Flux RSS
Emploi

1541 documents trouvés, affichage des résultats 1021 à 1030.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(15/06/2007 15:27:35)
Quelques compensations en créations de postes chez Alcatel-Lucent
Les négociations se poursuivent chez Alcatel-Lucent France. Lors de la seconde partie du comité central d'entreprise (CCE) qui s'est déroulé les 12 et 13 juin sur le site de l'équipementier de Vélizy, dans les Yvelines, la direction, qui refuse de revenir sur le plan de suppressions de 1 468 postes en France, s'est néanmoins engagée à créer 135 postes : 80 emplois ont été annoncés sur le site d'Orvault (fortement impacté par le plan de sauvegarde de l'emploi, avec 27 % des effectifs supprimés, soit 218 postes), 15 à Vélizy, 30 à Châteaufort et 10 à Lannion. Fin mai, la direction de l'équipementier télécoms avait déjà porté de 140 à plus de 300, le nombre de créations de postes dans ses activités en forte croissance. Pour les syndicats, ces mesures constituent un « progrès », mais elles restent loin d'être suffisantes. « Ces décisions sont loin d'être équitables, déplore Christian Le Bouhart, secrétaire du CCE. Certains sites ne sont pas logés à la même enseigne. Notamment Lannion et EU, confrontés à un problème de pyramide des âges, qui appelle à un renforcement de leurs activités. Nous demandons à ce que la direction, qui réfléchit actuellement à des solutions, soit en mesure de résoudre le problème. » Réponse le 18 juillet, date du prochain CCE de l'équipementier. (...)
(14/06/2007 17:13:07)Inquiétudes sur 700 postes au sein d'Atos Origin en France
Depuis l'annonce du plan de restructuration en avril dernier par Claude Aulagnon, PDG d'Atos Origin Systems Integration, la SSII est en pleine mutation. 700 postes d'Ile-de-France sont en cours de redéploiement en province. Ce qui suscite beaucoup d'inquiétude en interne. Pour des salariés, cette évolution ne serait qu'une manière de « maquiller les intentions de la société », à savoir supprimer ces 700 postes. Des salariés d'autant plus inquiets qu'une rumeur d'acquisition par Cap Gemini court depuis quelques semaines. D'après le journal l'Expansion, la SSII concurrente aurait mandaté BNP Paribas, afin de préparer une offre de rachat des activités d'infogérance d'Atos Origin. La société emploie 7200 personnes dans le monde, dont 3800 en France. (...)
(12/06/2007 16:55:04)Martin Hirsch en appelle à la solidarité active du secteur informatique
L'étiquette-slogan « changeurs de monde », choisie par la chambre syndicale des SSII et des éditeurs de logiciels pour la campagne de communication destinée à sensibiliser les lycéens à l'intérêt des métiers du secteur, est aussi censée faire « rêver » les dirigeants de ces firmes. Ayant opté pour ce thème des « entreprises qui changent le monde » pour animer l'Assemblée générale du 7 juin, l'Etat-major de Syntec Informatique s'est vu interpellé par Martin Hirsch, invité pour la circonstance, au sujet de « la nécessaire implication des entreprises dans la gestion des conséquences du progrès technologique sur la transformation des emplois et des métiers ». Dans son nouveau costume de Haut Commissaire, membre du gouvernement, l'énarque promoteur des solidarités actives s'est, de plus, chargé de ramener cette interpellation à un niveau bien concret. Et de proposer au président de Syntec Informatique, Jean Mounet, d'organiser un concours de conception-réalisation d'un logiciel facilitant la prise en charge et le traitement des personnes en difficultés. De quoi permettre aux entreprises adhérentes et à leurs salariés « de contribuer davantage à la transformation de la société » en prenant leur part d'initiative et de solidarité active contre la pauvreté. Transformation des métiers Sur le thème de la