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(27/01/2012 15:58:08)
L'inventeur de JavaScript donne son avis sur le langage Dart de Google
Le langage Dart de Google, censé remédier aux faiblesses de JavaScript, a été moyennement accueilli par Brendan Eich, l'inventeur du JavaScript. Selon lui, le langage de programmation structurée que Google a mis au point pour le Web ne sera pas supporté par les navigateurs Internet et, probablement, JavaScript lui-même ne sera pas transformé pour supporter le code natif.
Même s'il admire les efforts entrepris par Google pour faire en sorte que le Document Object Model soit plus utilisable à l'intérieur de Dart, l'inventeur s'est montré plus réservé sur les chances de Dart de gagner le support des navigateurs Internet. « Dart est un langage parmi un grand nombre d'autres qui compilent actuellement JavaScript. Il y a beaucoup de choses à dire à ce sujet, et comme pour Native Client de Google, je ne pense pas que Dart sera un jour supporté en natif par d'autres navigateurs. En tout cas pas par Safari, ni par Internet Explorer, » a déclaré Brendan Eich, par ailleurs CTO de Mozilla, lors du Node Summit de San Francisco (24-25 janvier 2012). JavaScript est pris en charge par les navigateurs les plus populaires, y compris par Firefox de Mozilla. Google a fait valoir que si JavaScript était un bon outil pour construire des applications Web simples, il présentait des faiblesses pour conserver la structure à partir du moment où un programme grandissait. Et Dart permettrait de résoudre ce problème.
Un soutien encore incomplet sur les navigateurs
Brendan Eich pense également qu'il y a peu de chance que JavaScript soit étendu pour supporter le code natif. S'il reconnaît que ce type d'intégration pourrait bénéficier au portage de jeux C++ vers les navigateurs, l'inventeur doute cependant que les éditeurs de navigateurs lui apportent leur soutien. Pour lui, l'effort accompli par Google avec Native Client de Google est du même ordre. Il utilise un compilateur de vérification, exécute le code natif dans une sandbox, et tire parti « d'un runtime plein d'API. » Mais selon lui, ni Microsoft, ni Apple n'utiliseront ce compilateur. « L'autre problème, c'est que le set d'API en big fat est directement lié au navigateur Chrome de Google. » Autrement dit, ces API ne reposent pas sur des standards. « Certaines sont construites autour de WebKit, d'autres autour du code de Chrome. Il n'est pas possible de prendre ces API pour IE, ni pour Safari. » Brendan Eich rappelle aussi que « pour Mozilla, en particulier, l'objectif est d'améliorer le Web et de faire en sorte que JavaScript puisse être exécuté par tout type de matériel. » Celui-ci a également rappelé la nécessité de disposer d'outils de développement JavaScript et il voit que cela est en train d'arriver. A ce titre, l'adoption du HTML5 par Adobe va dans ce sens. « C'est un effort pour fournir un outil pour JavaScript. »
Enfin, le CTO de Mozilla a déclaré que l'amélioration de la prochaine version de ECMAScript 6, à la base de JavaScript, résoudrait un problème d'erreurs de programmation faites dans le mode ECMAScript 5 strict. « Dans la prochaine version, et dans certains contextes, ces erreurs seront déplacées dans le temps, si bien que lorsque l'on chargera le code, il ne sera même pas exécuté. On obtiendra une erreur brute. » Selon Brendan Eich, l'ECMAscript 6 sera prêt en 2013 pour être généralisé.
(...)(27/01/2012 12:05:10)Le FBI veut son application pour espionner les réseaux sociaux
Le FBI (Federal Bureau of Investigation) américain envisage de développer une application qui lui permettra de suivre certains profils publics sur Facebook, Twitter et d'autres réseaux sociaux, afin de l'aider à mieux prédire le comportement des criminels, et de mieux réagir à des actions terrorisme et de troubles à l'ordre public.
Un appel d'offres a été publié par le FBI demandant aux fournisseurs potentiels de contacter le Bureau. Le FBI veut définir les caractéristiques d'un tel système et évaluer son coût. Le service de police a déclaré que le système qu'il veut doit être capable de rechercher automatiquement les informations « disponibles publiquement » sur Facebook, Twitter et d'autres sites de médias sociaux à partir de mots clés. Des agents du FBI seraient ensuite automatiquement alertés à partir des indices dénichés sur « des manifestations, des incidents et des menaces potentielles ».
Les agents auraient la possibilité d'afficher toutes les informations sur une carte, et pourraient également ajouter d'autres types d'informations, notamment les incidents passés et les emplacements de bâtiments importants comme les ambassades et les installations militaires.
Le document note que les agents ont besoin de « localiser les agitateurs et d'analyser leurs mouvements, leurs vulnérabilités, leurs limites et les possibles mesures préventives ».
Twitter bloquera les tweets dans certains pays
Twitter a pris cette décision pour se conformer aux restrictions de certains pays en matière de liberté d'expression. Ce service est très utilisé pour diffuser les messages des dissidents et organiser l'opposition à des gouvernements. Ces derniers n'hésitent plus à fermer le site de micro-blogging, comme cela a été le cas en Chine ou en Egypte. Twitter rappelle son rôle dans la diffusion des messages lors des « Printemps Arabes » dans ces pays et en dehors.
Aujourd'hui, Twitter annonce qu'il sera capable de bloquer des messages dans les pays restreignant la liberté d'expression. Les messages ne seront pas complètement effacés, car visibles à l'extérieur du pays. Sur son blog, Twitter explique que l'utilisateur qui poste un message dans un des pays concerné verra dans son journal une indication en grisée lui indiquant que son message ou son compte a été bloqué. L'objectif est selon le site « de garder les messages publics n'importe où et n'importe quand, et nous serons transparents quand nous ne le pourrons pas ».
La société a déclaré qu'elle n'a pas encore utilisée cette fonctionnalité.
(...)
Alerte aux catastrophes naturelles chez Google
Google annonce le lancement d'une alerte publique en temps réel sur les phénomènes climatiques et autres risques de catastrophe, via son service Google Maps. Si pour l'instant, la société a noué des partenariats principalement aux Etats-Unis (avec l'US National Oceanic and Atmospheric Administration ou le National Weather Service), le service est voué à se développer à l'échelle mondiale. Sur une page dédiée, il est désormais possible de prendre connaissance de toutes les zones à risque, en direct.
Le service alerte aussi bien sur les risques de séisme que d'ouragan ou de tempête de neige, fréquentes aux Etats-Unis en ce moment. Il est d'ores et déjà accessible en ligne : http://google.org/publicalerts
Participer sur Internet à la surveillance de la grippe
Le réseau Sentinelles et l'Institut de veille sanitaire (InVS) ont conjointement lancé une plateforme participative dédiée à l'amélioration de la surveillance de la grippe. Accessible à l'adresse GrippeNet.fr, ce système de surveillance vise à recueillir en ligne des données épidémiologiques sur la grippe, directement auprès des Français, qu'ils soient malades ou non.
Pour le moment, ce système de surveillance n'en est qu'au stade de l'expérimentation. L'InVS et le réseau Sentinelles précisent que la plateforme restera ouverte tout au long de l'année. Ce projet a pour objectif de faire progresser la recherche sur la grippe, et d'informer les Français sur les résultats obtenus chaque saison.
Les volontaires sont d'ores et déjà invités à s'inscrire anonymement sur le site internet du système de surveillance. Celui-ci est pour le moment réservé aux personnes majeures, malades ou pas, résidant en France métropolitaine. Pour valider son inscription, il suffit de donner une adresse mail valide et de remplir un questionnaire. Chaque semaine, un nouveau questionnaire sera envoyé aux personnes volontaires.
"Ces données anonymes sont immédiatement analysées et contribuent en temps réel à la surveillance de la grippe en France. La participation à ce programme ne se substitue évidemment pas à une visite chez son médecin généraliste", précisent les créateurs de ce système.
L'expérimentation pourrait être étendue à long terme aux mineurs et aux personnes résidant Outre-Mer. Jusqu'à aujourd'hui, la surveillance de la grippe était réalisée grâce à l'obtention de données fournies par des médecins libéraux volontaires, des laboratoires et des hôpitaux.
