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(29/06/2005 18:07:47)
JavaOne 2005 : Sun acquiert l'éditeur de plates-formes d'intégration Seebeyond
A l'occasion de la conférence JavaOne, Sun Microsystems a annoncé l'acquisition de Seebeyond, éditeur spécialisé dans l'intégration d'applications (EAI). Le montant de la transaction avoisine 387 millions de dollars, une opération nettement plus modeste que le rachat, en début de mois, des technologies de stockage de StorageTek pour 4,1 milliards de dollars.
Avec cette acquisition, l'attention de Sun se focalise cette fois sur les architectures orientées services (SOA). Emboîtant le pas à BEA et Oracle, qui ont récemment présenté leurs solutions pour ces architectures, l'éditeur complète son offre de middlewares par des produits d'intégration.
Seebeyond dispose notamment dans sa plate-forme Ican d'outils de gestion des processus métier (BPM), de workflow ou de pilotage de l'activité métier (BAM). De son côté, Sun possède toute une gamme de solutions middlewares reposant sur Java, parmi lesquelles des outils pour gérer les identités et administrer les services Web : annuaires Uddi (Universal Description, Discovery and Integration), référentiels de métadonnées, technologies pour améliorer les performances des applications utilisant XML…
L'offre de Seebeyond comporte relativement peu de redondances avec celle de l'acquéreur, à l'exception d'un bus de services d'entreprise (ESB) : Sun vient en effet d'annoncer, lors de JavaOne, un produit équivalent en Open Source. Selon Ashesh Badani, responsable marketing charge des solutions SOA chez Sun, le produit proposé par Sun repose sur la spécification JBI (Java Business Integration). Il fournira une infrastructure normalisée pour échanger les messages, sur laquelle d'autres produits et ESB plus spécialisés pourront venir se greffer. «Avec cette mise en ½uvre Open Source de JBI, nous souhaitons créer un écosystème de solutions pour l'intégration, similaire à celui qui existe autour d'Eclipse dans le domaine du développement», précise Ashesh Badani.
Alors que Seebeyond rejoint le giron de Sun, le nombre d'éditeurs d'EAI indépendants se réduit. WebMethods et Tibco sont désormais parmi les rares restants. (...)
Antitrust : AMD attaque Intel pour abus de position dominante
La guerre feutrée que se livrait jusqu'alors AMD et Intel devrait prendre, dans les prochains mois, un tour plus public. Ce mardi matin, AMD a en effet pris le risque de donner un coup de pied dans la fourmilière de l'industrie du PC en lançant des poursuites antitrust contre Intel pour abus de position dominante. Ces poursuites font suite à la récente décision de la Fair Trade Commission japonaise (JFTC) de condamner Intel pour abus de position dominante et à l'enquête ouverte sur le sujet par la Commission européenne. Selon la JFTC, Intel a abusé de sa position dominante pour nuire à la concurrence sur le marché des microprocesseurs en liant notamment le versement de considérables fonds de comarketing à l'achat de ses processeurs.
Dans son argumentaire déposé auprès de la cour du district du Delaware, AMD cite trente-huit constructeurs et distributeurs sur trois continents qui ont été victimes des pratiques d'Intel. Parmi eux figure le gratin des constructeurs informatiques, dont Dell, Gateway, HP, IBM, NEC, Fujitsu, Sony et Toshiba.
Ce n'est pas la première fois qu'Intel doit faire face à des accusations antitrust. En 1998, la firme a fait l'objet d'une enquête de la Federal Trade Commission (FTC). Cette dernière l'accusait d'abuser de sa position dominante pour contraindre certains clients à lui céder des brevets et secrets commerciaux. Selon la FTC, Intel avait menacé Digital Equipment, Compaq et Intergraph de ne pas leur communiquer des informations essentielles sur ses processeurs s'ils n'acceptaient pas de signer un accord abandonnant tout recours juridique pour violation de brevet contre Intel. La FTC avait conclu, en 1999, que de telles pratiques étaient illégales lorsque menées par une compagnie aussi puissante sur son marché qu'Intel, et la firme avait dû revoir ses contrats.
