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(26/11/2008 17:46:00)
Symantec trace la fresque du monde de la cybercriminalité
Symantec publie l'édition 2008 de son rapport sur l'économie souterraine numérique. Très didactique et rédigé avec soin tant sur le fond que sur la forme, il peut servir à tous les RSSI pour sensibiliser une direction. Pendant un an, deux salariés de Symantec se sont immergés dans les forums et les réseaux de conversations instantanées (IRC - Internet relay chat). Ils en ressortent avec un tableau terriblement édifiant d'une économie vaste et dynamique, où ils affirment avoir croisé plus de 69 000 cybercriminels et vu passer 44,3 millions de messages promotionnels pour leurs outils et prestations, assortis de conseils et de modes d'emploi. 10 cents pour une carte bancaire Pour donner plus de poids à leurs investigations, ils fournissent deux estimations d'ordre sensationnel. La première porte sur le CA annuel que pourrait générer tout ce qui est à vendre. Il est estimé à 275 M$. La seconde concerne le CA estimé des vols permis par ces outils. Là, on parle de 7 Md$. Plus concrètes, d'autres statistiques permettent de se faire une idée de ce qui se traficote en ligne. Championnes toutes catégories, les informations sur les cartes de crédit représentent 30% des échanges et 24% des demandes. Elles se monnayent entre 10 cents et 25 $ selon la "valeur" de la carte. Symantec indique que l'utilisation de ces codes de cartes de crédit génère près de 60% du CA total de la cybercriminalité. Viennent ensuite les codes d'accès aux comptes bancaires. Leur prix varie de 10 $ à 1000 $, selon le solde et la localisation du compte. En troisième position, figurent des fichiers d'adresses de courriel. Ces données se vendent au Mo à des prix qui vont de 30 cents à 40$. Les Etats-Unis, terre d'accueil des serveurs 'underground' Quant au trafic de logiciels déverrouillés, n'en déplaise au BSA, lobby des éditeurs qui considèrent le marché américain comme un modèle de probité, il s'avère être le plus actif justement dans ce pays. C'est d'ailleurs aux Etats-Unis que Symantec recense le plus de serveurs "underground" (41%), La Roumanie arrive deuxième loin derrière (13%), suivie de près par l'Allemagne. Un pays où passait la frontière avec le bloc de l'Est. C'est dans les ex-pays satellites de l'URSS et en Russie que l'on trouve les mafias les mieux organisées. Mais l'idéal de partage d'Internet permet à tous les cybercriminels de travailler de concert. Un logiciel espion conçu par un premier groupe peut être acheté par un second qui revendra à son tour les informations collectées à un troisième... (...)
(26/11/2008 17:43:00)Internet, future vache à lait de la télévision publique
Les députés voient le Web comme le grand argentier de la télévision publique. Les édiles, qui ont entamé hier l'examen du projet de loi sur le « nouveau service public de la télévision », envisagent de compenser en partie l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques en taxant les acteurs du Web. La problématique de la ministre de la Culture, à l'origine du projet de loi, est simple : comment financer France Télévisions quand les rentrées publicitaires auront disparu ? Le président de la République a rapidement apporté un premier élément de réponse en indiquant que les chaînes privées seraient taxées sur leurs revenus issus de la publicité. Mais il prévoyait aussi de prélever 0,9% du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs mobiles. Un taux que les députés pourraient moduler en fonction des revenus des entreprises considérées. La redevance pour les abonnés aux FAI [[page]] L'idée consistant à se reposer sur l'argent généré grâce au Web ne s'arrête cependant pas aux FAI. Plusieurs amendements ont en effet été déposés, qui prévoient de multiplier les sources de financement en provenance d'Internet. Les amendements 660 et 771, concoctés par Jean Dionis du Séjour, suggèrent ainsi d'étendre la