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Cloud computing
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(18/08/2010 14:53:08)
SAP propose trois tarifs de démarrage pour Business ByDesign 2.5
La suite de gestion en ligne SAP Business ByDesign est disponible dans sa version 2.5 depuis fin juillet. Son accès est toujours limité aux clients des six pays, dont la France, où elle est commercialisée depuis son lancement. D'un point de vue technologique, cette application « à la demande » fonctionne désormais en mode multitenant, ce qui, pour SAP qui en assure l'hébergement dans son datacenter, en facilite sensiblement l'administration. L'éditeur peut maintenant supporter les déploiements en volume sur sa plateforme en limitant ses propres coûts de gestion.
Le nombre de clients exploitant Business ByDesign ne regroupait jusque-là qu'une centaine de clients. Avec cette version, le fournisseur établit aussi une tarification bien cadrée, comportant un coût de mise en place fixe (suivant les fonctionnalités choisies), auquel s'ajoute un abonnement par personne accédant au logiciel, avec un minimum de dix utilisateurs.
Parmi les apports fonctionnels, déjà annoncés et présentés par SAP en mars dernier, au Cebit de Hanovre, puis en mai, sur SapphireNow, les utilisateurs bénéficient maintenant de capacités d'analyse des données en mémoire en temps réel. La version 2.5 fournit aussi le support des terminaux mobiles, ainsi que des outils pour personnaliser l'interface utilisateur d'origine, ainsi que les rapports et les formulaires.
Trois tarifs pour démarrer
Plusieurs tarifs de départ sont proposés aux entreprises pour utiliser Business ByDesign en fonction du cadre fonctionnel dans lequel elles comptent déployer l'application. Une méthodologie adaptée et des outils de formation sont proposés en ligne. Le périmètre de l'application s'étendra à d'autres fonctionnalités de la suite en fonction des besoins ultérieurs.
Trois « Starter packages » ont été définis. Le premier concerne la gestion de la relation client (CRM). Il couvre le suivi des opportunités commerciales depuis la génération de « leads » jusqu'à la signature de l'affaire. Outre la mise en place (facturée 9 900 euros) qui peut s'effectuer en trois semaines, estime SAP, l'abonnement est fixé à 79 euros par mois par utilisateur.
La deuxième solution, « ERP starter package », porte sur les outils de gestion comptable et financière. Elle se déploie en six semaines, toujours selon l'éditeur, pour environ 24 900 euros. L'abonnement revient généralement à 149 euros par utilisateur.
La troisième offre s'adresse aux entreprises de services. Le PSP (Professional service provider) starter package requiert davantage de temps pour son installation : huit semaines environ, facturée environ 34 900 euros. Le prix de l'abonnement est fixé à 149 euros par utilisateur. (...)
Novell va supporter Suse Linux ES sur Amazon EC2
A la suite d'un accord conclu avec Novell, Amazon va proposer un tarif horaire pour faire tourner sur son service cloud EC2 des versions virtualisées de Suse Linux Enterprise Server 10 et 11. Les utilisateurs qui choisiront de les exploiter pourront effectuer des mises à jour de sécurité, appliquer les correctifs et profiter de certaines fonctionnalités offertes par Novell. « Même si Amazon propose déjà des versions d'Open Suse, celles-ci ne bénéficient d'aucun support commercial », a rappelé Michael Applebaum, directeur marketing Linux et appliances chez Novell. Amazon offre ces versions par le biais du Programme Cloud SUSE de Novell, un service destiné aux entreprises qui souhaitent offrir Suse à la demande.
« Les utilisateurs n'auront pas besoin de passer de contrat avec Novell. Nous offrons aux clients d'Amazon la possibilité d'acheter à la demande une version de Suse Enterprise Server et le support correspondant », a expliqué Michael Applebaum. Ils bénéficient des mêmes avantages que dans le cas d'une souscription complète.
