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(10/05/2010 17:16:28)
VPlex, la vision fédérative du stockage d'EMC a un nom
La question des serveurs de stockage virtuel est essentielle dans le cadre d'un cloud privé. Une problématique supplémentaire se pose quand les éléments de stockages sont éloignés les uns des autres et qu'ils doivent dialoguer et échanger (transfert d'applications, mise en place de VM sur des sites distants, récupération de données en cas d'accident, etc.). Il reste que cette discussion est soumise à des contraintes physiques comme la capacité de transférer de grandes quantités de données dans un temps de réponse réduit. Pat Gelsinger, COO d'EMC, a avancé la solution d'une fédération qui consiste dans un premier temps à collecter l'ensemble des dispositifs de stockage au sein d'un même équipement. Deuxièmement, on créé une fédération laquelle serait composée de pools de stockage, traités de manière uniforme, créant ainsi plus d'agilité pour les sous-systèmes de stockage. Mais le grand concept qui est mis en avant est la géo-fédération, cette capacité de mettre en cache les données des serveurs distants. L'ancien responsable d'Intel a donc dévoilé le fruit technique de cette réflexion, VPlex. Certains y voient une certaine analogie avec la solution d'IBM, Syplex, technologie regroupant les mainframes. Il s'agit en fait d'un appliance qui s'intègre dans les datacenters.
Des appliances dédiés
VPlex combine le déploiement des clusters et un espace tampon pour les données avec une cohérence de cache distribuée intelligente. La solution proposée par EMC se décline en deux solutions : VPlex Local et VPlex Metro. La première est chargée de consolider les éléments de stockage au sein d'un datacenter, tandis que le deuxième gère le lien des ces mêmes éléments entre deux datacenters (à moins de 100 km de distance). Cette limitation de distance s'explique selon Michael Gallagher, responsable produit VPlex, par les limites du protocole de cache utilisé, ainsi que pour éviter une trop grande dégradation de la bande passante. Tous les deux reposent sur la même architecture technologique, comprenant deux VPlex Director avec des processeurs Intel Xeon multicoeur, 32 Go de cache intelligent et une connectivité Fiber Channel de 8 Gbits. Pour le « Local », les fonctionnalités du boîtier unique avec 4 Vplex engines (soit 8 directors) pourront supporter jusqu'à 8000 serveurs stockage virtuel. Pour le « Métro », les deux boîtiers pourront accueillir à travers 4 Vplex engines chacun, jusqu'à 16 000 serveurs de stockage virtuel.
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Michael Gallagher, CTO d'EMC, a assuré que les différents équipements et technologie sont « Array Aware ». c'es à dire qu'ils s'intègrent dans l'existant qu'ils soient EMC ou non. Dans le cadre de la solution « Metro », elle s'appuie sur VMotion de VMWare pour migrer les machines virtuelles sur des sites distants avec différentes applications Microsoft, SAP et Oracle. Elle est également compatible avec Windows Server 2008 R2, Hyper V et Live Migration pour assurer cette migration. L'interopérabilité s'étend à Oracle VM 2.2 avec Oracle Entreprise Linux , mais aussi Red Hat Linux.
VPlex Geo, qui permet le dialogue en mode asynchrone entre des datacenters situés sur des continents différents et VPlex Global, qui sera capable de gérer les données stockées en mode synchrone et asynchrone n'importe où dans le monde, viendront compléter cette gamme d'appliance au début de l'année 2011.
Le prix des produits présentés débutent à partir de 77.000 dollars. Il sera aussi possible d'acheter une licence logicielle pour le prix de 26.000 dollars.
(...)(10/05/2010 16:53:43)Annuels BMC Software : modeste progression sur l'exercice
BMC Software, éditeur américain de solutions d'administration des systèmes informatiques, a terminé son exercice fiscal sur une légère hausse de son chiffre d'affaires. Celle-ci s'élève à 2,1% sur l'année, avec un CA total de 1,9 Md$, et à 2,5% sur le dernier trimestre (CA de 491,3 M$). Les ventes de licences du groupe ont progressé de 4,8% sur les trois derniers mois, à 201 M$.