Le Crestel édite une étude sur la maîtrise des budgets télécoms
Le club des télécoms Crestel diffuse une nouvelle étude sur « La maîtrise des budgets télécoms ». En 60 pages, elle analyse et donne des solutions sur tous les aspects des télécoms, fixes, mobiles et internet. Les entreprises ont du mal à maîtriser ces dépenses, souvent elles ne font que constater leur envol sur plusieurs postes et parfois déplorent l'absence de maîtrise de service.
Cette étude donne quatre types de réponses possibles : la maîtrise par la gestion des factures (consommation, gestion des contrats et des stocks), la maîtrise par la régulation des usages (restriction d'appels, les grosses factures, la refacturation, les bonnes pratiques, les communications internes), la maîtrise par les technologies (le système téléphonique, la VoIP / ToIP, la téléphonie mobile), la maîtrise par la mise en concurrence (le marché, exprimer ses besoins, choisir ses fournisseurs).
Une étude, publiée en partenariat avec Aastra, à la fois dense et pratique, très utile pour les PME.
L'étude du Crestel est téléchargeable ici
(...)
Le Peer-to-Peer repart tandis que les serveurs de fichiers s'autocensurent
La fermeture de Megaupload par le FBI, le 19 janvier dernier, a entraîné dans son sillage la fermeture, plus ou moins forcée, de nombreux sites de téléchargement direct ou de streaming illégal. Conséquence : les internautes avides de téléchargements illégaux se (re)tournent de plus en plus vers des solutions de Peer-to-Peer (transferts de données de PC à PC) selon un observatoire de l'usage de la bande passante à travers le monde, mis en place par le constructeur de routeurs Ipoque.
Le Peer-to-Peer, qui était tombé à un niveau de trafic quasi-nul, connait des pics jusqu'à 15% du trafic total de la bande passante européenne depuis le 20 janvier. Dans le détail, c'est surtout le protocol BitTorrent qui redresse la barre, très loin devant le réseau eDonkey (connu pour être associé au logiciel eMule).
Le Peer-to-Peer est spécifiquement visé par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) et stigmatisé par les ayants droit. Il a été durant des années la solution privilégiée par les internautes pour s'échanger illégalement du contenu multimédia, avant de tomber peu à peu en désuétude au profit du téléchargement direct, beaucoup moins facilement traçable.
Sur les forums, les discussions portent également sur les sites de téléchargement direct à utiliser et à éviter. Les serveurs de fichiers d'origine américaine comme MediaFire, FileServe, FileJungle, Uploadstation, Filesonic, Wupload sont ainsi clairement mis à l'index. Ils procèdent depuis plusieurs jours à une nettoyage à la paille de fer de leurs serveurs pour éradiquer tous les fichiers qui pourraient attirer sur eux les foudres de la justice américaine. Inutile donc de prendre un abonnement Premium chez eux. Aujourd'hui, les utilisateurs expérimentés se rabattent sur les sociétés européennes basées aux Pays-Bas, à Chypre, en Russie (Rapidshare, Deposit Files ou Uploaded.to) ou en Asie (Uploading).
Les 5 sujets les plus commentés sur Digg
1. Le FBI ferme le site de partage de fichiers Megaupload.com
Le FBI a fermé le service de partage de fichiers Megaupload, en accusant le site basé à Hong Kong d'avoir généré plus $500 millions par le piratage d'oeuvres protégées.
digg.com/newsbar/topnews/feds_shut_down_megaupload_com_file_sharing_website
2. Internet gagne: SOPA et PIPA mis au placard
Ars Technica déclare internet vainqueur dans la lutte contre les propositions de lois américaines SOPA et PIPA. Le gouvernement américain a repoussé le vote sur ces projets de lois à la suite d'une levée de boucliers sur internet qui a convaincu les politiciens de "changer d'approche sur la meilleure manière de traiter le problème des voleurs étrangers qui s'approprient et revendent des inventions et des produits américains".
digg.com/newsbar/topnews/internet_wins_sopa_and_pipa_both_shelved
3. Blog officiel de Google: Ne censurez pas le web
Un billet du blog officiel de Google qui appelle à signer une pétition contre SOPA et PIPA.
digg.com/newsbar/topnews/official_google_blog_don_t_censor_the_web
4. Google montrera son opposition à SOPA par le biais de sa page d'accueil
Un article de CNET qui stipule que Google est prêt à rejoindre les rangs de l'opposition à SOPA et PIPA aux côtés des sites influents Wikipedia et Reddit.
digg.com/newsbar/topnews/google_will_protest_sopa_using_popular_home_page
5. Le soutien à PIPA s'écroule, 13 nouveaux sénateurs s'y opposent
Dans le sillage des protestations et autres interruptions de services en opposition à PIPA, treize sénateurs américains ont décidé de ne plus soutenir le projet de loi anti-piratage. Ars Technica a par la suite mis à jour cet article, en ajoutant la phrase suivante: "Depuis que nous avons publié cet article, le chiffre est passé à 19 sénateurs, dont sept ont changé de bord."
digg.com/newsbar/topnews/pipa_support_collapses_with_13_new_senators_opposed
Les propositions de Google pour accélérer la couche TCP
L'équipe de Google baptisée « Make the Web Faster » (rendre le web plus rapide) a émis plusieurs recommandations pour améliorer la vitesse de TCP, notamment en augmentant la fenêtre de congestion TCP initiale. Dans un article sur son blog, Yuchung Cheng, membre de l'équipe de Google explique, « la quantité de données envoyées au début d'une connexion TCP est actuellement de trois paquets, ce qui implique trois allers-retours pour livrer un contenu de taille minuscule 15 Ko. Nos expériences montrent qu'IW10 [fenêtre de congestion initiale de 10 paquets] réduit la latence du trafic web tout en augmentant le transfert de contenu de 10% ». Google veut aussi que le délai de dialogue soit réduit de trois à une seconde. « Une RTT [round-trip time] (session d'aller-retour) durant trois secondes était appropriée il y a une vingtaine d'années, mais l'Internet d'aujourd'hui exige un délai beaucoup plus court. »
Des algorithmes made in Google
Al Hilwa, analyste chez IDC explique que les propositions de Google « semblent être bien documentées » et ajoute que « si elles sont adoptées largement, elles entraîneront une amélioration significatives des performances du réseau et réduiront la latence ».
La firme de Mountain View encourage l'utilisation du protocole TCP Fast Open, développée par elle, pour réduire la latence et de l'algorithme PRR (proportional rate reduction) pour TCP afin de diminuer la perte de paquets. Yuchung Chen précise « la perte de paquets indique que le réseau est encombré. PRR est un nouvel algorithme de récupération de paquets, qui travaille pendant que le réseau est embouteillé. Cet algorithme est plus rapide que l'actuel mécanisme qui ajuste le taux de transfert selon le niveau de pertes de paquets. PRR fait maintenant partie du noyau Linux et Google travaille pour l'intégrer au standard TCP ». De plus, le développeur indique que Google travaille sur des algorithmes propres aux réseaux mobiles. Il ajoute à la fin du post sur le blog que les travaux de Google sur TCP sont en Open Source.
(...)
Intégré à Google+, le service de retouche photo Picnik va disparaitre
Google s'apprête à fermer, le 19 avril prochain, son application de retouche d'image en ligne Picnik, annonce Dave Girouard, vice-président et responsable des applications chez Google, sur le blog officiel de la compagnie. D'autres services sont également condamnés, comme Sky Map (carte des étoiles) ou Urchin (analyse statistique).
Google a racheté Picnik en 2010, mais a depuis intégré une grande partie de ses outils d'édition d'images directement sur Google+ ("kit de création"). La disparition de Picnik est donc une façon comme une autre d'attirer un nouveau public vers son réseau social, via cette fonctionnalité. Durant ses dernières semaines d'existence, le service Picnik Premium sera accessible gratuitement. Quant aux abonnés, ils seront intégralement remboursés de leur dernière année de souscription (24,95$, soit 19€ environ).
Au mois d'octobre dernier, Google avait déjà annoncé la fin d'autres services, tels que son réseau Buzz ou son service de micro-blogging Jaiku.
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