécurité est aujourd'hui une des principales préoccupations des directeurs informatiques, qui sont ou qui vont passer au cloud (voir étude PAC), la gestion de ces plates-formes complexes demande une certaine expertise. Pour accompagner les entreprises dans leur réflexion cloud ou renforcer la sécurité des plates-formes déjà déployées, IBM propose deux services baptisés Cloud Security Roadmap et Cloud Security Assessment. Proposées par la division GTS d'IBM, ces solutions bénéficient de toute l'expérience de Big Blue. Selon Loic Guezo, directeur technique sécurité chez IBM ISS France, « ces offres se veulent innovantes et sont déconnectées de nos propositions matérielles et logicielles. Nous avons mis en oeuvre de bonnes pratiques développées par l'activité infogérance que nous proposons aujourd'hui aux entreprises ». L'offre Cloud Security Roadmap par exemple repose sur des experts en sécurité pour contrôler la conformité, la réponse aux menaces ou la gestion du stockage de données en externe. Pour mener à bien ces missions, IBM a investi 300 millions d'euros dans la rénovation de ses datacenters français, dont le plus gros est à Montpellier.
Les chercheurs des laboratoires de Watson et de Zurich travaillent sur une grande variété de projets pour explorer les différentes façons de renforcer la sécurité des clouds en améliorant notamment l'intégrité et la restauration des données ainsi que le cloisonnement des clients dans un cloud public. Les chercheurs d'IBM ont par exemple développé un outil baptisé Virtual Data Center, qui donne aux clients la possibilité d'isoler hermétiquement les données de deux entreprises qui partagent les mêmes systèmes dans un environnement virtualisé.
Un portier pour machines virtuelles
En complément, IBM dévoile également Virtual Doorman une solution de sécurité développée pour l'hyperviseur ESX de VMware. Proposé par la division Internet Security Services (ISS), ce système s'intègre parfaitement avec les API du superviseur pour contrôler les flux et l'intégrité des machines virtuelles lorsqu'elles sont montées ou lors d'une VMotion, nous explique Loic Guézo. La détection de rootkits est également au programme pour contrer les attaques malveillantes sur les datacenters virtualisés. Appelé Virtual Protection System, le logiciel fonctionne en dehors de la
machine virtuelle et peut identifier les logiciels malveillants lorsqu'il est installé dans l'une des machines virtuelles sur le serveur. Parce que le système fonctionne en dehors des VM de la machine, il peut détecter des problèmes difficiles à identifier tels que les rootkits. Il permet également aux administrateurs d'utiliser un seul produit pour surveiller plusieurs machines virtuelles. IBM compare son système à un portier virtuel pour le cloud, qui maintient les indésirables à bonne distance des VM. «La facturation est calculée en focntion du nombre de machines virtuelles » conclut Loic Guezo.
Illustration : Loic Guezo, directeur technique sécurité chez IBM ISS France
BT dévoile son offre cloud Virtual DataCenter
Les annonces des opérateurs télécoms se suivent, mais ne se ressemblent pas toutes. BT vient en effet d'annoncer son offre de cloud computing, nommée Virtual DataCenter (VDC). Bruno Fleisch, responsable du pôle IT et Services de BT France revient sur l'historique de ce produit « VDC est une offre globale qui existe depuis des années pour une utilisation interne à BT. Le 1er avril 2010, BT a décidé de commercialiser ce service, puis le 1er juillet dernier, il a été lancé en France, mais reposait sur une datacenter en Angleterre ». La nouveauté de la récente annonce est que VDC est maintenant disponible sur une plate-forme en France. BT dispose de 4 datacenters dont 2 en propre et 2 en location chez Interxion, VDC repose sur une de ces derniers. Ce choix d'un emplacement local répond à deux problématiques souligne Bruno Fleisch « des questions techniques, car la proximité apporte des améliorations en termes de bande passante et des impératifs législatifs pour la localisation des données ».
