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(05/05/2011 10:58:40)

SAP espère faciliter l'adoption des ERP avec iRise

SAP a signé avec son partenaire iRise un accord mondial pour revendre le logiciel de celui-ci sous le nom de SAP Application Vizualisation. L'outil permet de visualiser l'apparence finale d'une application sans écrire de code, explique l'éditeur qui espère ainsi renforcer la réussite des projets de ses clients.

iRise constate que les méthodes traditionnelles pour décrire les exigences métiers des projets SAP (tableurs, fichiers texte, organigrammes...) n'ont guère changé au cours des vingt dernières années et que les utilisateurs métiers ont toujours autant de difficultés à les décoder. De surcroît, bien souvent, ces utilisateurs ne savent pas ce qu'ils veulent faire avec le logiciel avant d'avoir véritablement pu interagir avec lui.

Les visualisations procurées par iRise donnent aux utilisateurs la possibilité de découvrir le logiciel beaucoup plus tôt, quoique virtuellement. Cela peut permettre de réduire la facture en limitant la réécriture de l'application, tout en facilitant la formation et la gestion du changement.

Réduire les difficultés des projets ERP

« Les simulations sont si proches des applications définitives qu'il n'est guère possible de faire la différence entre les deux », affirme iRise sur son site web, en précisant qu'elles peuvent être assemblées facilement, y compris par des collaborateurs non techniciens. Ces visualisations peuvent être publiées pour être consultées par différents utilisateurs ou accessibles dans un fichier protégé par un mot de passe.

Dans un communiqué, SAP cite en exemple le fournisseur d'électricité National Grid qui a mené un programme pilote avec le logiciel iRise. A la suite de réponses très positives des utilisateurs, le groupe aurait prévu de l'adopter comme outil standard pour les projets de déploiement.

S'il s'avère que les outils de visualisation répondent vraiment à leurs promesses, ils pourraient avec le temps réduire certaines des difficultés que les entreprises rencontrent avec leurs projets de mise en place d'ERP, voire prévenir les échecs. L'utilisation de tels outils pour les ERP est en hausse, selon China Martens, analyste pour Forrester Research. (...)

(02/05/2011 12:22:37)

SAP obtient une suspension temporaire pour payer les dommages dus à Oracle

Oracle devra attendre encore un peu avant de mettre la main sur la somme de 1,3 milliard de dollars qui lui a été accordée en fin d'année dernière dans le cadre du procès qui l'opposait à SAP (pour vol de propriété intellectuelle par l'ancienne filiale de l'éditeur allemand, TomorrowNow).

Un tribunal américain a accédé vendredi dernier à la demande de SAP qui souhaitait bénéficier d'une suspension temporaire d'exécution du jugement pendant qu'il procédait à des requêtes dites « post-trial motions » pouvant déboucher sur un réexamen à la baisse du montant des dommages à verser. SAP a également indiqué qu'il pourrait envisager de faire appel du jugement si ce montant n'était pas révisé.

L'éditeur de solutions de gestion basé à Walldorf (Allemagne) a toujours jugé excessif le montant des dommages auquel il a été condamné par un jury californien en novembre 2010. Il avait alors souligné que la méthode utilisée pour calculer les dommages subis par Oracle n'était pas appropriée.

SAP a toujours jugé excessif le montant des dommages

Oracle avait attaqué SAP après avoir découvert que TomorrowNow, filiale acquise en 2005 par l'éditeur allemand, avait téléchargé illégalement sur des serveurs Oracle des documents servant à la maintenance de certaines applications de gestion. L'activité de TomorrowNow consistait justement à offrir, à prix réduits, des services de maintenance sur les applications en question. SAP n'a pas contesté la réalité des téléchargements et il a fermé la filiale TomorrowNow. L'objectif du procès était d'évaluer le montant des dommages subis par Oracle.

En novembre dernier, après plusieurs semaines de procès qui ont vu se succéder à la barre des témoins le PDG d'Oracle Larry Ellison, l'ancien président de la société Charles Phillips, et Jim McDermott, co-PDG de SAP, un jury a évalué à 1,3 milliard de dollars le montant des dommages. SAP de son côté estimait qu'il aurait dû se chiffrer en dizaines de millions de dollars.

Vendredi dernier, le juge Phyllis Hamilton a requis de SAP l'assurance qu'il paierait s'il devait finalement le faire. Elle a dans le même temps refusé qu'Oracle puisse faire courir des intérêts sur la somme pendant la période de suspension.

Crédit photo : Wallpapersphere

(...)

(28/04/2011 17:40:55)

Trimestriels SAP : +15% sur les licences en France

Bon premier trimestre 2011 pour l'éditeur SAP qui a augmenté ses ventes de logiciels de 26%, au niveau mondial, à 583 millions d'euros, par rapport aux trois premiers mois de 2010. Son chiffre d'affaires global a progressé de 21% sur la période, à 3,024 milliards d'euros (en incluant les activités de Sybase), dont 2,327 Md€ pour la partie licences et services associés.

En France, sa filiale affiche une croissance organique de 15% sur les ventes de licences (le chiffre d'affaires n'est pas communiqué) et de 9% au total. Une progression qui, contrairement aux résultats globaux, n'inclut pas Sybase, pointe Nicolas Sekkaki (en photo), directeur général de SAP France, pour souligner la performance réalisée par ses équipes « sur l'ensemble des secteurs et des produits », avec un bémol sur l'industrie et l'offre Business Analytics(*). Sur le trimestre, l'Hexagone se retrouve donc en phase avec les ventes de licences réalisées sur le marché EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), ce dernier affichant une progression de 15% à taux de change courant et de 14% à taux de change constant, sur les trois derniers mois.

Six contrats dépassant le million d'euros

Ce matin, lors de la présentation des résultats trimestriels pour la France, Nicolas Sekkaki a rappelé les restructurations engagées sur l'approche commerciale des clients. Les comptes-clés (key accounts), qui regroupent les sociétés « ayant la volonté de mettre SAP au coeur de leur stratégie de développement », sont désormais au nombre de 44. Ce segment a enregistré une croissance de 21% sur la période. « Nous avons réalisé six affaires supérieures à 1 million d'euros, soit en un trimestre autant que la moitié de l'an dernier », indique le directeur général. Ces contrats ont à la fois porté sur des extensions de périmètre des applications installées (davantage d'utilisateurs), sur de nouveaux modules applicatifs pour de nouveaux usages et, pour certains, il s'agit de « winback » remportés sur Oracle.

Secteur public en poupe pour SAP France

Le secteur public a constitué l'un des points forts de la filiale sur le trimestre écoulé, dans trois domaines plus particulièrement. Le ministère des finances a d'abord confirmé l'extension du nombre d'utilisateurs sur le projet Chorus. SAP a par ailleurs poursuivi son avancée sur le terrain universitaire (pilotage de performances, mais aussi bientôt gestion de la vie scolaire et des étudiants) et dans le monde de la santé avec l'une de ses références majeures, l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris).

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« L'autre secteur qui nous a ravi ce trimestre, c'est celui de la finance/assurance sur lequel SAP est devenu incontournable », n'hésite pas à affirmer Nicolas Sekkaki. Sur ce terrain comme sur bien d'autres, l'éditeur a mis à l'oeuvre la fameuse « co-innovation » qu'il prône avec ses clients. Ensemble ils développent des fonctions qui permettront aux entreprises de faire la différence avec leurs concurrents. Le dirigeant de SAP France cite le cas de PostBank avec lequel un configurateur de produits a été réalisé. Autre exemple de co-innovation, dans l'agro-alimentaire cette fois, avec Danone, sur la traçabilité de l'empreinte carbone de chaque article.

Co-innovation, la propriété intellectuelle reste chez SAP

Sur ces opérations de co-innovation qui contribuent à apporter un avantage concurrentiel au client, quid de la propriété intellectuelle ? « Elle appartient à SAP », clarifie sans hésitation Nicolas Sekkaki. Sur les 10% du co-développement qui permettent à nos clients de se différencier, ils nous demandent de garder 12 à 18 mois d'avance » [avant que les innovations soient intégrées aux applications métiers s'adressant à tous les autres clients].