« Ces clients peuvent également ajouter leurs propres applications à l'OS, en interne, avec l'aide de Suse Studio, puis le transférer vers le service d'Amazon, ou continuer à le faire fonctionner en interne. Amazon commencera à proposer les nouveaux systèmes d'exploitation d'ici à la fin de l'année. Le prix du service n'a pas encore été déterminé.
CA Technologies s'offre la firme de consultants cloud 4Base
Pariant que le passage dans le cloud n'est pas aussi aisé que ce que les fournisseurs peuvent laisser penser, CA Technologies a acquis 4Base, firme de consulting aidant les entreprises à adopter le cloud computing. « Bien que beaucoup de gens semblent croire aveuglément qu'il suffit d'un clic pour tout résoudre, l'essor du nombre de cabinets de consultants en virtualisation est un signe suffisamment clair qu'un besoin existe en la matière », a écrit sur un blog Jay Fry, vice-président de l'unité stratégie business pour CA Technologies. Les entreprises n'ont dévoilé aucun des termes du contrat.
4Base, basée à Sunnyvale en Californie, a par le passé pris en charge plus de 300 dossiers incluant notamment eBay, T-Mobile et Visa. La firme deviendra le noyau dur d'un groupe que CA a appelé la Global Virtualization and Cloud Consulting Team, qui fournira des estimations des capacités de virtualisation ainsi qu'une préparation opérationnelle au passage au cloud. « La complexité est partout dans l'univers IT, et je ne pense pas que nous ayons vraiment le choix : celle-ci va suivre les systèmes d'information même dans le cloud », conclut Jay Fry.
Crédit Photo : 4Base Technology
VMforce vise au-delà de Salesforce
Annoncé en avril, le projet VMforce, qui associe VMware et Salesforce.com, se voulait être le « premier cloud d'entreprise pour les développeurs Java ». Même si la technologie ne sera dévoilée que cet automne, via une preview dédiée aux développeurs, Rod Johnson, responsable de la division SpringSource, rachetée par VMware l'an dernier, a laissé filtrer quelques informations sur les usages potentiels durant une interview.
« Les killers applications sur cette plateforme seront celles qui utiliseront des données Salesforce. Elles amélioreront la solution tout en interagissant avec sur les mêmes serveurs sur lesquelles elles ont été développées, et cela donnera des performances impressionnantes » affirme-t-il. « Mais VMforce sera aussi capable de faire tourner des applications Java d'entreprise. Vous pourrez programmer n'importe quelle application sur la plateforme et bénéficier de l'expérience de Salesforce ». En somme, les développeurs pourront à terme créer leurs programmes avec SpringSource et les déposer sur le cloud VMforce, qui intègrera nativement les plateformes mobiles et les outils de collaboration.
Des nuages et des langages
Il ajoute d'ailleurs qu'il a fallu, lors de la conception de ce cloud basé sur la technologie de virtualisation vSphere, mettre en place une interface suffisamment familière pour les développeurs Java et de rendre leurs logiciels compatibles avec le modèle de données Salesforce. Tandis que les clouds du type IaaS (infrastructure-as-a-service) tels que l'EC2 d'Amazon obligent les clients à administrer leurs propres serveurs virtuels, la solution PaaS (platform-as-a-service) comme VMforce rendent ces tâches inutiles. Tout ce qu'il reste à faire aux utilisateurs, c'est coder.
Malgré cela, chaque modèle de cloud a ses avantages. En IaaS, même s'il faut gérer plus de paramètres, tous les modèles de programmation sont soutenus. Avec du PaaS, les applications sont certes plus rapides à mettre en place, mais disposent d'une moindre portabilité, nécessitant d'être conçues selon le langage supporté par le fournisseur. « Notre but a toujours été d'optimiser la portabilité avec Spring, et nous essayons de faire en sorte que les applications Java puissent fonctionner sur différents clouds, hyperviseurs ou même sur les serveurs n'ayant pas été virtualisés », précise Rod Johnson.