Une puissance de calcul dédiée
La plate-forme VDC repose techniquement sur les solutions VMware, Cisco et NetApp pour la partie stockage. Elle est complétée par HP pour la partie calcul. Bruno Fleisch a souhaité que l'offre soit lisible et s'établisse en fonction de la demande. Les prix débutent à partir de 180 euros par mois et par machine virtuelle, sur des contrats de 3 mois, 1 an ou 3 ans. Pour se différencier des autres opérateurs qui se lancent dans l'aventure cloud, le responsable précise que « BT propose de la puissance CPU dédiée pour chaque client et non du calcul mutualisé, afin de se prémunir contre certaines perturbations et de paramétrer le niveau de contention ». Le modèle de distribution de l'offre VDC qui sera disponible à la fin du mois de novembre se fera via un portail web, mais également dans un package comprenant un service d'infogérance. Traditionnellement orienté vers les sociétés du CAC40, BT entend bien également toucher le mid market et va travailler avec des éditeurs de logiciels pour proposer sa solution en mode SaaS. Bruno Fleisch ne rend pas public les objectifs souhaités sur VDC, mais pense moins gagner des clients qu'accompagner ses clients existants vers la transformation de leurs usages informatiques.
Amazon propose un accès gratuit à son cloud EC2
A dater du 1er novembre, Amazon Web Services lance une offre gratuite que l'on pourrait qualifier de « découverte ». Celle-ci s'adresse en effet à de nouveaux clients qui voudraient faire leurs premières armes dans le cloud pour exploiter des applications, en développer, en tester ou pour des actions de formation.
Amazon leur propose d'accéder, pendant un an, à une « micro instance » sur sa plateforme de cloud EC2, ainsi qu'à d'autres services. Cela inclut 750 heures d'utilisation par mois d'une instance sous Linux (32 ou 64 bit) comportant 613 Mo mémoire, complétée de 750 heures d'utilisation mensuelle de l'outil d'équilibrage de charge Elastic Load Balancer, avec un flux de données traitées de 15 Go. S'y ajoutent plusieurs espaces de stockage dont 10 Go sur Amazon Elastic Block Storage (avec un million de requêtes entrées/sorties) et 5 Go sur Amazon S3 (Simple Storage Solution). (...)
VMware présente Spring comme le principal framework Java
Oracle peut bien détenir la marque Java, cela n'empêche nullement VMware de présenter son propre framework Spring comme le meilleur modèle de programmation pour les développeurs Java dans les entreprises. « Sur le plan de l'innovation, je pense que Spring joue un rôle de premier plan », considère Rod Johnson, qui fut à l'origine de la première version du framework et qui est maintenant vice président senior et directeur général de la division des produits SpringSource chez VMware.
Il y a au moins une autre société qui partage l'enthousiasme de VMware, c'est Google. Le groupe de Sergey Brin et Larry Page a choisi Spring comme modèle de programmation pour Google App Engine, sa plateforme de conception et de déploiement d'applications hébergée sur ses serveurs. Sur la conférence développeurs SpringOne G2X, qui s'est tenue cette semaine à Chicago, les deux fournisseurs ont annoncé qu'ils avaient procédé à différentes intégrations entre Spring, Google App Engine et les outils GWT (Google Web Toolkit). Ces derniers permettent de développer sous Java des applications Ajax. A cette occasion, Rod Johnson s'est fait un malin plaisir de rappeler que Google s'était retiré de la conférence JavaOne en septembre dernier, alors qu'il était, cette fois, l'un des sponsors principaux de SpringOne.
