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(28/05/2010 17:24:59)
Windows Azure : un tremplin pour les start-up de BizSpark
En prenant sous son aile des milliers de start-up du logiciel, allaitées aux logiciels Microsoft et plongées au coeur de son réseau pendant trois ans, pour les faire croître et embellir, c'est à terme sa propre cause que sert la société fondée par Bill Gates. Décupler l'ampleur et la puissance de l'écosystème de Microsoft est en effet la vocation principale du programme BizSpark lancé fin 2008. De surcroît, ces jeunes entreprises sont des candidates idéales pour déployer leurs activités dans le cloud, levier de croissance crucial pour l'éditeur de Visual Studio, Silverlight, SQL Server, SharePoint et consorts. Il n'y avait donc rien d'étonnant à voir s'illustrer ce choix technologique dans la sélection des dix-huit start-up présentées cette semaine, à Paris, à un aéropage d'investisseurs et de professionnels(*), sur l'European BizSpark Summit.
Plusieurs de ces jeunes pousses (le programme BizSpark en compte 30 000 à ce jour à travers le monde) ont effectivement choisi de développer leur activité sur le cloud Windows Azure. La Finlandaise Sopima, par exemple, y loge une solution de gestion des contrats en ligne accessible pour 49 euros par utilisateur et par mois. C'est un logiciel « conçu pour une diffusion virale », n'a pas craint d'affirmer Jaan Apajalahti, son PDG, lors d'une session de questions/réponses un peu serrée avec le jury qui l'a cuisiné après sa présentation. Le jeune homme possède déjà une certaine expérience. C'est la deuxième start-up qu'il fonde après une première société qu'il a menée jusqu'à cent collaborateurs.
Des millions d'utilisateurs en quelques semaines
A sa suite, sur la scène du BizSpark Summit, l'Italien Dario Solera a lui aussi présenté une offre installée sur Azure. Son application, Amanuens, fournit un cadre pour gérer la localisation des logiciels au sein d'une équipe de traducteurs répartie. En version bêta depuis mars, l'outil sera facturé à l'utilisation (« pay as you go ») à partir d'août.
Mais l'un des exemples les plus probants, pour appuyer les thèses de Microsoft mardi dernier, était assurément celui de la start-up française Kobojo. La société a été co-créée en 2008 par le lauréat de l'Imagine Cup 2004 (compétition de développement internationale organisée par Microsoft). Son idée : déployer le concept du jeu de société sur les réseaux sociaux (Facebook principalement) et sur les mobiles. Dès son lancement, sa GooBox a attiré en quelques semaines plusieurs millions d'utilisateurs. Pour une petite équipe comme Kobojo (onze personnes), comment disposer des ressources pour faire face à de telles montées en charge, si ce n'est en exploitant une infrastructure de cloud public. Initialement inscrite au programme BizSpark, la start-up vient d'entrer dans le club très restreint d'IDEES, qui ne regroupe chaque année qu'une vingtaine d'élues suivies par Microsoft France.
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(*) Parmi les investisseurs et professionnels présents sur le campus de Microsoft d'Issy-les-Moulineaux pour l'European BizSpart Summit figuraient notamment Olivier Protard, de Seventure, Olivier Sichel, de Sofinnova, Guillaume Latour, d'AGF Private, mais aussi Loïc Le Meur, de Seesmic, Reshma Sohoni, de Seedcamp ou encore Chris Shipley de Guidewire Group.
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Décidément en veine, la jeune pousse Kobojo attire tous les suffrages puisqu'elle s'est retrouvée co-lauréate du prix décerné à l'issue de l'European BizSpark Summit (10 000 euros pour chacune des start-up retenues).
Adoubé par Salesforce.com, bientôt sur Azure
La deuxième société distinguée par le jury n'est pas en reste. La Britannique Artesian Solutions a déjà rassemblé un beau portefeuille de clients. Sa solution hébergée, Artesian Surveillance, s'adresse aux équipes commerciales des grandes entreprises. Elle leur collecte sur le web, de façon automatisée et personnalisée, toutes les informations pertinentes (technologies sémantiques à l'appui) sur leurs prospects et clients, leur marché et leurs concurrents. Parmi ses utilisateurs, l'éditeur compte de grands noms, dans l'industrie pharmaceutique comme Boehringer Ingelheim, Bayer et GSK, mais aussi sur d'autres secteurs (Siemens, Vodafone ou Barclays, par exemple).