Google App Engine : entre concurrence et partenariat
A l'heure actuelle, les principaux acteurs du cloud de type PaaS sont Windows Azure, Google App Engine et Salesforce. Le fondateur de Spring considère à ce propos que Google App Engine est entouré de trop de restrictions concernant ce qu'il est possible de faire avec les applications Java, ce que VMforce devrait selon lui grandement étendre pour coïncider avec les besoins des entreprises. Malgré ces critiques, VMware et Google se sont associés pour que les applications Java créées avec Spring tournent sur le cloud de Google, qui supporte à la fois Java et Python.
Il conclut enfin sur la relative indépendance de SpringSource par rapport à VMware malgré le rachat. « Nous contrôlons en grande partie notre propre destinée, et je suis moi-même très impliqué dans la stratégie globale de VMware ».
Brevets : Microsoft et Salesforce.com trouvent un terrain d'entente
Microsoft et Salesforce ont réglé leur différend portant sur la violation croisée de propriété intellectuelle, chacun ayant porté plainte contre l'autre. L'accord qu'ils viennent de conclure donne aux deux éditeurs une protection sous couvert du portefeuille de brevets de l'autre. La société dirigée par Steve Ballmer Microsoft a également indiqué qu'elle recevrait une compensation de la part de Salesforce.com, mais sans en préciser le montant. En pointillé, Microsoft laisse entendre qu'il a obtenu la meilleure part dans cet accord.
La bataille a débuté en mai quand l'éditeur de Redmond a porté plainte contre Salesforce.com, estimant que la plateforme de CRM (gestion de la relation client) de ce dernier utilisait illégalement 9 de ses brevets. Il réclamait une compensation financière. Quelques semaines plus tard, la société de Marc Benioff poursuivait à son tour Microsoft, estimant que l'environnement .Net et l'application collaborative SharePoint violaient eux aussi des brevets dont elle avait la propriété intellectuelle.
Microsoft a déjà signé 600 accords de licence
Dans le communiqué publié le 4 août 2010 par Microsoft pour annoncer l'accord trouvé, Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences, a déclaré que le « portefeuille de brevets de Microsoft compte parmi les plus importants de l'industrie du logiciel et qu'il résulte de décennies d'innovation ». Selon lui, l'accord signé montre que « les entreprises peuvent se livrer une concurrence féroce tout en respectant les droits relatifs à la propriété intellectuelle de l'adversaire ». Microsoft a indiqué que son programme permettant d'utiliser ses brevets (IP licensing program), lancé en décembre 2003, avait conduit à plus de 600 accords de propriété intellectuelle, notamment avec Apple, HP, Amazon.com, LG, Nikon, Novell, Samsung et bien d'autres.
Illustration : Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences[[page]]
Des acteurs majeurs comme Google, Amazon et Salesforce.com, qui ont évolué exclusivement dans le cloud ont su faire valoir les avantages de ce dernier pour les applications et le stockage, amenant les entreprises à migrer vers le cloud. L'avantage de Microsoft réside surtout dans sa vision du cloud. Certes, rappellent nos confrères de PC World, il est plus facile de prendre une position dominante dans les technologies client-serveur, la messagerie, et les outils de productivité (sur la base de logiciels et de services auxquels les entreprises font déjà confiance), puis de convaincre les clients de migrer vers le cloud, plutôt que de s'installer d'emblée dans le cloud et de construire des outils et des services crédibles pour concurrencer Microsoft.
Par le passé, Microsoft a déjà montré sa capacité à entrer sur un marché en fin de partie et à se l'approprier jusqu'à devenir après coup une force dominante. Est-ce que ce scénario va aussi se dérouler sur le terrain du cloud. Au départ, Microsoft semblait s'opposer à cette évolution vers le cloud, luttant pour le modèle client-serveur traditionnel sur lequel il avait construit un empire pour son système d'exploitation desktop et serveur. Quand il a cessé de nier la tendance - le cloud s'étant développé malgré lui - il a reconnu le changement culturel et s'est demandé comment s'y adapter.