Quoique satisfait des résultats, Bob Beauchamp, PDG de la société, a reconnu que ceux-ci auraient pu être meilleurs sur le quatrième trimestre. Il ajoute en revanche que l'exercice 2011 commence fort avec l'un des plus importants contrats ESM (enterprise service management) signés jusqu'à présent par la société. Les prises de commande sur les licences ont également progressé de 9% au quatrième trimestre.
Concurrent des solutions d'administration de systèmes fournies par HP, IBM et CA, notamment, BMC Software rassemble à son catalogue des produits tels que BMC Performance Management, BMC Remedy IT Service Management, BMC Atrium CMDB, ou encore BMC IT Service Support. Au cours des dernières années, outre l'acquisition de Remedy, il a notamment procédé à celles de Patrol (dont l'offre a été intégrée à sa solution ProactiveNet Performance Management), de MQ-Software, Marimba, Bladelogic, Control-M ou encore de Magic.
Illustration : Bob Beauchamp, PDG de BMC Software (crédit photo : BMC)
Le WiGig jette un pont vers le WiFi
Le mois dernier, la Wireless Gigabit Alliance (WiGig) a publié une spécification sur les réseaux sans fil Gigabit qui utilisent les fréquences dans la bande 60 GHz pour offrir un débit de 7 Gbits Aux États-Unis, la bande des 60 GHz commence à être utilisée pour les applications grand public, et peut se révéler très attractive pour les usages demandant beaucoup de bande passante comme les points d'accès très fréquentés ou le streaming de vidéo HD. Et selon le WiGig, les fréquences 60 GHz sont disponibles dans la plupart des pays. Conformément à un accord annoncé lundi dernier, la WiFi Alliance évaluera la technologie WiGig pour l'intégrer dans le cahier des charges 60 GHz à venir. Dans le cadre du même accord, le groupe WiGig aura accès aux spécifications de la WiFi Alliance afin qu'il puisse poursuivre l'alignement de sa propre technologie sur ces normes. "Nous allons certainement examiner de manière approfondie leurs spécifications et peut-être même les certifier », précise Edgar Figueroa, CEO de la WiFi Alliance.
La société SiBEAM, le principal promoteur d'une technologie alternative appelée WirelessHD 60 GHz, a également indiqué qu'elle avait mis au point une puce bimode WirelessHD / WiGig. Les échantillons de ce circuit sont maintenant disponibles en quantité, et SiBEAM proposera en juin prochain un référence design pour ses clients, a déclaré John LeMoncheck, le PDG de la société. Contrairement aux projets de WiGig, SiBEAM a déjà planifié l'expédition de ses puces à destination de fabricants de produits électroniques grand public tels que les téléviseurs. Mais il est aujourd'hui le seul fabricant de puces à porter la norme WirelessHD. SiBEAM n'est pas prêt à plier devant le WiGig, soutient John LeMoncheck. Au contraire, les deux technologies ont des forces différentes et SiBEAM pourra offrir les deux à ses clients, précise-t-il. Bien que le WirelessHD ait été conçu pour le streaming vidéo entre deux appareils, le WiGig est plus orienté vers les réseaux de données et n'est pas aussi bien adapté à la vidéo, poursuit-il. Le WirelessHD a un débit théorique de 28 Gbits contre 7 pour le WiGig, donc il convient mieux aux futurs équipements qui afficheront de la vidéo HD.
Illustration : boitier WiGig, crédits photo D.R.
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Une autre technologie haut débit sans fil, le WHDI (Wireless Home Digital Interface), est également disponible sur certains équipements grands publics, les TV notamment, mais il n'est pas en concurrence directe, car il fonctionne dans la gamme des 5 GHz.
L'Alliance WiGig a été formée il y a un an par de nombreux fabricants de puces WiFi et certains acteurs comme Microsoft, Nokia et les principaux constructeurs de produits électroniques grand public. Elle a achevé une spécification technique en décembre 2009 et a publié le mois dernier une version libre de droit à destination des développeurs. Les fabricants de puces Intel, Broadcom et Atheros ont exprimé le désir de faire du WiGig une extension du WiFi, permettant aux utilisateurs de bénéficier de vitesses de plusieurs gigabits tout près d'un point d'accès et de rebasculer sur du WiFi traditionnel quand le signal 60 GHz n'est plus accessible. Combiné à cette nouvelle norme, le WiFi, déjà largement adopté dans le monde entier, pourrait faciliter le développement du WiGig sur les hotspots ou dans les foyers en équipant les box des opérateurs.
