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(20/09/2010 15:29:53)

Avec le rachat de Suse, VMware pourrait mettre un terme à sa croisade anti-OS

VMware qui a bâti sa renommée en industrialisant la virtualisation des serveurs basés sur Unix et Windows expliquait jusqu'à présent que la virtualisation était là pour prendre en charge la gestion du matériel et des systèmes d'exploitation. Et pour accompagner les besoins de ses clients, l'éditeur de Palo Alto prépare également une offre de cloud computing visant à réduire l'apport de Windows sur les PC de bureau.

Mais avec le rachat de l'activité Suse Linux de Novell
, VMware deviendrait à son tour un fournisseur de système d'exploitation - comme Oracle avec Solaris depuis le rachat de Sun -  et serait donc bien obligé de reconnaître l'importance des dits OS. Les analystes estiment que la tentative de reprise de Suse Linux a du sens et aidera VMware rivaliser avec Microsoft, son principal rival, et Red Hat. Ces derniers expliquent que VMware ne peut pas offrir de plate-forme cloud computing complète parce qu'il lui manque certaines briques dont le système d'exploitation. Et si l'OS de Microsoft conserve son actuelle position dominante, VMware ne sera pas en mesure de rivaliser avec l'éditeur de Redmond sur le long terme, avance Chris Wolf analyste au Burton Group. « Microsoft a toujours été en mesure de suivre de près le lien entre les infrastructures, son système d'exploitation et les applications », explique Chris Wolf. «Avec le temps, il est clair que les logiciels de Microsoft fonctionneront de mieux en mieux sur Hyper-V » [ que sur VMware, NDLR].

De la nécessité d'un OS


Alors que Microsoft offre gratuitement Hyper-V 2, son hyperviseur de type 1 pour serveur, en tant que complément de Windows Server 2008 r2, VMware pourrait également fournir un système d'exploitation Linux comme un add-on de sa plate-forme de virtualisation. Une sorte de miroir à la stratégie de Microsoft. En fait, VMware le fait déjà à travers un accord OEM avec Novell pour la distribution et le support de Suse Linux. Prendre Suse Linux sous son aile - par le biais d'une acquisition - est «la meilleure chance [de VMware a] au cours des 15 prochaines années pour rester dans le coup», souligne Chris Wolf, qui a également écrit sur son blog que l'éditeur a besoin de son propre système d'exploitation. VMware continue de soutenir que le système d'exploitation perdra de sa pertinence dans le futur, mais l'achat de Suse Linux serait bien l'aveu que « cette pertinence est encore d'actualité, conclut-il. Charles King, analyste chez Pund-IT, livre des remarques similaires dans une interview accordée vendredi dernier à nos confrères de ComputerWorld. L'analyste explique que le PDG de VMware, Paul Maritz, semble croire que « la fin du système d'exploitation est proche », mais un changement si majeur prendra des années voire des décennies, si cela arrive vraiment poursuit Charles King. "Il y a tout simplement beaucoup trop d'infrastructures et d'investissements réalisés pour que les entreprises abandonnent purement et simplement le coeur de leur architecture informatique utilisé depuis des décennies", explique Charles King.

Même si Paul Maritz est dans le vrai quand il prédit que les systèmes d'exploitation continueront à perdre de leur importance au cours des années à venir, il doit encore répondre aux besoins actuels des clients. Avec un système d'exploitation solide, VMware "serait en passe de posséder toutes les piles", poursuit l'analyste, qui croit que VMware devrait également acheter Novell Cloud Manager, qui prend en charge les hyperviseurs de plusieurs fournisseurs.

Quid des partenariats ?


Le dilemme qui pourrait être soulevé par un accord Novell/VMware pourrait être le sort réservé au partenariat de Microsoft avec Novell, qui garantit l'interopérabilité entre Windows et Suse Linux. "Si quelqu'un sera très contrarié si Suse va chez VMware, Microsoft figure tout en haut de la liste, " pointe l'analyste de Pund-IT. Le deuxième sur cette liste pourrait être Red Hat, qui ne serait plus en mesure de faire valoir que VMware a une offre bancale faute de système d'exploitation. Ainsi doté, VMware serait également capable de prendre plus de parts du marché Linux à Red Hat que Novell. Au dernier trimestre, le chiffre d'affaires de VMware était ainsi trois fois supérieur à celui de Novell.