transformation des métiers... de l'informatique, et des conséquences sociales également évoquées lors de cette assemblée, l'opération « Changeurs de monde » trouve tout son sens dès lors qu'elle médiatise le passage de témoin entre la génération actuelle de jeunes cadres des SSII et les adolescents qui n'ont pas encore forcément choisi leur orientation professionnelle. Pour Jérôme Rideau, ingénieur d'affaires de la SSII Smile, l'un des « gourous » trentenaires qui ont répondu sur le site « changeursdemonde.com » aux questions des jeunes internautes, «ce genre d'initiative s'inscrit tout simplement dans la prolongation des échanges entretenus avec le monde étudiant». Echanges relevant «naturellement », selon lui, du comportement d'entreprise citoyenne, au renforcement duquel a exhorté, durant l'AG du Syntec Informatique, Jean-Marie Descarpentries, en tant de président de la Fnege (Fédération nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises). «A priori, nos métiers d'informaticiens, selon la façon dont on les exerce chez Smile, et notamment en s'impliquant dans les modèles économiques liés à l'Open Source, sont plutôt propices au développement de ces deux visions de l'entreprise : à la fois citoyenne, reliant la performance et le développement des activités à la capacité de l'entreprise à assurer le bien-être de ses salariés, mais aussi humaniste, tourné vers la société et la solidarité active », estime Jérôme Rideau. (...)
(12/06/2007 13:53:01)Deux-tiers des lancements de TPE restent au stade du solo
Mais où sont les nouvelles générations d'entrepreneurs en France ? A cette question centrale d'une étude menée pour l'Agence pour la création d'entreprises (APCE) auprès d'un échantillon de créateurs/repreneurs d'entreprise ayant en moyenne trois ans d'exercice, force est de constater que les vocations réelles - et non contraintes et forcées - se font rares. Sur le millier de personnes interrogées dans quatre régions (Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Paca et Rhône-Alpes), 27% se considèrent comme chefs d'entreprise, développeurs, managers ou gestionnaires. Dans deux cas sur trois (62%), la création d'entreprise correspond d'abord au souhait - ou à la nécessité - de créer son propre emploi. Et trois ans après, la plupart de ces vrais-faux entrepreneurs continue de travailler en solo (50% de l'échantillon). Près de 30% ont un ou deux salariés, 20% ont au moins trois salariés. Mais au total, même quand la démarche est contrainte, la satisfaction est plutôt au rendez-vous, puisque moins de 10% regrettent de s'être lancé, même si 22% des personnes se déclarent disposées à reprendre leur ancienne activité si l'opportunité se présentait. Un quart des créateurs/repreneurs s'estime cependant plus en sécurité à la tête de l'entreprise qu'en tant que salarié. Au regard de ce constat plutôt lucide, publié en prélude au salon des entrepreneurs qui se tient mercredi 13 et jeudi 14 juin à Lyon, l'APCE, à l'origine de cette étude, ainsi que la Caisse des dépôts et les organisateurs de ce salon, proposent diverses pistes de réflexion concernant le renforcement de la culture entrepreneuriale, à partir de l'attention portée : - à la dynamique générée par les créations pérennes et à la satisfaction des créateurs, même si la sécurité n'est jamais acquise, plutôt qu'à la seule pérennité des entreprises ; - à la sensibilisation des personnes les plus susceptibles de réussir et de développer de l'emploi salarié dans la création, alors que pour le moment, celles-ci sont minoritaires dans l'acte de créer, notamment parmi les jeunes qu'il convient de préparer à cette culture ; - à l'accompagnement des créateurs indépendants qui, par leur expérience, peuvent devenir des chefs d'entreprise . (...)