Brad Abrams, responsable produit de la division des outils de développement chez Google, explique que son groupe a voulu identifier les tendances auprès des clients. « Nous leur avons parlé afin de savoir avec quels outils s'écrivaient les nouvelles applications, parce que c'est là que se trouvent les gisements de croissance pour App Engine. Et nous avons ressenti que Spring était vraiment une bonne plateforme. »
Bientôt un plug-in pour déployer sur App Engine
Tout le monde n'est pas aussi convaincu que Spring représente le futur du développement Java pour l'entreprise. Red Hat, par exemple, s'interroge carrément sur l'intérêt de ce framework. « La dernière itération de Java offre une architecture standard simple qui peut réduire les temps de développement en proposant une plateforme ouverte, ce qui rend inutile le recours à des frameworks comme Spring », écrit ainsi Ashesh Badani, directeur senior de l'offre JBoss Entreprise Middleware chez Red Hat, dans un récent billet de blog.
Né sous la forme d'un projet Open Source, le framework Spring a été conçu pour aider les développeurs à structurer rapidement des applications Java, en particulier pour le web, d'une façon qui soit cohérente du point de vue de l'architecture. Depuis son lancement, en 2002, il a pris de l'ampleur jusqu'à devenir l'un des frameworks Java les plus largement utilisés. Et en 2009, VMware rachetait la société de Rod Johnson.
Sur SpringOne, VMware et Google ont présenté les premiers fruits de leur travail conjoint (les deux sociétés ont commencé à travailler ensemble au printemps dernier). D'ici deux semaines, un plug-in pour la SpringSource Tool Suite permettra aux développeurs de déployer leurs applications sur App Engine. La plateforme de Google n'utilise qu'un sous-ensemble des interfaces de programmation (API) Java existantes. Google travaille donc pour faire en sorte que toutes les API utilisées par Spring soient disponibles dans App Engine, a notamment expliqué Brad Abrams.
Le GWT intégré avec Spring Roo
Par ailleurs, le GWT a été intégré à Spring Roo, un outil qui produit du code Spring en conformité avec les pré-requis de sécurité et avec d'autres points. « Désormais, Roo peut générer une application cliente Internet riche en utilisant le GWT », a confirmé le responsable des outils de développement de Google. Enfin, les outils d'analyse de performance de chacun des éditeurs sont maintenant associés. Ainsi, Speed Tracer, que l'on trouve dans le navigateur Chrome, a été adjoint à l'outil Spring Insight, inclus dans la SpringSource Tool Suite.
Alors que VMware présente Spring avant tout comme une solution de développement pour des applications exploitées dans le cloud, Rod Johnson rappelle que le framework a acquis sa notoriété en tant qu'alternative aux Enterprise Java Beans de Java EE utilisés pour le développement d'applications d'entreprise. Deux millions et demi de développeurs utiliseraient actuellement le framework Spring, selon son éditeur. « De façon générale, la communauté Open Source a repris la main sur les équipes techniques d'Oracle, considère Rod Johnson. Spring a pris le dessus sur les EJB il y a plusieurs années déjà et continue à prendre de l'ascendant ».
Spring, alternative légère à JEE ?
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Spring, alternative légère à JEE ?
Les ingénieurs de Red Hat, pourtant, estiment que la dernière version de Java Enterprise Edition, JEE 6, permet de se passer de frameworks tels que Spring. En particulier, elle inclut la spécification JSR (Java Specification Requests) 299 qui couvre le découplage de composants logiciels (dependency injection). La prise en compte du contexte et le « dependency injection » figurent de fait parmi les principales fonctionnalités de Spring.
Pour appuyer cet argument, Ashesh Badani, de Red Hat, renvoie vers une note de Lincoln Baxter, de l'équipe de développement JBoss, portant sur la migration d'une application de Spring vers Java EE 6 (). « Le framework Spring apparait comme une alternative légère à Java EE qui s'était alourdi et était devenu complexe, peut-on y lire. En fait, utiliser Java EE peut s'avérer plus simple que recourir à Spring et prendre moins de temps. Il faut juste trouver la bonne documentation. »
Le patron de SpringSource a reconnu que Java EE 6 avait emprunté quelques idées à Spring et que sa dernière version était plus simple à utiliser que la précédente (dont la complexité avait attiré des développeurs vers Spring). Malgré tout, Java EE 6 ne dispose pas encore de toutes les fonctionnalités de son challenger, tel qu'un framework web à part entière, ou encore un outil d'amélioration de la productivité tels que Roo. Par ailleurs, Rod Johnson rappelle que Java EE 6 n'est pas encore mis en oeuvre sur l'ensemble des serveurs d'application. Certes, JBoss le supporte, mais pas encore WebSphere, d'IBM. Quant au serveur d'application Open Source Tomcat, il ne prend en compte qu'une partie des fonctionnalités de cette v.6.
« Je ne crois pas qu'il faille comparer point à point les modèles de programmation de Java EE et de Spring », a toutefois conclu Rod Johnson en ajoutant que pour une large majorité des mises en production actuelles, on ne pouvait pas non plus considérer Java EE comme une alternative à Spring.
Illustration : Rod Johnson, vice président senior et directeur général de la division des produits SpringSource chez VMware (crédit photo : D.R.) (...)
OpenStack, le projet de cloud Open Source, progresse
La mise à jour du code du projet surnommé « Austin » est disponible, soit trois mois après le lancement de l'aventure. OpenStack comprend le code qui alimente Cloud Files de Rackspace et la technologie Cloud Servers, ainsi que les logiciels développés par la NASA pour sa plate-forme cloud, Nebula. Une composante initiale basée sur Cloud Files, OpenStack Object Storage, avait été publiée en juillet. La mise à jour « Austin » améliore le déploiement, corrige des bugs et ajoute certaines fonctionnalités, comme un analyseur de statistiques et un meilleur contrôle d'accès. Un autre élément, appelé OpenStack Compute, moteur de provisioning construit avec le code de Cloud Servers et Nebula est maintenant disponible pour les essais et prototypes au sein d'Austin.
Ce projet Open Source, qui est disponible sous la licence Apache 2.0, est considéré par certains comme une alternative aux plates-formes de cloud propriétaires comme EC2 d'Amazon (Elastic Compute Cloud), ainsi qu'à la profusion d'offres des fournisseurs pour la création de clouds privés.
Rackspace souligne qu'il n'a aucun intérêt à intégrer le secteur des logiciels, préférant gagner des clients sur la qualité de son service d'hébergement. Par conséquent, la société estime que se tourner vers la technologie Open Source a du sens, car l'entreprise bénéficiera des développements menés par une communauté.
Des soutiens de poids
Rackspace et la NASA ne font pas cavalier seul. Le projet bénéficie du soutien d'AMD, Intel, Dell, Citrix et de dizaines de petites entreprises qui développent des services de gestion de surveillance de cloud et d'autres outils. Pour les fondeurs, ce projet les intéresse car ils sont à la recherche d'acteurs dans le domaine des plates-formes logicielles en complément de leurs puces qui équipent les datacenters.
SAP, pour sa part, annoncé une série d'initiatives pour fabriquer des clouds privés, à la fois grâce à des outils en propre, mais également via des partenariats avec IBM, Hewlett-Packard, Cisco Systems, EMC et VMware. Les fournisseurs tels que SAP sont plus enclins à collaborer avec d'autres acteurs établis, mais cela pourrait changer si de grands groupes poussent OpenStack comme outil de création de clouds privés, souligne Michael Coté, analyste chez Redmonk
Pendant ce temps, les contributeurs à OpenStack sont déjà tournés vers la prochaine itération prévue pour janvier 2011, dont le nom de code est « Bexar ». Ce sera un sujet de discussion lors d'un « Design Summit » prévu lui en novembre prochain.
IP Convergence : Les PME en retard sur la ToIP
Paradoxe, 26% des TPE française (moins de 10 salariés) sont passées à la ToIP (avec des solutions diverses : box, Pbx, Ipbx, centrex) alors que 29% des PME (10 à 499 salariés) l'ont fait. Les deux chiffres sont proches, traduisant une bonne adhésion des TPE à la ToIP, mais un retard certain des PME. Les grands comptes étant, avec des services internes dédiés aux sujets télécoms encore mieux équipés. Ces chiffres sont dus au cabinet Scholé Marketing qui publie depuis cinq ans un Observatoire de la ToIP.
Les PME posent donc un vrai problème aux acteurs des télécoms et des réseaux. Le potentiel est pourtant là. 80% des 200 000 PME françaises et 60% des TPE ont un Pbx (commutateur telecom), ce qui laisse une forte marge de progression. Toujours selon Scholé Marketing, près du tiers des Pbx en France sont obsolètes. En fait, derrière ces chiffres engageants, se profile une vraie difficulté pour les prestataires à s'adresser aux PME et à tisser des relations avec leurs réseaux de distribution.
Le marché français souffre également de plusieurs particularités. D'abord, l'extrême morcellement des clients avec près de 3 millions de TPE en France selon l'Insee. Et surtout, le « phénomène des box ». Si les TPE sont équipées en ToIP, c'est parce qu'elles ont adopté une box grand public. « Peut être faudrait-il mettre au point des box pro plus sophistiquées» lance Nicolas Amestoy, le directeur de Scholé Marketing.
Installateurs et intégrateurs sont en première ligne
« Certes, remarque malicieusement Jean-Michel Texier, gérant du Groupement Convergence, la box a habitué le client au forfait à son domicile, mais une fois dans son entreprise il se retrouve dans un univers totalement différent et la ToIP entraîne des problèmes de qualité ». Le message est clair : installateurs et intégrateurs sont en première ligne. Dans l'informatique, un client peut attendre une heure ou deux pour être dépanné, dans les télécoms c'est dans la minute. « Une interruption de communication » est inacceptable souligne Jean-Michel Texier qui relève les problèmes de qualité de la ToIP et donc le caractère indispensable des installateurs et intégrateurs comme lui. Des problèmes de qualité qui ont pu freiner l'adoption de la ToIP dans les PME.
Côté télécoms et opérateurs, les évènements s'accélèrent. Historiquement, les opérateurs ont proposé aux entreprises des solutions voix, plus récemment (quelques années) de l'accès internet, depuis quelques mois, ils s'engagent sur la mobilité. Le mouvement se précipite, avec des offres packagées, des interlocuteurs uniques, et une bataille féroce, des trois grands entre eux et avec les opérateurs alternatifs. Parmi ces derniers, plusieurs sont devenus MVNO afin de pouvoir proposer de la mobilité : Acropolis Telecom, Futur Télécom, Global Concept, Nerim, Keyyo il y a un mois seulement. Ils vont pouvoir ainsi résister aux trois grands opérateurs qui déboulent avec des offres « triple play » entreprises : fixe, internet, mobile. « On pourrait même parler de quadruple play, explique Silvère Baudoin, directeur général adjoint de Keyyo, si l'on ajoute les services analogiques : fax, contrôle des alarmes etc...».
Cette mobilité pourrait servir de facteur déclencheur à une reprise de l'investissement dans les PME. D'autres facteurs sont cités. Le vieillissement des PBX pour Scholé Marketing, le besoin de monter en débit chez Acropolis Télécom, celui de réduire sa facture et de mieux appréhender sa dépense télécom du côté de Keyyo. « Il faut aussi innover, chez Keyyo nous vendons du centrex en ligne, le client installe lui-même les téléphones pré configurés qu'il installe sur son Lan, explique Céline Lazard, la directrice commerciale de l'opérateur ». Mathieu Dulac responsable du marché PME chez Alcatel-Lucent insiste, pour sa part, sur le besoin des entreprises de se réformer et de repenser leur organisation, par exemple avec du travail collaboratif. Plus prosaïquement, d'autres interlocuteurs citent les réorganisations ou les déménagements d'entreprises.
Trimestriels VMware : Un chiffre d'affaires porté par la virtualisation
Continuant à surfer sur la virtualisation industrielle des serveurs d'entreprise, VMware affiche une augmentation de 46 % de son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre 2010, soit 714 millions de dollars contre 456 millions de dollars un an plus tôt.
Les États-Unis ont été une forte zone de croissance pour les services et licences de l'éditeur, « en particulier le gouvernement fédéral américain, qui a fortement développé la virtualisation » précise, Mark Peek, directeur financier de VMware. Les revenus issus des États-Unis ont légèrement augmenté (362 millions de dollars) par rapport à ceux du reste du monde (352 millions de dollars). Le chiffre d'affaires global se divise de manière assez égale entre licences - 343 millions de dollars, en hausse de 43 % - et services, 371 millions de dollars, en hausse de 49 %. Le bénéfice net a progressé de près de 125% à 85 millions de dollars contre de 38 millions de dollars au troisième trimestre de 2009.
Ces annonces ont dépassé les attentes des analystes qui anticipaient un chiffre d'affaires trimestriels de 698 millions de dollars. En conséquence, VMware prévoit des revenus pour le 4ème trimestre entre 790 et 810 millions de dollars, ce qui serait une augmentation de 30 à 33 % sur un an.
Des prévisions prudentes, mais des ambitions fortes
Cependant, alors que la croissance en 2010 semble solide, les dirigeants de VMware prédisent une une croissance plus ralentie. « Nous nous attendons à ce que les commandes sur les serveurs croissent plus lentement en 2011, par rapport à 2010 » a expliqué Mark Peek lors d'une conférence téléphonique avec les analystes. En conséquence, les recettes de VMware pourraient baisser au premier trimestre 2011 par rapport au 1er trimestre de cette année.
Côté acquisition, l'année 2011 « sera une année d'investissements importants »a souligné le directeur financier. VMware mise aussi sur des revenus supplémentaires en provenance d'autres marchés comme la virtualisation du poste de travail et le cloud computing. Pour le premier, « l'intérêt croissant pour notre solution pour les dekstops va contribuer à des ventes importantes de licences » confirme Mark Peek sans pour autant fournir de chiffres, notant que la technologie en est encore dans sa phase d'adoption précoce.
Au cours de ce trimestre VMware a fait l'acquisition de deux sociétés, Integrien, spécialiste de l'analyse des performances applicatives et TriCipher, éditeur d'outils de sécurité.
SAP travaille avec Intel, Cisco et Fujitsu sur l'appliance HANA
SAP a démarré avec HP un programme de co-innovation pour les premiers clients de son appliance HANA (high-performance analytic), conçue pour les analyses de données à haute performance. Il a annoncé d'autres partenariats avec Cisco, Fujitsu Technology Solutions et Intel autour du support de cette appliance, lors de l'édition américaine de sa conférence technologique, à Las Vegas, une semaine après le TechEd de Berlin (une troisième édition se tiendra à Bangalore, en Inde, du 1 au 3 décembre prochain).
A cette occasion, SAP a rappelé qu'il poursuit ainsi avec Intel une collaboration engagée dès 2005 autour des technologies « in Memory », avec le co-développement de NetWeaver Business Warehouse Accelerator, à l'oeuvre dans l'application BusinessObjects Explorer. L'accord avec Cisco concerne les serveurs UCS, l'éditeur allemand souhaitant tirer parti des capacités mémoire étendues de ces systèmes.
Vishal Sikka, directeur technique de SAP, a rappelé que dans le cadre du programme pilote lancé avec Hana, l'un des clients du groupe, évoluant dans le secteur des biens de grande consommation, était déjà capable d'effectuer des requêtes sur 460 milliards d'enregistrements en quelques secondes. Un exemple que le CTO avait déjà donné à Berlin, la semaine dernière. Celui-ci a également indiqué que SAP préparait une série d'applications spécialisées, dont une permettra aux fournisseurs d'énergie d'analyser les données provenant de compteurs « intelligents ».
Des outils d'allocation pour cloud privé
Sur son TechEd américain, l'éditeur allemand a annoncé travailler sur des outils d'administration et d'allocation de ses logiciels pour des plateformes de cloud privé. Ceux-ci seront compatibles avec les autres outils d'administration, ainsi qu'avec Solution Manager, de SAP. Ils devraient être disponibles au quatrième trimestre 2011. Plus d'une quarantaine de clients et de partenaires travailleraient avec l'éditeur sur cette plateforme qui procurera une vue unifiée sur l'infrastructure virtualisée et sur la couche SAP. Il s'agira principalement d'automatiser des tâches manuelles, comme la prise en compte de nouveaux utilisateurs par l'allocation des ressources d'infrastructure correspondante.
L'éditeur a également signalé son intention de supporter les architectures de cloud privé d'IBM et de Dell. Précédemment, il avait déjà annoncé le support des systèmes Vblock soutenus par EMC, VMware et Cisco.
Illustration : Vishal Sikka, CTO de SAP, sur le TechEd de Las Vegas - 18 au 22 octobre 2010 (crédit photo : SAP) (...)
Office 365, Microsoft unifie ses services cloud
Difficile de s'y retrouver dans les offres en ligne de Microsoft, celles de collaborations ou de communications unifiées. L'éditeur, s'il dispose d'un catalogue riche de services, a décidé de combiner plusieurs de ses services autour d'une même marque plus fédératrice, Office 365. Cette dernière regroupe la version Online 2010 de SharePoint, d'Exchange et de Lync, ainsi qu'Office Web Apps. Par ailleurs « pour la première fois, nous incluons Office Professionnel Plus 2010 (qui comprend la messagerie électronique, vocale , un réseau social d'entreprise, conférence web, extranet, etc.) sur les postes clients par un abonnement mensuel » souligne Laure Goudiard DuMesnil, responsable produits Online Services chez Microsoft. Cette offensive est une réponse au développement des Google Apps et au lancement récent de LotusLive Note d'IBM.
Une offre à la carte selon la taille de l'entreprise
La distinction d'Office 365 est sa modularité en fonction du type d'entreprises ciblées. Ainsi, pour les TPE (de moins de 25 salariés) ou les professionnels, le service coûtera 5,25€ par utilisateur et par mois. Pour mémoire, l'accès à Google Apps en édition Entreprise coûte 50 dollars par an (soit 3,39 euros par utilisateur et par mois). Pour les entreprises de plus grande taille, Office 365 débute à partir de 1,75€ pour Exchange Online et 9€ pour la suite complète. Celles qui souhaitent intégrer Office Professionnel Plus 2010 débourseront 22,75 euros par utilisateur et par mois. A ces produits, il faut ajouter une version à destination de l'éducation, qui remplacera Live@edu, « elle sortira l'année prochaine, mais sans de date fixée pour l'instant » précise la responsable produits. De même, l'ajout de Dynamic CRM Online est prévu en 2011.
Avant d'être officiellement lancé au premier trimestre 2011, Office 365 est disponible en version bêta dans plus de 13 pays dont la France. A la question de savoir s'il y a une limitation pour l'accès à cette version de test, Guillaume Tourres, responsable média souligne « cela devrait concerner plusieurs milliers de clients » sans en préciser le nombre exact et d'ajouter « sur l'offre Dynamics CRM Online, nous avions été obligé de limiter les accès pour prendre en compte les capacités de nos datacenters ».
L'éditeur va aussi s'appuyer sur son réseau de partenaires, comme les opérateurs télécoms ou les revendeurs de solutions cloud, pour déployer Office 365. Guillaume Tourres rappelle qu'aujourd'hui un million de postes sont hébergés dans le cloud.
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