Bien que l'acquisition d'un système d'exploitation robuste permettra à VMware de consolider sa pile solutions, certains problèmes demeurent. Windows est toujours beaucoup plus utilisé que la distribution Linux de Novell et le framework .NET plus répandu que la plate-forme de développement Java SpringSource de VMware. Avec cette dernière acquisition (voir lien), l'éditeur de Palo Alto entendait bien rivaliser avec la solution de Microsoft, mais la solution .NET est devenue énorme » souligne Chris Wolf. « Un gigantesque écosystème dédié au développement s'est développé autour de lui. »

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(20/09/2010 09:34:22)

OpenWorld 2010 : Oracle lance l'Exalogic, son cloud 'in a box'

L'édition 2010 d'Oracle OpenWorld (San Francisco, 19-23 septembre) démarre tambours battants. A peine ouvertes les portes de sa conférence utilisateurs, ce dimanche, Larry Ellison, fondateur et PDG du groupe californien, a asséné sa première annonce, l'Exalogic Elastic Cloud. L'offre combine étroitement matériel et logiciel middleware pour fournir les fondations d'une plateforme de clouds privés ou publics. En introduction, le patron d'Oracle avait défini sa conception du cloud, plus proche de la plateforme EC2 (Elastic Compute Cloud) d'Amazon, qui peut accueillir tout type d'applications, se redimensionner et s'étendre à volonté, que de l'environnement applicatif de Salesforce.com.



Du côté matériel, le système Exalogic, qui porte accolés les deux logos Sun et Oracle, est livré préassemblé dans une armoire rack de 19 pouces (42U). A l'intérieur, il rassemble des configurations conçue comme des unités de cloud remplaçables à chaud reliées par connexion Infiniband. Chaque configuration est redondante à tous les niveaux. Au total, une armoire peut accueillir 30 de ces unités, contenant chacune deux processeurs six coeurs (des Xeon à 2,93 GHz), et réunir ainsi 360 coeurs, jusqu'à 2,8 To de mémoire vive et 960 Go de FlashFire SSD, auxquels s'ajoutent 40 To de stockage sur disques SAS. Les unités sont également reliées avec les disques par connexion Infiniband. En complément, elles disposent de ports 10 Gigabit Ethernet pour se raccorder au réseau du datacenter.

Plus d'un million de dollars

Du côté logiciel, Exalogic a été optimisé pour les développements Java, mais peut faire tourner tout type d'applications. Le système s'appuie sur les logiciels Fusion Middleware et principalement sur la suite WebLogic qui inclut WebLogic Server, Coherence, JRockit et HotSpot. Il propose Linux et Solaris comme OS invités au-dessus de la solution de virtualisation Oracle VM.  L'administration en temps réel des différents composants s'effectue via  Oracle Enterprise Manager.

Logiciels dans Oracle Exalogic

Les performances du système sont à la hauteur des capacités alignées, et le prix est à l'avenant : 1,075 million de dollars, a donné en exemple Larry Ellison, en comparant cette configuration à un IBM Power 795 équivalente quatre fois plus coûteuse selon lui (Oracle peut démarrer les configurations à un quart ou la moitié des capacités contenues dans un rack : 96 coeurs, 768 Go de mémoire vive, 256 Go de FlashFire SSD, 40 To sur disque pour un quart de rack, par exemple).
Selon Larry Ellison, un tel système fait tourner douze fois plus vite les applications Internet. « Il peut supporter plus d'un million de requêtes http par second », a-t-il donné en exemple, faisant remarquer que deux racks suffiraient à prendre en charge le trafic du réseau social Facebook.

Oracle maintient la compatibilité avec Red Hat

Il est possible de rassembler huit de ces armoires rack ensemble sans devoir recourir à un commutateur externe, ou de les combiner avec des armoires de stockage de données Exadata. S'il faut en assembler davantage, des commutateurs de datacenters permettant de constituer des clouds Exalogic comprenant des centaines de racks et des dizaines de milliers de processeurs.

Larry Ellison a profité de cette annonce pour réaffirmer que sa société continuerait à maintenir la compatibilité avec l'offre Linux de Red Hat sur laquelle s'appuie Oracle Unbreakable Linux, lancé il y a quatre ans maintenant et qui réunit plus de 5 000 clients. Plus de 20 000 développeurs travailleraient sur cette plateforme.



Enfin, Fusion Applications

OpenWorld 2010 ne fait que commencer. Le patron d'Oracle a annoncé pour mercredi prochain une présentation consacrée aux applications Fusion. Promises depuis cinq ans et désormais sur le point de sortir, elles reprennent le meilleur des offres ERP et CRM de PeopleSoft, JD Edwards, Siebel et Oracle. En dépit de l'heure tardive, ce dimanche à San Francisco, Larry Ellison n'a pu s'empêcher de donner déjà de nombreux détails. Ce sont plus de 100 modules qui sortiront simultanément dans six domaines : la finance, la gestion du capital humain, la chaîne logistique, la gestion de projets, les achats, les ventes et le marketing.

Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédits photos IDG NS

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(17/09/2010 10:51:21)

VMware envisage le rachat de Novell

Après une tentative d'OPA hostile d'un montant de 2 milliards de dollars en mars dernier de la part du fonds Elliott Associates, la vente de Novell s'accélère. Selon les dernières rumeurs, VMware figure en bonne place parmi les entreprises qui ont entamé des pourparlers pour racheter une partie de l'éditeur Open Source. Faute d'acheteur global, les responsables de Novell ont décidé de diviser la société pour la vendre en morceaux. Toujours selon le WSJ, l'éditeur de Waltham est actuellement en "négociations avancées" avec au moins deux acheteurs, y compris VMware. Ce dernier semble être uniquement intéressé par l'acquisition du système d'exploitation Suse Linux et des services associés. L'activité Netware de Novell, le partage de fichiers en réseau notamment, pourrait être reprise par Attachmate, un éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions de connectivité et la modernisation des applications propriétaires, gérées notamment sur mainframes.

Une acquisition logique pour VMware

Le journal financier signale encore qu'une vingtaine d'entreprises se sont  montrées intéressées par Novell, qui s'est mis sur le marché en mars dernier, mais il n'y aurait qu'une poignée de candidats sérieux. Les rumeurs ont été particulièrement abondantes cette dernière semaine sur une vente possible après un article paru dans le New York Post, qui faisait état de pourparlers avancés avec deux sociétés dont l'identité n'est pas connue.

L'acquisition de Suse Linux serait logique pour VMware, qui poursuit l'acquisition des piles logicielles nécessaires à la fourniture d'une plate-forme de services cloud (voir  rachats de Zimbra et SpringSource). Novell a déjà établi un partenariat avec VMware, qui utilise Suse Linux comme système d'exploitation préembarqué sur les machines virtuelles animant ses appliances. Novell fournit également des outils à des plates-formes cloud reposant sur ses solutions Linux. Avec ce rachat, VMware pourrait, notamment, affronter à armes égales Red Hat qui a développé une offre cloud basée sur sa propre distribution Linux Enterprise.

Pour l'instant, ni VMware ni Novell n'ont immédiatement réagi aux demandes de commentaires de nos correspondants d'IDG News Service à New York.

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(16/09/2010 16:50:45)

La suite BI d'Actuate en route vers le cloud

Voilà déjà six ans que l'éditeur de solutions décisionnelles Actuate a créé son projet Open Source basé sur Eclipse. Celui-ci rassemble des outils de reporting et de visualisation de données pour bâtir des applications web en Java et J2EE. Selon Actuate, le nombre de développeurs travaillant avec ces technologies, en particulier avec le logiciel BIRT design, aurait maintenant dépassé les 750 000.

La suite intégrée ActuateOne que l'éditeur s'apprête à livrer s'appuie sur cet environnement de conception qui peut récupérer des données provenant de sources disparates (bases relationnelles, XML, web services, applications, fichiers plats, documents, flux d'impression, cubes multidimensionnels, datawarehouses...). Elle inclut les versions 11 des produits qu'Actuate a développés au-dessus de BIRT (Business Intelligence Reporting Tools), ainsi que la dernière mise à jour du serveur de rapports, iServer, qui supporte des déploiements en volume et qui peut s'installer en interne ou dans le cloud.

Analyse en mémoire pour l'utilisateur métier

La suite ActuateOne servira à générer du reporting ad-hoc, créer des tableaux de bord interactifs et effectuer des analyses en mémoire. Elle inclut les logiciels BIRT 360 et BIRT Data Analyzer, le premier mettant entre les mains des utilisateurs les outils pour constituer des tableaux de bord sans recourir aux équipes informatiques. Le logiciel utilise notamment Google Gadget, ce qui permet aussi aux éditeurs indépendants de créer des applications mashup.
L'outil OLAP Data Analyzer apporte de son côté la puissance de l'analyse croisée à travers une interface intuitive conçue pour faciliter l'exploration et la découverte d'informations.

Actuate BIRT Data Analyzer
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Les utilisateurs peuvent aussi créer de petites applications (widgets) AIR en Flash pour visualiser des données, et exporter sous forme de fonctions Excel des champs calculés et des données agrégées. Ils produiront également des documents Word, PowerPoint, PDF et XML.

Optimiser le traitement en réaffectant les instances

La suite ActuateOne s'appuie sur le serveur de rapports BIRT iServer pour gérer les déploiements, en interne et sur des clouds, privés ou publics, ou encore dans des environnements de cloud hybrides. La version 11 du serveur intègre des capacités d'évolutivité (baptisées Elastic Clustering) permettant de réassigner, ajouter ou supprimer une image 'stateless' de BIRT iServer, de façon dynamique et automatique au sein d'un cluster sans interrompre les traitements. Tous les paramètres de l'image sont configurés de façon externe, afin que l'instance mise en place prenne en charge un rôle prédéfini dans le cluster. La consommation des ressources s'en trouvera optimisée. Actuate cite en exemple un cluster optimisé pour un traitement en volume pendant la nuit tandis qu'il se concentrera, pendant la journée, à l'analyse des données en temps réel en mémoire pour l'alimentation des tableaux de bord.

L'éditeur souligne que l'architecture de BIRT iServer 11 supporte les déploiements multitenants et que des outils permettent aux clients de reconfigurer leurs environnements à tout moment au fur et à mesure de l'évolution de leurs besoins pour supporter tout type d'environnement virtualisé. Les capacités d'administration couvrent les déploiements en mode SaaS, PaaS, interne multi-tenant ou sur des systèmes départementaux multiples.

Plusieurs modes de tarification sont associés à la suite ActuateOne, facturée à l'utilisateur nommé ou sur la base d'un nombre illimité d'utilisateurs par CPU. D'autres modèles de licences, par 'unité de travail', sont également prévus pour les environnements de cloud.

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(16/09/2010 14:39:45)

T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich

L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.

Un datacenter à consommation optimisée

Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.



Une pile à combustible géante

Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.



Des voitures connectées

Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.



Mobilité et interconnexion

Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.



Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.

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(15/09/2010 14:54:21)

Intel investit dans une société de gestion de cloud

Michael Jackson, PDG d'Adaptive Computing, confirme qu'il « utilisera cette somme pour recruter plusieurs dizaines d'employés. » Depuis sa création, « Adaptive Computing est rentable et sa croissance repose entièrement sur les bénéfices provenant des ventes de produits à la clientèle, » a encore déclaré son président. « Mais la demande est forte et la société a du mal à y répondre » a-t-il précisé. « L'investissement sera utilisé pour embaucher des personnes qui permettront d'offrir des services » a-t-il ajouté.

L'entreprise privée, qui a fait ses débuts il y a 9 ans sous le nom de Cluster Ressources avant de prendre l'identité Adaptive Computing l'année dernière, s'était spécialisée dans les systèmes de calcul haute performance. Elle a depuis adapté ses technologies Moab de répartition de la charge de travail à la gestion des environnements cloud. « C'est un domaine dans lequel tout le monde veut sa place en ce moment, » a déclaré Glenn O'Donnell, analyste chez Forrester Research qui indique que, actuellement, des entreprises très diverses « essayent d'introduire sur le marché des solutions destinées à aider les entreprises à construire leur propre cloud. » L'argument tient sur la promesse que les entreprises pourront disposer d'un service cloud en interne au sein de leur propre infrastructure -  l'équivalent en quelque sorte « d'un service cloud Amazon de type EC2, » souligne Glenn O'Donnell. La différence d'Adaptive Computing réside dans sa capacité à fournir une automatisation des applications et des infrastructures, le tout dans un environnement cloud. « Sur ce sujet, l'offre d'Adaptive est de meilleur niveau » ajoute-t-il.

Une structuration capitalistique avant acquisition


Michael Jackson a précisé que les outils proposés par son entreprise se comportent comme un gestionnaire de système, qui sont compatibles avec de nombreuses technologies de provisionning et adaptés au management des unités de stockage, des réseaux et de la virtualisation. Le système ouvre également sur l'avenir puisqu'il proposera la mise en place de classe de service via des SLA (Service Level Agreement), de satisfaire aux besoins d'une informatique verte, etc. Paul Burns, analyste chez Neovise, un cabinet situé à Fort Collins (Colorado), considère que l'ensemble du secteur proposant des outils de management pour le cloud est encore assez immature et a vu émerger un grand nombre d'entreprises. Mais il pense que le secteur va commencer à être sujet à quelques acquisitions. Parmi les investisseurs d'Adaptive figurent Tudor Ventures, Epic et Intel Capital Ventures lequel affirme par ailleurs avoir investi plus de 9,5 milliards de dollars dans plus de 1 000 entreprises au cours des deux dernières décennies. Intel - qui vient d'acquérir McAfee pour 7,86 milliards de dollars - continue à étendre son développement. L'intérêt du fondeur à investir dans une entreprise comme Adaptive Computing repose sans doute sur le fait que celle-ci développe des outils pour des environnements cloud tournant sur des systèmes x86, majoritaires dans ce secteur.

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(14/09/2010 17:43:29)

Cisco ajoute une brique service à son offre datacenter

Après UCS, système informatique unifié, les commutateurs centraux (Unified Fabric), Cisco ajoute une brique service, avec Unified Networks Services. Pour l'équipementier américain, ce dernier doit fournir certains services sur des éléments physiques ou virtuels. Il a dévoilé deux de ces services. Le premier concerne une appliance virtuelle de sécurité (Virtual Scurity Gateway) qui place des règles de sécurité au niveau de la machine virtuelle, mais également sur le VLAN et plus généralement au sein du datacenter. Cette solution est proposée de manière logicielle dans l'offre Nexus 1000V dans un premier temps. L'autre service se dénomme vWAAS (virtual Wide Area Application Services) et se définit comme une appliance virtuelle d'optimisation du WAN. Elle fonctionne avec les hyperviseurs ESX/ESXi de VMware et les serveurs x86. Cette solution accélère et améliore dans des environnements cloud la délivrance des applications. Elle sera disponible à la fin de l'année 2010. Cisco entre en concurrence avec des sociétés comme Riverbed, qui ont dévoilé ce type de services pendant l'été .

Des annonces hardware


Sur la partie Fabric, Cisco a présenté la deuxième génération de la gamme Nexus 5000. Le switch Nexus 5548 comprend 48 ports où chaque port peut être configuré soit en Ethernet ou en Fiber Channel. Ce commutateur peut se combiner avec le Nexus Fabric Extender 2224TP autorisant la mise en place de serveur de moindre densité par rack.

Dans le domaine des blades, Cisco étoffe sa gamme UCS avec le B230 M1 qui comprend des processeurs Intel Xeon 6500/7500. L'accent a été mis sur l'évolutivité de la capacité mémoire (32 emplacement DIMM pour une capacité maximale de 256 Go), la virtualisation du poste de travail et les performances avec l'intégration possible de SSD.

Le prix de ces différents éléments n'a pas été dévoilé.

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(13/09/2010 16:10:55)

Des puces Qualcomm dans le prochain iPhone ?

En rachetant l'activité wireless d'Infineon, Intel a peut-être accéléré un changement radical de la part d'Apple. Partenaires de longue date (depuis 2007 sur le premier iPhone), la firme de Cupertino pourrait rompre ses relations avec Infineon et se tourner, selon une étude, vers les puces de Qualcomm pour équiper le prochain iPhone, dévoilé probablement l'été prochain. Ce rapport effectué pour le magasin chinois Commercial Times, souligne que les intégrateurs resteront Hon Hai Group et Foxconn.

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(13/09/2010 14:19:29)

Novell déverrouille l'accès aux hyperviseurs avec Cloud Manager

Les entreprises qui mettent en place des clouds privés doivent faire face à certains problèmes de verrouillage existant entre les offres de virtualisation des différents fournisseurs. Novell espère apporter une réponse concrète à cette situation avec son logiciel Cloud Manager. Ce dernier va permettre aux équipes informatiques de gérer à partir d'un seul outil des ressources virtualisées dans différents hyperviseurs, incluant ceux de VMware, de Microsoft et ceux basés sur Xen (de Citrix). Actuellement, lorsque des clouds privés exploitent des hyperviseurs distincts, il faut gérer chacun séparément, en utilisant les outils fournis par leurs éditeurs respectifs. Cela peut s'avérer compliqué.

Avec une console unique, les entreprises accepteront plus facilement de recourir à une combinaison d'hyperviseurs, choisis en fonction de leurs besoins, explique Ben Grubin, directeur du management du datacenter chez Novell. Selon lui, les choix d'infrastructure pourront ainsi se baser sur ce qu'il est nécessaire de mettre en place pour supporter l'activité, plutôt que de chercher à maintenir un seul environnement unifié.

Microsoft emprunte une direction similaire. Son logiciel Systems Center peut maintenant gérer VMware aussi bien que son offre maison Hyper-V, et la prochaine version du produit, prévue pour l'an prochain, prendra également en charge Citrix XenServer. VMware, en revanche, ne gère avec ses outils que ses propres environnements.

Permettre à l'utilisateur de réserver ses ressources

On peut vouloir utiliser des hyperviseurs différents suivant les applications que l'on exploite, pointe Ben Grubin. Certes, VMware domine le marché et c'est aussi lui qui offre le plus de fonctionnalités, mais c'est également le plus cher et certaines applications ne requièrent pas l'ensemble de ses capacités, souligne le directeur du management du datacenter chez Novell. Dans certains cas, pour limiter les coûts, le choix pourrait donc se porter sur des hyperviseurs plus légers et moins coûteux, estime-t-il.

La solution Cloud Manager de Novell inclut par ailleurs des outils permettant aux utilisateurs eux-mêmes de réserver leurs propres ressources de calcul. Y compris celles qui pourraient être hébergées au travers de plusieurs datacenters sur différents hyperviseurs. La console d'attribution des ressources peut afficher un catalogue de services, de même que les différents niveaux de services avec les prix correspondants, afin que l'utilisateur final puisse choisir.

Habituellement, lorsqu'un département ou bien des utilisateurs veulent accéder à de nouveaux services, ils doivent appeler les équipes informatiques et s'engager dans un processus de mise à disposition des ressources qui peut prendre plusieurs mois. Quelquefois, cela entraîne aussi des dépenses d'investissement pour de nouveaux matériels et logiciels. Autoriser ces utilisateurs à réserver eux-mêmes leurs ressources sur un cloud privé réduit sensiblement le temps de mise en place de nouveaux services. Cela permet en outre de ne payer que pour les ressources utilisées.

Gérer clouds publics et privés depuis la même console

Avec Cloud Manager, l'entreprise connecte le serveur d'application, qui gère le portail en self-service, aux serveurs d'orchestration des datacenters. Chaque serveur d'orchestration peut communiquer avec les infrastructures construites sur les différents hyperviseurs.

Novell a créé un adaptateur qui permettra aux utilisateurs d'insérer des services exploités sur le cloud EC2 d'Amazon, mais cette option technologique n'en est encore qu'au stade des tests, précise Ben Grubin. Il explique que les clients de Novell ont demandé à pouvoir combiner clouds publics et privés au sein d'un même outil de management. Le responsable prévoit qu'à terme le logiciel Cloud Manager supportera l'ensemble des services de cloud public que les clients souhaiteront exploiter.

Aucun prix n'est encore communiqué pour Cloud Manager. Novell va commercialiser une version qui pourra gérer jusqu'à 25 charges de travail (workloads) pour permettre à ses clients de le tester. Il sera ensuite possible d'ajouter des packages additionnels supportant jusqu'à 50 charges de travail.

En dehors de ses arguments portant sur les réductions de coût, Novell considère aussi que sa solution pourrait aider certaines entreprises à avancer dans leur politique de virtualisation. « Certaines ne dépassent pas un taux de 20 ou 30% de serveurs virtualisés parce que leurs différents départements répugnent à abandonner les garanties de visibilité, de sécurité ou de compatibilité qu'ils estiment posséder avec les serveurs physiques, explique Ben Grubin. Or l'une des choses que permet justement Cloud Manager, c'est de rendre les commandes au gestionnaire de l'application, au travers d'éléments tels que le portail en libre-service et la capacité à gérer ses propres charges de travail. Il conserve ainsi la visibilité et la responsabilité, en plus de la transparence des coûts. »

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