(05/06/2007 16:30:56)Pour ses 40 ans, l'Inria est l'invité spécial du Salon européen de la recherche et de l'innovation
La troisième édition du salon européen de la recherche et de l'innovation s'ouvrira le 7 juin à la Porte de Versailles. Inauguré par Valérie Pécresse, la nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce salon est l'occasion de découvrir les nouveautés présentées par les entreprises participantes ou d'assister à des conférences. Placé sous le signe de l'Europe, ce salon a pour invitée d'honneur l'Espagne. Il accueillera un autre invité de marque : l'Inria (Institut national de la recherche en informatique et en automatique), qui souffle cette année ses 40 bougies et présente des projets innovants sur le salon. Parmi ceux-ci, « Cardiosense 3D » est un simulateur cardiaque personnalisé pour chaque patient, permettant au cardiologue de visualiser en 3D les paramètres physiologiques. A noter que ce projet d'envergure nationale mobilise 4 équipes de recherche de l'Inria : Asclepios, Macs, Reo et Sisyphe. A suivre de près également « ViCopT », un autre projet destiné à protéger et tracer les contenus audiovisuels en vue de détecter les copies. Toujours dans l'audiovisuel, « Grimage » apporte des nouveautés pour les professionnels du cinéma par les techniques de la réalité virtuelle dans le but de créer des effets spéciaux inédits. Enfin, les recherches consacrées à la sécurité informatique et développées dans le centre commun Inria- Microsoft Research seront présentées par les équipes de chercheurs. Un rapprochement fructueux entre candidats et recruteurs Le salon européen de la recherche et de l'innovation permet aussi de se faire une idée des perspectives d'embauche dans le secteur de la recherche via l'opération « les rendez-vous de l'emploi ». Celle-ci est destinée à améliorer la connaissance du marché de l'emploi scientifique en France et à favoriser les rapprochements entre les candidats et les opérateurs privés de la recherche et de l'innovation. Ces rendez-vous de l'emploi s'adressent aux chercheurs et aux professionnels des métiers scientifiques d'appui à la recherche et à l'innovation, ou aux personnes qui souhaitent exercer ces fonctions à court terme. En 2006, les 127 recruteurs inscrits ont sélectionné 350 candidats et leur ont proposé 490 rendez-vous. « De plus, une forte proportion des entretiens réalisés a abouti à une proposition d'embauche » indiquent, sans autre précision, les organisateurs qui ont donc souhaité renouveler cette opération. Sur le même sujet : - Contrat quadriennal entre l'Inria et l'Etat : 7 défis prioritaires - Deuxième salon européen de la Recherche et de l'Innovation (...)
(01/06/2007 17:49:32)Un éditeur de logiciels sur deux devrait recruter cette année
Avec CXP et IDC, le Syntec Informatique vient de présenter sa deuxième édition de la « cartographie de l'édition française du logiciel. » Les résultats montrent une dynamique du secteur qui devrait s'accroître cette année. Ainsi, l'enquête réalisée en 2006, montrait que 24% des entreprises prévoyaient une croissance de leur CA de plus de 20%. La nouvelle cartographie indique que 30% des éditeurs ont effectivement réalisé une croissance de plus de 20% en 2006. Cette croissance devrait se confirmer puisque la proportion des éditeurs interrogés anticipant une croissance de plus de 5% de leur CA est passée de 62% en 2006, à 69% en 2007. De même, ils étaient 24% à prévoir 20% de croissance en 2006, proportion qui atteint 35% pour les prévisions 2007. Cette embellie devrait être répercutée sur la R&D et les emplois pour former un cercle vertueux. Le Syntec Informatique souligne que trois éditeurs sur quatre investissent plus de 10% de leur CA en R&D (plus de 20% pour 43% des éditeurs interrogés). Enfin, 62% des éditeurs prévoient de recruter cette année (12% de plus qu'en 2006). Selon l'enquête du Syntec Informatique, une entreprise sur deux recrutera entre 1 et 5 collaborateurs supplémentaires en 2007, représentant une augmentation significative des emplois du secteur puisque 86% de ces éditeurs comptent moins de 50 personnes. Première inquiétude : les profils les plus recherchés par les éditeurs partent