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(28/10/2008 18:02:12)

Un code de bonne conduite sur la liberté d'expression pour Google, Microsoft et Yahoo

Google, Microsoft et Yahoo ont décidé d'adopter un code de bonne conduite sur la liberté d'expression et la protection de la vie privée sur Internet. Ils doivent annoncer aujourd'hui la création du Global network initiative, après deux ans de travail avec l'association Human Rights First, le Comité de protection des journalistes, le Centre pour la démocratie et la technologie, ainsi qu'une poignée d'experts chargés de vérifier si ce code de bonne conduite est respecté. Les intentions sont louables, mais il faudra attendre ce soir pour connaître les moyens concrets mis en oeuvre pour faire respecter la charte et surtout sévir en cas d'infraction. Ce nouvel organisme décrit des règles très précises pour les sociétés qui souhaitent s'établir dans des pays où la liberté d'expression est étouffée - la Chine plus particulièrement. Google, Microsoft et Yahoo dominent largement les marchés de la messagerie Web et de la recherche en ligne (à eux trois ils détiennent près de 90% du secteur selon ComScore). Et ils sont fréquemment accusés de profiter de cette omniprésence pour influencer la hiérarchisation de l'information, pour censurer certaines d'entre elles, voire pire : pour fournir des informations sur l'identité d'internautes aux autorités gouvernementales. Le groupe Human Rights Watch a dénoncé ce type de complaisance envers le gouvernement chinois dans un rapport intitulé « Nivellement vers le bas : la complicité des entreprises dans la censure d'Internet en Chine ». Yahoo aurait joué un rôle dans l'arrestation du journaliste chinois Shi Tao [[page]] Yahoo a été critiqué avec virulence par les militants des droits de l'Homme et par les législateurs américains pour avoir joué un rôle dans l'arrestation du journaliste chinois Shi Tao. Ce dernier avait utilisé sa messagerie Yahoo pour transmettre des informations embarrassantes pour le gouvernement chinois. Yahoo avait fourni les informations concernant le compte du journaliste, des données suffisamment détaillées pour qu'elles conduisent à son arrestation. Le rapport du Human Rights Watch condamnait également Skype pour sa politique de censure des mots sensibles dans les discussions en ligne, grâce à un logiciel de messagerie instantanée mis au point avec son partenaire chinois Tom Online. Ce logiciel aurait permis de stocker toutes les informations censurées sur un serveur en Chine - Skype a toujours démenti cette accusation. (...)

(14/10/2008 16:12:33)

Le respect de la vie privée sur Internet insuffisant pour une majorité de Français

Effet post-Edvige ou véritable prise de conscience, une large majorité des Français s'inquiètent du respect de leur vie privée sur Internet. Ils sont ainsi 71% à juger insuffisant le niveau de protection accordé à leur intimité sur le Web, selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Cnil. Plus étonnant, les 18-24 ans, comptant pourtant parmi les internautes les plus assidus, sont 78% à juger le respect de leur vie privée insuffisant lorsqu'ils sont en ligne. Dans le même ordre d'idée, 61% des Français considèrent l'existence de fichiers - qu'ils émanent de l'Etat ou d'entreprises - attentatoire à leur vie privée. Et la moitié des citoyens de l'Hexagone s'inquiète de l'utilisation faite de ces fichiers. Les résultats de ce sondage pavent la voie de la 30e conférence mondiale des commissaires à la protection des données et de la vie privée, co-organisée par la Cnil et son équivalent allemand. Ce sommet, qui réunit tous les ans les gardiens des données personnelles de 78 pays, se concentrera cette année sur les questions relatives à la vie privée. Un thème cher à la Cnil qui, il y a moins d'un mois, s'est associée au Forum des droits sur Internet pour interroger les internautes sur la perception qu'ils ont du respect accordé à leur vie privée dans la société de l'information. (...)

