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Cloud computing

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(13/10/2010 11:09:30)

VMworld 2010 : Go Pro accompagne les PME dans le cloud

En simplifiant la gestion des TI, la solution Go Pro doit augmenter l'efficacité de l'activité informatique afin que les PME puissent se concentrer sur leur coeur de métier. Elles ne doivent pas se soucier des tâches techniques, tout en garantissant la sécurité de leurs affaires. Ce produit offre ce que VMware appelle un « volet unique » pour gérer les infrastructures physiques et virtuelles.

Il propose aux utilisateurs des modèles de configurations préétablies, des outils de conversion et de vérification de compatibilité pour rendre plus facile pour les entreprises la création à partir de rien des machines virtuelles. Pro Go utilise le VMware Converter PV2 outil pour configurer des serveurs physique existant, créer une nouvelle machine virtuelle ou installer des appliances virtuelles prépackagées

Un partenariat tout en sécurité

« Cette version bêta du service va aider les PME à passer au cloud», a déclaré Rick Jackson, vice-président marketing de VMware et d'ajouter « c'est aussi un moyen utile de gestion des équipements ». Go Pro a été développé conjointement avec la société, Shavlik, spécialiste des solutions dédiées à la sécurité des postes et à la vérification de conformité. Cette dernière dispose de son propre système de gestion de nuages, PatchCloud. « Nous sommes ravis d'étendre notre partenariat avec VMware pour aider les clients à simplifier la gestion de leur service informatique », a déclaré Mark Shavlik, PDG de la société éponyme et d'ajouter « Go Pro s'appuient sur nos solutions SaaS ce qui éliminent les barrières imposées lors de l'adoption des technologies complexes ».

La version bêta de Go Pro est disponible en téléchargement dès maintenant et devrait être commercialisée en version publique plus tard cette année, conclut Rick Jackson.


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(12/10/2010 14:55:39)

VMworld 2010 : La virtualisation en route pour les clouds

Pour Paul Maritz, CEO de VMware « nous avons atteint en 2009, un point de retournement où les machines virtuelles sont devenues plus nombreuses que les serveurs physiques (plus de 10 millions en 2009) » et d'ajouter « cela change la façon de concevoir l'IT sur l'ensemble de ces briques, datacenters, plate-forme applicative et portabilité sur les différents terminaux ». Lors de cette édition européenne, l'accent a été mis sur la virtualisation du datacenter et l'accompagnement des entreprises vers les différents types de cloud. Le CTO de VMware, Steve Herrod a résumé la situation en voulant « dompter le géant virtuel ».

Au niveau de l'infrastructure, le spécialiste de la virtualisation monte en puissance, que ce soit Vsphere, dont la plus récente version 4.1 autorise un plus grande nombre de déploiement de VM par cluster, ou Vcenter qui gère lui l'automatisation de cet environnement. On notera aussi que cette virtualisation doit profiter à tous, y compris aux PME, VSphere Essential est disponible au prix de 402 euros soit 13,50 euros par VM. Toujours sur le datacenter, Steve Herrod est revenu sur vCloud Director plus connu sous le nom de projet Redwood, un outil de gestion des clouds privés. Lors de la conférence inaugurale, il a annoncé la disponibilité d'un outil complémentaire vCloud Request Manager. Ce dernier affine les contrôles inclus dans vCloud Director et assure le lien entre le cloud privé et public. Ainsi, il pourra par exemple gérer l'attribution de licences des applications dans les clouds. Le monitoring des applications se fera par Alive VM, un logiciel issu de l'acquisition de la société Integrieren, le 31 août dernier.

Classes de services et sécurité

A l'intérieur du datacenter, VMware veut organiser la virtualisation en intégrant des classes de services. Il distingue ainsi certains blocs de machines virtuelles ou de pool de ressources virtualisées, auxquels on attribue un niveau : or, argent, bronze. L'administrateur peut ainsi cloisonner ou prioriser les ressources. C'est aussi une réponse à la question de la sécurité. Pour Paul Maritz, « c'est un élément essentiel pour que le voyage vers le cloud se déroule bien, la sécurité doit être intégrée de plus en plus au niveau de l'infrastructure ». Les outils comme Vshield et les différents partenariats passés répondent à cette problématique.

Sur la partie services et développement, VMware se repose sur VFabric, sa plateforme applicative cloud. Elle comprend la gestion d'applications, des données, la messagerie, l'attribution dynamique des montées en charge, les serveurs applicatifs. Part ailleurs, il intègre de multiples langages, Java, Ruby on Rails, PHP.

