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Fusions/Acquisitions
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(25/10/2011 10:17:11)
Xavier Niel candidat au rachat d'Orange Suisse
Selon un article paru vendredi dans le quotidien économique français Les Echos, Xavier Niel, le patron et principal actionnaire du groupe Iliad (propriétaire de l'opérateur Free) serait sur les rangs pour racheter à titre personnel la filiale suisse de France Telecom. Il se serait associé à Goldman Sachs pour cette reprise. Cette information n'a toutefois pas été confirmée par le principal intéressé. Selon le magazine Forbes, ce self-made man, 297e fortune du monde et 8e de France (fortune estimée 3,7 milliards de dollars), a débuté sa carrière en créant des services de minitel (l'ancêtre français d'internet).
Il a lancé le premier fournisseur d'accès à internet pour le grand public en France, WorldNet, en 1993, et l'a vendu pour 50 millions de dollars juste avant l'éclatement de la bulle internet. Il a par la suite créé, au sein du groupe Iliad, l'opérateur Free connu pour sa Freebox, offre qui regroupe internet, le téléphone fixe et la télévision par ADSL. Aujourd'hui Xavier Niel détient plus de 62% des parts du groupe. En outre, il est actionnaire de différentes sociétés et notamment du quotidien français Le Monde.
Les candidats avaient jusqu'au 10 octobre dernier pour déposer leurs offres. Toujours d'après Les Echos, une dizaine d'offres ont été présentées et toutes sont restées dans la course pour pour participer au second tour du processus de vente de la filiale. Pour mémoire, les fonds d'investissement Apax, Providence, EQT, Bain Capital, Liberty Global (propriétaire de Cablecom), Doughty Hanson, Carlyle et Altice ainsi que le milliardaire et homme politique égyptien Naguib Sawiris, ex-PDG de l'opérateur télécom Orascom, ont été évoqué. France Telecom espère retirer de cette vente quelques 2 milliards de francs.
ICTJournal.ch
Oracle rachète RightNow, spécialiste du CRM pour 1,5 milliard de dollars
Oracle muscle son portefeuille de services dans le cloud public en rachetant l'éditeur de CRM en mode SaaS, RightNow Technologies. Ce dernier aide les entreprises à améliorer le support client via les centres d'appels, les réseaux sociaux et le web, et non plus de s'occuper uniquement du suivi des cycles de vente. Le montant du rachat est estimé à 1,5 milliard de dollars et l'acquisition devrait être finalisée à la fin de l'année ou au début de l'année 2012. Cette opération permet aussi à Oracle de reprendre la main face à son rival Salesforce.com, qui a ajouté ces fonctionnalités grâce à l'acquisition d'InStranet en 2008 et s'est lancé dans une stratégie axée sur les relations entre les entreprises et le « social web ».
Une intégration avec d'autres solutions Oracle
Dans une présentation publiée lundi, Oracle a indiqué que les produits RightNow s'intégreront au sein d'un package comprenant son CRM Siebel, sa plateforme d' e-commerce ATG Commerce, des applications de logistique et la solution de recherche de données non structurées Endeca Technologies, acquise la semaine dernière. La firme de Redmond estime que cette combinaison aidera les entreprises à gagner des clients et à les fidéliser tout en réduisant les coûts opérationnels.
Google toujours intéressé par Yahoo
La liste des prétendants à l'acquisition de Yahoo s'est allongée ce week-end, avec les informations du site web du Wall Street Journal, parlant des discussions entamées entre Google et deux fonds d'investissements sur ce sujet. Les noms des fonds n'ont pas été révélés par le site et aucun commentaire n'a été donné par la firme de Mountain View. Yahoo qui est valorisée à 20 milliards de dollars intéresse beaucoup de société, pas moins de 9 sont sur les rangs, dont le chinois Alibaba avec son fondateur Jack Ma, mais aussi Silver Lake Partners avec Microsoft.