L'attaque lancée aujourd'hui par AMD est plus large et cherche à mettre en lumière les pressions auxquelles Intel soumet l'industrie informatique pour maintenir ses ventes. Selon AMD, Intel aurait négocié l'exclusivité avec Dell, Sony, Toshiba, Gateway et Hitachi en échange de versement de cash, d'avantages tarifaires et de subventions marketing. Comme l'a confirmé l'enquête de la JFTC, Intel a effectivement payé Dell et Toshiba pour ne pas traiter avec AMD. Intel aurait aussi versé des millions de dollars à Sony pour l'exclusivité, fermant ainsi la porte à AMD, qui a vu sa part de marché chez Sony passer de 23 à 0% en moins de dix-huit mois. Intel aurait de même versé plusieurs millions de dollars à NEC pour s'assurer qu'au moins 90% de ses PC utilisent des puces Intel.
En 2002, lorsque HP a commencé à utiliser les puces d'AMD dans ses lignes professionnelles Evo, HP a demandé à AMD un fond de 25 M$ pour compenser les représailles financières d'Intel. AMD a refusé, mais a proposé en échange à HP de ne pas payer le premier million de processeurs acheté. Lorsque HP a officiellement dévoilé la gamme Evo, Intel a expliqué à HP que cela constituait un «événement de niveau 10 sur l'échelle de Richter» et a fait pression sur HP. Selon AMD, le constructeur n'a finalement accepté que cent soixante mille des processeurs gratuits. En 2004, Intel aurait aussi tenté de faire pression sur HP en refusant de lui verser le rabais prévu au dernier trimestre, lorsque le constructeur a adopté les nouvelles puces d'AMD dans ses portables. Depuis, le rattrapage de cette somme serait conditionné à un quota de 90% des PC grand public à base de puce Intel.
AMD cite aussi le cas d'Acer, qui devait à l'origine participer au lancement de l'Athlon 64. En septembre 2003, Craig Barrett, l'ancien CEO d'Intel, s'est déplacé à Taiwan pour rendre visite à Stan Shih, le président d'Acer, et le menacer de «conséquences graves» si Acer participait au lancement de la nouvelle puce d'AMD. La visite a fait son effet, et Acer s'est retiré du lancement, retardant la disponibilité de ses machines. Comme l'a expliqué plus tard le président d'Acer, J.T. Wang, «il n'y avait rien d'inhabituel aux menaces d'Intel, sauf que, d'habitude, elles provenaient de managers de moins haut rang et pas du CEO de la société…»
Les pressions d'Intel n'affecteraient toutefois pas seulement les constructeurs. Aux Etats-Unis, Intel rémunérerait aussi les grands revendeurs comme Best Buy ou Circuit City, en échange de la mise en place de quotas de PC Intel dans les rayons. En Europe, il ferait de même avec Media Markt, un revendeur qui représente 35% des ventes de détail en Allemagne. Media Markt toucherait ainsi entre 15 et 20 M$ par an pour ne pas mettre de PC à base de puce AMD dans ses rayons. Office Depot aurait de même refusé d'accepter des machines AMD dans ses rayons, malgré des propositions financières d'AMD, en citant les risques de représailles d'Intel.
Cette litanie d'accusations ne surprendra pas ceux qui suivent régulièrement l'industrie du PC. Ce n'est un secret pour personne, les fonds marketing d'Intel (plus de 2 Md$) servent largement à assurer la fidélité des clients, face aux maigres 150 M$ de budget que peut aligner AMD.
Avec les poursuites qui s'engagent, ce sont l'ensemble des vilains secrets de la profession que l'on pourrait voir étalés sur la place publique. A tel point que l'on peut se demander si AMD a pris le risque de cette attaque seul, ou si sa démarche n'a pas le soutien intéressé de quelques constructeurs lassés des pressions d'Intel. A suivre… (...)
JavaOne 2005 : Sun casse le prix des stations de travail grâce à l'Opteron
Sun a profité de JavaOne pour annoncer la dernière-née de ses stations de travail, l'Ultra20, une station monoprocesseur Opteron proposée à partir de 895 $, soit 40% moins cher que l'offre précédente du constructeur.
L'Ultra20, disponible immédiatement, utiliser pour l'instant des puces Opteron monocoeur de la série 100, mais devrait embarquer les versions à double c½ur de la puce dès leur disponibilité à la rentrée prochaine.
L'offre de Sun affiche un tarif particulièrement agressif : l'Ultra 20 haut de gamme, équipé d'une puce Opteron 152, d'une carte graphique PCI Express Nvidia Quadro FX1400, de 2 Go de RAM et de 250 Go de disque dur et d'un graveur DVD double couche est proposé aux environs de 2700 $, soit 600 à 700$ de moins qu'une station de travail Dell Precision 380 équipée d'un processeur Intel équivalent. Pour ce prix, la station Sun embarque, de plus, une mouture préinstallée de Solaris 10, ainsi que l'ensemble des outils de développement Java de Sun et ses middlewares Java.
