Flux RSS
Fusions/Acquisitions
545 documents trouvés, affichage des résultats 61 à 70.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(31/10/2011 16:51:09)
Sans fil sécurisé : Bull rachète la société française TRCOM (mise à jour)
Le groupe français Bull vient d'annoncer le rachat de Time Reversal Communications, une société installée dans le Val d'Oise et spécialisée dans la sécurisation des communications mobiles et les outils de test des réseaux sans fil. Celle-ci a été créée en 2008 à l'initiative de chercheurs de l'Institut Langevin et du CNRS/ESPCI et a accueilli par la suite la branche professionnelle de Mobiwire (anciennement Sagem Wireless). Bull indique qu'elle sera rattachée à son activité Solutions de sécurité.
Parmi les lignes de produits de TRCOM se trouvent également des antennes microstructures et des systèmes de test électromagnétique utilisant le procédé de retournement temporel.
(mise à jour) Contacté par La Rédaction, Bull précise que TRCOM compte aujourd'hui 43 personnes dont les deux tiers participent aux travaux de recherche et de développement sur les produits. Parmi eux se trouvent quatre chercheurs travaillant à temps partiel dans le cadre d'un partenariat avec l'institut Langevin (établissement mixte CNRS/ESPCI).
Sur le marché des outils de test des réseaux de télécommunications cellulaires, la société propose la gamme OT800. Béatrice Bacconnet, vice-présidente executive de l'entité Security Solutions de Bull, explique que ces équipements, au format d'un téléphone mobile, permettent « d'analyser et de qualifier les différents paramètres des réseaux en vue d'améliorer leurs qualités de service ». Sur le marché des communications mobiles sécurisées, TRCOM a lancé le S:Phone qui intègre une solution de sécurité pour assurer la confidentialité des communications voix et des SMS.
Béatrice Bacconnet précise par ailleurs que la société que Bull vient de racheter possède « des brevets essentiels », dans le cadre de son partenariat avec l'Institut Langevin. « Dans le domaine innovant des antennes à micro structure permettant d'associer technologie MIMO, performances et faibles dimensions », indique-t-elle, ainsi que « sur le retournement temporel qui est une technologie de communication permettant d'adresser des problématiques de sécurité et de 'préservation de l'environnement' ».
Parmi les clients de TRCOM figure le ministère de la Défense, des agences gouvernementales, des intégrateurs télécoms, principalement en Asie, aux Etats Unis et en Europe. Après son acquisition par Bull, la société restera dirigée par François Guérineau, Directeur Général de TRCOM. La présidence du Conseil d'administration est assurée par Béatrice Bacconnet, vice-présidente executive de l'entité Security Solutions de Bull.
Illustration : logo de TRCOM (crédit D.R.)
Brocade est-il encore à vendre ?
Selon le Wall Street Journal, Brocade, l'entreprise de la Silicon Valley qui conçoit et réalise des systèmes de communication pour les réseaux de stockage, essayerait encore de trouver un acheteur via Qatalyst Partners. Il s'agit de la même banque d'investissement vers laquelle elle s'était adressée une première fois il y a deux ans. Pour l'instant, Brocade n'a pas fait de commentaire relatif à cette information.
En octobre 2009, Brocade avait demandé à Qatalyst de chercher pour son compte des acheteurs possibles. A l'époque, certaines sources avaient laissé croire que Hewlett-Packard et Oracle étaient toutes deux intéressées par l'entreprise, mais sans donner suite. Pour Brian Babineau, analyste pour le cabinet d'études ESG, la publication par le Wall Street Journal d'un article sur une mise en vente possible de Brocade n'est « pas un hasard », rapportent nos confrères de Computerworld. Selon lui, tout article mentionnant ainsi la recherche possible d'un repreneur par une entreprise n'a que deux objectifs très calculés : soit recruter des repreneurs supplémentaires et susciter une guerre des enchères entre les déclarés et les nouveaux prétendants, soit remotiver les acheteurs potentiels. Une société étrangère, qui n'est peut-être pas au courant que Brocade cherche activement à se vendre, pourrait se retrouver dans la course. « Par contre, si cette information est parue par hasard, cela pourrait nuire à d'éventuelles négociations en cours », a ajouté Brian Babineau. Voilà pourquoi ce type d'informations parait rarement par accident, selon lui.
Dell et Oracle peuvent être intéressés
Cette fois-ci, HP devrait être beaucoup moins intéressé par Brocade. Fin 2009, l'entreprise a en effet racheté le fabricant de switches et de routeurs 3Com. IBM, un autre prétendant possible, a de son côté acquis Blade Network Technologies en 2010, ce qui rend également Brocade beaucoup moins attractif pour lui.
Dans la liste des candidats les plus susceptibles d'être intéressés par Brocade, Dell et Oracle auraient aussi leur place. Dell a récemment annoncé la fin d'un accord de revente passé avec EMC il y a 10 ans. Ce partenariat avait permis à Dell de développer sa propre offre de stockage professionnelle et à EMC de se hisser sur le marché des entreprises de taille moyenne. Oracle, de son côté, fait partie des groupes qui procèdent le plus à des acquisitions (il y a quelques jours, il a encore déboursé 1,5 milliard de dollars pour racheter l'éditeur RightNow) « S'ils achètent Brocade, je pense que Brocade réussira » a déclaré pour sa part Jon Olstik, un autre analyste d'ESG. « Oracle sait conserver le meilleur dans une ligne de produits et les packager de façon avantageuse. » Mais Brocade n'est pas le seul enjeu du moment. Oracle pourrait choisir d'acheter Enterasys Networks, Extreme Networks ou Arista Networks, pour ne citer que ces entreprises-là.
En 2010, Dell a acheté Force10 Networks, fabricant de routeurs pour datacenters et cloud. Mais il pourrait encore être intéressé par les commutateurs Fiber Channel et Ethernet pour réseaux de stockage.
Brocade est valorisé 2,2 milliards de dollars
Afin d'élargir sa propre position sur le marché, Brocade avait acheté Foundry Networks en 2008, pour avoir accès à la technologie de réseau IP. Ce rachat lui avait permis de mettre un pied dans le marché des serveurs de réseaux et de renforcer sa position concurrentielle face à Cisco Systems. Au cours des dix dernières années, Cisco a ajouté à sa gamme de produits une ligne de commutateurs de stockage et de routeurs et est devenu un acteur important sur le marché du stockage. Il y a deux ans, en créant conjointement la filiale Virtual Computing Environment (VCE), Cisco et EMC ont renforcé leur alliance et ont élaboré en commun un système de stockage serveur et réseau du nom de vBlock. Depuis, l'alliance d'EMC et de Cisco au sein de VCE n'a cessé de se renforcer.
Ces dernières années, le cours des actions de Brocade a fait plusieurs plongeons mémorables. Ainsi, entre septembre et octobre 2008, le cours par action est passé de 7,49 à 3,09 dollars pour finir à 2,16 dollars par action en mars 2009 avant de rebondir à 9,41 dollars en octobre 2009. Puis, cet été, en un à mois à peine, le cours de l'action a de nouveau chuté quasiment de moitié, passant de 6,75 dollars par action en juillet, à 3,42 dollars en août. Depuis, le cours est remonté de manière régulière pour dépasser un peu les 4,50 dollars par action.
Dans tous les cas, le prétendant potentiel devra avoir une taille importante. Brocade affiche en effet une capitalisation boursière d'environ 2,2 milliards de dollars. Sans compter que, selon Jon Oltsik, Brocade a aussi une dette importante résultant de son acquisition de Foundry. De sorte que tout acquéreur devra également supporter cette dette. « EMC pourrait être intéressé par Brocade, mais dans ce cas, les tractations risquent d'être longues et serrées », selon l'analyste. EMC n'a pas à son catalogue de logiciel serveur, et la partie Foundry de Brocade leur serait inutile. « Un rachat de Brocade par EMC pourrait également gêner sa relation avec Cisco », a ajouté l'analyste d'ESG. « Non, je ne vois vraiment pas qui pourrait racheter Brocade », considère finalement Jon Olstik.
Crédit illustration : Brocade
Dassault Systèmes relève ses prévisions sur 2011 et rachète l'offre Electre
L'éditeur français Dassault Systèmes a annoncé en fin de semaine dernière le rachat de la société belge Elsys. Celle-ci développe le logiciel de schématique électrique Electre, ainsi que Catelectre, une application d'intégration électromécanique en 3D. Ces solutions servent à créer automatiquement des schémas fonctionnels en 2D, à partir de données de référence fonctionnelles et logiques. Elles sont utilisées par de grandes entreprises internationales des secteurs de l'aéronautique, de l'automobile et de la construction navale.