en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis Selon le Syntec Informatique, « les difficultés de recrutement sont une préoccupation majeure des dirigeants interrogés, qui se heurtent à de multiples tensions sur le marché de l'emploi en France dans les domaines IT. Concernant les profils techniques, les responsables évoquent la rareté des développeurs ayant à la fois la connaissance de Java ou DotNet et un minimum d'expérience, malgré un excellent dispositif de formation initiale. Ils déclarent également être pénalisés par l'expatriation croissante des compétences pointues qu'ils recherchent, la Grande Bretagne et les Etats-Unis étant les principaux pôles d'attraction. » Les raisons de ce désamour des talents sont nombreuses : meilleur salaire, meilleures perspectives de carrière, évolution plus rapide, responsabilités plus importantes, meilleures conditions de travail ou prestige de l'entreprise en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. « Le facteur culturel est lourdement mis en avant : pour les diplômés des grandes écoles, une carrière d'ingénieur commercial en SSII ou chez un éditeur, pourtant riche et prestigieuse dans la pratique, souffre d'une mauvaise image. Ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays francophones comme le Maghreb ou le Canada », insiste le Syntec Informatique. Cet aveu des conditions de travail qui sont sans doute plus favorables à l'extérieur de la France, devrait être analysé par toutes les entreprises qui souhaitent embaucher, afin de renforcer leur attractivité en vue de faire revenir les profils recherchés. Cette pénurie sectorielle pourrait également favoriser la formation d'informaticiens au chômage ou, pour ceux en poste, les promotions internes, notamment par le biais des formations continues. Deuxième inquiétude : le CA réalisé à l'étranger ne décolle pas Autre ombre au tableau : de sérieux manques à l'étranger qui pourraient ralentir le développement de l'activité à moyen et long terme. En effet, dans un secteur aussi concurrentiel que l'édition logicielle, l'activité à l'international qui croît moins rapidement que l'activité globale (notamment pour les petits acteurs) s'avère handicapante car elle génère un risque de rachat par des acteurs mieux implantés. En outre, malgré de bons investissements en R&D, la pro-activité sur le secteur est une condition sine qua non pour éviter l'obsolescence qui mène inévitablement à la disparition. Une présence à l'international est indispensable pour les retours « terrains » des évolutions continuelles du marché. L'importance de l'investissement nécessaire en temps et en ressources est cité comme principal frein à l'expansion internationale. Les éditeurs préconisent donc des mécanismes de mutualisation de ressources entre eux ou de s'adosser à des entreprises disposant déjà d'infrastructures à l'international, en vue d'attaquer les marchés étrangers. Il leur reste à aller au bout de leur raisonnement en discutant des modalités pour mener au plus vite ce dessein et en jouant la carte collaborative pour ne pas se retrouver esseulés. (...)
(31/05/2007 17:43:54)Motorola et IBM coupent une nouvelle fois dans leurs effectifs
Motorola a annoncé mercredi la suppression de 4 000 emplois supplémentaires, portant le total des réductions de postes en 2007 à 11% de ses effectifs (66 000 salariés fin 2006). Déjà, 3 500 suppressions d'emplois avait été programmées pour le premier semestre. Ces mauvaises nouvelles résultent d'une dégradation de la compétitivité de Motorola face à son concurrent Nokia. Les économies liées à ce nouveau plan de restructuration, conjuguées à d'autres mesures de rationalisation, devraient permettre au groupe d'économiser 600 millions de dollars par an à partir de 2008. IBM a également annoncé 1 570 réductions de postes aux Etats-Unis, dans son unité de services, soit 3 700 suppressions réalisées depuis le début de l'année. Le géant américain, qui pourrait réduire sa voilure de 12 000 postes dans le monde, sur l'ensemble de l'année, aurait parallèlement recruté 19 000 collaborateurs. Une politique liée au transfert accéléré du personnel du groupe dans les pays dits à bas coût. (...)