L'oeil de la concurrence pèse sur Google
Il n'en demeure pas moins que l'intérêt de Google, même de manière indirecte, sur Yahoo poserait quelques questions aux autorités en charge de la concurrence. Avec une part de marché dans l'activité de recherche de plus de 65% selon Comscore, Google passerait à 80% avec cette opération et amplifierait encore un peu plus sa position dominante. La firme de Moutain View est déjà soumise à une enquête approfondie de la part des équipes de la Commission européenne, sur un potentiel abus de position dominante. En ligne de mire, Bruxelles vise certaines pratiques commerciales pénalisant des sites dans leur référencement comme lien sponsorisé sur Google.
Crédit Photo: D.R
Talan et Asset Technology fusionnent
Elles ne veulent pas du nom de SSII, préférant celui de sociétés de services spécialisées en maîtrise d'oeuvre et maîtrise d'ouvrage et conseil. Talan et Asset Technology, fusionnent pour donner naissance à une entreprise de 42 millions d'euros de CA en 2011. L'objectif, et la raison du rapprochement, est de porter cet ensemble à 100 millions d'euros en 2014, par croissance organique et externe.
Les deux sociétés ont procédé par échange d'actions. La structure principale se nomme Groupe Talan, elle est dirigée provisoirement par les deux directeurs généraux : Philippe Cassoulat et Eric Benamou. Le capital est réparti entre trois pôles : les quatre fondateurs (Mehdi Houas, Eric Benamou, Philippe Cassoulat, Jean Luc Biache) qui sont majoritaires, les associés opérationnels du groupe, Le fond d'investissement CM CIC.
Le nouveau groupe sera organisé en filiales sectorielles : finance, télécoms, utilities, secteur public. Talan apporte également une filiale d'offshore, basée en Tunisie, pour des prestations d'ingénierie logicielle.
Oracle rachète Endeca, spécialiste de l'analyse des données non structurées
Oracle rachète Endeca Technologies pour un montant non dévoilé. L'opération doit être finalisée avant la fin de l'année. Cette acquisition s'apparente à une réponse d'Oracle sur le rachat d'Autonomy par HP. Endeca est connue pour son moteur MDEX pour le traitement des données non structurées, telles que les emails et les informations textuelles d'autres provenances, mais aussi pour sa plateforme applicative d'analyse Latitude et son produit CEM (Customer Experience Management) InFront.
Les entreprises font face à une explosion du volume d'informations non structurées générées par leurs sites web, les réseaux sociaux, les centres d'appels et d'autres sources. HP et Oracle veulent offrir aux entreprises la capacité d'analyser en détail et rapidement les données pour mieux les comprendre et réaliser des économies.
Avec les application ATG Commerce et de BI (Business Intelligence) d'Oracle, les solutions d'Endeca créeront « une suite d'outils analytiques pour corréler et analyser les données structurées et non structurées grâce à un ensemble commun d'interfaces utilisateur, » précise la firme de Redwood . Des applications analytiques préconfigurées pour certaines industries sont également envisagées.
Sur le plan de la distribution, Oracle bénéficie aussi du portefeuille client d'Endeca qui comprend 600 clients, parmi lesquels Toyota, Ford, Raytheon et Walmart.
Truffle 100 Europe : belle progression, les Américains à l'affût
Truffle Capital vient de livrer son classement annuel des cent premiers éditeurs de logiciels en Europe, avec IDC et le CXP, en se basant sur les résultats 2010 de ces sociétés. Ce Top 100 marque « l'année de la croissance retrouvée, dans un contexte de sortie de crise, du moins jusqu'à cet été », commente Bernard-Louis Roques, directeur général et co-fondateur de Truffle Capital. Le chiffre d'affaires du Top 100 s'est élevé à 30,9 milliards d'euros pour les revenus issus du logiciel contre 27,1 Md€ l'année précédente, soit une progression de 14% (sur un chiffre d'affaires total de 49,4 Md€). « Une croissance très significative et des profits, surtout », souligne Bernard-Louis Roques sur un secteur encore dominé par le modèle traditionnel des licences et qui a continué à investir dans sa R&D. Au total, les bénéfices de ces éditeurs sont passés de 3,7 Md€ en 2009 à 5,8 Md€ en 2010.