Le groupe de travail 60 GHz au sein de la WiFi alliance va étudier les spécifications WiGig pendant des semaines ou des mois avant de décider quels éléments il apportera, le cas échéant , à son propre standard 60 GHz, a déclaré Ali Sadri, président de l'Alliance WiGig. Si la WiFi Alliance n'est pas un organisme de normes officielles, elle a toutefois le pouvoir d'agir au nom de ses membres très actifs dans l'élaboration d'un standard de réseau sans fil. Le groupe a ainsi déjà travaillé de concert avec l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) pour définir des normes comme le Draft 802.11n.
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Le rôle de la WiFi Alliance est de s'assurer que les produits des différents fournisseurs pourront bien travailler ensemble de toutes les manières qu'ils prétendent. Quand un consommateur rentre à la maison et tente de faire communiquer ses équipements, explique Edgar Figueroa le CEO de la WiFi Alliance. Ainsi, si le WiGig finit par faire partie du WiFi, des produits auront une certification spéciale pour cette capacité, et les consommateurs sauront qu'ils pourront facilement passer de la bande 60 GHz à d'autres bandes de WiFi, dit-il. L'interopérabilité avec WiFi peut sans doute commencer par les fonctions de base telles que la connectivité LAN et WiFi Direct, une forme peer-to-peer de la communication de données, nous explique Ali Sadri. Pour certifier les produits WiGig pour d'autres usages, comme le sans-fil HDMI (High-Definition Multimedia Interface), l'alliance peux se tourner vers d'autres organismes.
Le fruit de ces accords ne sera pas susceptible d'arriver avant la deuxième moitié de 2011, estime l'analyste Kurt Scherf qui travaille pour Parks Associates. Mais un partenariat entre le WiGig et le WiFi pourrait être un tournant sur le marché selon les analystes. "C'est potentiellement un jeu d'échanges», a ainsi souligné Brian O'Rourke, analyste chez In-Stat. Le partenariat apporte plus de crédibilité au WiGig et renforce le WiFi qui plafonne à un débit théorique de 600 Mbits avec le 802.11n. Compte tenu de cet accord, la compagnie SiBEAM devra probablement trouver un moyen d'interagir avec WiFi, estiment les analystes. Mais John LeMoncheck pense qu'il n'est guère besoin d'une capacité de transfert intercellulaire entre le WirelessHD et le WiFi puisque le premier est conçu principalement pour le streaming vidéo dans une pièce. L'intégration avec WiFi sera vraisemblablement un processus graduel, ajoute Brian O'Rourke. Il existe d'une part des défis particuliers à l'ajout de capacités de 60 GHz à une puce. "À cette fréquence, la fabrication des puces devient de plus en plus difficile», précise-t-il. « Quand la fréquence augmente, les problèmes d'interférence sont multipliées."
Pourtant, même la fin de l'année prochaine, il ne sera pas encore trop tard pour capitaliser sur une demande naissante, analyse Kurt Scherf de Parks Associates. Les utilisateurs n'ont tout simplement pas besoin de 7 Gbits pour relier un ordinateur portable à un moniteur ou à un périphérique de stockage, selon lui. La première application qui va vraiment exiger une telle technologie sera probablement le streaming vidéo ou la lecture de films Blu-Ray sans fil plutôt que via un câble HDMI, conclut-il.
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(...)(10/05/2010 16:11:00)Des puces Intel faibles puissances pour portables ultraminces
Commercialisés sous une nouvelle appellation, ces processeurs Intel Core « light » équiperont des ordinateurs aussi nomades que les netbooks, mais dotés de plus grands écrans et avec davantage de fonctionnalités. Ces portables ultra-minces, vendus dans des fourchettes de prix allant de 400 à 800 dollars, offriront un rendement suffisant pour exécuter des applications standards mais aussi assurer des fonctions multimédias hautes définition. La feuille de route dévoilée par Intel au cours d'une présentation vidéo diffusée sur le web informe que ces processeurs seront moins puissants que les puces Core i3 et Core i5 équivalentes équipant les PC portables et dont le prix varie entre 133 et 294 dollars, selon une liste communiquée par Intel. Cependant, ils seront plus rapides que les puces Atom intégrées aux netbooks. La feuille de route indique également que ces Core « light »seront disponibles à la fin du trimestre, mais le porte-parole d'Intel a refusé de préciser leur date de sortie exacte, leur performance et leur prix. Mais en général, les processeurs pour PC ultra nomades sont moins chers que les puces d'ordinateurs portables.
« Ces processeurs seront intégrés aux ordinateurs portables au cours du second semestre de cette année, » a déclaré Stephen Smith, vice-président et directeur des opérations clients chez Intel, lors d'un discours diffusé sur le Web, précisant qu'ils « seront réalisés selon le processus de fabrication 32 nanomètre le plus récent. » Ces puces pourraient fournir un rendement important et améliorer significativement les économies en énergie, comparativement aux puces lancées par Intel l'année dernière. Comme leur grands frères, ces processeurs Core « light » intègrent une CPU et un GPU dans une puce unique, ce qui devrait améliorer les performances graphiques tout en nécessitant moins de puissance. Enfin, ces processeurs sont également capables d'exécuter deux fils d'instruction par noyau, ce qui pourrait améliorer les performances des applications.
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Apparus avec l'Athlon Neo lancé par AMD en janvier de l'année dernière, les portables ultrafins étaient destinés à combler un vide laissé dans le secteur des portables entre les netbooks et les modèles plus performants. Quelques mois plus tard, Intel emboîte donc le pas à AMD, en annonçant des puces pour portables ultrafins. Mais jusqu'à présent, le taux d'adoption de ces machines est resté assez lent. Toutefois, selon un communiqué publié par le cabinet d'études iSuppli, les sorties d'ordinateurs portables ultra-minces devraient reprendre cette année. Le cabinet estime même que le nombre de machines de ce type atteindra au total 14,5 millions, soit une augmentation de 93% par rapport aux 7,5 millions d'ordinateurs de ce type sorties l'an dernier. iSuppli estime par ailleurs que la quantité d'unités portables toutes catégories confondues atteindra cette année 209,5 millions, soit 25,5 % de plus que l'an dernier, où, avec 5 millions d'unités vendues, Acer a tenu la première place du podium de ce marché des ultra portables, suivi par Asustek, Hewlett-Packard, Dell et Sony. Apple avait été un précurseur sur ce marché avec son MacBook air, vendu à un prix coquet, il est vrai.
(...)(10/05/2010 15:52:05)
35% des français consultent leur compte bancaire via leurs mobiles
La consultation des comptes bancaires n'est plus aujourd'hui une habitude marginale puisque 93% des internautes français se connectent à la Toile pour consulter le solde de leur compte courant, un chiffre en hausse de deux points par rapport à 2009. En matière de services financiers, les virements pour le compte de tiers sont effectués par 65% de sondés (+6 points) et 39% prennent même rendez-vous avec leur conseiller (+9 points). Par ailleurs, ce baromètre révèle que 36% des internautes français se servent aussi de la Toile pour effectuer des recherches concernant des informations bancaires.
Néanmoins, si l'utilisation d'Internet devient communément admise dans l'univers bancaire, les internautes français disent être attachés à la complémentarité Internet/réseau physique. 79% des personnes interrogées préfèrent par exemple souscrire auprès d'une agence physique.
Le Baromètre Banque, Finance, Assurance et Crédit en Ligne a été mené en mars 2010 auprès d'un échantillon de 2.633 internautes français.
Trimestriels Capgemini : Deux-tiers des embauches faites en offshore
La SSII Capgemini a confirmé des signes de reprise lors de la publication de ses résultats trimestriels, malgré un recul de son chiffre d'affaires trimestriels de 6,9%, à 2,049 Md€, par rapport à l'an dernier. Le groupe compte en particulier poursuivre la stratégie de recrutement qu'il a relancée entre fin décembre 2009 et fin mars 2010, et qui a fait progresser ses effectifs mondiaux de 1,4%, à 91 792 collaborateurs. Il a concentré ses recrutements principalement en Inde, et dans d'autres zones situées en offshore. Ainsi, sur un volume de 5 274 nouvelles embauches sur le trimestre, les 2/3 ont été localisées dans les pays dits à bas coûts, soit 2 686 postes créés en Inde et 661 dans d'autres centres situés à l'étranger.
Capgemini a, en outre, intégré 268 employés supplémentaires au travers d'acquisitions et de contrats d'externalisation. La SSII a indiqué qu'elle avait également lancé des campagnes de recrutement en Europe, notamment en France, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Plus de 4 800 embauches prévues au 2e trimestre
En termes de secteurs, le nombre d'employés a progressé essentiellement au sein de la division Capgemini Outsourcing, soit +6,6% comparé au premier trimestre 2009 et + 2,3% par rapport à décembre 2009. Pour sa part, l'activité Technologies Services a vu ses effectifs augmenter de 1,8 % sur une base trimestrielle. Ce n'est toutefois pas le cas de l'entité Conseil qui a vu ses effectifs chuter de 2% comparé au premier trimestre de l'année dernière, et reculer de 11,7% par rapport à mars 2009.
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De manière globale, sur le trimestre, Capgemini a également enregistré 4 266 départs (par démissions, licenciements ou en raison de cessions). Le groupe prévoit de poursuivre ses embauches au cours du second trimestre 2010, pour faire progresser ses effectifs de 5,3 %, ce qui correspond à un volume de 4 863 nouveaux employés. Selon Anthony Miller, directeur du cabinet de conseil TechMarketView, interrogé par nos confrères de Computerworld UK, 3 500 de ces nouvelles embauches seront réalisées en Inde. La majorité de ces collaborateurs travaillera dans le domaine des services financiers, principalement pour des entreprises américaines.
Cliquer sur l'image pour l'ouvrir
Sur son premier trimestre fiscal, la SSII a enregistré une hausse de 3,3% sur son activité de conseil, mais un recul de 3,3% sur ses services d'infogérance. Les services de proximité (Sogeti) baissent légèrement, de -0,9%.
Le ratio « prises de commandes sur chiffre d'affaires », qui s'établit à 1,06 de façon globale, est plus encourageant sur l'Amérique du Nord, région sur laquelle il monte à 1,30.
Mandriva, en difficulté, discute avec Linagora
La situation financière difficile de l'éditeur Mandriva, qui fait face à des problèmes de trésorerie, conduit depuis de nombreux mois celui-ci à rechercher des solutions pour assurer la continuité de son activité. La société est dirigée depuis le 25 mars 2010 par Arnaud Laprévote.
Dans un procès verbal de son conseil d'administration du 24 mars dernier (source Infogreffe), cité par Boursorama, on apprend que le fournisseur français de distributions Linux, pour postes de travail et serveurs, est en pourparlers avec son compatriote Linagora. Ce dernier a confirmé ce matin que « des discussions sont en cours avec Mandriva pour étudier le rachat d'une partie des actifs de la société ». Contacté par la rédaction, Linagora n'a pas souhaité fournir davantage de précisions en l'état actuel des négociations. Editeur des logiciels Open Source OBM (messagerie collaborative), LinPKI (certificats numériques), LinID (gestion des identités) et LinSM (gestion d'infrastructures informatiques), la société dirigée par Alexandre Zapolsky est aussi prestataire de services professionnels s'appuyant sur des solutions en Open Source.
Le procès verbal du 24 mars de Mandriva fait également état de nombreux échanges avec l'éditeur britannique LightApp, qui était à cette date intéressé par l'acquisition de l'éditeur français.
Ces informations seront mises à jour dès l'obtention d'informations supplémentaires.
L'Amrae publie son panorama des systèmes d'information de gestion des risques
Pour répertorier, analyser, synthétiser ou restituer des informations à la fois nombreuses et variées, les gestionnaires du risque s'appuient bien souvent sur de simples tableaux Excel ou sur des applications sous Access. Mais à partir d'une certaine volumétrie et d'une certaine complexité, le recours à des produits spécialisés s'impose, afin de construire un SIGR (système d'information de gestion des risques) digne de ce nom. Le choix se heurte alors à une offre pléthorique et relativement récente dont les produits proposent des fonctions aussi variées que le sont les besoins.
Pour tenter d'apporter un peu de lumière, la commission « systèmes d'information » de l'Amrae (Association pour le management des risques et des assurances pour l'entreprise) vient de publier la version 2009 de son panorama annuel. Il est basé sur les réponses des 17 éditeurs ayant rempli le questionnaire (sur 73 interrogés). Ces réponses n'ont certes pas fait l'objet de vérifications particulières mais le document final a le mérite de mettre en évidence la couverture fonctionnelle de chaque offre.
Des produits généralistes ou très spécialisés
Cette couverture est décrite au travers de 18 critères fonctionnels évalués de 1 à 4, comme le reporting, le workflow, l'audit, l'assurance, la cartographie des risques, la maîtrise des risques, la gestion de crise, le contrôle interne, la personnalisation ou encore le support des devises. De plus, un lien a été établi entre certains critères et les dimensions du référentiel COSO II (notamment la capacité d'adaptation du SIGR à l'organisation, la capacité d'intégration des objectifs et du suivi de leur atteinte, ou encore la gestion des droits d'accès et la traçabilité).
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L'étude détaille chaque produit, d'une part sous la forme d'un diagramme correspondant aux 18 critères, d'autre part sous celle d'un histogramme représentant les dimensions COSO II. Ces résultats confirment la grande disparité entre les produits, certains cherchant une couverture fonctionnelle maximum tandis que d'autres se concentrent dans des domaines précis. Des diagrammes inspirés des fameux cadrans magiques du Gartner font d'ailleurs émerger généralistes et spécialistes.
Ainsi, l'un de ces cadrans, qui retient deux critères essentiels - la cartographie des risques et l'assurance - place dans les généralistes, AON, Effisoft, Enablon, Marsh, Mega, RVR Systems, SAS et Sword Group. Tandis que IDS Scheer ou Methodware portent leur effort sur la cartographie, et que EI Michel Bouton (ex-Compagnie Transair) privilégie pour sa part les assurances. Un second cadran retient comme critère, toujours la cartographie en abscisse mais cette fois le suivi des plans d'action en ordonnée, ce qui permet de retrouver sensiblement les mêmes généralistes, en haut à droite du cadran.
Le panorama des SIGR (...)
Thierry Moncoutié arrive à la tête de l'Association des ingénieurs de l'Ensea
Située à Cergy-Pontoise depuis 1977, l'Ecole nationale supérieure de l'électronique et de ses applications (Ensea) a, depuis sa création en 1952, diplômé plus de 5 000 ingénieurs. Ceux-ci sont surtout présents dans les secteurs de l'électronique (pour 32 % d'entre eux), de l'informatique (24 %) et des réseaux & télécommunications (20 %).
Créée dès 1955, l'Association des ingénieurs de l'Ensea (AIEnsea) rassemble l'ensemble des anciens élèves diplômés de l'École nationale supérieure de l'électronique et de ses applications (Ensea). Elle vise à l'entraide et aux échanges entre diplômés de l'Ensea et à la valorisation des formations de l'école. Sa dernière Assemblée Générale a renouvelé le bureau et élu Thierry Moncoutié (en photo, 42 ans) président. Cette association avait depuis douze ans comme président Sylvain Rambault (50 ans), diplômé en 1986, ancien directeur informatique d'Amec-Spie Ile-de-France avant de devenir consultant indépendant.
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Le nouveau président vient, lui, du côté des fournisseurs : responsable marketing & communication du constructeur de cartes audio-numériques Digigram, puis de la SSII Business & Decision, avant de rejoindre Lectra, le leader mondial des logiciels et équipements de CFAO pour les industries de l'habillement, où il est chef de produit CAO 2D/3D depuis 2007. Diplômé de l'Ensea en 1990, il est par ailleurs titulaire d'un DESS information & communication (Bordeaux 3).
Le conseil d'administration comporte en tout 16 membres dont Damien Moubêche (diplômé en 2007), chef de produit chez Oberthur Technologies, qui reste secrétaire et Pierre Croizé (diplômé en 1955) trésorier. Ce dernier oeuvre depuis plus de 50 ans pour l'Association.
Signe de la féminisation de la profession d'ingénieur, une jeune diplômée de 2009 est devenue la première femme vice-présidente : Marie Blanc, ingénieur télécom chez Alten. (...)