Lors de la conférence, Sun a également présenté sa première station de travail portable, l'Ultra 3. Cette machine est destinée aux ingénieurs et scientifiques désireux d'emporter leurs données en déplacement. L'Ultra 3 est équipé d'un processeur Ultrasparc, de 512 Mo de mémoire vive et d'un disque dur de 40 Go ainsi que d'une interface Wi-Fi. Le prix de l'Ultra 3 sera de 3400 $, et il devrait être disponible à partir de juillet prochain. (...)
JavaOne 2005 : IBM renouvelle sa licence Java pour dix ans et porte ses middlewares sous Solaris 10
Après plusieurs années de guerre larvée avec Sun à propos de Java, IBM a profité de JavaOne 2005 pour annoncé le renouvellement de sa licence Java jusqu'en 2016, soit une prolongation de dix ans après la licence originelle. La négociation du renouvellement de la licence a été menée en parallèle de celle visant à porter les middlewares de Big Blue sur Solaris x86.
IBM s'est ainsi engagé à porter sur Solaris 64 bit pour Opteron l'intégralité de ses middlewares Websphere, ainsi que les gammes DB2, Rational et Tivoli, une annonce qui, après celle d'EMC la semaine passée, devrait définitivement asseoir la crédibilité de la plate-forme Unix 64 bit x86 de Sun. (...)
X1 décline son moteur de recherche pour les entreprises
Le Californien X1 Technology annonce avoir développé une version professionnelle de son outil de recherche pour PC. Baptisé X1 Enterprise Edition, l'outil permet de scanner non seulement le contenu du disque dur local – fonctionnalité incluse dans la version de base X1 Desktop Search –, mais également celui des serveurs des réseaux d'entreprises. Ce tour de force est possible via une série de connecteurs (Content Connector) qui, depuis le client Desktop Search, balayent le contenu des réseaux. En outre, l'outil combine également un ensemble de modules réservés aux administrateurs : Enterprise Server, Server Manager, Deployment Manager.
Une interface Web reste également disponible, mais limitée au seul contenu local.
Au final, l'éditeur indique pouvoir indexer jusqu'à trois cent soixante-dix types de formats différents.
Le prix de X1 Enterprise Edition débute à 7 500$ à l'année pour un serveur et cinquante postes clients.
Il est à noter que la technologie de recherche de X1 équipe Yahoo Desktop Search. (...)
EMC va porter la plupart de ses applications sur Solaris 10 Sparc et x86
Sun Microsystems et EMC ont annoncé un renforcement de leur coopération pour assurer le fonctionnement des systèmes de stockage et des logiciels d'EMC sur Solaris 10 Sparc et x86. Les deux constructeurs ont aussi mis en place un système de numéro de support unique permettant de résoudre les problèmes rencontrés par les clients avec leurs équipements.
Selon les termes de l'accord, EMC va porter la plupart de ses applications sur Solaris pour plates-formes Sparc et Opteron. Les logiciels concernés sont notamment PowerPath, Documentum, les outils de sauvegarde et d'archivage de Legato, ainsi que les outils d'administration Smarts.
L'accord avait en quelque sorte été préannoncé lors de l'EMC Technology Summit de La Nouvelle-Orléans, durant lequel Marc Lewis, le numéro deux de la société, nous avait confié l'intérêt d'EMC pour Solaris et son intention de supporter plus activement l'OS, avec l'aide de Sun. Au passage, Lewis avait égratigné les grands distributeurs Linux, les accusant implicitement de ne pas simplifier la tâche des grands acteurs du stockage en poursuivant la fragmentation de leurs plates-formes. Cette fragmentation complique, selon Lewis, la validation des logiciels et pilotes sous Linux et génère des coûts élevés pour les éditeurs tiers. (...)
HP et Acer choisissent le Turion d'AMD pour deux nouveaux portables
Advanced Micro Devices a reçu un soutien supplémentaire de la part de deux grands constructeurs, HP et Acer, pour son processeur mobile Turion. HP a sélectionné la puce mobile d'AMD, pour son nouveau portable PME, le HP Compaq nx6125, tandis qu'Acer l'a retenue pour son dernier portable Ferrari 4000.
Le HP Compaq nx6125 pèse environ 2,7 kg et embarque un écran TFT de 15 pouces de diagonale. La configuration de base – avec un Turion ML-28, 256 Mo de RAM, 40 Go de disque dur, un graveur combo DVD-CD-RW, une puce graphique Mobility Radeon X300 d'ATI et une carte Wi-Fi 802.11b/g – est disponible immédiatement au prix de 999 $. Pour ce prix, la machine incorpore un lecteur d'empreintes destiné à sécuriser l'accès à l'appareil.
S'adressant au grand public ou aux professionnels, le Ferrari 4000 d'Acer est frappé de l'emblème au cheval et est disponible dans une livrée noire ou rouge pour 1999 $. La machine intègre un écran 15,4 pouces, une puce graphique Mobility Radeon X700 avec 128 Mo de mémoire, 1 Go de mémoire vive et un disque dur de 100 Go. (...)
Microsoft autorise le blocage de la mise à jour de la SP1 de Ws Server 2003
Microsoft propose depuis mardi un outil permettant le blocage temporaire de la mise à jour automatique de la SP1 de Windows Server 2003. L'éditeur répond ainsi à une requête de nombre d'entreprises utilisatrices abonnées aux services de mise à jour Automatic Update, Windows Update et Microsoft Update et qui souhaitaient avoir le contrôle sur l'évolution de leur plate-forme.
Si Microsoft affirme que la SP1 – livrée en avril dernier – fonctionne bien avec les applications et les matériels les plus communs, certains clients semblent se souvenir qu'à sa sortie Ws Server 2003 était incompatible avec des outils édités par Microsoft lui-même…
La SP1 est programmée pour être disponible via Automatic Update à compter du 26 juillet prochain, nonobstant, donc, l'utilisation du module de blocage. Ce dernier n'aura cependant qu'un temps, et Microsoft prévoit qu'au 30 janvier 2006 l'ensemble de la base installée Ws Server 2003 aura intégré la SP1. (...)
IBM dope son haut de gamme Unix p5 575 à double c½ur
IBM a levé le voile, ce lundi 20 janvier, sur la prochaine version à seize voies de son serveur Unix haut de gamme eServer p5 575, une machine dont Big Blue prévoit la disponibilité pour le quatrième trimestre 2005. Le constructeur a présenté la machine à l'occasion de l'International Supercomputer Conference (ISC) d'Heidelberg, en Allemagne, qui devrait se clôturer mercredi avec la publication du classement mondial des supercalculateurs, le top 500.
Pour cette mouture à seize voies, Big Blue a choisi de remplacer les processeurs Power 5 à c½ur unique à 1,9 GHz, qui équipaient jusqu'alors le p5-575, par une version à double c½ur de sa puce phare, cadencée à 1,5 GHz. Selon Big Blue, cette opération devrait améliorer de 50 à 60% les performances réelles de la machine tout en doublant ses performances en calcul pur à environ 87,3 Gflops.
Dans la pratique, cette version à seize voies du p5 575 cohabitera avec la mouture à huit voies. Big Blue mettra en avant son dernier-né pour les applications de calcul et de design, tandis que la mouture existante sera plutôt destinée aux applications analytiques et de data-mining.
Lors de son lancement, l'eServer p5 575 à seize voies sera disponible avec AIX 5L for Power (v5.2 et 5.3), Suse Linux Enterprise Server 9 for Power et Red Hat Enterprise Linux AS for Power. Chacun de ces OS pourra cohabiter avec les autres grâce au système de partitionnement logique de la machine. IBM n'a pour l'instant pas communiqué sur le prix du futur serveur. (...)
Flextronics vend ses divisions réseaux et processeurs
Le fabricant singapourien de composants électroniques Flextronics annonce les achats de deux de ses divisions : les processeurs à l'Américain AMI et l'activité réseaux au Suédois Altor.
Flextronics Semiconductor s'était spécialisé dans la technologie de signal mixte (analogique et numérique), les capteurs d'image et les circuits intégrés à application spécifique (Asic). L'acquisition par AMI inclut ces trois divisions, qui emploient deux cents personnes réparties sur trois sites aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et en Israël.
Par ailleurs, Flextronics a également vendu son activité réseau à Telavie, une société détenue par le fonds d'investissement suédois Altor.
Ces deux acquisitions devraient rapporter 550 M$ à Flextronics, qui précise dans un communiqué vouloir se concentrer désormais sur son métier de base, l'EMS (electronics manufacturing services). (...)
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