« En ce qui concerne les indicateurs d'investissement, il y a là aussi une forte poussée, à remettre bien sûr dans un contexte où l'on a eu l'impression de recouvrer une forte visibilité, ajoute le co-fondateur de Truffle Capital. On a donc parié sur l'avenir ». Les dépenses en R&D ont ainsi progressé de 15,7% par rapport à 2009 pour atteindre 4,4 Md€. L'année précédente, ils n'avaient augmenté que de 5,1%, « ce qui était finalement aussi un bon chiffre, relève Bernard-Louis Roques, car les éditeurs avaient investi en R&D au-delà de leurs bénéfices. Sur 2010, le nombre d'emplois qualifiés de R&D a légèrement augmenté (+2%), passant à 55 268 personnes.
L'Allemagne réalise à elle seule plus de la moitié du chiffre d'affaires des éditeurs du Truffle 100 Europe, avec 16 sociétés figurant au classement, le Royaume-Uni en génère 18,6%, avec 24 sociétés, et la France 11,2% avec 18 sociétés. Derrière viennent les Pays-Bas avec 3,5% et 7 sociétés.
Le Top 50 pèse 84% du tout, contre 91% en 2009
Concernant les forces en présence dans ce Top 100, on constate un certain rééquilibrage. Le poids des gros éditeurs a relativement diminué par rapport aux plus petits. Toujours très loin devant avec ses 12,3 Md€ de chiffre d'affaires, le groupe allemand SAP ne pèse plus que 31% du total, contre 40% en 2009. Le Top 5 (SAP, Dassault Systèmes, Sage, Software AG et Datev) représente maintenant 44% du tout, contre 56% un an plus tôt. Et le Top 25 réalise 63% des revenus en 2010 quand il en générait 79% en 2009. « Cela ne révolutionne pas le business model, mais c'est une tendance ».
A noter que l'éditeur britannique Autonomy, tout juste racheté par HP, va donc sortir du Truffle 100 Europe. Une modification « comparable par la magnitude à ce qui s'était passé avec l'acquisition de Business Objects par SAP, rappelle Bernard-Louis Roques en pointant : « C'est révélateur des défis que nous avons en Europe vis-à-vis des Etats-Unis ». Il y a cinq ans (édition 2006 du Truffle 100), Autonomy n'était encore qu'à la 44e place du classement. « Nous l'avions alors identifié avec Viviane Reeding comme un acteur susceptible de grimper dans le classement. Certains pensent aujourd'hui qu'il devait se faire racheter car il n'aurait pas pu continuer sa croissance externe ». A noter sur cette édition 2011, l'arrivée en 5e position de l'Allemand Datev, éditeurs de solutions pour auditeurs et conseillers fiscaux, qui a plus que doublé, à 684 M€ ses revenus logiciels en 2010. Il était encore 14e l'an dernier.
Une structure capitalistique exposée aux marchés
Les tendances du sixième Truffle 100 Europe prennent en compte le climat économique de fond et la crise de la dette gouvernementale, a insisté Bernard-Louis Roques en indiquant que les investissements en R&D seront maintenus ou augmenté. « Il y a aura sans doute des emplois créés en 2012 par rapport à 2011 dans cette industrie », ajoute-t-il. Pour la croissance, en revanche, il y aura un impact sur les profits car on investit toujours autant sur la R&D et le personnel. « Il n'y aura pas la reconstitution des réserves qui a été faite cette année. Cela signifie que face aux éditeurs américains qui disposent de réserves plus importantes, il y aura sans doute d'autres rachats [d'éditeurs européens]. Si les anticipations se confirment, la situation financière des sociétés de logiciels sera plus fragile ».