Pour se distinguer, Numéricâble mise sur la VOD 3D
(Source EuroTMT) Depuis plusieurs années, Numéricâble a tout misé sur un seul axe de communication, être l'opérateur le plus rapide de France. Longtemps, ce discours a, surtout, servi d'alibi pour détourner l'attention des véritables problèmes commerciaux, techniques et financiers de l'entreprise. Ce qu'avait implicitement reconnu Pierre Danon lors de sa première conférence de presse tenue quelques semaines après avoir été nommé à la présidence du câblo-opérateur en juin 2008. Il y a un an, Pierre Danon pouvait se féliciter du début d'amélioration des relations avec la clientèle, et affichait un vaste plan de développement commercial, tout en poursuivant ses investissements pour moderniser son réseau. Mais le même lancinant discours sur le « très haut débit » proposé par Numéricâble grâce à son réseau FTTB tournait toujours dans le vide, faute d'une offre de services et de contenus permettant de le rendre concret.
Une énorme dette à gérer
Et puis la réalité financière a rattrapé l'entreprise, l'obligeant à mettre en sourdine ses ambitions pour tenter d'éviter le naufrage en raison d'une énorme dette de 3,6 milliards fin 2008). Entre les investissements dans l'infrastructure et le réseau commercial et le remboursement de la dette, ce fut la deuxième option qui s'imposa. D'où une année perdue pour Numéricâble dans sa tentative de reconquête.
Pour autant, les dirigeants du câblo-opérateur n'ont rien perdu de leur éternel optimisme. Comme on pouvait le craindre, la conférence de presse tenue mercredi 5 mai a, une fois encore, vanté la qualité du réseau maison, présenté, études indépendantes à l'appui, comme le plus rapide de l'hexagone. Mais à la différence des années passées, Numéricâble a décidé de donner un sens. L'opérateur a annoncé le lancement d'ici à la fin de l'année d'un service VOD 3D. Si quelques diffuseurs comme BSkyB ont déjà promis le lancement d'une chaîne 3D, le service promis par Numéricâble constitue une grande première, que ses concurrents FAI DSL ne vont pas pouvoir copier immédiatement, compte tenu de la voracité en bande passante de la VOD 3D.
Photo : Pierre Danon, PDG de Numéricâble (D.R.)
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Mais l'avantage de Numéricâble pourrait être de courte durée. Non seulement les opérateurs DSL investissent dans le FTTH, ce qui leur permettra de se battre à armes égales avec Numéricâble. Mais Orange présente déjà une expérimentation de télé 3D, notamment pour la retransmission de Roland-Garros. Or, si Numéricâble s'est associé à quatre partenaires, dont Cisco, Sagem et Panasonic pour lancer son service, l'opérateur n'a pas été capable de préciser le contenu qui sera disponible. Néanmoins, cette annonce devrait permettre de braquer de nouveau les projecteurs sur le câblo-opérateur, cette fois de manière positive. Ce qui assurera aussi la publicité des nouveaux forfaits lancés par l'opérateur, notamment pour son service à très haut débit, et qui constituent, selon des analystes, des offres intéressantes par rapport aux tarifs du DSL.
Reste une question clé. Cela sera-t-il suffisant pour relancer commercialement l'opérateur ? Fin mars 2010, Numéricâble revendiquait 3,5 millions d'abonnés TV et 1,037 million de clients internet et 259 000 clients THD, sur 3,7 millions de prises. Et pour accélérer ses prises d'abonnement, l'opérateur a aussi annoncé l'ouverture de nouvelles boutiques, en partenariat, pour porter leur nombre à 120 à la fin de l'année, contre 91 actuellement, puis à 150 à mi 2011.
Léger mieux pour Iliad
Malgré l'énorme trou d'air rencontré par France Télécom au premier trimestre, Iliad n'en a pas véritablement profité pour accélérer ses prises d'abonnements. Le groupe a annoncé que sa marque Free avait conquis 88 000 nouveaux abonnés sur les trois premiers mois, contre 116 000 au premier trimestre 2009. En revanche, Alice semble connaître une légère embellie. Son parc d'abonnés n'a reculé que de 5,9 %, soit une perte de 40 000 abonnés, contre un recul de 7,25 %, soit 53 000 clients, au quatrième trimestre 2009.
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