(10/10/2008 17:22:05)

Facebook ouvre une agence à Paris et lance un concours pour les développeurs

Le tout jeune fondateur de Facebook Mark Zuckerberg (24 ans) était hier à Paris pour annoncer la prochaine inauguration d'une agence parisienne ainsi que la conclusion d'un partenariat avec Netvibes, l'agrégateur de contenu Web. Facebook a aussi lancé un concours pour les développeurs, avec à la clé des sommes comprises entre 2000 et 5000 €. Ouvert jusqu'au 31 janvier 2009, le « French Application Contest » récompensera les trois applications les plus populaires développées en français. Un éditeur comme Alfresco propose déjà des applications Facebook pour les entreprises. Elles leur permettent de partager du contenu avec leurs clients, leurs partenaires ou leurs salariés. Facebook a par ailleurs ouvert les sources de sa plateforme à la communauté des développeurs en juin dernier. 24 000 applications auraient déjà été mises en ligne, et 400 000 développeurs y travailleraient, affirmait alors Ami Vora, responsable senior de la plateforme, sur son blog. Une utilisation professionnelle encore incertaine Reste à savoir si les entreprises utilisent réellement Facebook pour communiquer. Beaucoup restent frileuses à cette idée, essentiellement par souci de sécurité. Robert Fan, co-fondateur de la société 750 Industries (qui conçoit justement des applications professionnelles pour Facebook), avait lancé un pavé dans la mare en déclarant lapidairement que « personne ne sait réellement à quoi serviront les API professionnelles de Facebook » lors du Graphing Social Patterns West en mars dernier (un salon co-animé par les figures emblématiques du Web 2.0, comme Tim O'Reilly). Robert Fan avait ensuite précisé que l'évolution se ferait, mais qu'elle serait « lente ». Disponible en français depuis mars 2008, Facebook compte 4,1 millions de membres dans l'Hexagone, contre 3 millions il y a six mois et seulement 106 000 en avril 2007. (...)

(10/10/2008 16:46:36)

Un sous-traitant IT vole les données personnelles des salariés américains de Shell

La direction de Shell Oil vient d'inviter ses salariés américains à être particulièrement vigilants. Les données personnelles de quatre d'entre eux ont en effet été détournées et utilisées malhonnêtement. Cette fois, contrairement aux nombreux cas de vols de données réalisés à distance, la menace vient de l'intérieur. Une enquête interne a ainsi permis de découvrir que le salarié d'un sous-traitant IT de Shell Oil - une filiale américaine de Royal Dutch Shell - a pu accéder à une base de données rassemblant des informations personnelles sur les salariés du géant du carburant, notamment les numéros de sécurité sociale, les noms et les dates de naissance. Quatre demandes d'indemnité chômage Muni de ces données aisément collectées, l'escroc présumé a alors entrepris de réclamer des indemnités chômage. Les identités de quatre salariés de Shell lui ont permis de remplir autant de demandes auprès de l'équivalent texan de l'Assedic. Las pour l'indélicat margoulin, le pot aux roses fut rapidement découvert. L'aigrefin a désormais une raison valable pour s'inscrire au chômage. Le sous-traitant IT dont il était salarié fait, lui aussi, les frais de cette mésaventure puisque Shell a mis fin au contrat liant les deux entreprises. La SSII, dont la raison sociale n'a pas été révélée, intervenait sur un projet d'indexation impliquant, notamment, un travail sur la base de données, objet de convoitise. (...)

(26/09/2008 11:19:43)

La Cnil refuse le recours aux empreintes digitales dans les établissements scolaires

Le contour de la main pour accéder à la cantine, oui. L'empreinte digitale pour entrer dans un établissement scolaire, non. Dans une décision rendue publique hier, la Cnil vient de préciser sa doctrine en matière d'utilisation des procédés biométriques dans les écoles. La Commission nationale informatique et libertés a en effet refusé que soient utilisés des dispositifs recourant aux empreintes digitales pour contrôler l'accès et la présence des élèves dans les établissements scolaires. La Cnil motive son refus de deux façons. D'abord, elle juge qu'un tel dispositif ne devrait être utilisé qu'en cas « d'un fort impératif de sécurité ». Or, dit l'organisme, « le contrôle d'accès à un lycée ainsi que le contrôle de présence des élèves n'ont pas pour objet de sécuriser l'accès d'un nombre limité de personnes à une zone bien déterminée, représentant un enjeu majeur dépassant l'intérêt strict de l'organisme ». Un risque d'usurpation d'identité existe Ensuite, la Cnil considère que l'empreinte digitale est une donnée biométrique « à trace ». Autrement dit, chacun laisse des empreintes sur tous les objets de la vie courante. Celles-ci constituent autant de traces qui « peuvent être capturées à l'insu des personnes et être utilisées notamment pour usurper leur identité. C'est pourquoi leur utilisation doit être strictement limitée et encadrée ». Il y a deux ans, la Cnil avait bien autorisé l'usage de la biométrie dans les écoles, mais il s'agissait de contrôler l'accès à la cantine - pour le processus de paiement - et la donnée biométrique utilisée était le contour de la main. Un élément beaucoup plus difficile à capturer, et qui change d'une année sur l'autre. La Cnil avait d'ailleurs exigé, à l'époque, que les données biométriques soient effacées à la fin de chaque année scolaire. (...)