Illustration : le chiffre d'affaires généré par la vente de logiciels des 100 premiers éditeurs européens a progressé de 14% en 2010 par rapport à 2009 (source : Truffle Capital/IDC/CXP)
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La progression qu'a réussie un Autonomy au cours des années semble moins facile à reproduire pour d'autres éditeurs européens de taille moyenne. Jusqu'à présent, l'éditeur britannique avait pu faire des acquisitions aux Etats-Unis car il avait des liquidités et disposait d'une valorisation à l'américaine. Mais sur ce terrain, les Européens restent toujours des acteurs très modestes face à leurs concurrents situés outre-Atlantique. Les 30,9 Md€ de revenus affichés au total par le Truffle 100 Europe ne représentent que 3/5e du chiffre d'affaires engrangé par Microsoft seul sur son dernier exercice fiscal, fin juin 2011(près de 70 Md€, soit environ 50 Md€). En outre, la structure capitalistique des éditeurs européens est fortement exposée aux marchés : 65 sont en bourse, représentant 84,5% du poids du Truffle 100 et 85,8% des dépenses en R&D.
L'évolution vers le SaaS, un passage délicat
Sur le Top 100 européen ne se dégagent toujours que quatre « champions européens ». En Allemagne, loin derrière un SAP de taille planétaire, se tient Software AG (919 M€ de CA sur le logiciel), qui profite de sa structure actionnariale particulière et de ses réserves. En France, on retrouve Dassault Systèmes (1,56 Md€) et en Angleterre, Sage (1,54 Md€). En dehors de ces quatre groupes, le chiffre d'affaires logiciel des autres éditeurs descend à 431 M€ à la 10e place et à 264 M€ pour le 20e (le Suédois IFS). A partir du 50e du classement, les revenus issus des logiciels sont inférieurs à 100 M€. Néanmoins, relève Bernard-Louis Roques, depuis le palmarès 2006 du Truffle 100 Europe, « la taille des derniers a plus que doublé ».
Commentant l'évolution des modèles économiques, révolutionnés par le cloud computing et la mobilité, le co-fondateur de Truffle Capital confirme le SaaS (software as a service), donné pour prédominer, « va nécessiter de très forts investissements ». Il s'agit de redévelopper une plateforme différente qui, de surcroît, induit un poids financier en termes de business model (tarification par abonnement lissé sur l'année comparé à l'achat ponctuel de licences) plus que de technologie. L'évolution vers le modèle SaaS est un passage délicat pour les éditeurs. Il peut les fragiliser et en faire des proies.
Pour résister à la concurrence américaine et prospérer, les acteurs du Top 100 ont besoin d'être mieux compris par les dirigeants européens qui ne croient pas suffisamment à des politiques industrielles. Alors que les Etats-Unis voient ce secteur comme une industrie-clé et le soutiennent par un Small Business Act et d'autres dispositifs avantageux dont des programmes de formation. En France, pour l'instant, toujours pas de SBA, et si le crédit impôt recherche a le mérite d'exister, il profite moins aux petites sociétés qu'aux plus grosses.
En ouverture de ce 6e Truffle 100, Nelly Kroes, Commissaire européenne, chargée des questions liées au numérique, estime nécessaire d'abaisser les barrières qui entrave le chemin vers un marché unique du numérique en Europe. Elle évoque Horizon 2020, le programme de recherche et d'innovation pour 2014-2020, ainsi que le fonds proposé « Connecting Europe Facility » qui doit investir 9,2 Md€ dans le déploiement de réseau haut débit et d'une infrastructure de services numériques.