Assimiler, s'adapter et dépasser
Heureusement pour lui, Microsoft possède la propriété intellectuelle nécessaire pour créer un service cloud convaincant, souligne encore PC World. Il dispose aussi d'une base de clients et du crédit des entreprises pour commercialiser avec succès ses services Azure et gagner une part importante du marché du cloud. Avec l'annonce des serveurs spécialisés Windows Azure Platform (lors de la Worldwide Partner Conference de juillet dernier) qui permettent de créer des clouds privés, Microsoft propose également une passerelle entre le modèle traditionnel client-serveur et la plateforme cloud Azure. Libéré de la plainte de Salesforce.com concernant les brevets, sans pour autant négliger la compensation monétaire qui atterrira dans ses poches, Microsoft peut se consacrer à ce qu'elle fait le mieux : assimiler, s'adapter et surmonter.
Ne confondez pas SOA et Cloud explique le Gartner
Selon David Mitchell Smith, vice-président de Gartner Research, les entreprises proposant une architecture orientée services (SOA) pour aider à la gestion des services informatiques ne devraient pas imaginer qu'elles seront automatiquement prêtes pour le cloud computing. S'exprimant sur le thème « Quelle réalité pour le cloud ; les SOA, constitutions et logiciels du futur » lors du sommet annuel que Gartner consacre au SOA, celui-ci a expliqué que le problème venait du terme «service» utilisé à la fois pour le cloud et pour le SOA. "Un même mot avec des significations différentes," selon lui. "Dans le monde du SOA nous parlons de services en faisant référence aux logiciels, aux composants actifs et aux objets (éléments techniques), mais dans le monde réel, quand on parle de service, on pense résultats», a-t-il déclaré.
Payer pour des résultats ou pour une technologie ?
Celui-ci a poursuivi son intervention en déclarant : « Les gens vont dire : nous faisons du SOA donc nous sommes prêts pour le cloud. Mais la différence est énorme. Avec le cloud, vous payez pour des résultats, pas pour la technologie. Dans le cloud, l'offre relève de la relation entre le fournisseur de service et le consommateur, et pas entre le prestataire de technologique et le consommateur. « Il a insisté sur le fait que les DSI ne devaient pas imaginer que SOA et cloud étaient équivalents». Cependant, le vice-président de Gartner a reconnu que les deux concepts étaient liés : «le fait de disposer du SOA représente une bonne base pour le cloud». Pour mieux illustrer l'orientation que devait prendre selon lui l'industrie du logiciel, il a déclaré : « Dans le football américain, il faut lancer la balle d'un côté et la rattraper de l'autre. Il est donc important d'être là où l'on pense que la balle va atterrir,» a-t-il dit. «Les questions qui se posent aujourd'hui autour du cloud et du SOA relèvent de la même logique. Si l'on prévoit en fonction des hypothèses actuelles et que l'on veut planifier l'avenir, alors on a besoin de savoir ce que l'avenir sera, et ce n'est pas une mince affaire."
Bien définir le cloud pour mieux l'utiliser
Dans son discours tenu à Sidney, David M. Smith a estimé que l'industrie IT était très conditionnée par la mode. « Nous voulons savoir où nous allons et nous sommes en haut d'une falaise qui s'appelle le cloud. Tout le monde dit vouloir y aller, sans comprendre nécessairement ce que cela signifie,» a-t-il déclaré. «Le cloud computing est sans doute le terme actuel le plus surfait, et il n'est pas bien défini. La moitié du problème consiste déjà à expliquer ce que c'est, et ce n'est ni une technologie ni une architecture, mais une application de l'informatique qui permet par exemple d'offrir à ses clients des services utilisant les technologies de l'Internet. » Selon lui, les gens pourraient penser que le terme cloud computing dit la même chose autrement, mais "c'est plus que cela ». «Le cloud est une question de confiance et si vous n'avez pas confiance dans votre prestataire, mieux vaut ne pas se lancer. À ce titre, le SOA est aussi différent du cloud,» a-t-il ajouté. « La combinaison du cloud, du SOA et d'événements appelant à la participation des individus conduit à des innovations. C'est le cas des tâches collaboratives, des échanges basés sur des événements et des services multi-tenant mais les individus restent au coeur de cette innovation. »
Pourquoi aller vers le SaaS ?