(17/09/2008 15:31:23)

Edvige coupé en trois mais peu de changement sur le fond

Ecarteler Edvige pour calmer ses détracteurs et suivre les consignes du Président de la République. C'est ce à quoi s'atèle Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur. Le fichier - susceptible jusqu'alors de rassembler des informations aussi variées que les préférences sexuelles, les engagements militants ou les risques qu'un individu présente de porter atteinte à l'ordre public - devrait ainsi être scindé en trois parties. Une première listera les délinquants réels et potentiels ; une autre se concentrera sur les enquêtes administratives ; la dernière s'attachera aux informations relatives aux personnalités. Et pour dissiper les critiques axées sur le spectre d'un fichier pantagruélique, les trois entités seront gérées indépendamment, évitant ainsi la création de fiches nominatives qui rassembleraient des données couvrant toutes les facettes de la vie privée. Les préférences sexuelles et religieuses ainsi que l'état de santé disparaissent Certaines informations, pointées du doigt tout au long de la polémique, devraient néanmoins disparaître des bases de données. Ce sera le cas des préférences sexuelles er religieuses, et de l'état de santé des individus. En revanche, les mineurs continueront à faire l'objet d'un fichage, dès lors qu'ils atteignent l'âge de treize ans, soit l'âge de la majorité pénale. Après un délai encore inconnu, les mineurs qui « ont commis des fautes pas très importantes », selon Michèle Alliot-Marie, bénéficieront d'un droit à l'oubli et sortiront du fichier. Ces modifications « ne changent pas beaucoup de choses sur le fond », indique la ministre, qui explique que les retouches apportées au décret du 27 juin portant création d'Edvige, ont pour but principal de dissiper « les craintes infondées et les inquiétudes réelles ». Nicolas Sarkozy semblait pourtant désireux de changements dépassant le cadre du simple maquillage quand il affirmait la semaine dernière : « Tout ce qui est nécessaire à la sécurité des Français, il faut le garder. Tout ce qui n'est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l'enlever, je précise, bien sûr, dans le cadre de ce fichier. » (...)

(17/09/2008 09:47:20)

La Cnil et le FDI invitent les internautes à s'exprimer sur le respect de leur vie privée

En pleine polémique sur la fourmilière d'informations qu'est le fichier Edvige, la Cnil et le Forum des droits sur Internet (FDI) se penchent sur la question de la vie privée face aux technologies de l'information. « Votre vie privée vous intéresse et vous n'êtes pas les seuls », lancent les deux organismes aux internautes, qui sont invités à participer à la consultation mise en place aujourd'hui et jusqu'au 15 janvier 2009. Ces derniers pourront exprimer leur point de vue sur les forums de discussions du FDI, organisés en quatre sections principales : puis-je contrôler mon identité et mon image sur le net, pourquoi les autres s'intéressent-ils à ma vie privée, quelle est la place de notre vie privée face à l'Etat, et comment améliorer la protection de la vie privée dans le monde numérique. A travers ces pistes de réflexion, les visiteurs exprimeront leur opinion, feront part de leurs expériences ou réagiront aux propos exprimés par les autres intervenants. A cela s'ajouteront les participations « d'experts et de personnalités », chargés d'alimenter le débat. Un rapport destiné à la CNIL et au forum des droits sur Internet A l'issue de cette vaste consultation, les contributions seront synthétisées et regroupées dans un rapport qui « contribuera aux réflexions de la Cnil (...) sur la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel. » Les contributions des internautes serviront en outre de base aux travaux des différents groupes du FDI. L'Etat n'est donc ni commanditaire de l'étude entreprise, ni destinataire a priori de ce bilan. Néanmoins, et si la participation est conséquente, les opinions exprimées pourront inciter la Cnil à formuler des recommandations, voire à tirer des sonnettes d'alarme. In fine, le FDI ne cache pas qu'il entend voir adaptée la législation aux enjeux liés à la protection de la vie privée dans une société où les atteintes potentielles sont aussi nombreuses que variées, de Facebook à Edvige, de Google aux pass Navigo. « Seul un cadre juridique à la fois précis et capable de s'adapter aux futures technologies de surveillance peut répondre à la question», glisse ainsi le FDI dans la partie du forum intitulée « quelle place pour ma vie privée face à l'Etat ? » (...)

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