(31/05/2007 09:40:34)Le programme de support aux projets TIC de l'Europe recrute des experts indépendants
A Bruxelles, la Commission a besoin de renfort pour l'évaluation des propositions et la revue de projets TIC relevant des programmes financés par l'Europe. L'objectif de l'opération de recrutement ouverte à partir du 23 mai, pour sélection finalisée à l'automne 2007, vise à constituer une base de données d'experts indépendants capables d'assister les équipes de la Commission dans cette activité d'évaluation. Le cadre de cette coopération est le programme ICT PSP (Policy Support Programme dans le domaine des technologies TIC) qui fait partie du programme-cadre de soutien à l'innovation et à la compétitivité des entreprises (CIP Framework Programme). Pour la Commission, ce programme ICT PSP passe par une série d'appel à projets, incluant des projets pilotes, mais aussi par l'activité de réseaux thématiques et d'autres actions lancées sur la base d'un agenda annuel. Les premiers projets financés devraient être lancés dès le premier trimestre 2008. Le détail des critères de sélection et des compétences recherchées chez ses experts (minimum cinq ans d'expérience) ainsi que le mode de rémunération de cette activité (à distance et avec déplacements), sont présentés en ligne sur le portail thématique « Information Society » de la Commission. (...)
(30/05/2007 18:17:14)France Télécom veut faciliter la mobilité de ses collaborateurs
Act, c'est le programme de gestion des ressources humaines mis sur pied par France Télécom, dans le cadre du programme de transformation Next. Dans la pratique, il s'agit de passer à une « logique d'adaptation permanente dans un environnement instable » et donc de faciliter toutes formes de mobilité des salariés, géographiques et fonctionnelles. Pour l'opérateur historique, qui considère qu'"un salarié = un projet professionnel», chacun doit être le premier acteur de son évolution professionnelle. En clair, cela signifie que chaque salarié doit être en mesure d'identifier un autre métier dans le groupe, de passer dans la fonction publique, de trouver un emploi dans une autre entreprise, ou de devenir son propre patron par la voie de l'essaimage. Les métiers où le groupe a besoin de renouveler ses compétences ? Les hommes réseaux et informatique, mais aussi les postes liés au contenu multimédia. Des espaces de développement offrant des services de proximité Pour accompagner les collaborateurs de France Télécom, de la phase de réflexion jusqu'à la concrétisation de leurs projets, des Espaces de développement, lieux de conseil et de services spécialisés, ont été créés dans le cadre du programme Act. Situés sur tous les points du territoire en France, ces espaces offrent des services de proximité, pour réaliser des bilans professionnels, construire un réseau relationnel, réfléchir à la viabilité d'un projet, ou définir un business plan. Pour pousser les salariés à «prendre en main leur avenir professionnel» en créant ou en reprenant une entreprise, Act dresse également une liste des types d'essaimage réussis. Et propose aux collaborateurs ayant trois ans d'ancienneté minimum, une aide à l'essaimage, une formation/accompagnement avec des experts du domaine (tels que les CCI), un aménagement du temps de travail, et un suivi du projet pendant une période de deux ans. Avec la possibilité d'une réintégration chez France Télécom, en cas d'échec ou d'abandon, mesure qui s'applique au projet personnel accompagné (PPA), autre dispositif figurant au menu d'Act. Pour autant, ces mesures sont loin de susciter l'enthousiasme des organisations syndicales. Selon la fédération Sud, « tout cela pourrait prêter à sourire s'il n'y avait réellement des postes supprimés, des services sans cesse restructurés et derrière tout cela, des femmes et des hommes en souffrance, dont le quotidien se résume à des pressions pour partir vers un hypothétique ailleurs. » (...)