Dell World 2011 : PC, infrastructures et services, Dell évolue sans révolution
Pour la première édition de son Dell World, le constructeur texan a réussi à réunir un très beau plateau avec - sur deux jours - Michael Dell bien sûr, Paul Maritz (VMware), Marc Benioff (Salesforce), Steve Ballmer (Microsoft) et Paul Otellini (Intel). Une belle brochette de CEO représentant les principales forces qui animent le marché des technologies de l'information : infrastuctures, cloud computing, virtualisation, mobilité... « Le business IT change pour répondre aux besoins des clients. Je suis sur ce marché depuis 27 ans, mais beaucoup de choses ont changé ces dernières années », a expliqué Michael Dell, le CEO de la compagnie éponyme. Le dirigeant poursuit en indiquant que sa compagnie a connu de nombreuses mutations ces dernières années, avec notamment le rachat d'un grand nombre de sociétés (voir illustration ci-dessus) pour se renforcer sur les marchés des services, du stockage et plus récemment des réseaux.
Le credo du « New Dell » comme l'appelle le dirigeant, rappelle celui entonné depuis plusieurs années par IBM et HP : « Assister nos clients avec des possibilités plus grandes. Nous voyons une vraie rupture dans la façon dont la technologie informatique est adoptée, avec le cloud computing par exemple. Business et IT vont aujourd'hui de concert, les 2 domaines sont désormais très liés. Nous devons mieux comprendre les problèmes des clients pour adopter notre stratégie. La force de notre offre infrastructure, de nos services et de nos partenaires sont la base du new Dell. Nous nous intéressons toujours aux PC et aux terminaux mobiles, mais nous voulons fournir des solutions de bout en bout à nos clients. Le marché mondial des technologies de l'information est de 3 000 milliards de dollars par an et aucune entreprise au monde ne réalise 10% de ce total ».
Changer pour accompagner la mutation des entreprises
Avec ce premier Dell World, le constructeur texan ambitionne de passer à une autre étape de son développement. Une montée en puissance et en image auprès des entreprises et du secteur public qui passe par le développement de son activité services dopée par le rachat de Perot System. « Nous sommes plus que du matériel, les entreprises ne veulent plus un simple pousseur de boites, mais un partenaire pour les aider à comprendre les problèmes auxquels ils doivent faire face et à construire leur solution. Le channel est ici une des clefs du problème. Nous avons 100 600 partenaires pour réussir cela ».
Les dernières acquisitions de Dell pour accompagner sa montée en puissance en infrastructures et services.
Michael Dell revendique 2 millions de clients IT pour un chiffre d'affaires global de 61,5 milliards de dollars en (+27%) pour la dernière année tandis qu'IBM est à 100 milliards et HP à 120. Les marchés des Bric sont les plus porteurs aujourd'hui pour Dell avec 4,3 milliards de revenus en Chine, 1,8 au Brésil et 1,4 en Inde. 20% du CA de la firme texane provient déjà de ces pays.
Le PC reste une activité stratégique pour Michael Dell
Sur le marché du PC, Michael Dell n'est pas abattu par la perte de la place de numéro 2 au profit de Lenovo : I
ils peuvent passer devant nous sur le marché en termes de volume, mais en termes de valeur et de services, nous sommes encore loin devant. » Et à la différence de HP, qui était prêt à brader sa division PC PSG cet été, le dirigeant croit encore dans ce marché qui représente aujourd'hui 1,5 milliard d'unités. « Nous allons bientôt arriver à 2 milliards et il n'y aura pas que des tablettes. »
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« Aujourd'hui, les utilisateurs sont devenus multi terminaux avec un desktop, un PC portable, un smartphone et pour certains même une tablette. 95% des composants informatiques sont accaparés par la micro, et 5% par les serveurs. Construire des PC, nous permet donc de mieux négocier nos achats en volume pour les serveurs », conclut le dirigeant même si les composants sont loin d'être les mêmes. Un coup de pied dans la fourmilière HP qui doit bientôt faire savoir si son activité PC sera "externalisé".
45 000 personnes dans les services
Dell emploie désormais 45 000 personnes dans les services dans 19 pays, dont 20 000 basés aux États-Unis. Neuf centres de solutions ont été inaugurés dans le monde, dont un à Saint-Denis, en France, la semaine dernière. Lors de ce salon, le constructeur met justement en avant certaines solutions verticales comme l'équipement de salles médicales (voir ci-dessous) ou la fourniture de matériel à la police scientifique pour la collecte de preuves sur le terrain (voir ci-dessus). 600 clients utilisent déjà ces centres de solutions dans le monde pour tester et valider leurs choix technologiques. Au total, un milliard de dollars sera investi pour porter à 12 le nombre de ces centres dans le monde. Un gros effort pour le constructeur, même si le texan affirme posséder 16 milliards de dollars de cash pour financer son développement et ses acquisitions à venir. IBM et HP suivent exactement la même stratégie avec une politique de rachats frénétique, comme l'a montré la rude bataille autour de 3PAR.

Partage de fichiers dans le cloud : Citrix s'offre ShareFile
Citrix Systems vient d'acquérir la société ShareFile et ses services de synchronisation et de partage sécurisé de fichiers en ligne. Le spécialiste des solutions de virtualisation s'ouvre ainsi à des usages plus personnels et adaptés aux besoins des petites et moyennes entreprises. Ce rachat, dont le montant n'a pas été révélé, s'opère au moment où Apple ouvre iCloud, un service de stockage de fichiers en ligne qui s'adresse aux utilisateurs de terminaux sous iOS.
Un nombre croissant d'utilisateurs se sert maintenant de plusieurs terminaux, ce qui suscite de nouvelles demandes sur les modes de conservation et de partage des données et donne un essor au cloud personnel, souligne effectivement Citrix. L'éditeur explique qu'il a acquis ShareFile parce qu'il considère que ce secteur en devenir devrait représenter plusieurs milliards de dollars d'ici 2015. Un marché où, en dehors d'iCloud, on trouve aussi l'offre de Dropbox, une société fondée en 2007 par deux étudiants du MIT.
Citrix crée une entité dédiée au partage des données
ShareFile présente son service (du même nom) comme une alternative plus sure que les échanges basés sur FTP pour les PME et les TPE. Il permet aux entreprises de centraliser le stockage de fichiers sur l'espace qu'il propose dans le cloud, puis d'y accéder avec les bons certificats à partir de différents terminaux : PC, smartphone, tablettes. La tarification du service comporte actuellement quatre niveaux : Basic, Professional, Enterprise et Entreprise Gold. Elle diffère suivant le nombre de comptes utilisateurs, le volume de données stockées et transférées et les fonctionnalités utilisées. Par exemple, le niveau Professional revient à environ 60 dollars par mois pour dix comptes, avec 10 Go de données transférées et 10 Go de stockage. Les quatre niveaux comprennent un accès illimité pour les clients et partenaires.
Illustrations : le service de partage de fichiers en ligne ShareFile est compatible avec le standard FTP pour les utilisateurs qui veulent se servir de leurs outils FTP. Un plug-in pour Outlook est disponible. (cliquer ici pour agrandir l'image)
Jesse Lipson, PDG de ShareFile, va devenir vice-président et directeur général de l'entité Data Sharing, tout juste créée par Citrix pour gérer cette ligne de produits. Cette entité prendra en charge la stratégie visant à fournir aux utilisateurs professionnels un accès à leurs contenus où qu'ils se trouvent, à partir de différents terminaux, et à favoriser la collaboration entre eux.
Des détails sur ses projets pour ShareFile seront donnés par Citrix du 26 au 28 octobre prochain à Barcelone, à l'occasion de la conférence Synergy.
IBM acquiert Platform Computing, spécialiste de la gestion du HPC
Les logiciels développés par Platform Computing permettent aux entreprises de gérer des noeuds de serveurs comme une entité unique, et d'obtenir de grandes puissances de traitement. Les clusters peuvent alors réaliser de gros efforts de calcul, démultipliant les capacités des serveurs. C'est le cas dans la recherche mathématique, quand il s'agit de développer de nouveaux matériaux par exemple, ou pour le suivi en détail des marchés financiers. Selon IDC, les entreprises vont dépenser 14 milliards de dollars pour acquérir des matériels et des logiciels qui répondent aux besoins de cette informatique technique.
Le logiciel de Platform Computing est utilisé par les services financiers, les industriels, les médias numériques, le gouvernement et la recherche. L'entreprise basée à Toronto avait une position dominante dans le domaine très académique de l'informatique partagée, mais a récemment adapté ses produits pour le déploiement de services Cloud. L'entreprise compte plus de 2 000 clients, au nombre desquels Citigroup, Red Bull Racing, l'Université de Tokyo, ou encore le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire).
Courtisé de longue date
« Du point de vue d'IBM, cet achat est une bonne opportunité, car IBM pourra utiliser le logiciel de Platform de différentes manières », fait remarquer Charles King, président et analyste principal de Pund-IT. Le logiciel pourrait jouer un rôle clé dans la stratégie d'IBM pour bâtir des services Cloud multiplateformes. L'analyste souligne également que, au cours des 10 dernières années, IBM s'est associé à la plateforme dans diverses applications et travaux HPC mettant en oeuvre l'informatique partagée, si bien que la technologie de Platform Computing est devenue très complémentaire de celle d'IBM.
« IBM courtise Platform Computing depuis longtemps, » a déclaré Charles King. Les activités de l'éditeur, qui emploie 500 personnes dans le monde, seront intégrées dans la division Systems and Technology Group de Big Blue. Ce dernier pense finaliser son achat d'ici la fin de l'année.
Une intégration déjà bien avancée
Le marché du HPC « est en pleine expansion dans un secteur où les charges de travail intenses, très gourmandes en capacité de calcul, sont à la mesure de la demande en traitement de données, et va devenir la norme au cours de la prochaine décennie. L'entreprise canadienne a bâti sa réputation sur un logiciel de planification des tâches, mais propose aussi de très solides solutions construites autour du middleware Symphony. « IBM pense que son expertise dans le HPC sera potentiellement bénéfique au-delà de ce marché, » a déclaré Dave Jursik, président des ventes de HPC au niveau mondial chez IBM. Jusqu'ici, le HPC était « un domaine principalement réservé aux grandes institutions de recherche universitaires et gouvernementales », a-t-il ajouté. Aujourd'hui cependant, des industries très différentes peuvent avoir accès au calcul haute performance, grâce au logiciel d'analyse d'IBM qui permet de traiter de vastes quantités de données et résoudre des problèmes nécessitant du calcul intensif.
Le logiciel de planification de tâche de Platform Computing, mais aussi son expertise dans le middleware Symphony, pourrait aider IBM à mieux servir ces entreprises. « La base commune de ces technologies va contribuer à élargir notre rôle sur le marché et à approfondir l'expertise et la valeur de ce que nous pouvons apporter», a déclaré Dave Jursik.
Eolen rachète Amundis, spécialiste de la convergence multimédia
Un rachat supplémentaire pour le spécialiste du conseil et de l'ingénierie, Eolen, celui d'Amundis. Une société active dans la convergence multimédia. Un désaccord entre les 4 fondateurs d'Amundis a entraîné cette opération, trois d'entre eux restent comme salariés d'Eolen. La cinquantaine de salariés est également reprise.
L'intégration est rapide, les équipes d'Amundis auront déménagé dans les locaux d'Eolen en fin d'année. Amundis devrait être rebaptisée Eolen Multimédia. Les deux sociétés sont très complémentaires, nous explique Pascal Leblanc, PDG d'Eolen, sans client commun, les offres de l'une pourront être proposées aux clients de l'autre.
Amundis réalisera 4,2 millions d'euros de CA en 2011, Eolen 14,2 (en intégrant deux acquisitions Amundis et Riskalis). Sans ces acquisitions, Eolen sera passée de 7,6 à 8,5 millions d'euros de revenus.
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