Spécialisé dans les logiciels de gestion du cycle de vie de produits (PLM), Dassault Systèmes explique vouloir fournir aux utilisateurs de sa plateforme collaborative V6 une solution qui leur permettra d'associer des documents schématiques au comportement réel de leurs produits, dans différents secteurs industriels. A terme, il veut apporter « des solutions pluridisciplinaires intégrées, depuis les systèmes électriques jusqu'aux systèmes fluidiques et électroniques ».
Au catalogue d'Elsys figure aussi une plateforme d'intégration entre Electre et le logiciel Enovia SmarTeam de Dassault Systèmes, pour la gestion collaborative des données électrotechniques.
Dassault Systèmes relève ses objectifs pour 2011
Au troisième trimestre, fin septembre, Dassault Systèmes a réalisé un chiffre d'affaires de 432,8 millions d'euros, en hausse de 7% (en normes IFRS) à taux de change courants et de 11% à taux de change constants. La part des revenus logiciels s'établit à 394, 2 millions d'euros (+7% à taux courants, +11% à taux constants) et la marge opérationnelle à 25% du chiffre d'affaires (32% en non-IFRS). Le bénéfice par action s'élève à 0,62 euro (+35% en normes IFRS, +18,5% en non IFRS).
Dans un communiqué, Bernard Charlès, DG du groupe, indique que plusieurs contrats V6 ont été conclus, de même « qu'un bon nombre de transactions de taille moyenne » dans les secteurs de l'automobile, de l'énergie, des hautes technologies et des équipements industriels. Il note aussi que la demande reste soutenue sur le marché des PMI, notamment grâce à une bonne dynamique des sous-traitants. Ces bons résultats amènent la société à relever ses objectifs pour 2011. L'éditeur prévoit une marge opérationnelle de 30% sur l'année, en normes non-IFRS.
Illustration : Le logiciel Catelectre exploité au sein de Catia (crédit : Dassault Systèmes et Elsys)
Un groupe immobilier va racheter Rueducommerce
Rueducommerce est en passe d'être vendu par ses deux fondateurs, Gauthier Picquart l'actuel P-dg et Patrick Jacquemin, co-fondateur (ce dernier s'était éloigné de la direction opérationnelle il y a trois ans). Apax Partners leur est associé dans la direction et dans cette vente. Ces trois partenaires, qui représentent 28,64% du capital actuel, vont céder leurs parts. C'est la première partie de l'opération. Ensuite, le nouvel acquéreur procédera au lancement d'une OPA sur le reste du capital.
Ce rachat est mené par un inconnu dans le monde de l'IT, le groupe immobilier Altarea Cogedim. S'il est inconnu dans l'IT, Altarea Cogedim ne l'est pas tout à fait dans le monde du commerce, du moins indirectement, puisque c'est un opérateur immobilier de centres commerciaux. Altarea Cogedim va agir par l'intermédiaire d'une filiale : Altacom.
Dans un premier temps, Altacom va prendre 24,13% du capital de rueducommerce. En complément, Gauthier Picquart et Patrick Jacquemin vont apporter des actions à Altacom et prendre 20% du capital de cette société. Altacom détiendra alors 28,64% du capital de l'opérateur de e-commerce, soit les parts actuellement détenues par les trois cédants. Gauthier Picquart restera P-dg.
Opa déclenchée mi-décembre
Dans un deuxième temps, Altacom va déclencher une OPA (du 16 décembre au 19 janvier) sur le reste du capital du site de vente en ligne. A 9 euros l'action, pour un quart du capital, cette opération valorise rueducommerce à 100 millions d'euros (M€). A la clôture de son dernier exercice annuel, le 31 mars dernier, la société affichait un chiffre d'affaires de 380 M€ (312,4 M€ pour le site et 73 M€ pour la galerie).
Les dirigeants d'Altarea Cogedim disent vouloir installer un modèle de croissance multicanal entre les centres commerciaux et la vente en ligne. Il reste évidemment à connaître plus en détail ce projet.
L'opération financière elle-même est à l'état de lancement. L'action rueducommerce cotait aux alentours de 6 euros vendredi matin, le prix d'achat est de 9, sera-t-il suffisant pour intéresser les actionnaires actuels ? Autre question : la dispersion du capital actuel peut-elle entraver l'opération ? Que feront Parinvest et Financière de l'Echiquier ?
La composition actuelle du capital :
(en gras, les cédants)
Patrick Jacquemin, 8,29%
Gauthier Picquart, 2,25%
DGPDG, sarl de G Picquart, 6,31%
Groupe Apax, 11,79%
Parinvest, 10,08%
Financière de l'Echiquier, 6,63%
flottant, 54,64%
Illustration : le site de Rueducommerce.fr (...)