Les informations collectées par Artesian se consultent à partir d'un navigateur web, depuis son mobile, ou bien directement dans l'application de CRM utilisée par les commerciaux (Salesforce principalement). Pour l'instant, l'éditeur héberge lui-même son application, sur une plateforme auditée par KPMG dans le cadre du partenariat qu'il a noué avec Salesforce.com. « Nous avons récemment prototypé notre service sur Windows Azure avec Microsoft, précise Andrew Yates, PDG de l'éditeur. Nous sommes très contents des résultats et prévoyons de rendre disponible certains éléments clés, voire la totalité de notre service, sur Azure d'ici la fin de cette année ».
Facebook devient le site le plus visité au monde
Ce classement ne reflète pas nécessairement la réalité du trafic sur Internet, car la sphère Google (Youtube, Gmail, Actualités, etc) n'y est pas représentée. Cependant, ce palmarès, réalisé par Google AdPlanner, donne un instantané sur l'audience de certains sites. Facebook arrive en tête sur les deux critères, 540 millions de visiteurs uniques et 570 milliards de pages vues. Sur ce dernier point, le site dépasse largement le second sur ce critère, un réseau social russe !
On notera que dans le top 10, deux sites, Wikipedia et Mozilla ne sont pas financés par la publicité. Parmi les autres sites consultés, on retrouve Yahoo, MSN, Microsoft, mais également le service Blogspot et Wordpress (qui se place en 12ème position). Twitter est en devenir à travers sa 18ème place et ses 96 millions de visiteurs uniques.
Microsoft admet ne pas communiquer sur toutes les failles de sécurité
« Microsoft communique un numéro de Common Vulnerabilities and Exposures (CVE) unique lorsque plusieurs failles sont concernées par la même vulnérabilité, visées par à un même vecteur d'attaque et une manoeuvre de contournement identique. Si l'ensemble de ces bugs partagent les mêmes propriétés, alors ils ne sont pas déclarés séparément, » a expliqué Mike Reavey. Cette absence de divulgation de correctifs par Microsoft a été dévoilée au début du mois par Core Security Technologies, laquelle a mis en évidence trois patchs « muets » dans les correctifs MS10-024 et MS10-028 qu'elle a décortiqué. Le bulletin de sécurité MS10-028 concernait une faille qui exposait l'utilisateur de Microsoft Visio à une attaque visant à saturer la mémoire tampon pour prendre le contrôle du système. A l'époque, l'éditeur n'avait pas signalé les autres bugs patchés en même temps au motif que «le vecteur d'attaque était exactement le même, et la gravité tout à fait identique. Du point de vue du client, la même solution a été appliquée, à savoir ne pas ouvrir de documents Visio à partir de sources non fiables », a déclaré Mike Reavey à Webwereld, filiale d'IDG, lors d'une interview.
Adobe a également gardé le silence sur certains correctifs de vulnérabilité. Pendant la conférence de Microsoft, Brad Arkin, responsable de la sécurité et de la confidentialité des produits chez Adobe, a admis que l'éditeur n'attribuait par de numéros CVE à des bogues que l'entreprise identifiait en interne. L'éditeur estime que ces mises à jour sont des « améliorations de code», a déclaré Brad Arkin. Les numéros CVE ne sont utilisés que pour les bugs activement exploités ou qui ont été signalés par des chercheurs extérieurs.
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Le fait de se taire sur les mises à jour de sécurité n'est pas sans conséquence. Les éditeurs et les chercheurs en sécurité ont utilisé des chiffres CVE pour évaluer la sécurité des différents systèmes d'exploitation et des applications. Lors de la conférence de presse, Microsoft a montré une diapositive comparant le nombre de mises à jour de sécurité réalisées pour UbuntuLTS, Red Hat Enterprise Linux 4, OS X 10.4 ainsi que pour Windows Vista et Windows XP. Dans une autre diapositive, elle a montré celles effectuées pour SQL Server 2000, SQL Server 2005, comparée à une base de données anonyme concurrente.
Mike Reavey admet que cette comptabilité des failles de vulnérabilité est imparfaite, mais soutient que, comme outil de comparaison de base, cela a tout de même un sens. « On peut mesurer la sécurité de plusieurs manières. L'estimation de la vulnérabilité par le comptage des bugs en est un, et il n'est pas parfait. » La comparaison du nombre de vulnérabilités par ligne de code de logiciel est un autre indicateur.
S'il fait valoir que ces décomptes sont des moyens utiles pour comparer les produits entre fournisseurs, il a aussi minimisé l'enjeu du calcul des vulnérabilités, le qualifiant de méthode «comptable» qui a, selon lui, essentiellement pour effet de détourner les chercheurs de leur fonction de corriger les bugs. « Quand une faille est signalée, l'entreprise préfèrerait travailler à optimiser un outil de recherche capable de traiter 200 bogues liés. Techniquement, le code peut contenir 200 vulnérabilités, mais « en modifiant une ligne de code, vous perdez parfois la possibilité de corriger 200 problèmes potentiels par fuzzing. Est-ce que cela compte pour une ou pour 200 vulnérabilités ? Je ne sais pas vraiment. Mais si nous passons du temps à tenir une comptabilité exacte, c'est autant de temps en moins pour trouver la solution pour protéger nos clients, » a t-il déclaré.
(...)(28/05/2010 16:06:25)Veeam voit dans l'administration la clé de la virtualisation et du cloud
Discret, Veeam est devenu en quelques années, un élément important pour l'environnement VMware. La société, fondée par Ratmir Timashev, affiche une croissance très forte du chiffre d'affaires+ 127% en 2009 et +123% attendue en 2010 pour atteindre près de 50 millions de dollars. « La virtualisation est une rupture technologique et nous avons travaillé pour accompagner les entreprises à cette évolution », souligne le dirigeant. Le point clé pour le fondateur réside dans l'administration de cette virtualisation pour laquelle l'éditeur propose Reporter 4.0, un logiciel de management dédié à Vsphere. Il propose différents rapports sur les performances, les indicateurs de traçabilité des différentes actions et la gestion des allocations de ressources.
Une innovation dans la sauvegarde
L'actualité de l'éditeur s'appelle SureBackup, une solution assurant la sauvegarde de machines virtuelles. Disponible l'été prochain, elle permet selon Ratmir Timashev « de tester la sauvegarde de chaque machine virtuelle en permanence et d'en vérifier la restauration ». Il constate que certaines entreprises ne disposent pas des ressources suffisantes pour réaliser ces tests et que ces derniers peuvent échouer en raison de fichiers corrompus, « notre solution apporte une réponse à leur problématique ». Pour ce faire, Veeam utilise la virtualisation pour créer une zone de test, baptisé Virtual Lab et utilise une technologie propre pour optimiser et automatiser ces tests.
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Par ailleurs, SureBackup dispose de fonctionnalités complémentaires comme la restauration universelle au niveau élémentaire de l'application, et la réplication à la demande d'environnements de production pour test ou maintenance. Cette innovation sera intégrée dans la version 5.0 de Veeam Backup & Replication.
Etablir une passerelle avec Microsoft
Pour le futur de Veeam, Ratmir Timashev travaille de concert avec la firme de Redmond pour assurer le lien entre les machines virtuelles sous VMware et celles reposant sur la solution Hyper V. « Il existe plusieurs options pour réaliser une migration d'une machine virtuelle vers une autre, travailler directement sur l'hyperviseur ou alors la gérer depuis un outil d'administration comme System Center, via Operation Manager. Cette deuxième option permet d'englober l'ensemble du datacenter » souligne le fondateur de Veeam. Il travaille donc pour intégrer la solution Nworks (issue d'un rachat), facilitant le dialogue entre VMware et Hyper V. A noter, que ce service est aussi disponible pour Openview d'HP, un partenaire historique de Veeam. Par contre, le dirigeant écarte toute idée de travailler sur Xen.
Accompagner le développement du cloud
En tant que partenaire de VMware, Veeam participe au programme Service Provider (VSPP) du spécialiste de la virtualisation. Il s'agit d'un programme de licences spécifiques pour louer un certain volume de machines virtuelles au lieu de les acheter. Ce programme s'adapte chaque mois en fonction de la demande des prestataires.
« Si le management est la clé de la virtualisation, il le sera également dans le domaine du cloud et nous apportons dans ce programme notre expertise, sous forme de service premium, auprès des fournisseurs et des hébergeurs, en matière de reporting, de facturation, de supervision » affirme Ratmir Timashev. Ce dernier regarde avec intérêt le développement des offres clouds.
Il revendique par contre l'indépendance de sa société, lorsqu'on lui pose la question, d'un possible rachat. « Cela nous permet d'être plus rapide dans l'innovation » indique celui qui avait fondé en 1997, Aelita Software, spécialiste de l'administration de systèmes sous Windows Server et qui a été...racheté en 2004 par Quest Software. A suivre...
Facebook revoit ses paramètres de confidentialité
Face à l'inquiétude des internautes concernant leurs informations personnelles accessibles sur le site Facebook.com, le réseau social propose désormais de nouvelles fonctionnalités de confidentialité. Comme nous vous l'annoncions le 26 mai, l'avancée majeure est une application automatique en amont et en aval des paramètres sur les diverses informations publiées par l'internaute. Aujourd'hui, dès qu'un internaute choisit un paramètre avancé de type "Amis uniquement", le réglage opère sur l'ensemble des informations déjà publiées, mais également sur les futures. Il suffit de cliquer une seule fois sur le paramètre choisi pour que celui-ci soit appliqué sur l'ensemble des informations mises en ligne, ou en partie.
Le réseau social se veut plus protecteur. Ainsi, l'internaute peut désactiver l'accès à ses informations personnelles par les applications et sites tiers présents sur Facebook. Dès qu'un internaute ajoute une application à son profil, celle-ci devra automatiquement demander l'autorisation d'accéder à toute information personnelle. Et pour plus de clarté, tous les paramètres apparaissent à présent sur une seule et même page.
Crédit Photo D.R.
L'Arcep demande plus de transparence aux opérateurs mobiles
(Source EuroTMT) Un peu plus d'un mois après l'organisation de son séminaire consacré à la question de la neutralité des réseaux, l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications et des Postes) a publié, jeudi 20 mai en fin de journée, ses « éléments de réflexion et premières orientations sur la neutralité de l'internet et des réseaux ». Ce document, soumis à la consultation publique jusqu'au 2 juillet, doit permettre à l'Arcep de préciser ce que veut dire concrètement le concept de « net neutralité ». Il s'agit aussi de savoir ce que l'autorité peut effectivement faire dans le cadre réglementaire actuel, en prenant en compte les évolutions prévues par le Paquet Télécom, et prévoir ou proposer des évolutions de la réglementation aux pouvoirs exécutif et législatif.
Ce projet a le mérite de proposer des définitions communes, permettant ainsi d'évacuer un certain nombre de faux problèmes. Il s'agit par exemple de la nécessaire gestion du trafic par les opérateurs, sans laquelle le réseau pourrait s'effondrer. Ceci dit, l'ensemble du document donne aussi l'impression que ce débat porte moins sur la garantie à offrir à l'Internaute pour lui permettre d'avoir accès aux contenus ou services qu'il souhaite consulter, mais plus sur le bras de fer financier que se livre un certain nombre d'entreprises. Démonstration en trois points.
Point 1 : un débat américain
Sans grande surprise, la notion de « net neutralité », dans son acceptation grand-public, est apparue au début de la décennie aux Etats-Unis. La cause est évidente. La « net neutralité » provient de l'échec de la réforme du cadre réglementaire des télécoms réalisée au milieu des années 90. Contrairement à l'objectif affiché qui était de favoriser la concurrence, le secteur des télécoms aux Etats-Unis a connu une vague de concentrations sans précédent, engagée avant l'explosion de la bulle boursière et conduisant à la création d'un duopole Verizon - AT&T. Comme le marché de la télévision par câble est aussi très concentré autour de trois acteurs principaux, Comcast, Time Warner Cable et Cablevision, l'abonné américain s'est retrouvé face à deux offres concurrentes pour l'accès au haut débit, celle de son opérateur télécom ou celle de son câblo-opérateur.
Crédits photo : D.R.
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Une situation qui ne posait guère de problème tant que la vidéo ne constituait pas le moteur de la consommation des services et des contenus en ligne. Mais dès que le décollage de la vidéo en ligne a commencé, les géants de l'internet ont soulevé le problème de la « net neutralité », les câblo-opérateurs, qui contrôlent plus de la moitié du marché du haut débit aux Etats-Unis, pouvant devenir leurs principaux concurrents sur ce marché. Cette situation est très différente de celle de la majorité des pays européens où la concurrence entre FAI est la meilleure garantie contre toute dérive anticoncurrentielle.
Point 2 : un problème mobile
En fait, si la « net neutralité » pose, vis-à-vis du grand public, un problème en Europe et donc en France, c'est bien, comme l'indique l'Arcep, sur la transparence des offres. Sans jamais le dire ouvertement, l'autorité de régulation des télécoms s'attaque là aux discours publicitaires des opérateurs mobiles qui vendent de « l'internet illimité » qui n'est ni de l'internet, ni de l'illimité.
Les abonnés mobiles n'ont pas accès à l'intégralité des services et des contenus disponibles en ligne et la consommation est bridée. Une situation que reconnaissent, en privé, certains opérateurs qui rejettent la faute sur les acteurs de l'internet désireux de mette à disposition des abonnés mobiles les mêmes services que ceux disponibles sur PC avec une connexion fixe. Mais si dans le deuxième cas, les réseaux filaires, notamment d'accès, peuvent supporter la croissance de la consommation, les réseaux mobiles sont eux limités physiquement, obligeant les opérateurs à réinvestir lourdement pour éviter la congestion. Ce qui pose le problème du co-financement par les acteurs de l'internet des infrastructures.
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Point 3 : le cofinancement des infrastructures
C'est le coeur du problème. Comme l'explique le document de l'Arcep, le trafic que s'échange les grands acteurs repose sur le principe du « peering », ne donnant lieu à aucune rétribution financière. Un point que remettent en cause aujourd'hui les opérateurs télécoms, notamment mobiles, qui doivent supporter de lourds investissements dans les réseaux d'accès pour supporter la croissance exponentielle du trafic, notamment vidéo.
Si l'Arcep ne juge pas nécessaire de faire évoluer, pour le moment, ce système, elle reconnaît que la demande des opérateurs de mettre en place une terminaison d'appel sur les données relève de son champ de compétences. Mais, cette évolution devrait alors être issue de travaux au niveau européen. Un sujet d'ailleurs qui figure parmi les axes de travail du BEREC (ORECE en français), l'organisme européen créé par le Paquet Télécom et qui a succédé au Groupe des Régulateurs Européens.
Le débat sur la « net neutralité » se pose donc dans des termes différents de part et d'autre de l'Atlantique. Mais des deux côtés, les acteurs s'opposent sur l'évolution du business model pour répartir le coût du financement des réseaux.
Cette question ne peut être réglée que dans un cadre international. Enfin, il reste un point non directement lié à la « net neutralité » : la déstabilisation des modèles économiques des créateurs de contenus par le poids croissant pris par les géants de l'Internet dans les revenus publicitaires. (...)
Selon le Gartner, le marché de la micro pro devrait croître de 13,1% en 2010
Selon le cabinet Gartner, il devrait se vendre 376,6 millions de PC dans le monde en 2010. L'augmentation moyenne globale, par rapport à 2009, est de 22%, elle sera de 13,1% pour les entreprises, de 29,5% pour les particuliers. En valeur, ce marché représentera, globalement, 245,4 millions de dollars en 2010, en progression de 12%. Pour le Gartner, les entreprises vont engager des dépenses de renouvellement de parcs qui ont vieillis. Elles ne peuvent étendre davantage les cycles de vie de leurs PC. L'arrivée de Windows 7 devrait également les pousser à investir, au second semestre 2010 et surtout en 2011.
Inversement, Gartner note aussi des tendances à la baisse. Les netbooks par exemple sont toujours en croissance (41,8 millions d'unités seraient vendues en 2010, soit 30% de hausse) mais celle-ci ralentit. L'effet prix ne devrait plus jouer aussi fortement pour les consommateurs. Les tablettes PC, de type iPad, commenceront à nuire au marché des PC portables en 2013. Ils devraient atteindre les 2 millions d'unités vendues en 2010 et les 3 millions en 2012. SI les Etats-Unis et la Chine tirent cette croissance, l'Europe ne fait pas mauvaise figure.
Crédit photo D.R.
(...)(28/05/2010 11:29:49)Imprimantes, le marché européen peine à redémarrer selon IDC
Au 1er trimestre 2010, le marché mondial des imprimantes affiche 9,1% de progression avec 28,7 millions d'unités vendues. En valeur, il est également en hausse, avec +7% et 13,8 milliards de dollars. C'est la première fois depuis 2008 que ce marché progresse en valeur. Selon Ruth Flynn, auteur de l'étude, « c'est très encourageant de voir progresser ce marché en même temps en volume et en valeur et ce, dans tous les segments, la tendance devrait se poursuivre en 2010».
Une fausse note dans cet exercice d'autosatisfaction, et pas des moindres, l'Europe est la seule région à aligner des chiffres négatifs. Que ce soit en volume ou en valeur, elle recule de 2% avec 6,4 millions d'unités vendues représentant 3,2 milliards de dollars. Les Etats-Unis progressent de 5,9% en volumes (6,4 millions d'unités vendues) et de 0,8% en valeur (3,9 milliards de dollars). L'Asie, hors Japon, progresse de 23% en volume et de 28% en valeur. Le Japon de 4% en volume et de 6% en valeur.
C'est une fois encore les MFP laser couleurs qui ont montré la plus forte croissance d'une année sur l'autre avec 25% de progression au 1er trimestre. Ensuite, on retrouve les MFP laser monochrome avec 18% de croissance. Toutefois, en volume, c'est toujours les MFP jet d'encre qui représentent la majeure partie du marché avec 51% des parts. Le marché du jet d'encre et plus spécifiquement du MFP jet d'encre couleur, est la technologie qui détient la majorité des parts dans ce marché des imprimantes avec plus de 19 millions d'unités dans le monde, dont 14,8 en MFP jet d'encre couleur. Le marché du jet d'encre continue d'être dominé par un petit groupe de prestataires, 3 d'entre eux détenant 85% de ce segment de marché.
Illustration : HP Color LaserJet, crédit D.R.
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Au Q1, les laser monochrome continuent d 'occuper le second rang en volume avec 7 millions d'unités vendues, mais sont 1er en valeur avec 5,8 milliards de dollars. Ce segment représente 24% du marché en termes d'unités mais 42% en valeur. Les laser couleurs représentent 37% du marché en valeur, mais seulement 6% en volumes.
Par constructeur (et tous segments confondus), Samsung « chippe » la quatrième place à Brother , les trois premiers (HP, Canon, Epson) gardent toutefois leurs places respectives et maintiennent pratiquement les mêmes écarts. HP conserve largement sa première place avec 41,1% des parts et 10,5% de progression. Canon est toujours deuxième avec 16,7% des parts et 6,2% de progression, suivi d'Epson, 15,1% du marché et 10,8% de hausse. Samsung est donc quatrième avec 6,3% du marché mondial, 49,9% de progression, suivi de Brother, 5,9% de parts de marché et un recul de 7,1%.
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