A propos du marché de la banque, Nicolas Sekkaki tient à rappeler que l'offre de SAP a évolué entre 2000 et 2003 vers une architecture orientée services, ce qui permet aux clients de ne choisir que certaines briques et de les intégrer avec leurs applications métiers internes. « C'est ce que nous avons fait à la Société Générale » qui a engagé un plan de refonte de sa filière financière avec l'objectif d'avoir une vision globale sur l'ensemble de ses filiales. « Nous avons signé au premier trimestre le démarrage de ce projet ».

(*) Sur le secteur de l'industrie et les produits de Business Analytics, SAP France enregistre une baisse à deux chiffres sur ses ventes.

Illustration : Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.
(...)

(26/04/2011 15:15:25)

Lawson accepte l'offre de 2 milliards de dollars d'Infor

Deux milliards de dollars. C'est le montant finalement arrêté pour le rachat de Lawson Software par GGC Software Holdings, une société affiliée à l'éditeur Infor. Ainsi renforcé, ce dernier devance Microsoft et Sage pour occuper le rang de troisième éditeur mondial de solutions de gestion intégrées, derrière SAP et Oracle. Il récupère en particulier l'expertise de Lawson sur le secteur de la santé.

La première offre d'acquisition (non sollicitée) faite par Infor remonte à six semaines. Elle se montait à 1,8 Md de dollars. De nombreux observateurs du marché s'attendaient à des surenchères de la part d'autres groupes, notamment d'Oracle. S'il y en a eu, aucune n'a été faite publiquement. Toutefois, dans un communiqué publié aujourd'hui, Lawson Software indique qu'il a procédé à une évaluation complète du marché et contacté d'autres acquéreurs potentiels parmi lesquels des concurrents d'envergure mondiale et des investisseurs financiers. Mais cette démarche n'a pas débouché sur une proposition supérieure. « Nous sommes satisfaits de nous engager dans une transaction qui offrira aux actionnaires de Lawson une valorisation intéressante », estime donc Harry Debes, PDG de Lawson.

2,736 milliards de dollars de chiffre d'affaires cumulé

Infor est un éditeur privé détenu par  le groupe financier Golden Gate Capital tout comme la société GGC Software Holdings. Il communique depuis plusieurs années sur le même chiffre d'affaires annuel : environ 2 milliards de dollars. Depuis quelques mois, son PDG est Charles Phillips, ancien président d'Oracle. On porte au crédit de ce celui-ci d'avoir joué un rôle clé dans les acquisitions réalisées des dernières années par la société de Larry Ellison. De son côté, Lawson Software a réalisé un chiffre d'affaires de 736,4 millions de dollars sur son exercice fiscal 2010.

« Lawson est un partenaire stratégique naturel pour Infor, apportant des solutions logicielles complémentaires qui vont étendre notre portefeuille, en particulier dans des domaines tels que la santé, le secteur public, l'industrie et la gestion du capital humain », a déclaré Charles Phillips dans un communiqué. On s'attendait à cette annonce de rachat, non seulement en raison de la première offre lancée en mars, mais aussi parce qu'un communiqué informant de cette transaction avait été prématurément publié hier sur le site web d'Infor. (...)

(26/04/2011 12:13:21)

Infor sur le point de racheter Lawson Software

Il s'en est fallu de peu que l'on apprenne hier le rachat de Lawson Software par Infor. Il y a six semaines, l'éditeur américain d'ERP a fait à son compatriote et concurrent une offre de rachat d'un montant de 1,8 milliard de dollars. Apparemment, l'affaire était en passe d'être conclue puisqu'Infor a publié sur son site un communiqué de presse daté du lundi 25 avril annonçant le rachat... avant de le retirer aussitôt. On en retrouve néanmoins la trace sur le moteur de recherche de Google et sur certains sites qui l'ont repris avant sa suppression. 
Lawson Software to be acquired by Infor
(Cliquer ici pour agrandir l'image)

L'acquéreur potentiel était donc GGC Software Holdings, filiale d'Infor et de Golden Gate Capital (le fonds d'investissement qui détient Infor). La transaction devait être réalisée d'ici le troisième trimestre, mais aucun montant n'était précisé.