Recap IT : Changements chez IBM et HP, la revanche de Samsung et Android, Floraison sécuritaire
La semaine a été très animée sur le plan économique et stratégique pour les acteurs de l'IT. Oracle a ouvert le bal en annonçant l'acquisition de RightNow pour la somme de 1,5 milliard de dollars. La firme de Redwood entend bien concurrencer Salesforce.com dans le domaine du CRM en mode cloud. Sur le plan des acquisitions, on peut souligner l'intérêt de Quest Software et de Citrix pour les solutions d'aide à la migration applicative, avec les rachats respectifs de ChangeBase et App-DNA.
IBM a créé la surprise en annonçant la nomination de Virgina Rometty au poste de CEO. Elle prendra son poste le 1er janvier prochain, il s'agit de la première fois que Big Blue nomme une femme à ce poste. Toujours dans les changements, mais cette fois sur le plan stratégique, Meg Whitman, PDG d'HP a décidé de ne pas céder, ni filialiser l'activité PC du groupe, comme cela avait été prévue par son prédécesseur Leo Apotheker.
Samsung et Android au plus haut face à Apple
Les rapports de force seraient-ils en train de changer dans la téléphonie mobile ? Deux informations laissent à penser qu'Apple a eu une petite faiblesse au troisième trimestre 2011. En effet, Samsung a dépassé la firme de Cupertino, mais aussi Nokia sur le nombre de smartphones vendus pendant cette période. Même sur le téléchargement des applications, Android passe devant iOS. En tout cas, l'usage des smartphones ne se dément pas en générant 5% du trafic Internet des grands pays européens. Il reste que ce marché est devenu très concurrentiel et certains acteurs ont décidé de jeter l'éponge. Ericsson a décidé de revendre à son partenaire Sony ses parts de leur entreprise commune.
Bouquet sécuritaire
Une ribambelle de vulnérabilités est venue égayer cette semaine de pré-Toussaint. Ainsi, des pirates allemands ont dévoilé lundi un outil d'attaque par déni de service en contournant le protocole SSL. Puis c'est au tour des télécoms en entreprise d'être considérées comme le maillon faible de la sécurité et les intégrateurs/opérateurs demandent de l'aide auprès du ministère de l'intérieur. Skype et Facebook ne sont pas épargnés avec des failles importantes. Le malware Duqu a été aperçu en Iran et au Soudan. Des chercheurs ont aussi réussi à pirater le cloud d'Amazon via une encapsulation XML. Le XML a d'ailleurs vu son chiffrement compromis.
Les éditeurs de sécurité tentent d'apporter des réponses à ces différents problèmes. Ainsi, Checkpoint a présenté un serveur logiciel dédié à lutter contre les botnets. MacAfee de son côté a détaillé sa collaboration avec Intel.
Ericsson solde son aventure dans le mobile avec Sony
Sony et Ericsson ont indiqué que l'équipementier suédois cédait sa part de la joint-venture formée il y a exactement 10 ans à Sony. Ainsi, dès 2012 Sony Ericsson sera une filiale à part entière du constructeur japonais, intégrée à sa division d'électronique de loisirs. En contrepartie, Ericsson recevra 1,05 milliard d'euros en cash.
Dans son communiqué, Sony indique que cette opération permettra de réunir les activités smartphones, tablettes, consoles, ordinateurs portables et téléviseurs dans le but d'optimiser le développement de ces produits en créant de nouvelles synergies tout en réduisant les coûts. Sony récupère également un accord de licence croisé qui couvre l'ensemble de ses produits et services, ainsi que la propriété de cinq familles de brevets liés aux technologies sans fil dans les terminaux mobiles.
Ericsson annonce pour sa part un recentrage sur son coeur de métier, à savoir les technologies sans fil et leurs applications dans tous les domaines. Les deux compagnies annoncent en outre la mise en oeuvre d'une initiative «connectivité sans fil» dans laquelle elles uniront leurs savoir-faire respectifs pour favoriser l'adoption des technologies sans fil sur tous types de plateformes.
(...)(27/10/2011 15:23:40)GFI s'empare de Thales Business Solutions
Depuis plusieurs semaines, la rumeur enflait d'une possible vente de Thales business services (TUS) à une grande SSII. Les comités d'entreprise ont été informés mercredi de la décision finale. Des négociations exclusives sont engagées entre Thales, qui veut vendre cette partie de son activité (business solutions), et GFI en quête de rachats. Les syndicats sont vent debout.
