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(05/02/2009 16:10:47)

Google News désormais disponible sur tous les sites

Personne ne sait vraiment comment cela fonctionne, mais désormais tout le monde peut l'avoir sur son site : Google News, service du moteur de recherche agrégeant les flux d'information des sites de médias, est disponible pour tout un chacun. Il suffit pour cela de se rendre sur le site de Google, et de suivre les instructions, voire de copier-coller les exemples de code fournis. Un assistant offre même la possibilité aux gestionnaires de sites les moins férus de technique de réaliser la chose en quelques clics. Le service s'affiche alors sur la page Web, avec la mention « powered by Google News ». Google News n'en finit pas de susciter la polémique chez les éditeurs de presse. Ces derniers le voient autant comme une bénédiction - grâce au trafic qu'il génère - que comme une calamité, car il est impossible de savoir à l'avance si telle ou telle information sera reprise par le service, et à plus forte raison si elle sera mise en avant ou pas. L'algorithme utilisé par Google News semble en effet privilégier la masse d'informations identiques sur un même sujet par rapport au scoop, mais nul ne sait comment il tient compte de l'heure de la publication ou d'autres détails sur la rédaction de l'information. En d'autres termes, une grande partie de la popularité des sites de médias tient aux caprices d'un logiciel impénétrable. Il faut noter que Google n'est pas le premier à rendre ce type de service accessible gratuitement à tout le monde : Wikio le fait déjà, par exemple. Mais le service de l'éditeur français est loin d'avoir la même popularité. (...)

(05/02/2009 16:10:29)

La banque mobile sud-africaine Wizzit obtient le grand prix Netexplorateur 2009

C'est le fondateur de la banque mobile Wizzit, Brian Richardson, qui obtient le grand prix Netexplorateur 2009. La récompense lui sera remise lors de la clôture du deuxième forum Netexplorateur qui se tient au Sénat les 5 et 6 février. Cette manifestation entend récompenser les 10 pionniers des « innovations mondiales les plus prometteuses en matière d'usages numériques. » Wizzit a créé une banque 'low cost' uniquement accessible depuis les téléphones mobiles. Objectif : proposer des services bancaires faciles d'accès (transferts, retraits, paiements de factures, communications prépayées, etc.) aux populations de l'Afrique du Sud qui n'y avaient pas encore accès. Les organisateurs de la manifestation et un réseau d'experts internationaux ont choisi cette jeune entreprise sud-africaine parce qu'elle associe technologies mobiles innovantes, business et solidarité. Le système fonctionne depuis n'importe quelle carte SIM et n'importe quel réseau GSM. Il faut rappeler que la téléphonie mobile est un des moyens de communication les plus répandus en Afrique du Sud, comme c'est souvent la cas sur ce continent. Le patron de Wizzit raconte que « dans certaines zones rurales, les mobiles sont plus nombreux que les prises électriques ». Le service s'adresse à une population défavorisée, mais il est aussi voué à « être au plus près de chacune des communautés ethniques et linguistiques d'Afrique du Sud. Le relais commercial et marketing est assuré par des 'Wizzkids', issus eux-mêmes des différentes ethnies, qui prospectent dans leur communauté. » Enfin, les frais d'accès aux services bancaires restent raisonnables puisqu'ils sont calculés en fonction de l'utilisation. Wizzit connaît déjà le succès dans son pays, mais il est aussi soutenu par la Banque Mondiale et sera présenté en octobre à la fondation Clinton. En septembre dernier, il a lancé une entreprise commune avec la Royal Bafokeng Holdings pour créer « un réseau bancaire complet dans une communauté de 300 000 personnes au nord-ouest de l'Afrique du Sud (Royal Bafokeng Nation), quasiment sans accès aux services bancaires jusqu'à présent ». (...)

(05/02/2009 16:11:13)

Annuels Atos Origin : Les activités de conseil reculent fortement au quatrième trimestre, surtout en France

Atos Origin a réalisé, au cours du quatrième trimestre, un chiffre d'affaires en recul de 9,1% à 1,407 Md€, mais en progression de 3,6% à périmètre constant (sans tenir compte des rachats) par rapport à la même période l'année précédente. Sur la totalité de l'année 2008, le chiffre d'affaires a baissé de 4% à 5,479 Md€, mais la SSII préfère mettre de nouveau l'accent sur les +5,5% de croissance organique. Si les activités de la branche infogérance d'infrastructures (+6%) et la filiale Atos Worldline (+9,1%) sont parvenues à progresser à périmètre et taux de change constants, les activités conseil et intégration de systèmes, à l'inverse, ont particulièrement souffert à la fin 2008. Au cours du quatrième trimestre, le chiffre d'affaires de l'activité conseil s'est élevé à 87 M€, en décroissance organique de -2,4% comparé à +2,1% sur les neuf premiers mois de l'année 2008. Le Royaume-Uni et la zone Asie Pacifique ont connu une croissance organique positive, à l'inverse de la France qui été affectée par des conditions de marché plus difficiles dans la demande de conseil. Egalement à la baisse (-9,2% au total par rapport au quatrième trimestre 2007), la branche intégration de systèmes, avec 565 M€ de CA totalisé au cours du quatrième trimestre 2008 et une croissance organique de seulement 1,6% (contre 6,8% au cours des neuf premiers mois de l'année), en raison d'une baisse de l'activité aux Pays-Bas. 7,4 Md€ de prises de commandes Sur l'ensemble de l'exercice 2008, l'activité conseil a connu une croissance organique de +1%, mais une baisse globale de 2,1% par rapport à 2007, avec un chiffre d'affaires de 349 M€. En intégration de systèmes, le chiffre d'affaires 2008 s'est élevé à 2, 202 Md€ (+5, 3% de croissance organique, et +2,5% au global par rapport à 2007). Enfin la branche infogérance affiche un CA à 2,928 Md€, (+6,1% de croissance organique, et +3,1% au total). Fin 2008, le carnet de commandes représentait 7,4 Md€, a précisé Atos Origin dans un communiqué, sans donner plus de précisions sur ses perspectives pour 2009, qui seront dévoilées le 18 février, date de la publication des résultats consolidés du groupe pour 2008. Le 10 février, Atos Origin devrait, par ailleurs, convoquer sa prochaine assemblée générale, afin de structurer sa nouvelle gouvernance, suite à la nomination de Thierry Breton, son nouveau PDG. (...)

(05/02/2009 15:12:34)

Gartner : les entreprises doivent se préparer au retard du logiciel sur le matériel dans les serveurs

Le Gartner s'inquiète. Les serveurs évoluent beaucoup trop rapidement pour le logiciel. Les puces comptent un nombre de plus en plus important de coeurs. Qui plus est, ces coeurs gèrent souvent chacun plusieurs threads (instructions élémentaires). Dans le monde du x86, de deux coeurs, on est passé à quatre, et on annonce bientôt huit. Or, le multicoeur n'est pas forcément synonyme de performances améliorées, au contraire ! Car les logiciels restent à la traîne. Très à la traîne. Systèmes d'exploitation, hyperviseurs, middlewares et applications sont loin de tirer parti de toute la puissance proposée par les serveurs multicoeurs. Deux coeurs dans un processeur ne donnent pas deux fois plus de puissance. Pire encore... Carl Claunch, analyste pour le Gartner, spécialiste des infrastructures serveurs, prévient : dès qu'on dépasse deux coeurs, on peut très bien voir la performance décroître ! Le surplus de travail imposé au système par la gestion de quatre coeurs, par exemple, peut induire un tel phénomène. L'analyste estime qu'un nombre significatif d'entreprise est déjà touché et qu'il ne va cesser d'augmenter. Les hyperviseurs sont de toute façon limités à quelques dizaines de coeurs Dans deux ans, selon Carl Claunch, on devrait déjà voir apparaître des serveurs équipés de 512 coeurs au total (32 sockets hébergeant chacun 16 coeurs). Dans quatre ans, ils en accueilleront le double... Or, l'analyste rappelle que la plupart des hyperviseurs ne peuvent dépasser 64 puces. Selon lui, ESX de VMware se limite à 32 coeurs et Hyper-V de Microsoft à 24. Du coté des OS, si Linux et Windows ne dépassent pas 64 coeurs à base de x86, z/OS atteint tout juste 64 et les Unix, moins limités, supportent entre 128 et 512 puces suivant l'éditeur. Pour adapter un logiciel à une configuration multicoeur, il ne suffit pas, comme on pourrait le croire, de découper le code en plusieurs parties pour le répartir sur les puces. « Diviser le logiciel en deux ou en quatre morceaux, n'est pas très compliqué, confirme Carl Claunch. Mais quand on passe à 128 ou 256 coeurs, c'est une autre question. » D'autant que, comme le précise l'analyste, il faut aussi équilibrer ces 'morceaux' de code pour qu'ils se répartissent judicieusement sur les coeurs du processeur. Le principe même de la parallélisation, du multithreading, de la répartition de tâches... L'industrie fait des efforts pour faciliter le portage des applicatifs [[page]] Bien sûr, l'industrie informatique, celle du matériel comme celle du logiciel, travaille dur pour sortir de ce qui ressemble fort à une impasse. Ainsi, Intel et Microsoft ont tous deux rendu disponible un ensemble d'outils facilitant le travail des développeurs. « Il faut dire qu'aucun fournisseur n'a intérêt à voir réduire le taux de renouvellement des machines en entreprise ! » rappelle Carl Claunch. Les utilisateurs pourraient en effet décider de ne pas changer de matériels, pour éviter les problèmes. Les laboratoires de recherche universitaire se penchent eux aussi sur ces questions de portage. Tous s'appuient aussi, bien entendu, sur les travaux réalisés durant des décennies par le monde du HPC (calcul haute performance), même s'ils ont été menés dans des contextes très différents. « Pour l'instant, persiste cependant Carl Claunch, il n'existe pas de solution unique et simple au développement de logiciel parallélisé. » Les entreprises doivent se préparer à une migration permanente des logiciels En résumé, il faudra des mois, voire des années, pour que le logiciel rattrape son retard sur le matériel. D'autant que les constructeurs ne vont pas stopper les évolutions de leurs serveurs pour attendre le logiciel. C'est pourquoi Carl Claunch conseille aux entreprises utilisatrices de se préparer à entrer dans une période de migration permanente de leurs logiciels. « Elles ne pourront plus stabiliser les installations durant 5 ou 6 ans comme avant. » « Les entreprises étaient habituées à migrer des versions de logiciel inchangées d'une infrastructure vers une autre. Ce ne sera plus possible. En conséquence, le cycle de vie du logiciel sera de plus en plus court. » Les utilisateurs devront investir davantage de budget dans les nouvelles versions et se doter de ressources plus importantes pour la maintenance. En ces temps de crise, ce genre de conseils risque de ne pas être très bien accueilli. « Pourtant aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup d'autre solution, note cependant Carl Claunch. Quand un éditeur sort un système d'exploitation serveur, celui-ci va durer près de dix ans. Et il devra donc s'adapter à toutes les infrastructures qui sortiront durant cette période. Il faudrait que le fournisseur écrive son OS en anticipant ces machines, y compris celles dont on ne connaît absolument rien aujourd'hui... Impossible. » (...)

(05/02/2009 15:04:55)

Satyam s'est trouvé un patron et des fonds

Le nouveau patron de Satyam a été désigné. Il s'agit d'un vétéran de la maison, A.S. Murty, avec 15 ans d'ancienneté. Le conseil d'administration de la SSII indienne, dont plusieurs membres avaient été désignés par le gouvernement suite au scandale financier ayant provoqué la déroute de la société, avait pour tâche principale de désigner un successeur au dirigeant et cofondateur du groupe aujourd'hui derrière les barreaux. L'autre tâche consistait bien sûr à assurer la survie et la continuité des opérations - en d'autres termes, payer les salaires. Pour ce faire, il fallait injecter de l'argent frais: le groupe a réussi à emprunter 130 M$, certainement en faisant valoir le soutien obtenu la semaine dernière de Goldman Sachs, et le recours aux conseils du Boston Consulting Group qui, avec deux mandataires spéciaux désignés par ailleurs par le conseil d'administration, devra encadrer le nouveau CEO. Le fait d'avoir nommé un ancien de la maison a relancé les spéculations, parmi les analystes, sur l'intention du conseil d'administration de vendre Satyam à un groupe concurrent. Sinon, dit-on, c'est un CEO plus renommé qui aurait été désigné. (...)

(05/02/2009 14:14:05)

La Cour des comptes dresse un bilan accablant du chantier du DMP

Carton rouge pour le dossier médical personnel. Dans son rapport annuel 2009, la Cour des comptes étrille l'échec de la mise en place du DMP. Hormis ce sujet, le volumineux document ne fait que peu de cas des questions relatives à l'informatique en général, et de la refonte des systèmes d'information de l'Etat en particulier (voir l'encadré ci-dessous sur Chorus). Le dossier médical personnel doit permettre un accès informatisé et généralisé aux données médicales de n'importe quel patient. Ce chantier accumule les retards, et est même au point mort. La faute au groupement d'intérêt public (GIP) DMP, créé en 2005 pour en piloter la mise en place, estime la Cour. L'organisme a ainsi failli dans bien des cas, notamment en n'utilisant pas toutes les ressources mises à sa disposition par l'Assurance maladie. Sur l'enveloppe de 242 M€ allouée pour la période 2005-2008, le GIP n'a en effet dépensé que 64 M€, soit moins du tiers. Pourtant, des signaux d'alerte avaient été lancés « sur les conditions juridiques et financières dans lesquelles était mené le projet ». Mais « les cabinets des ministres successifs chargés de la santé ont exercé la surveillance directe du GIP en méconnaissant tant les bonnes pratiques que [ces] mises en gardes. » Quatre directeurs et trois secrétaires généraux en trois ans pour le GIP DMP La Cour des comptes dénonce, pêle-mêle, l'absence de schéma directeur informatique Internet, d'indicateur de performance et de charte de déontologie. Elle déplore également que l'Etat ait « largement court-circuité » le conseil d'administration - au sein duquel il détient quatre des onze sièges - « au point d'en limiter, le plus souvent par des instructions orales, la fréquence des réunions ». Il convient d'ajouter à ce tableau la valse des dirigeants : le GIP a connu quatre directeurs et trois secrétaires généraux en trois ans. De plus, le recrutement des salariés du groupement a été trop tardif, restant systématiquement inférieur à ce que les ressources autorisaient. Par ailleurs, les agents n'ont pas bénéficié des formations nécessaires à l'accomplissement du projet. Ces « ressources humaines mal calibrées [...] ont obéré la bonne conduite du projet. » Une mise en place promise pour 2009 Un exemple édifiant illustre les défaillances du GIP. En 2006, celui-ci a acquis une nomenclature médicale « sans étude de faisabilité technique et budgétaire ». La facture s'élevait à 1,3 M€ pour cet outil dont la version acquise « datait de 1998 et était abandonnée par neuf des principales administrations à travers le monde ». Au final, « le GIP n'en a eu aucun usage et n'a pas les moyens de la faire vivre ». Dans son prochain rapport annuel, la Cour des comptes ne pourra plus dénoncer les errements du GIP DMP. Le groupement va en effet être remplacé par un Conseil national des systèmes d'information de santé, comme l'a annoncé Roselyne Bachelot en juin 2008. La ministre de la Santé croit toujours au dossier médical personnel et tente de redonner du souffle au projet en réorganisant les équipes chargées de son pilotage. Selon la ministre, un premier socle de services devrait être disponible dans le courant de l'année. Le rapport public annuel 2009 de la Cour des comptes peut être consulté ici. (...)

(05/02/2009 14:07:01)

Intel diffère de six mois l'arrivée de l'Itanium quadri-coeur

Intel décale de six mois le lancement de Tukwila, son premier processeur Itanium quadri-coeur. Annoncé il y a un an presque jour pour jour, ce premier Itanium gravé en 65 nm contiendra un record de 2 milliards de transistors, dont une bonne part pour embarquer 30 Mo de mémoire cache. Intel explique ce report par le temps qu'il lui faut pour ajouter la gestion des mémoires DDR3 et par, semble-t-il, le retard pris dans la mise au point d'un socket qui facilitera la transition vers les prochaines générations d'Itanium (Poulson et Kittson). HP est le principal client d'Intel pour l'Itanium. Il anime ses serveurs Integrity sous HP-UX et Windows Server, concurrent des Power d'IBM et des serveurs Sun. (...)

(05/02/2009 13:05:13)

Tibco veut accélérer le middleware avec un serveur spécialisé

Le circuit intégré spécifique est l'avenir du middleware, du moins à en croire Tibco. L'éditeur de RendezVous, bus de communication entre applications, lance en effet sa première solution matérielle, un serveur spécifique ('appliance') dont le rôle est d'augmenter les performances de sa messagerie interapplicative en remplaçant l'exécution des fonctions de RendezVous sur un serveur généraliste par du code exécuté directement par des puces programmées à cet effet. Le middleware doit filtrer et router de plus en plus de messages, explique en substance Tibco. Or le volume de messages échangés explose, notamment dans le secteur financier (où il faut surveiller des flux de données gigantesques) et partout où vient s'insérer de la RFID, cette technologie radio qui attribue à chaque objet un identifiant unique - ce qui génère autant de flux de données. Tibco s'est d'ailleurs fait l'apôtre des solutions de gestion des événements complexes, qui consistent à surveiller tous ces échanges de données pour faciliter la prise de décision et le déclenchement de processus métier. L'argument Green IT de Tibco : remplacer 10 serveurs par 1 appliance Gérer tous ces flux de données avec des solutions logicielles et des serveurs classiques finirait par devenir très consommateur de ressources et anti-écologique, avance Tibco, qui explique que son 'appliance' multiplie par 10 les capacités de traitement en terme de volume de messages interapplicatifs échangés. D'où l'argument très Green IT : un seul serveur spécialisé de Tibco peut remplacer 10 serveurs généralistes. Ce gain de performances s'explique par l'exploitation de deux techniques, des circuits intégrés spécialisés (Asic, application-specific integrated circuit) et des puces reprogrammables (FPGA, field-programmable gate array). Le Tibco Messaging Appliance P-7500 sera disponible en trois versions, suivant le nombre de ports souhaités et leur débit. L'emploi de serveurs spécialisés dans le middleware s'est développé depuis une dizaine d'années, d'abord à cause de l'apparition du verbeux langage XML, qui a eu tendance à peser sur les performances, puis à cause de l'accumulation des protocoles WS-* liés aux services Web. Sont ainsi apparues des passerelles chargées de filtrer les messages et même des fournisseurs spécialisés dans ce type de produit, comme Layer 7. (...)

(05/02/2009 10:01:24)

La justice confirme le démontage d'une antenne-relais en appel (mise à jour)

Tassin la Demi-Lune comptera prochainement une antenne-relais en moins. La Cour d'appel de Versailles vient en effet de donner raison à trois couples de cette commune du Rhône, qui réclamaient le démontage d'un émetteur de Bouygues Télécom en raison du risque sanitaire induit par l'appareil. En accédant à la requête des plaignants, la Cour confirme ainsi la décision rendue en septembre 2008 par les juges du fond. A l'époque, le tribunal de grande instance de Nanterre avait invoqué le principe de précaution pour justifier le démontage de l'antenne, sans se fonder sur une quelconque expertise médicale. Le TGI n'en évoquait pas moins « l'exposition à un risque sanitaire » encouru par les parties civiles. Application du principe de précaution La Cour d'appel de Versailles, elle non plus, ne pose pas comme une certitude la nocivité des antennes-relais. Elle précise ainsi que « la réalisation du risque reste hypothétique ». Là encore, le principe de précaution a donc guidé la justice, qui s'est appuyée sur de la documentation scientifique présentée par les plaignants et a fait référence à la disparité des réglementations internationales. Selon les juges, « l'incertitude sur l'innocuité d'une exposition aux ondes émises [...] demeure ». La Cour reproche par ailleurs à l'opérateur de n'avoir pas mis en oeuvre les mesures « dont [il] est capable techniquement » afin d'amoindrir le danger supposé induit par l'antenne. Il aurait ainsi pu fixer « des normes d'émission bien en deçà des normes actuellement en vigueur en France » ou implanter l'émetteur loin des habitations. La conjonction de ces éléments ne saurait avoir qu'une conséquence, aux yeux des juges : les trois couples opposés à Bouygues Télécom « ne peuvent se voir garantir une absence de risque sanitaire généré par l'antenne relais ». Dès lors, l'antenne doit disparaître. Si l'avocat des demandeurs se réjouit de voir une jurisprudence naître, qui pencherait du côté de la précaution, celui de Bouygues Télécom souligne au contraire que la décision de la Cour crée un précédent et que les jugements rendus par le passé sont invariablement favorables aux opérateurs. NKM veut un Grenelle des antennes (mise à jour) Interrogée sur la contradiction entre les contraintes imposées aux opérateurs d'assurer la couverture du territoire et certains jugements qui les enjoignent de démonter leurs antennes-relais, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, a répondu « Grenelle des antennes ». Elle a évoqué, le 5 février, l'idée de cette table ronde qui réunirait tous les acteurs impliqués. « Là encore il faut discuter des usages et pas seulement des technologies. Je n'ai pas encore défini le champ de ce Grenelle, mais c'est le moment de mettre tout le monde autour d'une table : les citoyens inquiets pour leur santé mais aussi pour la valeur de leurs biens immobiliers, les consommateurs inquiets de la mauvaise couverture de certaines zones, et les opérateurs inquiets car ils se demandent comment satisfaire les objectifs de l'Etat, qui restent d'ailleurs très fermes ! Il faut sortir de ce tête-à-tête non productif entre les associations et les opérateurs, les opérateurs, l'Etat et les consommateurs.» (...)

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