Le vice-président de Gartner a également posé la question des pratiques logicielles et s'est interrogé sur leur pertinence pour l'entreprise. Il a notamment estimé qu'il fallait faire évoluer les mentalités pour transformer l'achat de logiciel en achat de service. « Les gens ne veulent pas vraiment acheter du logiciel. Ils veulent acheter un service qui permet d'obtenir quelque chose, » a-t-il commenté. « Le cloud et les réalités auxquelles doivent faire face les entreprises sont axés davantage sur les résultats, et les investissements doivent représenter de la valeur, et non des coûts. L'avenir du logiciel est loin d'être assuré. Celui-ci n'est pas mort, mais on peut dire qu'il n'est pas en bonne forme. Pas suffisamment en tout cas pour servir de business model à long terme. Ce sont les résultats qui comptent, pas la technologie. »
Illustration : David Mitchell Smith, vice-président de Gartner Research, crédit D.R.
Cisco, NetApp et VMware proposent une solution Full FCoE
Pour Soni Jiandani, vice-présidente marketing serveurs chez l'équipementier de San Jose, cette annonce entre les trois acteurs, à savoir Cisco, NetApp et VMware, signifie « qu'ils sont capables de construire sur un datacenter avec des serveurs et des machines virtuelles sur tout type de périphérique de stockage : Fibre Channel over Ethernet ou Fibre Channel natif, NAS ou iSCSI sur une architecture réseau de type fabric. »
Le même Soni Jiandani explique que le switch fabric sur lequel repose le réseau FCoE pour les environnements de serveurs fortement virtualisés peut entrainer de substantielles économies. Par exemple, précise-t-elle, en utilisant un tuyau 10 Gbit Ethernet au lieu de commutateurs Fibre Channel natif et les adaptateurs FC nécessaires aux transports des données, les entreprises pourraient économiser 40% des coûts de mise en réseau, « tout en conservant les investissements qu'ils ont déjà réalisés pour leur l'infrastructure ». L'Université de l'Arizona, par exemple, qui a installé un réseau FCoE unifié, a indiqué qu'elle était en mesure de réduire de 50% ses coûts d'exploitation, avance Soni Jiandani.
Une adaptation efficace
Une fois mis en service, le protocole FCoE emballe les blocs Fibre Channel dans des trames pour les envoyer sur des réseaux Ethernet traditionnels tout en préserver les bénéfices du FC. En règle générale, parce qu'il est nécessaire de mieux partager la bande passante avec le trafic de données entre serveurs, les systèmes FCoE fonctionnent mieux sur les équipements Ethernet 10Gbit. Ethernet reste toutefois un protocole réseau moins robuste que Fibre Channel, qui a été spécialement conçu pour assurer un transport fiable et rapide des données en mode bloc des serveurs aux baies de stockage. En raison de
problèmes inhérents à sa structure, Ethernet perd des paquets de données qui doivent être renvoyées pour assurer l'intégrité des fichiers, ce qui entraine inévitablement des retards. Plusieurs équipementiers ont déjà présenté des propositions distinctes à l'IEEE pour améliorer la fiabilité d'Ethernet lors du transport de blocs Fibre Channel. « Ce n'est pas quelque chose de nouveau, les 3 sociétés travaillaient déjà sur cette question » a déclaré Jim Sangster, en charges des alliances et des solutions de virtualisation chez NetApp. La technologie clef de ce réseau convergent repose sur le logiciel de virtualisation VMware vSphere, qui est désormais certifié sur les commutateurs de la gamme Nexus 5000 de Cisco et sur les baies de stockage unifié de la série FAS de NetApp. En complément, les adaptateurs réseau CNAs de QLogic assureront la conversion des blocs Fibre Channel en paquets IP au niveau du serveur hôte.