(30/05/2007 17:06:48)Les trois quarts des DRH prêts à embaucher des plus de 50 ans
Une étude de la Cegos vient d'être publiée et montre que la discrimination des seniors à l'emploi pourrait, dès cette année, être reléguée au rayon des mauvais souvenirs. Ce qui changerait radicalement le paysage actuel de l'emploi informatique où l'on devient « senior » dès l'âge de 40 ans (dans les faits, les 37-40 ans sont déjà sur la brèche) avec un taux d'employabilité inversement proportionnel au nombre de printemps. De plus, le paradoxe engendré par des situations de pénurie dans certains métiers, alors que dans le même temps des informaticiens dans la mauvaise classe d'âge restent au chômage, serait enfin levé. Conscient de ce malaise, le Munci (Mouvement pour une union nationale et collégiale des informaticiens) avait d'ailleurs écrit aux candidats à la présidentielle. Il leur demandait une réponse sans équivoque sur la discrimination à l'encontre des seniors, pour lesquels il réclamait l'instauration de quotas à l'embauche. Bonne nouvelle : une réponse a été donnée, non par la majorité présidentielle, mais par les entreprises, qui semblent prêtes à modifier leur comportement. « Les seniors reviennent dans la course », annonce la Cegos qui, pour la cinquième année consécutive, a mené une « enquête sur le choc démographique » et la politique RH des entreprises. Réalisée auprès de 168 directeurs de ressources humaines d'entreprises de plus de 200 salariés, cette étude porte sur la politique de leur entreprise face à cette question du départ des « papy boomers ». Vers une nouvelle politique de recrutement ? Oui... mais à condition de ne pas payer trop cher ! Résultat significatif : un changement net de politique vis-à-vis du recrutement des plus de 50 ans. Si au cours des deux dernières années, un important pourcentage de DRH se déclarait ouvert à l'embauche des plus de 50 ans, cette intention se confirme très nettement en 2007, 72% des DRH interrogés déclarant qu'ils vont embaucher des plus de 50 ans. La Cegos nuance toutefois : « cette tendance est générale aux secteurs d'activité, à l'exception de l'industrie de grande consommation (48%) et de la banque-assurance (58%). Les grandes entreprises rejoignent les plus petites qui s'étaient jusqu'alors montrées les plus ouvertes. » Cette enquête a également permis d'analyser l'image renvoyée par les seniors. Au chapitre des éléments favorables à leur embauche, la compétence, l'expérience, la conscience professionnelle, la disponibilité, sont plébiscités à plus de 80%. Sans grosse surprise, le frein majeur est le niveau de rémunération, pour 59% des DRH interrogés. Cette tendance est générale, quelle que soit la taille des entreprises ou leur secteur. Sur le rapport productivité/salaires, la capacité d'adaptation ou le niveau de productivité rencontrent plus d'opinions favorables que défavorables. « Les quadras, la catégorie la plus critique dans les entreprises » Si les intentions sont suivies de faits, le plein emploi dans l'informatique pourrait donc être pour demain. Toutefois, un sondage sur la qualité de vie au travail (Anact/TNS/Sofres) intitulé « les salariés face aux nouvelles exigences du travail contemporain » montre que l'emploi qui fait défaut à certains n'est pas forcément une sinécure pour les autres. Ainsi, l'étude indique : « les quadras sont aujourd'hui la catégorie la plus critique dans les entreprises, « coincée » entre des jeunes fortement valorisés par l'entreprise et des quinquas déjà résignés. » L'une des explications avancées à cette démotivation, est que la progression sur la prise de responsabilité est dégressive avec l'âge (selon l'étude Anact/TNS/Sofres, plus d'un quinquagénaire sur dix a même perdu en responsabilité) alors que l'on sait que la transmission des savoirs et l'expérience sont deux qualités qui peuvent augmenter la rentabilité des entreprises. Autant d'arguments pour que les instances dirigeantes des sociétés de services, prennent en compte les CV des plus de 40 ans en vue d'une mixité inter-générationnelle pour endiguer un turn-over néfaste au développement de l'entreprise. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |