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Externalisation

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(15/12/2006 11:53:57)

Externalisation : l'Inde concurrencée sur son terrain de prédilection

L'Indien Satyam Computer Services, un spécialiste de l'externalisation IT, a choisi d'ouvrir un centre de développement en Malaisie. Une initiative qui illustre une tendance : le Sous-Continent n'est plus l'unique gisement mondial de l'outsourcing et l'on assiste à une diversification galopante des zones géographiques accueillant cette activité. Des années durant, l'Inde s'est fait le réceptacle d'environ 80% des dépenses américaines en externalisation. Ce taux a largement décru récemment et s'aligne à moins de 60% des 26 Md$ dépensés chaque année par les Etats-Unis dans l'exportation de services IT. Ce recul s'explique par la montée en puissance d'autres pays : les Philippines représentent ainsi 9% des dépenses offshore américaines ; le Canada et le Brésil totalisent environ 8% ; l'Europe centrale et orientale s'en arroge 7% ; le Mexique 4% et la Chine 3%. Les prochaines années devraient donner lieu à "un nivellement de la répartition entre les pays", estime Frances Karamouzis, analyste au Gartner, qui base cette tendance sur d'autres facteurs que la simple recherche du moindre coût. Et l'analyste de citer, notamment, le besoin d'expertise IT spécifique à tel ou tel domaine d'activité ou la nécessité d'une continuité de service dans plusieurs fuseaux horaires. De fait "l'Inde n'est pas en position pour dire "nous pouvons tout faire"". Pour répondre à cette propension à l'éparpillement géographique des spécialistes de l'externalisation, les acteurs indiens entendent s'implanter sur d'autres terres que le seul Sous-Continent. Reprenons ainsi l'exemple de Satyam Services : son arrivée en Malaisie va ainsi lui donner accès à un marché du travail qui comprend de nombreux ingénieurs multi-qualifiés et parlant plusieurs langues. Selon Virender Aggarwal, le vice-président du groupe, ce départ s'explique par le fait "qu'il est temps d'adopter un nouveau modèle, plus global, s'appuyant sur de multiples implantations". En septembre, le numéro un indien de l'externalisation, Infosys, a indiqué qu'il allait doubler ses effectifs en République Tchèque, portant le total à 350, afin de mieux satisfaire la demande européenne. Cette semaine, c'était au tour de Tata Consultancy Services, un autre acteur majeur du Sous-Continent, de s'internationaliser en ouvrant un site en Uruguay. Le groupe compte désormais 3500 salariés en Amérique du Sud, pour un total de 78000 dans le monde. (...)

(06/12/2006 10:40:56)

Les spécialistes indiens de l'externalisation veulent s'internationaliser

Non contents de leur immense succès et d'une croissance moyenne de leur secteur d'activité proche de 30 %, les spécialistes indiens de l'externalisation Infosys et Wipro fourbissent leurs armes pour internationaliser. Wipro, le numéro trois dans le sous-continent, entend ainsi accroître la part de ses revenus réalisés en Europe. "Nous sommes forts dans les pays scandinaves et au Benelux et nous bâtissons des activités en Allemagne et en France. Cela ne signifie pas que les revenus que nous réalisons aux Etats-Unis vont décroître. Mais puisque notre niveau de pénétration en Europe est plus faible, les revenus vont progresser dans les prochaines années", estime ainsi Azim Premji, le président du groupe. De fait, après avoir signé trois acquisitions dans le Vieux continent cette année, Wipro veut poursuivre sur sa lancée et vise désormais des opérations de croissance externe dont la valeur se situe dans une fourchette de 50 à 100 M$. De son côté, Infosys, le numéro un indien de l'externalisation, veut faire progresser la proportion des salariés venus d'ailleurs que Bangalore, Bombay ou Delhi. Dans un entretien au Financial Times, Mohandas Pai, le directeur des ressources humaines du groupe, indique ainsi qu'Infosys augmenterait de 30 % chaque année les nouvelles recrues non indiennes. (...)

(10/11/2006 16:34:41)

Une journée sous le signe de l'infogérance et de la gouvernance des SI

Le 15 novembre, l'Afai (association française de l'audit et du conseil informatique) organise une journée pour répondre aux préoccupations des DSI. Ceux-ci doivent souvent prouver à leur hiérarchie que leur SI est bien maîtrisé et gouverné, notamment dans un contexte d'infogérance. « De l'externalisation à la délocalisation » sera le premier thème abordé, avec l'analyse de spécialistes de l'offshore. Cette session donne les clés pour maîtriser le système de pilotage de son SI (aspects techniques, juridiques et conseils pour choisir la meilleure implantation géographique en fonction de son contexte d'infogérance). Puis la question des « référentiels comme outils de la gouvernance des SI » sera soulevée, à travers des cas concrets. (...)

(06/11/2006 17:23:51)

De nouvelles destructions d'emplois en informatique par l'offshore

Les 500 premières entreprises européennes vont faire face dans la décennie qui vient à une perte d'emplois locaux estimée à 1,3 millions de postes sur la chaîne administrative de l'entreprise. Cette thèse est celle du groupe Hackett (études de benchmarking et d'accompagnement des entreprises) qui vient de rendre les conclusions d'une étude, à partir de 2100 grandes entreprises internationales. Après les métiers informatique, ceux du back-office délocalisés Michael Janssen, PDG de Hackett, indique : « de nos jours les entreprises peuvent faire appel aux ressources dites d'offshore, pour tirer partie des zones de travail à coût réduit, tout en maintenant et en développant les compétences de leur personnel. Les gains liés à ces économies, évalués par nos analystes à 96 millions d'Euros par an et par entreprise présente dans le panel des 500 sociétés européennes étudiées, sont trop énormes pour être ignorés. » L'étude indique que l'informatique constituait pendant longtemps la fonction la plus prompte à basculer en dehors des frontières de l'entreprise. Or aujourd'hui, c'est aux fonctions dites de back office (services informatiques, comptabilité, ressources humaines, fonction achat) d'être touchées à leur tour par la tendance. Mais quelle valeur accorder au signal d'alarme tiré par Hackett ? En France, le Sénat va dans un sens similaire : en juin 2005, une étude de Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, complétée par l'analyse du cabinet Karlyse, prévoyait pour 2006-2010 la délocalisation de 202 000 emplois de services (dont près de 40 000 dans l'informatique, environ 12 000 dans le domaine des télécommunications et 90 000 dans le secteur « services aux entreprises »). Or ce chiffre de 202 000 représente 22 % de la création nette d'emplois salariés au cours de la période 1999-2003. Même si les analystes s'accordent sur le fait qu'il est difficile d'envisager des prospectives dans ce domaine, une étude d'IDC confirme également la tendance et estime à 20% environ la croissance de l'offshore chaque année (janvier 2006). Le Syntec Informatique minimise en revanche le risque de généralisation de l'offshore : certes, cette pratique paraît inéluctable, mais elle serait structurellement limitée, puisque sa part dans le CA du secteur pourrait être comprise entre 4% et 6% à l'horizon 2009 et que le plafond théorique des prestations « offshorisables » serait inférieur à 15 % du CA des services informatiques. (...)

(03/11/2006 17:54:30)

L'internationale syndicale pourrait se pencher sur l'offshore

La CSI (confédération syndicale internationale), qui vient d'être créée au congrès de Vienne (1er-3 novembre 2006) et représente plus de 190 millions de syndiqués dans 170 pays, pourrait se pencher sur le monde informatique, et en particulier l'offshore. L'annonce paraît surtout symbolique, puisque les organisations étaient divisées depuis plus de 60 ans et que le syndicalisme semble parfois à bout de souffle, comme en France : à peine plus de 8 % de salariés syndiqués en 2003, soit deux fois moins que 25 ans auparavant, selon une analyse du ministère du Travail (Dares, octobre 2004). Pourtant, la même étude nuançait la tendance, indiquant une progression de la présence syndicale, sous forme de délégués ou de représentants élus, dans les établissements et les entreprises. A l'heure où l'off-shore et la mondialisation concernent l'informatique dans son ensemble, un vaste champ de réflexion sur le travail débutera-t-il ? Invité d'honneur de la CSI, Juan Samovia, directeur général de l'OIT (organisation internationale du travail, créée en 1919 et devenue en 1946 la première institution spécialisée du système des Nations Unies) a ouvert le débat. Il a demandé à la nouvelle confédération de développer un dialogue avec les employeurs internationaux, afin de réduire la pauvreté de moitié d'ici à 2015 au moyen d'opportunités de travail décent. (...)

(13/09/2006 17:55:26)

Une SSII française recrute au Maroc

Les profils d'informaticiens expérimentés (minimum deux à trois ans d'expérience) se font rares en France et tout le monde se les arrache. A côté de cela, les SSII sociétés sont très sollicitées par les clients ou par leurs « coo-pétitrices » qui leur demandent d'intervenir en sous-traitance. Face à cette situation, pour trouver les ressources humaines dont elle a besoin pour soutenir sa croissance, la jeune SSII OnePoint Technology (200 collaborateurs, CA : 17 ME, 70 à 80% de progression prévue en 2007) s'est tournée vers le Maroc. Elle a lancé une campagne de recrutement visant à recruter 30 ingénieurs en juin dernier, avec succès. Elle a reçu quelque 1800 candidatures, après avoir inondé la presse marocaine spécialisée de petites annonces. Elle a ensuite mobilisé sept personnes de son équipe (deux responsables des ressources humaines, deux responsables techniques, deux commerciaux et un dirigeant) pendant dix jours pour rencontrer quelque 300 candidats et sélectionner ses nouveaux collaborateurs. Une opération lourde, qui lui a coûté entre 30 et 50 KE, mais dont elle se félicite. OnePoint a trouvé trente ingénieurs ayant entre 3 et 10 ans d'expérience, des spécialités techniques sur Java J2EE, SAP, Oracle, etc. et un haut niveau technique. « Nous avons choisi d'aborder le Maroc car les ingénieurs sont à la fois francophones et de grande qualité. J'ai eu l'occasion de travailler plusieurs fois avec des marocains et des personnes d'origine marocaine et de constater leur excellence », explique David Layani, directeur général de OnePoint. Côté salaire, celui-ci insiste aussi sur le fait qu'il n'y a aucune différence entre les rémunérations proposées à ces nouvelles recrues et celles qui sont pratiquées sur le marché français. Après la campagne de recrutement, l'autre défi est de réussir l'intégration de cette population d'étrangers dans l'entreprise. Ce qui passe en grande partie par la qualité de l'accueil qui leur est réservé. Pour l'assurer, OnePoint a prévu une démarche très structurée qui débute par la réception de ses recrues à l'aéroport et se poursuit par un accompagnement global. Cet accompagnement se traduit notamment par la prise en charge des démarches administratives pour l'obtention des permis de séjours, une aide pour trouver un logement, l'ouverture d'un compte bancaire avant même l'arrivée en France, grâce à un partenariat avec une banque... Comme le souligne David Layani, « si nous ratons l'accueil de nos collaborateurs, nous perdons notre pari ». (...)

(08/09/2006 12:38:34)

Capgemini prend en main la SSII d'Unilever en Inde

Capgemini renforce encore ses positions en Inde. La SSII s'apprête en effet à faire l'acquisition de 51 % d'Unilever India Shared Service, autrement appelé Indigo. Cette filiale d'Unilever est spécialisée dans l'externalisation des processus métiers pour les finances et la comptabilité. Indigo possède des bureaux à Bangalore et Chennai et assure l'externalisation de processus métier de représentations d'Unilever dans 45 pays. Si le montant de l'opération n'a pas été dévoilé, cette prise de position n'est qu'une première étape avant le rachat complet prévu en 2008. Unilever reste pour l'instant un actionnaire important et prévoit même de poursuivre ses investissements dans sa filiale jusqu'en 2008. Indigo regroupe 600 professionnels qui viendront, à terme, gonfler les effectifs de Capgemini en Inde, déjà forts de 5600 personnes. Début juin, Capgemini a indiqué vouloir faire de l'Inde la tête de pont de ses offres de services offshore. D'ici fin 2007, Capgemini prévoit de porter à 10 000 le nombre de personnes employées sur place. (...)

(05/09/2006 12:16:10)

Accenture ouvre son 10e centre en Inde

Et de dix. La SSII Accenture vient d'ouvrir son dixième centre en Inde. Il sera localisé dans la ville de Gurgaon, près de la capitale Delhi, "pour se rapprocher du personnel le plus qualifié", précise la SSII. Pour ce centre, Accenture devait proposer quelque 1 100 postes à la main d'oeuvre locale, principalement recrutée dans le vivier régional de compétences en développement (le NCR - National Capital Region). Le centre devrait se focaliser sur des prestations de services d'externalisation d'applications et d'infrastructure et enfin d'intégration. Les neufs autres centres indiens de la SSII sont répartis dans cinq villes: Bangalore, Chennai, Hyderabad, Mumbai et Pune. Au total, Accenture emploie plus de 19 000 personnes en Inde. (...)

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