La dernière strate a bénéficié des attentions de VMware est celle du poste de travail et plus particulièrement des terminaux. VMware view 4.5 a déjà été présenté lors de la conférence américaine, mais Paul Maritz a parlé du projet Horizon, qui unifie l'ensemble des applications avec une même signature, un seul mot de passe, une seule authentification que l'on lance salesforce.com ou des Google Apps.

Le voyage vers le cloud entamé par EMC poursuit donc sa route avec VMware qui balise pas à pas la stratégie de médiation entre les différents clouds, publics, privés et hybrides.

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(12/10/2010 11:11:57)

Tata Communications dévoile son offre cloud

Le service InstaCompute, lancé jeudi, par Tata Communications bénéficie des investissements de l'opérateur dans les infrastructures mondiales de télécommunications, de services managés et les datacenters, a déclaré Vinod Kumar, président et COO de Tata Communications lors d'une conférence de presse à Mumbai. La société dispose d'un réseau IP mondial qui s'étend sur six continents avec 150 noeuds et couvre les marchés développés et émergents, souligne-t-il. Il a également investi 20 milliards de roupies indiennes (451 millions de dollars) dans les datacenters en Inde et à l'étranger.

Les services d'infrastructure qui seront offerts comprennent de la puissance de calcul, du transfert de données et des services de stockage. L'entreprise a déjà exécuté des tests bêta avec sept clients en Inde, en Afrique du Sud et Singapour. Le modèle de tarification pay-as -you-use va libérer des capitaux que les entreprises pourront investir dans des domaines clés de leur entreprise, explique Vinod Kumar.

Une offre multi-cloud


L'entreprise démarre avec un modèle de cloud public et prévoit d'élargir son offre au 1er trimestre 2011 pour y inclure des clouds privés, a déclaré David Wirt, responsable mondial des services managés chez Tata Communications. La société étudie également l'opportunité d'offrir un cloud hybride et communautaire, a ajouté le responsable. Le cloud public actuel peut s'apparenter à un cloud privé pour les clients qui utilisent le réseau Multiprotocol Label Switching (MPLS) souligne-t-il. Les applications des clients qui fonctionnent sur leur propre infrastructure peuvent être déplacées vers le cloud si elles reposent sur des standards et des systèmes d'exploitation tels que Windows et Linux.

Le service sera proposé d'abord en Inde et à Singapour cette année. Des services similaires seront lancés aux États-Unis et en Europe, puis probablement en Afrique du Sud en 2011.

En complément, l'opérateur indien s'appuie aussi sur le partenariat avec Google pour intégrer les Google Apps dans son offre, InstaOffice, comprenant le partage de document, le chat, la messagerie en ligne. Sur le plan de la distribution, outre les ventes en ligne grâce à un site web dédié, Tata Communications travaillera avec des différents partenaires, mais envisage également de vendre en direct, précise Vinod Kumar.

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(11/10/2010 10:34:08)

Gartner explore les technologies en devenir

Le Gartner dresse un véritable « hit parade » des technologies les plus prometteuses, celles qui introduisent des transformations. En tête, viennent le cloud computing privé et la TV 3D à écran plat. Juste derrière, on retrouve les tablettes PC ou l'alimentation électrique sans fil. C'est du côté du grand public que les transformations sont les plus spectaculaires. Les cinq prochaines années verront l'arrivée de l'impression 3D, des robots mobiles, des ondes terahertz.

Autant que par ses capacités propres, une technologie est valable par son usage souligne le Gartner. De nouveaux styles d'interaction entrent en jeu, offrant aux entreprises l'opportunité d'innover dans la manière dont l'information et les transactions sont livrées aux clients et aux salariés. Ce qui inclut la reconnaissance des gestes et des interfaces utilisateur.

La réalité augmentée est un sujet chaud

Le cabinet met également l'accent sur la réalité augmentée. Les technologies innovantes  et le web migrent de l'univers professionnel vers la vie personnelle. Cette réalité augmentée est un sujet chaud dans l'espace mobile, avec des plate-formes et des services sur iPhone et Android. Ils représentent la prochaine génération. D'autres éléments, tels que la 4G standard, évoluent plus lentement mais joueront un rôle clé.

De plus en plus de décision seront pilotées par les données, leur variété et leur quantité explosent. La possibilité de les analyser à partir de nouvelles sources (informations de localisation ou médias sociaux) progresse fortement. L'analyse sociale, l'analyse prédictive et celle des sentiments entrent également en ligne de compte.

Le cloud computing dégage un intérêt croissant. Même  s'il pourrait être bientôt confronté à ses premières désillusions côté utilisateurs, prévient Jackie Fenn qui a piloté l'étude. Mais le Gartner se propose justement, à travers cette étude, non pas de faire rêver, mais de bien montrer comment évolue une technologie émergente, de l'enthousiasme aux premières désillusions.  Mme Fenn veut avant tout maîtriser les effets de mode, faire adopter l'innovation au bon moment.

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(07/10/2010 18:11:42)

Ubuntu 10.10 dispo pour les netbooks, les PC de bureau et les serveurs

Canonical poursuit ses efforts pour diffuser sa distribution Linux Ubuntu sur les micro-ordinateurs. Avec cette version 10.10 disponible en téléchargement en 3 éditions Netbook, Desktop et Server, Canonical se pose en concurrent direct de Microsoft Windows. Selon l'éditeur 12 millions de postes de travail utilisent sa distribution Linux. Bien souvent avec Windows, il est vrai puisqu'il est très facile d'installer Ubuntu sur un PC sans faire de partition physique. « Nous sommes les leaders du marché de bureau sous Linux», a ainsi déclaré Steve George, vice-président du développement commercial de Canonical.

La version destinée aux netbooks dispose d'une interface graphique appelée «Unity» adaptée aux petits écrans. Le bureau Unity dispose de boutons pour lancer les d'applications et la recherche de fichiers dans les dossiers. «En fait [la version 10.10] est optimisée pour rendre l'utilisation d'Ubuntu beaucoup plus facile » précise Steve Georges. Cette mouture 10.10 supporte également les capacités multi-touch mais uniquement pour la gestion des fenêtres. Une extension à d'autres applications est en cours de développement selon le communiqué la firme.

L'édition Desktop met quant à elle l'accent sur l'installation du logiciel. Les principaux apports de la version pour poste de travail concernent la mise en place de la distribution et des logiciels intégrés en standard « «comme les navigateurs, la suite bureautique OpenOffice et Skype » précise Steve George. Canonical a aussi développé des services cloud spécifiques pour sa distribution avec Ubuntu One, une espace en ligne qui apporte une meilleure interopérabilité avec les plates-formes Google Android, Apple iPhone et Microsoft Windows. La mise en oeuvre d'Ubuntu One permet de partager et de synchroniser des fichiers, des contacts et des signets dans un espace en ligne offrant 2 Go de stockage.

Enfin, avec Ubuntu Server Edition 10,10, Canonical déclare qu'il sera plus facile de configurer et d'exécuter son système d'exploitation pour développer et déployer des clouds publics.

«Nous avons ajouté des fonctionnalités pour augmenter notre avance en matière de cloud public et combler l'écart entre les technologies hybrides et les ressources informatiques locales. La couche infrastructure reste la brique de base pour démarrer un cloud  et Ubuntu 10.10 possède tout les atouts pour permettre à l'Open Source d'être au coeur des projets », souligne Neil Levine, vice-président en charge des services entreprise chez Canonical.

Cette version 10.10 intègre certaines améliorations au niveau du noyau, plus d'options de configuration au moment du démarrage, et la possibilité d'exécuter une machine virtuelle Amazon en mode déconnecté avec KVM. Cette capacité permet aux utilisateurs de tester et de développer en local avant de pousser leur VM dans un cloud. L'outil de configuration Cloudlnit a été étendu pour permettre aux utilisateurs de choisir des options par défaut sur un nuage pour désigner un hôte et générer des clés privées SSH.
Les administrateurs disposent également d'une interface revue pour faciliter le déploiement de l'OS. La société lance également son programme serveur Ubuntu Cloud 10, qui permet aux utilisateurs d'essayer gratuitement pendant une heure Ubuntu Server 10.10 sur la plate-forme Elastic Compute Cloud d'Amazon.