redevance audiovisuelle aux internautes qui reçoivent des chaînes de télévision via leur FAI. Le député du Nouveau Centre parle « d'injustice fiscale » et estime qu'il est « anormal que des personnes privées qui ont contracté un abonnement avec un FAI et qui ont accès aux programmes des services nationaux de télévision grâce à leur ordinateur ne soient pas assujettis à la redevance. » La mesure serait susceptible de rapporter quelque 50 M€ à l'Etat et « permettrait de baisser le montant des taxes » touchant les chaînes privées. Proche de Nicolas Sarkozy, le député UMP Frédéric Lefebvre, également porte-parole du gouvernement, y va également de son amendement. Un texte qui n'a pas manqué de susciter aussitôt des levées de boucliers. L'édile propose en effet, via l'amendement 844, de taxer les sites Web proposant des contenus générés par les internautes. Frédéric Lefebvre, qui justifie son idée par un « souci de cohérence et d'équité », estime que « les services qui fournissent, dans un but commercial, des contenus audiovisuels à la demande, même à titre secondaire, soient soumis à une contribution. De même pour les services qui assurent un agencement éditorial de contenus générés par les internautes. » Un projet de loi en contradiction avec le Plan numérique 2012 Face à cette proposition, l'Asic (Association des services Internet communautaires) s'étrangle d'indignation. Giuseppe De Martino, le président de l'association, également directeur juridique et réglementaire de Dailymotion, évoque le « syndrome Asterix » : « Il n'y a qu'en France qu'on demande à Internet de financer la télévision. Comment en 2008, un mois après le Plan numérique 2012, peut-on encore considérer Internet comme une vache à lait plutôt que comme un vivier d'emplois, de développement, etc. ? » Le Pan numérique, présenté le mois dernier par Eric Besson, prévoit 150 mesures destinées à doper la croissance de la France grâce à l'usage des TIC. Il suggère notamment de relier 100% des ménages au haut débit, de mettre en place un référentiel des bonnes pratiques numériques, de réduire la fracture numérique, etc. Le directeur juridique de Dailymotion, abasourdi par tant de contradictions entre le contenu du plan - rédigé à la demande de l'Elysée - et le chemin que s'apprêtent à suivre les députés, brandit la menace, certes rhétorique, de l'exil : « Mon président, qui est Anglais, me demande pourquoi on reste dans un pays qui n'a pas compris, qu'en tant que deuxième site français au monde, on pouvait apporter quelque chose... » L'Asic, qui a fait part de ses récriminations aux cabinets de plusieurs ministères et à nombre de députés, envisage, si la loi finale confirme l'amendement honni, « de mobiliser tout le monde, de faire appel aux internautes pour qu'ils sollicitent leurs députés et leurs sénateurs, et d'en appeler à Bruxelles. » Les portails Internet, autre source de financement de la télé publique [[page]] Enfin, les portails Internet constituent également une source de financement potentielle pour la télévision publique. L'amendement 645, déposé par plusieurs députés de gauche, estime que « les grands bénéficiaires de l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques pourraient être les éditeurs de services de communication au public en ligne, et notamment les grands portails Internet. » Les élus du Palais Bourbon reprennent donc l'argument de l'équité, cher à Frédéric Lefebvre, pour demander la contribution de ces acteurs à l'audiovisuel public. Celle-ci, d'une « hauteur raisonnable », consisterait en une taxe de 3% « applicable au-delà d'un seuil de 10 M€ de recettes publicitaires. » Les débats à l'Assemblée nationale doivent se poursuivre jusqu'au 4 décembre. Le projet de loi, pour lequel le gouvernement à déclaré l'urgence, sera ensuite examiné par le Sénat. Chaque chambre ne procèdera qu'à une seule lecture avant qu'une commission mixte paritaire ne soit, éventuellement, chargée d'élaborer un texte de compromis. (...)
(26/11/2008 17:21:29)LinkedIn se lance en français et part à la conquête des PME
Le réseau professionnel LinkedIn multiplie les actions pour se développer en Europe. En juin 2008, l'entreprise avait levé 53 M$ pour développer des partenariats et asseoir sa présence sur le vieux Continent. En annonçant, hier, le lancement d'une version en français, LinkedIn ambitionne de compter 8% de francophones parmi les membres de son réseau, soit deux fois plus que les 600 000 inscrits en France aujourd'hui. « Le français est la neuvième langue la plus parlée au monde, a commenté Reid Hoffman, le PDG et fondateur du réseau professionnel LinkedIn, à l'occasion de la conférence de lancement. C'est aussi la seule langue présente sur les cinq continents avec l'anglais. Son usage dans les affaires aujourd'hui n'est donc pas à négliger. » Seul bémol à cette nouvelle version : Jean-Luc Vaillant, vice-président en charge de la technologie, a précisé que certaines applications, notamment le contenu produit par les utilisateurs, n'étaient pas encore disponibles en français. « Seul le contenu fourni par LinkedIn bénéficie d'une traduction française », a t-il indiqué. Cap sur le marché des PME Autre ambition poursuivie par le site communautaire : le développement de l'utilisation du réseau dans les PME. « Le networking est un atout pour la compétitivité des PME, aujourd'hui plus que jamais, a insisté Kevin Eyres, directeur général Europe de LinkedIn. Dans le contexte actuel, grandes entreprises et PME doivent s'armer pour faire face à une concurrence accrue localement et internationalement. Pour surmonter la crise, voire gagner en compétitivité, construire son réseau, échanger et partager des connaissances sont essentiels.» Ainsi, 28% des membres de LinkedIn dans le monde et 24% des utilisateurs français travaillent dans une PME. Sachant qu'en France 53% des annonces d'emploi sont publiées par des PME, Linkedin compte sur la version française de son réseau pour aider les entreprises de petite taille, comme les plus grandes, à recruter des profils qualifiés qu'elles peinent parfois à trouver en solo. (...)
(26/11/2008 15:06:50)L'Afnic note la bonne santé du .fr
Pour la deuxième année consécutive, l'Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération) s'est associée à Telecom & Management SudParis pour publier son Observatoire des noms de domaine en France. A cette occasion, l'organisme chargé de la gestion des noms de domaine en .fr et .re (ndlr : pour l'île de la Réunion) s'est félicité du succès du TLD (Top level domain) .fr. En effet, par rapport à l'année précédente, le nombre de noms de domaine en .fr a augmenté de 36%, contre 20 % en moyenne pour l'ensemble des extensions. L'assouplissement des règles d'attribution en 2004, puis l'ouverture aux particuliers en 2006 et la baisse de 13% sur un an des tarifs d'attribution (en moyenne 22,50 € annuels hors taxe) expliquent ce succès. Les .fr loin derrière les .de ou .uk Près de la moitié (47,2% ) des noms de domaine attribués chaque année en France sont en .com et 29,2 % en .fr. Mais alors que 75 % des domaines en .com sont régulièrement renouvelés, ce taux monte à 84% quand il s'agit du .fr. Selon Mathieu Weill, directeur général de l'Afnic, c'est la preuve que le .fr a une « image positive » auprès des internautes. Et qu'il est « bien armé » pour affronter la prochaine libéralisation des noms de domaine initiée en juin par l'Icann. Malgré ce relatif succès, les sites en .fr sont loin d'être les plus populaires sur la toile. Sans surprise, avec 75 millions de noms déposés dans le monde, l'extension .com domine le marché. Et au niveau européen, les .de allemands, avec 12 millions de sites, et .uk anglais, avec 7 millions de sites, devancent largement les .fr qui plafonnent pour l'instant à 1,15 million de sites en juillet 2008. (...)
(26/11/2008 14:12:12)IBM améliore l'outil de gestion de l'énergie de ses serveurs
IBM commencera à livrer le 12 décembre prochain la version 4.1 d'Active Energy Manager (AEM). Cet outil de gestion de l'énergie des serveurs, qui s'intègre dans Systems Director version 6.1, tourne sur Linux (serveur Power, System X et System z) et Windows. AEM 4.1, qui dispose d'une interface de gestion HTML, permet une gestion dynamique de la consommation de l'énergie des serveurs. Il sert à instaurer des limitations par zone, racks et par serveur. Par ailleurs, cette version supporte des unités de distribution d'alimentation (Power distribution unit) de sociétés tierces, dont celles de Raritan et d'Eaton. HP a, de son côté, commencé à commercialiser HP Dynamic Power Capping pour ses serveurs X64. Cet outil s'intègre à HP Insight Manager. (...)
(26/11/2008 12:54:59)La SNCF s'explique sur l'indisponibilité du site voyages-sncf.com (entretien avec le directeur du pilotage du SI)
Jeudi dernier, le site Voyages-sncf.com était inaccessible. Le portail du voyagiste semble accumuler les incidents techniques depuis quelques mois déjà : ainsi, en juillet dernier, une panne serveur avait entraîné l'interruption du système de réservation en ligne pendant plus de 30 heures. Cette fois-ci, c'est à l'initiative de Voyages-sncf.com que le site aurait momentanément été interrompu. Plutôt que d'évoquer une panne, le directeur du pilotage du système d'information Voyageurs France Europe (lire notre entretien avec Didier de Nadaï) brandit une périphrase et parle d'une « défaillance de certains composants techniques entraînant une instabilité du portail ». Un incident survenu à l'occasion de la mise en ligne d'une nouvelle version du site. En réaction, Voyages-sncf.com a opté pour la fermeture de son Espace Train durant quelques heures, le temps de corriger les composants défaillants, et de ramener le système à un fonctionnement normal. (...)
(26/11/2008 12:07:54)Le transfuge d'IBM doit quitter Apple, estime la justice américaine
Depuis le 7 novembre dernier, Mark Papermaster, fraîchement embauché par Apple pour diriger sa branche iPhone et iPod, n'a plus le droit de travailler. En effet, à cette date, et sur demande de son ancien employeur IBM, un juge américain a intimé l'ordre à Mark Papermaster de quitter son poste en attendant qu'une décision définitive soit rendue. Sa décision n'avait jusqu'à présent pas été rendue publique. C'est désormais le cas et les arguments que développe le juge risquent de compliquer la contre-attaque de Mark Papermaster lancée à la mi-novembre. Des "dommages irréparables" pour IBM Dans sa décision, le juge estime ainsi « que M.Papermaster s'appuiera inévitablement sur son expérience et son expertise en microprocesseurs et en architecture « Power », qu'il a acquise au cours de ses nombreuses années chez IBM et qu'Apple trouve si impressionnante, pour faire en sorte que l'iPod et l'iPhone disposent de la meilleure technologie possible de microprocesseurs et à moindre coût. » Il reconnait également qu'IBM et Apple sont bien en concurrence directe sur ce marché, et considère que l'architecture Power fait partie des « joyaux de la Couronne » d'IBM. Ce dernier, qui s'appuie sur une clause de non-concurrence le liant à Mark Papermaster pour exiger son départ d'Apple, semble donc avoir convaincu la justice américaine. La cour estime ainsi, qu'en toute bonne foi, le transfuge risque de divulguer des éléments confidentiels susceptibles de causer des "dommages irréparables" pour IBM. Pour l'instant, cette injonction n'est qu'une mesure provisoire, mais le juge veut rendre le plus rapidement possible un arrêt final dans cette affaire. Il a déjà demandé à IBM un dépôt de 3 millions de dollars pour compenser le préjudice subi par Mark Papermaster au cas où il sortirait finalement vainqueur de son procès face à Big Blue. (...)
(26/11/2008 11:20:10)Peu d'acteurs TIC au salon des maires
On a connu des années plus fastes pour les TIC au Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) ! L'édition 2008 se déroule à Paris Expo, Porte de Versailles à Paris, du 25 au 27 novembre mais l'e-administration était faiblement représentée cette année en proportion des autres secteurs (des fournitures scolaires à la voirie). Et les visiteurs se pressaient moins dans les allées de cette partie du salon qu'ailleurs. Bien entendu, les acteurs traditionnels du secteur étaient présents, comme les éditeurs Berger-Levrault, Ciril et Cerig. Mais des créneaux vedettes des années antérieures sont devenus bien maigrichons, comme la dématérialisation des marchés publics (Achatpublic.com et Marches Online restant les seuls survivants). A l'inverse, les offres destinées aux communes moyennes ou petites en mode SaaS prennent désormais un certain volume sur le SMCL. Le stand de HorizOn-Line, par exemple, est comparable à ceux d'acteurs plus classiques et mieux implantés. En ces temps difficiles, les solutions de gestion et d'optimisation des achats et du patrimoine semblaient également attirer les visiteurs, comme par exemple celle de B.A.Logiciels. (...)
(26/11/2008 10:06:49)L'offre Blackberry certifiée étanche par le Fraunhofer Institute
RIM vient de franchir une nouvelle étape dans sa quête de la respectabilité en matière de sécurité : son offre Blackberry a été certifiée par l'Institut Fraunhofer SIT. Daniel Jouan, directeur grands comptes et expert sécurité de RIM France, explique que la sécurité a toujours été le souci numéro un de RIM, et se réjouit de voir ainsi « prouvé par un tiers indépendant ce qu'on explique depuis longtemps ». Pour lui, « la sécurité est un pré-requis pour entrer dans les gouvernements et les entreprises ». Concrètement, l'institut allemand estime que l'offre Blackberry Entreprise Solution for Microsoft Exchange « présente un chiffrement de bout en bout et aucune 'backdoor' », indique Daniel Jouan. Qui ajoute que cela garantit que personne ne peut ainsi accéder aux données d'un utilisateur, « y compris RIM ». La certification est valable jusqu'en décembre 2010. (...)
(26/11/2008 09:28:57)Green 500 : Le supercalculateur le plus puissant du monde est aussi économe en énergie
Avec un pic de puissance à près de 1,1 Pflops, le Roadrunner d'IBM affiche une consommation énergétique impressionnante de 2,483 MW. Mais rapportée à sa capacité de calcul, cette mesure donne un rapport puissance/consommation presque raisonnable de 445 Mflops/Watt. Une mesure qui le positionne en septième place du Green 500. Ce classement, petit frère du Top 500 des supercalculateurs les plus puissants du monde, donne depuis deux ans un point de vue sur la consommation énergétique de ces monstres de calcul. Le numéro 2 du Top 500, le Jaguar de Cray (un XT5), n'occupe, lui, qu'une très piteuse 80e place avec seulement 152 Mflops/Watt. Pour une puissance totale de 1,059 Pflops, il avale en effet près de 7 MW... Pour le grand vainqueur, c'est l'inverse. Ce cluster polonais à base de lames IBM hybrides mixe des architectures PowerXCell d'IBM et Opteron d'AMD. Il n'a pas besoin de plus de 34,63 kW pour fonctionner, ce qui le crédite d'un rapport performance/consommation dépassant à peine 536 Mflops/Watt. Mais, au Top 500, il n'occupe que la 221e place avec une « petite » performance de 18,570 TFlops. Les quatre premiers de la liste verte (tous à base du Cell d'IBM) ont franchi le seuil des 50 Mflops/Watt. En France, le système le plus « économe » est la configuration utilisée par la R&D de EDF qui s'appuie sur des BlueGene d'IBM. Près de la moitié du Top 500 passe au crible des tests du Green 500 IBM continue d'occuper la majeure partie du classement. Mais seuls 276 systèmes issus du Top 500 ont effectivement réalisé les tests. Les autres ne sont mesurés que par estimation. Pour entrer dans le Green 500, un système doit déjà être présent dans le Top 500. Pour mesurer le rapport performance/consommation qui sera affiché dans le classement, les administrateurs des sites doivent exécuter un ensemble de tests conformes aux spécifications Energy Star de l'EPA (Environmental protection agency) américaine. Comme toutes les mesures, celle-ci n'est sans doute pas la panacée, en particulier pour des systèmes qui s'appuient sur des architectures très disparates (processeurs, organisation des serveurs, connectivité, stockage, système d'exploitation, etc.) Mais comme toutes les mesures, en particulier en matière de green IT, celle-ci a le mérite d'exister et de pointer certaines différences étonnantes telles que celle qui existe entre le numéro un du Top 500, Roadrunner, et le numéro deux, Jaguar. (...)
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