Oracle avance aussi sa solution Full FCoE
Un peu plus tôt, cette même semaine, notre confrère Computerworld s'est entretenu avec le porte-parole de QLogic Steve Zivanic, qui indiqué qu'Oracle a récemment commencé à rebadger des adaptateurs 8100 CNA de l'équipementier pour construire sa propre offre de réseau convergent FCoE. La société de Reedwood a également choisi les commutateurs FCoE de Brocade pour compléter sa solution. QLogic n'offre pas encore de switch autonome FCoE, mais simplement des composants émulant le FCoE, précise Steve Zivanic. La société prévoit toutefois de proposer très bientôt différents modèles de commutateurs FCoE. « L'essentiel, c'est qu'avec Oracle c'est la première fois que nous entendions parler d'une plate-forme totalement FCoE » ajoute le porte-parole. « Nous connaissions leurs logiciels, matériels, serveurs de base de données et baie de stockage, mais maintenant nous parlons d'éléments composant un réseau convergent intégré. »
Une pré-annonce ?
Stu Miniman, analyste et chercheur chez Wikibon, se demande comment un accord aussi important à pu réunir NetApp et Cisco pour affirmer qu'ils lançaient la première solution pour FCoE dans un environnement serveur VMware. « Je me demande plus précisément en quoi cette configuration est utile, autrement que comme un environnement de test », a déclaré Stu Miniman sur son blog. « Si une configuration est assez petite pour se suffire d'un seul commutateur top-of-rack, pourquoi un utilisateur NetApp passerait sur une solution FCoE ? » L'analyste souligne encore que pour un réseau convergent, «le commutateur de coeur Nexus 7000, qui a 512 ports - contre seulement 56 pour le Nexus 5000 (NDLR) - paraît beaucoup plus indiqué ». Lors de sa dernière conférence utilisateurs, Cisco Live, l'équipementier californien a toutefois déclaré qu'il intégrerait le support du FCoE dans son Nexus 7000 au cours du prochain trimestre 2010. «Au final, l'écosystème du stockage reposant sur Ethernet continue de croître », conclut Stu Miniman.« Les pièces commencent à se mettre en place pour obtenir des solutions FCoE de bout en bout crédibles qui pourront être déployées fin 2010 ou début 2011. "
Illustration Cisco Nexus 5020, crédit D.R.
(...)(29/07/2010 12:07:36)Le CRM, service majeur de la place de marché Google Apps
Pas moins de 13 applications de gestion de la relation client sont déjà disponibles sur la place de marché Google Apps selon le blog officiel de la compagnie. La page liste les solutions CRM disponibles qui peuvent être installées sur un domaine Google Apps. Certaines offres sont basiques et se concentrent sur l'essentiel, à savoir le duo client/vente. Parmi ces fournisseurs, on retrouve Zoho (déjà partenaire de Google Apps), Applane, Capsule, Tactile et Timetonote. D'autres applications, telles que BatchBook et Bantam Live, sont plus orientés vers une niche : les "CRM sociaux" axés sur la surveillance des réseaux sociaux et la gestion du dialogue avec les clients. Un troisième groupe, qui comprend les produits d'Insightly et de Solve360, rassemble des logiciels destinés aux projets spéciaux.