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(07/10/2010 11:13:40)

Microsoft pousse ses partenaires vers son cloud

Les évolutions des technologies et des habitudes de consommation des clients imposent aux revendeurs de s'adapter. A l'instar d'acteurs d'autres écosystèmes, les partenaires de Microsoft sont concernés, notamment parce que l'éditeur a fait du cloud computing le grand sujet de sa nouvelle année fiscale entamée en juillet dernier. On pouvait donc d'attendre à ce que son tour de France 360°, qui vient de commencer, soit l'occasion pour son réseau de distribution d'exprimer ses interrogations : « Nos partenaires nous demandent souvent quels services ils doivent développer autour d'un projet de cloud computing, dès lors que les problématiques d'intégration d'un logiciel ne se posent plus. Nous leur répondons qu'ils peuvent notamment proposer des prestations de migration de données, de formation des utilisateurs, ou encore développer des services autour de la sécurité, explique Gwénaël Fourré, le directeur Marketing de la Division PME-PMI et Channel de Microsoft France. Ils s'interrogent également sur les nouvelles compétences qu'ils doivent acquérir en interne pour développer ces nouveaux services ».

700 partenaires engagés auprès de Microsoft autour du Cloud

Pour affiner ses réponses à ces questions récurrentes, l'éditeur a fait appel à un cabinet externe missionné pour bien définir les services que ses partenaires peuvent proposer et comment ils doivent les packager. Et ses actions ne s'arrêtent pas là puisque Microsoft mène également un autre tour de France durant lequel il propose à ses revendeurs des formations gratuites sur Microsoft Online Services (MOS) qui comprennent un volet sur le cloud computing. « Ces formations ne sont pas certifiantes. Elles visent à accélérer l'engagement de nos partenaires sur le cloud », indique Gwénaël Fourré. A l'heure actuelle, Microsoft revendique plus de 700 partenaires engagés à ses côtés en France autour du cloud computing et 120 000 utilisateurs de MOS. 

Dans la relation entre l'éditeur et son réseau de distribution, une autre innovation de Microsoft concerne la dématérialisation des ventes de ses logiciels. Dans le cadre de son programme d'accompagnement Microshop lancé il y a un an, Microsoft a décidé de mettre à la disposition des revendeurs de proximité un « e-kit » qui leur permet de placer sur les pages de leurs sites marchands un module d'achat. Il permet aux clients d'acquérir et de télécharger des logiciels Microsoft (Office, Windows, Visio, Project ou encore Sharepoint). « En arrière plan, les transactions sont administrées par les plates-formes de téléchargement de nos e-grossistes Nexway et Arvato », explique Gwénaël Fourré. Les revendeurs membres du programme Microshop ont également désormais accès à un support téléphonique sur les logiciels de Microsoft. Actuellement au nombre de 600, les partenaires Microshop devraient être deux fois plus d'ici à la fin de l'année selon l'éditeur.
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(07/10/2010 11:14:00)

Sans bonne intégration pas de cloud fonctionnel

Le  cloud computing franchit une nouvelle étape en étant abordé maintenant sous l'angle de l'intégration. C'est Alain Attias, directeur associé du cabinet Kerensen Consulting qui fixe le nouvel axiome : « Si vous ne savez pas intégrer, vous n'avez aucune chance dans le cloud ». En clair, de plus en plus d'applications en cloud s'installent dans le SI, donc se confrontent à des applications pré-existantes. Par exemple, le CRM en cloud avec le système d'information d'une banque. L'intégration est alors essentielle. Editeurs, intégrateurs et SSII se disputent ce marché.

Certains acteurs ont même acheté des compétences. Comme IBM avec le rachat de la société californienne Cast Iron au mois de mai dernier. Elle lui apport des outils d'intégration spécialisés sur les applications cloud.  « L'intégration est bien devenue la clé du développement pour le cloud computing » souligne Alain Attias, « on ne va pas pour autant passer au tout-cloud, mais cloudiser progressivement le système d'information ».

Le "Saas canada dry"

Cette progressivité s'observe  très bien sur les ERP. « Beaucoup d'applications basculent en Saas, note Loïc Simon, comme la trésorerie ou les RH, les ERP métiers sont plus rétifs. » En fait, lui-même et d'autres acteurs du cloud pointent les « faux amis » ou le « Saas canada dry », bref les applications en Saas qui n'en sont pas vraiment. Ce serait l'écrasante majorité des éditeurs français qui proposeraient ainsi, sous couvert de Saas, de l'hébergement pur et simple. Avec un serveur par client. Alors que le Saas véritable consiste à pourvoir accueillir plusieurs clients sur un même serveur. C'est ce que proposent des sociétés comme salesforce. Capables d'accueillir toutes tailles d'entreprises et toutes les applications.

Derrière ses airs consensuels, le cloud computing laisse se déchirer les éditeurs à belles dents.

 

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(06/10/2010 15:10:25)

BMC achète l'activité logicielle de Neptuny Software

BMC prévoit d'inclure la ligne de logiciels de capacity management, Caplan, de Neptuny dans son propre portefeuille de BSM et dans ses offres de gestion cloud. La division Business Consulting Services de Neptuny ne fait pas partie de la transaction, mais a retrouvé un statut de société indépendante sous la marque Moviri. « La grande précision des outils de gestion de capacités de Neptuny permet aux entreprises d'adapter précisément leurs ressources en fonction de leurs besoins spécifiques, et d'éviter des investissements matériels inutiles," a déclaré dans un communiqué Kia Behnia, responsable technique chez BMC.

Le logiciel de Neptuny traduit des données classiques de mesures de performance relevées au niveau des datacenters, comme l'utilisation de la CPU, en un langage qui facilite l'évaluation des unités d'affaires. Cela peut permettre aux entreprises de mieux planifier leurs besoins en ressources pour mener à bien leurs processus. « Avec l'utilisation croissante de la virtualisation, cette estimation s'avère encore plus nécessaire, et cette planification incontournable, pour s'assurer d'une utilisation efficace des moyens informatiques, » indique BMC.

« Cette acquisition renforce le portefeuille Capacity Management de BMC à un moment où les entreprises demandent des produits de planification de plus en plus en sophistiqués et prenant en compte leurs exigences commerciales, les performances des applications, mais aussi de l'analyse précise des infrastructures, » a souligné Mary Johnston Turner, directrice de recherche en systèmes de gestion d'entreprise chez IDC. Le logiciel sera particulièrement utile pour les systèmes distribués et l'optimisation cloud, des domaines pour lesquels BMC offrait une combinaison de logiciels maisons, associés à des solutions partenaires.

Une orchestration du cloud pour BMC


Les services de Neptuny couvrent un large éventail de fonctions réalisées au sein des datacenters, comme le calcul, le réseau, le stockage, l'alimentation, et les performances en matière de refroidissement. En plus du logiciel de gestion des capacités, l'entreprise possédait également une ligne de solutions de gestion de la virtualisation ainsi que des produits dédiés à la comptabilité.

« Au total, cette acquisition s'avère positive pour BMC, » a déclaré Milind Govekar, vice-président de la recherche chez Gartner Research, spécialisé dans la gestion des opérations IT. Les produits distribués par BMC « manquaient d'ampleur et étaient parfois perçus comme difficiles à utiliser et à déployer, » fait-il remarquer. Gartner pense que BMC continuera à investir dans Caplan, et soutiendra l'équipe de développement italienne. Les clients utilisant les outils de BMC dans un environnement de systèmes distribués devraient demander à BMC une feuille de route pour l'intégration, et, si cela s'avère nécessaire, d'obtenir un échange de licence pour utiliser Caplan. Selon IDC, Neptuny comptait environ 30 clients Caplan, parmi lesquels Accenture, Computer Sciences Corp, Deutsche Bank, Expedia, et Vodafone. Quant à BMC, l'entreprise affichait, au dernier exercice financier se terminant au 30 juin 2010, un chiffre d'affaires de 1,92 milliard de dollars.

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(06/10/2010 10:27:51)

HP renforce sa stratégie infrastructure convergente

Comme le souligne en ouverture Dave Donatelli, exécutif vice-président en charge de l'activité Enterprise chez HP, « l'infrastructure convergente n'est pas qu'une simple vision, mais bien une plate-forme matérielle reposant sur les standards de l'industrie pour faciliter l'évolution des entreprises vers une infrastructure plus efficace. Et aujourd'hui le choix des infrastructures a un impact sur la façon dont sont déployés les services ». Si en 2009, HP avait lancé son programme « Converged infrastructure », le rachat et l'intégration de 3Com ont apporté à la compagnie la dernière brique à ses solutions. Désormais, HP se fixe un objectif ambitieux pour 2013 avec une projection de chiffre d'affaires de 115 milliards de dollars pour l'activité Datacenter avec une répartition de 35 milliards pour le stockage, 30 pour le réseau et 50 pour les serveurs. « Nous pouvons dire aujourd'hui que les entreprises sont en train de changer et de mettre en place des datacenters de nouvelles générations. »


Une ligne d'assemblage de POD HP à Houston.

Pour ce faire, HP mise notamment sur son activité POD (Performance Optimized Datacenter), des containers sur mesure de 6 ou 13 mètres. À la question de savoir combien de POD ont été vendus à ce jour, tous les dirigeants de HP interrogés ont refusé de fournir la moindre réponse. On saura juste que l'usine de Houston peut travailler au rythme de 7 conteneurs à la fois par mois et celle qui se trouve en Écosse à raison de 2 par mois. Cette dernière ligne de production est d'ailleurs en cours de transfert à Kora Hutna, en République Tchèque, nous a précisé Wolfgang Wittmer, senior vice-président pour l'activité Enterprise. Les clients présents sur l'événement ont d'ailleurs visité avec un grand intérêt un baby POD (6 mètres pour 10 armoires) stationné près du centre de congrès et collé à un groupe électrogène. « Les datacenters sont devenus un enjeu stratégique pour les entreprises qui construisent rarement plus de deux centres de calcul », explique Eva Scheck responsable de l'activité infrastructures pour l'Europe. « Nos clients sont très intéressés par notre structure modulaire offrant une très haute densité. Chaque POD étant configuré sur mesure en fonction des demandes des clients ».


Le baby POD de HP qui peut accueillir dix armoires standards.

Le réseau désormais au coeur de l'activité infrastructure

Marius Haas, senior vice-président en charge de l'activité réseau a poursuivi en présentant les fruits de l'intégration de 3Com. Le credo de HP est aujourd'hui très simple : « Oui, nous faisons du réseau » en mettant en avant des clients comme les hôtels Mariott, BMW Group, UPS ou Akamai. « L'intégration de 3Com est terminée et nous proposons un portefeuille complet de solutions reposant sur les standards du marché », poursuit Marius Haas en pensant très fort à Cisco. Le nouveau challenger de HP. Et pour marquer le coup, la firme de Palo Alto met en avant deux produits, Tipping Point AppDV (Application Digital Vaccine Service) et le E5400, une appliance télécom destinée aux PME.

Adossé à la plate-forme Tipping Point IPS du constructeur, l'AppDV renforce la sécurité des réseaux à des polices spécialement conçues pour les réseaux sociaux, une activité en hausse de 37% dans les entreprises et qui entraine une baisse de la productivité de 1,5% selon une étude Trend Micro publiée en juillet dernier. AppDV Control Access permet de filtrer les requêtes vers les principaux réseaux sociaux, de limiter la bande passante utiliser par les applications notamment Peer-to-Peer. Une fonction Digital Vaccin permet également de bloquer les tentatives d'intrusion exploitant les failles touchant les applications et les systèmes d'exploitation. Un sas virtuel bloque en outre les intrusions exploitant certaines failles tant que les patchs n'ont pas été testés ou pire n'ont pas encore été proposés par les éditeurs concernés. L'Université de Leeds exploite déjà cette solution pour protéger ses réseaux filaires et WiFi. « Nous prenons très au sérieux les problèmes de sécurité qui pourraient compromettre notre réputation. Et grâce au service Virtual Platform de Tipping Point nous pouvions bloquer les infections causées par un malware sans attendre les patchs », a témoigné le DSI de l'Université de Leeds.

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Destinée aux petites et moyennes entreprises, l'appliance E5400 est la première incursion de HP sur le marché de la convergence réseau/télécom, chasse gardée de Cisco ou BlueCoat System. Commercialisée à partir de 8294 $, l'E5400 s'adapte aux besoins de clients avec plus ou moins de ports et fournit des services de téléphonie unifiée, de sécurité et bien sûr de réseau. Cette appliance repose sur de nombreux partenaires dont Avaya Aura, Citrix Netsacaler VPX, Microsoft Lync, NetScout nGenius et Riverbed Optimization System. Toutes ces solutions sont certifiées par HP sur son E5400.