Charles Phillips a repris les rênes d'Infor

Infor s'est constitué au fil des années à coup de rachats successifs reprenant de nombreux éditeurs d'ERP de renom (Baan, SSA et Mapics pour ne citer qu'eux parmi les plus connus), la plupart étant bien implantés sur le marché des entreprises de taille moyenne et le secteur de l'industrie, mais également sur la chaîne logistique, la gestion des ressources humaines, le PLM et la gestion de la performance financière. Parmi ses rachats figurent aussi un éditeur de CRM comme Epiphany. Infor s'est ainsi retrouvé à la tête d'un foisonnant catalogue et dérouté certains observateurs qui s'interrogeaient sur la cohérence de l'ensemble. Pourtant, depuis plusieurs années, l'éditeur travaille à la modernisation et à la convergence de ses offres et les dirigeants se sont déplacés sur les différentes conférences utilisateurs organisées chaque année à travers le monde pour faire le point sur les développements en cours. L'an dernier, la société a engagé une vaste campagne marketing pour changer son image et à l'automne, elle a recruté à sa tête Charles Phillips (en photo), qui était encore quelques semaines auparavant le président d'Oracle (où il gérait notamment les fusions/acquisitions). Ses efforts sur cette voie se sont poursuivis avec l'annonce d'un plan de recrutement de 400 développeurs supplémentaires et la mise en oeuvre d'une technologie s'appuyant sur les couches Microsoft. Celle-ci permet aux utilisateurs d'accéder à leurs différentes applications Infor à partir d'une interface unique. 

Des logiciels aux architectures orientées services

De son côté, Lawson Software édite deux gammes d'applications, S3 et M3 (rachetée à Intentia en 2005). Avec la première, il est présent sur le secteur public, la santé et les services (banque/assurance), plutôt dans les grandes entreprises. Avec la deuxième, il propose des solutions verticales pour l'agro-alimentaire, la mode et la gestion des équipements lourds.

Ensemble, les deux sociétés rassembleraient 75 000 clients (à lui seul, Infor en a déjà quelque 70 000), peut-on lire sur le communiqué de presse ayant échappé à la destruction. Celui-ci déclarait aussi « qu'Infor et Lawson allaient créer une suite applicative d'entreprise riche et intégrée ». Les deux groupes y annonçaient leur intention d'intégrer plusieurs de leurs applications aussitôt que possible, mise en oeuvre qui serait facilitée par leur approche basée sur les standards et le fait que l'architecture de leurs logiciels respectifs étaient déjà orientée services. « Nous prévoyons d'innover et de changer la façon dont nos clients déploient, utilisent et mettent à jour leurs applications, déclarait Charles Phillips dans le communiqué. Nous avons une longue liste d'idées pour améliorer l'expérience client. » 

Lawson Software a déjà investi l'espace cloud depuis quelques mois, proposant notamment des déploiements dans Amazon EC2.

Illustration : Charles Phillips, PDG d'Infor (crédit : D.R.) (...)

(22/04/2011 15:16:36)

Fusion Applications : Oracle montre sa gestion des ressources humaines

Oracle vient de consacrer un webcast à sa solution Fusion HCM (human capital management) destinée à gérer les ressources humaines. C'est l'une des composantes de Fusion Applications, la suite de gestion intégrée que l'éditeur développe activement depuis plusieurs années et qu'il a dévoilée à l'occasion du dernier OpenWorld, en septembre 2010.

A terme, toutes les composantes de cette offre, proposant une large couverture fonctionnelle, pourront être au choix installées par l'entreprise de façon classique, c'est-à-dire sur des serveurs en interne, ou bien exploitées en ligne, dans le cloud. Il se trouve qu'Oracle a surtout insisté sur cette deuxième option durant son webcast sur Fusion HCM, présenté par Steve Miranda (en photo), vice-président senior, responsable du développement des applications Fusion. Cela n'a rien de surprenant. Tous les éditeurs ayant leur carte à jouer dans le cloud sont désormais en ordre de bataille et Oracle est récemment venu rappeler à Paris ses atouts dans ce domaine. Selon Steve Miranda, Oracle serait maintenant le deuxième fournisseur de solutions SaaS (software as as service), avec 5,5 millions d'utilisateurs « servis » par sa division Cloud Services. Cette dernière procède à de l'hébergement traditionnel d'applications, propose des services managés et des logiciels accessibles en mode SaaS, par abonnement.

Mise à jour semestrielle pour Fusion HCM en mode SaaS

Concernant la version en ligne de Fusion HCM, il sera possible d'exploiter l'offre sous une forme hébergée individualisée (de type FAI) ou dans une architecture partagée dite « multitenant ». La seconde proposition diffère de la première en cela qu'elle permet à plusieurs entreprises de partager la même instance d'une application, tandis que les données de chacune sont gérées séparément. Il n'est pas tellement courant que les fournisseurs de solutions SaaS donnent des détails sur l'architecture multitenant. Ils en exploitent pourtant les bénéfices parmi lesquels la capacité à procéder fréquemment à des mises à jour auxquelles les clients accèdent ainsi plus facilement. C'est cette architecture que défend tout particulièrement un chantre du SaaS tel que Salesforce.com. Et c'est cette capacité de mise à jour régulière que les supporters du multitenant mettent en avant pour inciter à choisir ce mode d'utilisation. Sur son site, Oracle annonce ainsi qu'il apportera tous les semestres des améliorations à la version SaaS de Fusion HCM.

Quoi qu'il en soit, Steve Miranda a affirmé que Fusion HCM et les autres composantes de Fusion Applications s'appuieraient sur le même code, quel que soit le modèle de déploiement choisi par les clients. Cela permettra justement à ces derniers de changer facilement de modèle s'ils le souhaitent. C'est exactement ce que propose Microsoft avec son offre de gestion de la relation client Dynamics CRM, celle-ci existant en mode SaaS, en version serveur traditionnelle ou, encore, hébergée par un partenaire intégrateur.

En cours de développement depuis cinq ans, Fusion Applications d'Oracle doit combiner les points forts des différents ERP rachetés par l'éditeur dans une suite de gestion intégrée de nouvelle génération. Telle est, depuis le début, l'ambition affichée par Oracle qui met tout particulièrement en avant l'interface utilisateur de l'offre et la présence de fonctions analytiques intégrées d'un bout à l'autre au sein des applications.

En concurrence avec Successfactors et Workday

L'offre Fusion HCM inclut, notamment, la gestion du personnel (salaires, avantages, indemnisations...), des objectifs des collaborateurs et des prévisions portant sur les besoins en ressources humaines. Sur le marché des solutions RH en mode SaaS, elle viendra concurrencer des offres d'éditeurs tels que Successfactors et Workday. Fusion HCM dispose de capacités d'intégration avec les trois ERP d'Oracle (PeopleSoft, JDE et la E-Business Suite). Cela apportera un certain confort aux clients de ces produits, mais cela souligne aussi le fait que la société de Larry Ellison évite formellement toute référence à une quelconque nécessité de migrer vers Fusion.

Oracle Fusion HCM
Fusion HCM (cliquer ici pour agrandir l'image)

Illustration : Steve Miranda, vice-président senior, responsable du développement des applications Fusion chez Oracle (crédit photo : Oracle)
[[page]]L'importance accordée à la version SaaS pourrait aussi aider l'éditeur à réaliser des ventes dans des entreprises où il est peu présent au niveau applicatif.

Plutôt qu'une migration, le fournisseur met plutôt en avant l'idée de « coexistence » entre Fusion et les applications actuellement exploitées par ses bases installées, avec une adoption qui se fera au rythme que les clients auront choisi. Cette stratégie présente peu d'inconvénients pour Oracle, puisqu'il continue à percevoir des revenus plutôt lucratifs sur la maintenance annuelle associée aux anciennes applications.

La date de sortie des Fusion Apps reste imprécise

Certains de ses clients sont néanmoins déjà passés à Fusion. Le webcast consacré aux composantes HCM donne par exemple la parole à Brian Ness, DSI au sein de l'établissement financier Principal Financial Group. La société a mis en production le module « Workforce Compensation » de Fusion HCM, dans le cadre d'un programme de mise en place pilote du produit. Même si chaque mise en route comporte ses difficultés, ce qui fut aussi le cas dans ce projet, la grande majorité des utilisateurs du groupe ont transmis des retours positifs sur le logiciel, a témoigné Brian Ness. Il est donc prévu de passer à d'autres modules de Fusion HCM cette année et l'an prochain.

Ce qui n'a pas été clairement indiqué dans le webcast, c'est la date de disponibilité de Fusion HCM et des autres composantes de Fusion Applications. On ne sait pas exactement quand les clients pourront en disposer, en dehors des entreprises participant au programme pilote.

Pendant la conférence OpenWorld de septembre 2010, le PDG Larry Ellison avait annoncé aux participants que la disponibilité générale de l'offre aurait lieu au premier trimestre 2011. Si l'on s'en tient à cette déclaration, Oracle est en retard. Mais Larry Ellison faisait peut-être référence au premier trimestre fiscal d'Oracle qui démarre en fait au mois de juin. Les responsables d'Oracle n'ont pris aucune question pendant le webcast et le groupe n'a répondu à aucune autre demande ce jour-là. (...)

(19/04/2011 11:05:23)

John Wookey, responsable des offres OnDemand, quitte SAP

Ancien collaborateur d'Oracle, John Wookey (en photo) est arrivé chez SAP il y a deux ans et demi pour développer la stratégie « software as a service » en direction des grandes entreprises. Son départ a été annoncé hier par l'éditeur allemand de solutions de gestion. Peter Lorentz, sous la responsabilité duquel il opérait, supervisera la division SaaS pour grandes entreprises jusqu'à la nomination de son remplaçant, a indiqué Jim Denver, porte-parole de SAP.

Vice-président exécutif, responsable de la ligne de produits On Demand, John Wookey quitte l'entreprise pour des raisons personnelles, précise l'éditeur. « Cela ne modifie absolument pas notre engagement sur l'activité on-demand, a affirmé Jim Denver en rappelant que, dans ce domaine, plusieurs étapes avaient déjà été franchies.

Sales On Demand, issu de l'équipe Wookey

C'est un haut profil que SAP avait recruté en novembre 2008, avec John Wookey. Auparavant, celui-ci avait été impliqué au sein d'Oracle dans le démarrage de Fusion Applications (gamme de composants de gestion intégrés notamment accessibles en SaaS), projet de longue haleine qui débouche en ce moment. Chez SAP, il a travaillé sur une série d'applications SaaS destinées à étendre les fonctionnalités du produit de gestion phare, la Business Suite.

L'un des premiers produits à être sorti de l'équipe de John Wookey est l'application de gestion de la relation client (CRM) Sales OnDemand, présentée à l'occasion du Cebit de Hanovre, en mars dernier. D'autres devraient être évoquées lors de la prochaine conférence Sapphire à Orlando, le mois prochain.

L'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, estime que son départ est une « perte importante pour SAP » car il avait su constituer une équipe intéressante, incluant des anciens d'Oracle et de Salesforce.com, et insuffler « le bon esprit de corps pour aller de l'avant ».

Un positionnement clé pour SAP

Pour sa part, Jon Reed, analyste indépendant qui suit SAP de près, considère que John Wookey faisait vraiment partie des cinq personnes les plus importantes au sein de SAP. « Il était très inventif, mais son travail n'était pas réalisé, c'est le problème ». Même si la stratégie SaaS de SAP pour les grandes entreprises ne va pas générer une part importante de revenus cette année, il s'agit d'un positionnement clé pour l'éditeur, un domaine où il se présente autrement que comme un vendeur de logiciels vivant de la maintenance d'applications (installées pour une partie depuis plusieurs années). A noter que les applications SaaS pour les grands clients (Sales OnDemand, notamment) sont hébergées sur la plateforme de Business ByDesign, après avoir commencé leur parcours dans d'autres directions avec d'autres technologies.

Illustration : John Wookey, « vice-président exécutif, Line of Business On Demand » chez SAP à l'occasion du Cebit 2011 (source : SAP)
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