Intégration à minima avec Apps
Toutes les fonctions de ces applications s'intègrent à des degrés divers à la suite Google Apps. Si à minima ils proposent l'authentification unique à partir de Google Apps, d'autres vont plus loin avec l'ajout de fonctionnalités comme la synchronisation de contacts et le partage de calendriers. La compagnie de Mountain View a créé cette place de marché pour étoffer l'écosystème de sa plateforme Apps, qui vient désormais concurrencer les solutions de Microsoft, IBM et autres. L'ambition affichée est bien de rassembler autour des Apps un tableau de bord de l'entreprise. Toutes les applications de gestion étant fédérées par la plate-forme cloud de Google.
Bien cerner les besoins des utilisateurs
Cette place de marché dédiée comprend également des applications complémentaires à la gestion de relation client, comme MailChimp pour l'email et FreshBooks pour la facturation et les relances. Mais cette plate-forme a peut-être besoin de mieux répondre aux intérêts des utilisateurs. Ces offres de CRM « sont efficaces en soi » soulignent des commentaires sur le blog, rapporte l'analyste Denis Pombriant de Beagle Research, joint par email. « Les utilisateurs demandent à leur direction une solution efficace pour leur usage propre et pour l'entreprise », précise-t-il encore. « Tout cela semble confirmer que le CRM est une méthodologie et une approche commerciale, et pas seulement une question de technologie. Certains fournisseurs et clients commettent encore l'erreur manifeste de rechercher une solution miracle. »
(...)(27/07/2010 17:55:43)
Des datacenters métalliques de type Lego chez HP
Le Flexible Data Center de HP consiste en quatre halls de datacenters construits autour d'un bâtiment d'administration au coeur de l'installation. Construits en morceaux de plaques métalliques, il est alors possible d'ajouter chacun de ces centres de calcul, d'environ 1800 m², selon les besoins de l'entreprise. Cette structure est bien différente des constructions habituelles en briques et en béton qui prennent en général plus d'un an à être opérationnelles. HP, avec ce modèle, pense pouvoir réduire les coûts par deux et disposer d'un datacenter fonctionnel en quatre à six mois.
Une flexibilité de type Lego
« Nous en sommes arrivés à un concept de type Lego, une approche industrielle du design des datacenters » précise Kfir Godrich, directeur de la technologie chez HP. Il ajoute qu'ils sont par ailleurs peu gourmands en énergie. L'idée est venue à l'entreprise à la suite d'un dialogue avec ses clients les plus importants. Nombre d'entre eux disposent de centres de calcul ayant une faible capacité, mais n'ont pas forcément les moyens de les étendre ou d'en construire d'autres. Et c'est spécialement le cas lorsqu'il s'agit de déterminer les besoins en la matière sur une décennie ou plus. Une structure préfabriquée pourrait donc contribuer à résoudre le problème, offrant la possibilité aux sociétés de commencer avec de petits espaces et d'ajouter des modules complémentaires suivant leur demande en capacité de calcul, estime Michael Qualley, vice président chez Forsythe Solutions Groupp.
Ils ne seront cependant pas adaptés à tous les besoins, mais correspondent relativement bien à une demande croissante de construction d'environnements hautement virtualisés, comme pour des fermes de serveurs x86, utilisées par des pourvoyeurs de services cloud tels qu'Amazon Web Services, ou des clouds privés. HP a aussi cité des fournisseurs de recherche, des entreprises en colocation de datacenters et des firmes de services financiers comme clients potentiels. La société n'a pour autant pas donné de noms. Elle affirme par ailleurs ne pas adhérer au système de notation de l'Uptime Institute, utilisé par les entreprises pour juger si l'installation est conçue avec une redondance et une fiabilité suffisante à leurs besoins. « Avec le cloud d'entreprise, nous pensons que la majorité des applications ne seront ni largement distribuées ni véritablement critiques » indique Kfir Godrich.
D'autres solutions de flexibilité
HP n'est pas le premier à proposer un tel produit. L'opérateur anglais Colt a annoncé ce mois-ci la mise sur le marché de datacenters préfabriqués, assemblés sur site et extensibles selon la demande. Ceux-ci forment une alternative aux containers de type Pod chez HP ou chez APC dans lequel on peut entasser l'équipement IT, et qui offrent la possibilité d'élargir la capacité des datacenters rapidement. I/O va d'ailleurs prochainement mettre en place des centres de calcul autonomes par container, qui ne nécessiteront pas d'alimentation externe.
Kfir Godrich explique que le Flexible Data Center a un PUE (Power Usage Effectiveness) de 1,2, qui symbolise la quantité d'énergie effectivement allouée à l'équipement IT sur la totalité transmise au datacenter. Toute note en dessous de 1,5 est considérée comme hautement efficace, alors que la plupart des dispositifs de calcul ont en moyenne une note de 2.
Le chiffre d'HP est obtenu via quelques innovation en matière d'alimentation et de refroidissement. Contrairement aux installations traditionnelles, il n'y a en effet pas de sol surélevé en béton pour faire circuler l'air ni d'unité réfrigérante, qui est normalement une part importante de l'infrastructure de refroidissement. Au lieu de ça, l'entreprise inclut des systèmes par évaporation, et un dispositif de traitement de l'air de chez KyotoCooling.
Dans un effort pour réduire les coûts de construction, les arrivées électriques et de refroidissement sont directement connectées à la section de datacenter ajoutée, évitant l'installation de câbles et de tuyauterie. Chacune de ces sections peut supporter 800 kilowatts d'équipement serveurs, et les structures ont une durée de vie de quinze ans, à l'instar des centres de calcul traditionnels. « Ceci n'est pas une solution temporaire » conclue Kfir Godrich.
Crédits photos HP (...)
Lenovo cherche sa place sur le marché des serveurs
Avec ses ThinkServer RD230 et RD240 en rack, et TD230 en tour - tous équipés de processeurs Intel Xeon six coeurs - Lenovo renforce son offre sur le marché des serveurs. Bien connu en Europe et en Amérique depuis le rachat de l'activité micro-informatique d'IBM en 2005, le fabricant chinois est entré sur le marché des serveurs x86 en 2008 seulement avec ses premiers ThinkServer. Difficile donc de rapidement gagner en crédibilité face à HP, IBM, Dell ou même SuperMicro...
Très classiquement, le chinois destine ses produits à un usage cloud ou comme plate-forme pour base de données, selon Kumar Majety, directeur marketing chez Lenovo. Ils ont été conçus pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises, et de plus grands groupes qui souhaitent disposer de petits serveurs dédiés à des applications bien spécifiques. Estimé à 24 milliards de dollars, le marché des serveurs x86 est redevenu très dynamique cette année et Lenovo souhaite accaparer une part substantielle de ce segment explique encore Kumar Majety. Mais la compagnie a encore un long chemin devant elle avant de disposer d'une position viable face à des compétiteurs bien établis souligne Dan Olds, analyste chez Gabriel Consulting Group. Lenovo est fort sur le marché des PC, mais ne bénéficie pas encore de la réputation de ses concurrents sur le segment des serveurs. « Ce sera difficile et cela prendra du temps » précise l'analyste. Avec le rachat de la division PC d'IBM, Lenovo a certes gagné en crédibilité dans la fabrication de matériel fiable, mais la firme chinoise aura besoin de revendeurs spécialisés pour convaincre les utilisateurs.

Coté matériel, Lenovo propose une plate-forme bi sockets classique reposant sur les solutions d'Intel, à savoir les Xeon 5500 et 5600 dotés de six coeurs. Le TD230 supporte jusqu'à 32 Go de RAM tandis que les RD230 et RD240 vont jusqu'à 64 Go. Ces serveurs peuvent être livrés avec Windows Server 2008, Red Hat Enterprise Linux 5 ou Novell Suse Linux Enterprise 11. Les TD230, RD230 RD240 sont commercialisés aux prix respectifs de 829, 999 et 1399 dollars en Amérique du Nord et en Europe de l'Ouest.
Illustration : ThinkServer RD240
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