Un serveur HPC haute densité

Les serveurs n'ont pas été oubliés avec l'annonce du châssis modulaire HPC Proliant SL6500 (à partir de 900 €) qui peut accueillir jusqu'à huit serveurs lames ou seulement quatre, mais avec l'adjonction de douze cartes graphiques nVidia Quadro par rack. Les serveurs qui peuvent intégrer ce châssis haute densité sont les Proliant SL390s G7 (à partir de 1289 $) et SL170s G6 ( à partir de 1 045 $) sur base Intel Xeon 5600. Avec un châssis qui peut intégrer un POD ou une salle informatique classique, HP propose une unité capable de fournir une puissance de calcul d'un Téraflops par rack, selon Mark Potter, vice-président de l'activité serveurs chez HP. Un Proliant SL6500 équipé de 77 GPU Nvidia fournirait une puissance de calcul de 77 Téraflops précise Mark Potter. « Et à Tokyo un laboratoire de recherche a déjà configuré un serveur SL390s qui est entré dans le Top 5 des supercomputers avec une puissance de calcul de deux Pétaflops », ajoute le dirigeant qui insiste sur l'encombrement réduit de sa solution (-77% en espace occupé) et sur les économies d'énergie réalisées (-71%). Ainsi selon les calculs de HP, ce serait près de 132 K€ qui pourraient être économisés sur un an par rapport à un système traditionnel. Une estimation difficile à vérifier même si les dernières générations de processeur et la densité accrue des serveurs améliorent significativement l'épineux problème de la consommation électrique. HP précise que son châssis s'intègre parfaitement pour le cloud computing, même s'il se destine avant tout aux marchés du calcul (finance, géologie...) et de la recherche scientifique.


Le châssis du Proliant SL 6500, à partir de 900 € sans les serveurs.


Illustration principale : Dave Donatelli, Mark Potter, Marius Haas et Wolgang Wittmer.

 

 

 


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(05/10/2010 18:33:09)

Synergy 2010 : Le Gartner pointe les limites des solutions de virtualisation

Synergy, la conférence des utilisateurs de Citrix, ouvrira ses portes demain mercredi à Berlin. L'éditeur devrait annoncer le lancement de la nouvelle version de XenDesktop, sa solution de virtualisation pour postes de travail et également parler de son hyperviseur de type 1, XenClient. Ce dernier constitue un virage important. " Les entreprises en parlent, mais elles commencent tout juste à utiliser des produits comme XenDesktop", considère Federica Troni, analyste du Gartner. Pour elle, il apparaît cependant que son adoption tardive souligne des manques relatifs à cette technologie.

XenClient, une solution encore trop jeune


L'analyste indique a titre d'exemple, que l'administration aurait été trop lourde et que les clients se plaignaient d'avoir à utiliser différents outils pour gérer leurs utilisateurs. L'autre point faible de la VDI réside dans l'incapacité pour les utilisateurs de travailler en mode off-line (déconnecté). Citrix apporte des solutions avec XenClient, qui a nécessité plus d'un an et demi de travail et dont la sortie a été annoncée il y a un mois. XenClient est un hyperviseur bare-metal qui est directement intégré au poste de travail, à l'inverse de produits tels que VMWare Player ou Parallels Desktop qui nécessitent l'utilisation d'un OS sous jacent pour pouvoir fonctionner. Le Gartner estime que XenClient est une solution encore jeune et recommande à Citrix de ne pas faire des promesses que la première version n'était pas en mesure de fournir.

Des outils de travail collaboratifs accessibles sur smartphones


Pour Federica Troni, la solution fonctionne seulement avec des processeurs et des composants graphiques Intel, ce qui constitue une limitation majeure. D'ailleurs, les participants au salon Synergy espèrent en entendre plus que des informations sur les produits existants de Citrix. Les clients Danois de l'éditeur, représentés par René Veste, comptent en savoir davantage sur le projet GoldenGate, a indiqué ce dernier dans un billet posté dimanche dernier sur son blog. L'offre entend intégrer messagerie, calendrier, contacts et d'autres applications de travail collaboratif au sein d'un seul et même outil qui tournerait dans un datacenter et qui pourrait être accessible depuis des smartphones via CitrixXenApp. Alors que les téléphones intelligents se sont banalisés dans les entreprises, l'idée d'un projet comme GoldenGate est devenue très importante. Néanmoins, il reste qu'aucune décision n'a été prise quant à la commercialisation de cette solution, a indiqué Citrix.

Pourtant, quelques départements informatiques ont des idées d'améliorations des solutions de Citrix. L''avancée majeure résiderait dans le fait que Xenapp soit plus stable sur les longues distances et assure une meilleure compatibilité avec les pare-feux des clients, estime Mikael Areschoug, responsable d'une plate-forme pour les travailleurs à distance chez SWECO Connect, qui fait tourner XenApp auprès de 2 500 clients. Ce dernier considère que Citrix doit simplifier la configuration et l'installation de ses applications.

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