Cette activité, qui concerne 577 salariés, comprend elle même quatre parties. Une activité de TMA du groupe Thales lui-même. Une partie assistance technique dans le domaine banque-assurance, en région parisienne. Du forfait, dont un contrat avec Airbus, activité exercée à Paris et Toulouse. Une partie conseil avec 39 salariés près de Paris.
Thales business services représente, selon le communiqué officiel, 75 millions d'euros de chiffre d'affaires, 35 seraient exercés avec Thales. TUS fait partie de Thales Services, l'entité services de l'industriel de défense Thales. Ce dernier veut revoir son portefeuille d'activité jugé trop disparate avec des métiers civils non stratégiques. C'est l'explication à ce projet de vente.
Tata est en quête d'acquisitions
GFI pour sa part l'emporte sur une douzaine de candidats. C'était l'un des deux finalistes avec Tata consultancy services. La SSII indienne est en quête d'acquisitions. Mais Thales a pour actionnaire principal l'Etat, une vente à une société indienne est probablement exclue pour une société liée à la défense. GFI a procédé au mois de juin dernier à une émission d'océane (*) pour financer cette acquisition.
Le feuilleton est loin d'être terminé. Outre le conflit social dur qui se profile, Thales devrait mettre en route d'autres cessions. Toujours dans les services, son activité d'infogérance, ITO, ou bien celle d'informatique technique en région (SSE). L'activité simulation a été filialisée début août.
(*) L'océane est une : Obligation convertible ou échangeable en actions nouvelles ou existantes. Dans ce cas, l'émetteur, en l'occurrence GFI, peut choisir entre l'augmentation de capital et la recapitalisation. (...)
Citrix acquiert App-DNA, spécialiste de la migration applicative
Après Quest qui a racheté ChangeBase, c'est au tour de Citrix de racheter une société experte dans la migration applicative, App-DNA. Cette dernière était depuis longtemps partenaire de Citrix et propose des outils de migration baptisés App Titude. Beaucoup d'entreprises et de SSII ont recours à la solution d'App-DNA. Ainsi Sogeti s'est appuyé sur ce service pour créer une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec Windows 7. Un responsable de l'éditeur que nous avions rencontré lors des TechDays de Microsoft en février dernier nous avait expliqué la solution App Titude « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application ».
Pour Citrix, cette opération va lui permettre d'étoffer son portefeuille de transformation du poste de travail, qu'il soit fixe ou mobile. Elle accéléra aussi le déploiement des solutions de virtualisation, comme Xen Dekstop par exemple. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé, mais Citrix compte bien achever cette acquisition avant la fin de l'année 2011.
Quest acquiert ChangeBase, spécialiste de la migration applicative
Quest Software étoffe son portefeuille de solutions pour les migrations vers des environnements Windows avec le rachat de ChangeBase. Ce dernier édite des logiciels d'analyse, de correction et de conversion automatisée des applications vers Windows 7 et prochainement 8, Internet Explorer 8 et 9, mais aussi Terminal Server/Remote Dekstop Session Host, VDI et virtualisation d'applications. De plus en plus de sociétés ou d'administrations, qui sont dans une logique de migration vers l'OS Windows plus récent, sont confrontées à la compatibilité de leurs applications. Des solutions d'automatisation pour tester cette interopérabilité existent comme AppDNA, App-V ou ChangeBase.
Quest n'a pas dévoilé le montant de la transaction. L'éditeur souhaite accélérer les processus de migration du parc applicatif de ses clients.
VDoc acquiert Isotools, spécialiste du e-commerce
L'éditeur d'ECM VDoc Software rachète son homologue Isotools. Ce dernier lui apporte une brique e-commerce donc une grande complémentarité d'offres. VDoc pouvait occasionnellement réaliser des solutions e-commerce pour des sites intranet extranet ou des catalogues, mais avec cette acquisition ces offres vont devenir récurrentes.
La marque Isotools va être conservée, mais les équipes seront intégrées dans VDoc Software. Isotools comptait également une unité de R&D basée à Aix-en-Provence. Les deux sociétés vont réaliser ensemble 7 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011, 5 venant de VDoc, 2 d'Isotools. L'an prochain elles devraient dépasser les 8 ME et atteindre le cap des 10 ME annuels en 2013. C'est en ligne avec le plan de marche que s'est fixé VDoc Software, le plan « cap 2013 ».
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |