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(30/10/2006 17:49:55)
Dell : 2 Go de mémoire vive pour Vista
Windows Vista se montre décidément gourmand. Pour utiliser confortablement le nouvel OS de Microsoft, il faudra investir dans 2 Go de mémoire vive. C'est en tout cas le message que veut faire passer le président de Dell, Kevin Rollins. Un message qui vient renforcer les déclarations de Samsung, premier à avoir tiré la sonnette d'alarme en mars. Microsoft indique pourtant sur son site que 512 Mo de mémoire suffisent à faire tourner correctement Vista. Le surcoût généré par le passage de 512 Mo à 2 Go se monte à environ 150 E. A la veille de noël, les fabricants avertissent donc les consommateurs : pour faire tourner Vista correctement, mieux vaut se reporter sur un PC haut de gamme, équipé d'une carte graphique puissante, et de 2 Go de mémoire vive. Le plus judicieux serait plutôt d'attendre mi-2007. Les prix de la mémoire et des cartes graphiques auront chuté. Surtout, les consommateurs échapperont aux deux pièges de ce Noël: pas encore compatibles HDCP, les écrans et les cartes graphiques vendus avec les PC neufs ne pourront vraisemblablement pas lire les films HD; de plus, les machines qui sortiront à Noël ne seront pas équipées de Vista, mais de XP. La mise à jour, dans certains cas, coûtera 130 E (voir cet article). (...)
(30/10/2006 17:48:05)Descente en force de Syntec sur les campus de banlieue
Dans la vague d'intérêt pour l'égalité des chances et la promotion de la diversité, la fédération Syntec (informatique, conseil, management et recrutement) s'est alliée à l'association APC Recrutement pour organiser une série de forums sur les six campus de la périphérie parisienne. Avec le soutien des présidents des universités concernées. L'opération baptisée UniverSyntec commence vendredi 10 novembre par une journée de rencontre (à l'allure de forum-emploi) à Nanterre (Amphi Bernard Marie Koltès). L'université des Hauts-de-Seine représente un vivier de 30 000 étudiants, parmi lesquels divers licences et mastères (en gestion, informatique, maths appliquées) sont directement concernés par les emplois ouverts aux jeunes diplômés par les entreprises membres du Syntec (15 000 emplois cette année, selon la Fédération). Selon la formule habituelle des forums étudiants, la matinée est dédiée à des présentations/débats. Avec pour originalité de cette opération, un focus mis sur les mutations en cours dans les méthodes de recrutement face au défi de la non discrimination à l'embauche, et une prise de position du Syntec allant dans le sens de la promotion de l'égalité des chances. L'après-midi est dédiée aux rencontres employeurs-étudiants sur des stands, où seront présents les chargés de recrutement d'Accenture, Atos Origin, Cap Gemini, Demos, Ineum, Sogeti, Sopra, Unilog, Weave Management, etc. Soit un potentiel de 3 000 emplois et stages. Les prochains rendez-vous UniverSyntec sont en cours de préparation (avec les présidents d'université et les directeurs des "fac" UFR concernées) à Paris-12 Créteil (en décembre), Paris 11-Orsay, Paris-13 Villetaneuse, Evry-Val d'Essonne et Marne-la-Vallée. (...)
(30/10/2006 17:47:43)L'Afpa repositionne des informaticiens sur un marché de l'emploi jugé frileux
Les cursus de l'Afpa (formation professionnelle des adultes) préparant aux métiers du secteur informatique/réseaux/télécom ont accueilli, en 2005, 59351 personnes. Devenu secteur phare pour l'institution (avec 39% du total des stagiaires et 43% du total des heures de formation dispensées par les 22 directions régionales et les 265 centres de formation Afpa), l'informatique (au sens large) se distingue néanmoins par un taux de reclassement inférieur à celui des autres filières professionnelles.
Sachant que deux-tiers des stagiaires (toutes filières confondues) sont demandeurs d'emploi, après les onze mois de stage les préparant à l'un des métiers d'informaticien ou de technicien réseaux couverts par les cursus Afpa, 58% des stagiaires ont retrouvé un poste dans les six mois suivant la formation. Pour l'ensemble des formations de l'Afpa, le taux de reclassement (après six mois) est de 68,6%. "Ce qui témoigne de l'adéquation de l'offre de service de l'Afpa et des besoins du marché de l'emploi", note l'institution.
« Un marché de l'emploi très peu fluide »
Les sept métiers informatique/télécoms auxquels préparent les cursus Afpa sont pourtant bien dans l'air du temps : développeur, responsable de projet, technicien d'assistance informatique, technicien réseaux et télécoms, technicien support, gestionnaire et administrateur de réseaux. D'autant plus que certains mènent à une certification (partenariat avec Cisco notamment pour les cursus réseaux). Selon l'Afpa, "certaines des familles professionnelles du secteur tertiaire connaissent un marché de l'emploi en forte tension ou ont particulièrement contribué à la reprise de l'emploi en 2005. Les formations qui y conduisent ont des résultats supérieurs à la moyenne globale. D'autres, à l'inverse, connaissent un marché de l'emploi très peu fluide ou en recul avec des formations aux résultats plus modérés". L'emploi informatique - à en croire les prévisions d'embauche des SSII - n'est pourtant pas en récession. Il reste que la reprise du turnover ne rime pas forcément avec facilité de reclassement pour tous, même re-formés. (...)
Schneider Electric veut conquérir le marché informatique en rachetant APC
Après les rapprochements entre startups et vieilles entreprises dans les années 2000, voici un mariage comparable : Schneider Electric, vieille dame imposante (11,7 Md€ de chiffre d'affaires, plus de 88 000 employés) très implantée dans l'industrie, propose environ 6,1 milliards de dollars pour racheter APC, spécialiste américain des systèmes électriques pour les salles informatiques. L'acquisition sera financée par un prêt (4,5 Md€) et une augmentation de capital de 1,2 Md€. Au niveau financier toujours, l'offre représente un surcoût de 30% par rapport au cours de l'action au jour de l'accord. Elle a d'ailleurs été approuvée par le conseil d'administration d'APC, qui a appelé les actionnaires à voter en faveur du projet (le vote devrait avoir lieu début 2007). La transaction doit également obtenir le feu vert des autorités de régulation de la concurrence. Avec les rachats de Square D (fabricant de disjoncteurs, fusibles, etc. en 1991), Lexel (appareillage électrique, en 1999), Merlin Gerin (équipements électriques résidentiels et industriels en 1992) ou encore MGE UPS (appareils de protection électrique pour l'informatique grand public et professionnelle), le groupe Schneider, qui s'est rebaptisé Schneider Electric en 1999 pour refléter cette stratégie, a constitué un pôle incontournable sur le marché de l'électricité. Des solutions spécifiques pour les datacenters La fusion avec APC paraît cependant plutôt complémentaire, comme le souligne Jean-Pascal Tricoire, le président du directoire de Schneider Electric. D'une part à cause de l'implantation des entreprises, APC ouvrant au groupe le marché américain, Schneider étant de son côté mieux implanté en Europe et en Chine. D'autre part, et surtout, APC a démarré ses activités dans le domaine informatique. « C'est même quasiment devenu un nom générique pour les inverseurs statiques électriques », indique Stéphane Duproz, directeur général France de l'hébergeur Redbus, client tant de Schneider (via MGE UPS) que d'APC. Un inverseur statique électrique se connecte à plusieurs baies et plusieurs sources d'électricité, afin d'opérer une bascule en cas de problème d'alimentation. APC propose des solutions pour résoudre une autre problématique typique - et croissante - des salles serveurs (datacenters) : la densité. Son offre InfrastuXure consiste à créer des ensemble d'une quinzaine de baies, en y insérant des modules de climatisation et de protection électrique. « La plupart des datacenters ne sont pas conçus pour la haute densité, poursuit Stéphane Duproz, du moins dans leur intégralité. Redbus est client de l'offre InfrastruXure à Londres, et nous-mêmes la regardons de très près. » La gestion de l'électricité en informatique devient stratégique En mettant la main sur APC, Schneider se hisse donc d'un coup au niveau des directions informatiques des grands groupes et des spécialistes des salles serveurs, soit des clients qui représentent 40% du marché total des appareils de fourniture d'électricité (que Schneider évalue à 7 milliards de dollars en 2005). En outre, Schneider relève qu'APC a grossi deux fois plus vite que le marché (14% contre 7% de croissance annuelle moyenne) ces dix dernières années. Et que si les trois quarts de ses ventes concernent les petits systèmes (1,5 Md$), son activité dans les grands systèmes croît vite et atteint désormais 400 M$, soit 24% de son chiffre d'affaires. Pour un client comme Redbus, la fusion paraît donc plutôt positive : « Les prix ne devraient pas spécialement augmenter, sachant qu'il y a encore des concurrents, comme Emerson, et nous sommes toujours contents de voir que nos partenaires se développent, aient plus de moyens pour financer l'innovation. En outre, cela valide notre positionnement, en prouvant que la gestion de l'électricité dans les datacenters devient stratégique. » (...)
(30/10/2006 17:42:47)Résultats T3 2006 : France Télécom fait mieux que prévu
L'opérateur historique enregistre, pour le troisième trimestre de son exercice fiscal, une hausse de 1,2% de son chiffre d'affaires, à 13,1 milliards d'euros. Le rachat de l'opérateur mobile espagnol Amena a largement contribué à cette augmentation. Un consensus d'analystes prévoyait un chiffre d'affaires de 12,92 milliards d'euros. France Télécom totalise, en France, un peu plus de cinq millions et demi d'abonnés à l'adsl. Son parc n'en comptait «que» quatre millions il y a un an. De plus, 2,931 millions de clients au haut débit louent une Livebox. Là aussi la hausse est au rendez vous puisque c'est trois fois plus que l'an passé. Le nombre de clients au service voix sur IP bondit quant à lui de 258 %, à 1,731 millions d'utilisateurs. En revanche, l'opérateur perd 4,1% de ses abonnés à la ligne fixe. Il détient cependant près de 26 millions d'abonnés dans son parc. Enfin, 1,585 million de lignes ont été dégroupées totalement. Côté entreprises, France Télécom assure 298 000 accès permanents aux réseaux de données managés en France (+8%), dont 197 000 accès IP-VPN (+55%). Les services de mobilité Business Everywhere ont séduit au 30 septembre dernier 465 000 utilisateurs français, soit 24% de plus que l'année passée. Seule ombre au tableau du secteur professionnel : le nombre de lignes téléphoniques entreprises chute de 1,5%. Il n'y en a plus que 5,834 millions. Enfin, 22,543 millions de français ont souscrit à une offre de mobilité Orange. (...)
(30/10/2006 17:41:08)2 millions de clients 3G chez SFR
A près de 2 ans d'existence, la 3G de SFR a séduit 2 millions de clients. L'opérateur confirme son objectif de 2,5 millions pour la fin d'année 2006. A cette date, SFR couvrira 65% de la population en 3G (UMTS) et 3G+ (HSDPA). Malgré les récentes études extrêmement négatives sur les usages de la 3G en Europe, SFR affiche d'honorables résultats sur l'utilisation de ses services. En effet, les abonnés ont passé en 2006 plus de 6 millions d'appels en visio (soit 3 fois plus qu'en 2005). Plus d'un sur cinq utilise la visio. Le nombre de session TV-Vidéo a été triplé depuis 2005 tandis que les téléchargements musicaux ont dépassé la barre des 2 millions de titres depuis le début de l'année. Plus de 1,5 mmilon de jeux ont été téléchargés depuis le début de l'année. Enfin, plus de 2 clients SFR 3G sur 3 utilisent le portail Vodafone Live. Peu à peu, le multimédia mobile se démocratisent... (...)
(30/10/2006 14:54:16)Dopé par ses ventes de serveurs, Sun s'approche de la rentabilité
Poursuivant son redressement, Sun Microsystems a annoncé la semaine passée un net recul de sa perte nette trimestrielle dans un contexte de hausse générale de ses ventes de systèmes, logiciels et services. Par rapport à l'an passé, les ventes sont en hausse de 17 % à 3,19 Md$, portées par la croissance en Amérique Latine (+53,9%), en Asie-Pacifique (+19,5%) et en Europe (+16,6%), tandis que les ventes aux Etats-Unis ne progressent que de 11,8%. La perte nette, quant à elle, continue de reculer et s'établit à 56 M$ pour le trimestre écoulé (dont 21 M$ de provisions pour restructurations et 79 M$ de coûts d'acquisition). Ce chiffre est à comparer aux 123 M$ perdus l'an passé. Sans ces provisions, Sun aurait affiché un profit pour le trimestre. Histoire de se consoler, la firme note que sa trésorerie s'est encore accrue de 157 M$ et qu'elle dispose désormais de 4,7 Md$ de réserves en banque. Les ventes tirées par la bonne santé de l'activité systèmes Globalement, les ventes de services se portent bien (+20%), notamment portées par les services d'intégration et de formation (+39%). Mais la meilleure nouvelle pour Sun est sans doute le redécollage de ses ventes de serveurs, qui tirent les autres activités. Sur un an, les ventes de serveurs ont progressé de 15% avec une mention toute particulière pour les ventes de serveurs x86 qui ont bondi de 54%, contre seulement 10% pour les ventes de serveurs Unix. L'activité serveurs x86 de Sun pèse désormais près de 600 M$ en rythme annuel, tandis que celle basée sur les puces T1 multi-coeurs "Niagara" a pour la première fois franchi la barre des 100 M$ par trimestre. Dans les deux cas, ces nouvelles activités ont des chiffres d'affaires supérieurs à celui du "nouveau" Silicon Graphics, preuve que le choix de l'Opteron plutôt que d'Itanium s'est avéré payant pour Sun et que les quelque 2 Md$ dépensés chaque année en R&D peuvent être source de nouveaux revenus. Une autre bonne nouvelle pour Sun est la hausse de ses ventes de produits de stockage (+14% sur un an) et notamment la progression des systèmes de milieu de gamme StorEdge 5000 et 6000. Sun souligne aussi la bonne santé de l'activité sauvegarde sur bande de StorageTek et la livraison de son millième système SL8500. Enfin, l'activité logicielle poursuit sa croissance (+17% sur un an) tirée par les ventes de contrats de maintenance Solaris et par le succès de l'offre Java Entreprise System (+25% d'abonnements sur un an). Selon Jonathan Schwartz, le patron de Sun, près de 6 millions de licences Solaris seraient aujourd'hui en exploitation dans le monde, dont 70% sur des serveurs tiers signés Dell, HP ou IBM. Il est à noter que Sun espère renouer avec les profits au cours des prochains trimestres du fait des efforts continus de réduction des coûts et notamment des effets escomptés de la suppression de 5000 emplois annoncée en juin par Jonathan Schwartz. (...)
(30/10/2006 14:44:41)WiFi public : Charenton double Paris
Fin septembre, la ville de Paris lançait un appel d'offres pour s'équiper de 400 bornes WiFi. Charenton-le-Pont, petite ville de 30 000 habitants, lui a damé le pion. Depuis septembre, on peut s'y connecter gratuitement en WiFi, dans une dizaine d'établissements publics : deux bibliothèques, le Centre communal d'action sociale, le théâtre des Deux-Rives, le marché couvert, le conservatoire de musique, le pôle intercommunal de l'économie et de l'emploi, l'espace Toffoli, et l'Hôtel de ville. Pas besoin de s'identifier : l'accès n'est ni sécurisé, ni conditionné à une inscription. Il suffit d'activer la connexion WiFi de son ordinateur portable - ou de son téléphone mobile - pour surfer. Un système de filtrage interdit l'accès aux sites à « caractère illégal ». L'investissement, consenti à hauteur de 80% par la région Ile-de-France, est léger : 3500 € au total. Les établissements concernés étaient déjà reliés au réseau municipal par fibre optique, suite à un projet mené en 2004. (...)
(30/10/2006 14:08:47)AMD a racheté ATI, mais innove avec nVidia
Pour sa nouvelle plate-forme hautes performances, nom de code 4x4, AMD a choisi un chipset nVidia nForce 680a. Etonnant : le fabricant de processeurs AMD a racheté ATI fin juillet, concurrent direct de nVidia. Pourquoi écarter les composants d'ATI ? Le développement d'une nouvelle plate-forme s'étendant sur plusieurs trimestres, AMD a probablement arrêté son choix sur nVidia bien avant juillet. Au passage, on en sait plus sur 4x4. Cette plate-forme réunira deux processeurs double-c?ur sur une même carte mère, connectés sur le nouveau Socket F d'AMD. 4x4 sera incompatible avec les processeurs les plus récents : il faudra acquérir deux processeurs FX-70, vendus exclusivement en couple. Le chipset retenu, le nForce 680a, est composé de deux nForce 590 SLI reliés par bus Hypertransport. Il pourra gérer quatre cartes graphiques. La sortie de la première carte mère 4x4 est prévue le 14 novembre. Les processeurs FX-70 sont attendus avant la fin de l'année. La facture s'annonce exorbitante. Pour l'heure, difficile de dire si les jeux et les programmes exigeants en profiteront immédiatement. (...)
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