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(18/08/2010 14:51:43)
PayPal pourrait faire son entrée sur l'Android Market
Selon Bloomberg, cet aménagement permettrait également aux développeurs d'applications Android de recevoir de l'argent via PayPal. Actuellement, les utilisateurs qui achètent des applications sur l'Android Market doivent utiliser Checkout, le système de paiement du géant de la recherche. Semblable à l'iTunes Store d'Apple, Checkout conserve l'adresse et le numéro de carte de crédit de l'utilisateur, pour faciliter la transaction en quelques clics.
La raison pour laquelle Google souhaite conclure un accord avec PayPal n'est pas très claire, hormis la popularité du système de paiement d'eBay plus largement répandu que Checkout. Pourtant, l'Android Market était considéré comme l'un des plus importants outils de Google pour populariser ce système de paiement. Mais la firme de Moutain View estime qu'aujourd'hui les ventes ne représentent pas une source importante de revenu.
Se rapprocher de l'App Store
L'accord passé entre Google et les développeurs qui souhaitent vendre leurs applications sur l'Android Market est un 70/30 - identique à celui existant entre Apple et les développeurs d'applications pour l'iPhone - à l'avantage du développeur. Contrairement à Apple, Google affirme que ces 30 % n'améliorent pas ses marges de bénéfices. Au contraire, les recettes de l'Android App servent, selon Google, à payer les frais du fournisseur internet et les coûts administratifs. Très certainement que PayPal prendrait un pourcentage sur la vente des applications. Mais rien ne permet de dire encore si cette part serait prélevée sur celle des développeurs ou sur celle de Google.
En tout état de cause, l'alternative d'un Checkout pour l'Android Market de Google était souhaitée par les développeurs. Bloomberg, qui fait état de sources proches des pourparlers, indique que l'accord Google-PayPal n'est pas encore définitif et qu'il est toujours possible que celui-ci ne voit jamais le jour. De quoi rassurer les fans d'Android.
Facebook alerte sur les risques sur le bouton « je n'aime pas »
Ce dernier est présenté comme l'opposé du bouton "j'aime", qui permet aux utilisateurs de Facebook de signifier qu'ils apprécient un contenu en particulier (une photo, un lien, un statut, etc.). L'éditeur de sécurité Sophos avait dès lundi averti les internautes sur la diffusion de ce faux bouton. Selon cette société, quand un internaute clique sur lien visant à installer le bouton "je n'aime pas", les pirates derrière cette escroquerie peuvent accéder à ses données personnelles via un formulaire à remplir (e-mail, numéro de téléphone, etc.).
"Faites attention au faux bouton Facebook "je n'aime pas". Comme toujours, nous vous recommandons de ne pas cliquer sur des liens suspicieux sur Facebook. Nous travaillons dur pour les empêcher de se répandre", a expliqué le réseau social. Pourtant de nombreux réclament l'installation de cette fonctionnalité.
France Télécom : un nuage judiciaire s'en va, un autre revient
L'exécutif bruxellois a ainsi décidé de signaler son refus de la décision du Tribunal de l'UE en lançant une procédure d'appel. Celui-ci avait décrété en mai dernier que l'aide publique de 9 milliards d'euros perçue par France Télécom en 2002 n'avait rien d'illégale, puisqu'il s'agissait d'un prêt de l'Etat français à une société dont il détient encore 13,5 %. Cet argent devait servir à renflouer l'opérateur, alors au plus mal avec près de 63 milliards d'euros de dettes. Bouygues Telecom, jugeant l'aide inéquitable, a précédé l'appel de la CE en déposant le sien le 4 août dernier devant la Cour européenne de Justice (le 5 août pour celui de la Commission). Cette procédure pourrait durer jusqu'à deux ans, sans assurance que l'entreprise ait à reverser une partie de l'aide ou payer une quelconque amende.
Ce rebondissement intervient alors que Free et France Télécom ont enterré la hache de guerre. Depuis début 2000, les relations entre les deux opérateurs s'étaient tendues, entre diffamations (« délinquant multirécidiviste » par Xavier Niel ), pratiques tarifaires déloyales et entraves à la libre concurrence (dans le domaine de l'ADSL). Avec l'arrivée de Stéphane Richard et dans l'optique d'une négociation commerciale sur l'accès au réseau 3G du futur quatrième opérateur, Free et FT ont décidé de retirer leurs plaintes respectives.
Marketing multicanal : IBM rachète Unica pour 480 M$
C'est sur un spécialiste des solutions de gestion du marketing qu'IBM vient de jeter son dévolu. En rachetant l'éditeur Unica, il ajoute à son catalogue applicatif deux suites logicielles, Unica Entreprise et Unica OnDemand, pour créer et suivre des campagnes de marketing multicanale, prendre en charge les interactions avec les clients de façon personnalisée, analyser le parcours des visiteurs sur un site web, prévoir et gérer ses budgets marketing, modéliser le comportement et les évolutions de ses clients, segmenter ses offres en fonction de ses canaux, etc.
La société a été co-fondée en 1992 par Yuchun Lee, toujours à sa tête aujourd'hui. Basée à Waltham (Massachussetts), elle compte plus de 1 500 clients, parmi lesquels la chaîne spécialisée Best Buy ou encore un opérateur de télécommunications comme US Cellular. IBM l'acquiert pour 480 M$ environ.
Pour IBM, cette acquisition succède à celle de Coremetrics, un éditeur spécialisé sur l'analyse des comportements web, dont la technologie pourra être exploitée avec les logiciels d'Unica et la plateforme de commerce électronique WebSphere Commerce. IBM confirme qu'il souhaite proposer aux entreprises des solutions cohérentes leur permettant de renforcer la fidélité de leur clientèle dans des environnements multicanaux.
Neutralité du Net : les propositions de Google et Verizon contestées
Cinq associations engagées dans la défense du droit numérique se préparent à manifester leur désaccord devant le siège social de Google, ce vendredi 13 août, à Mountain View (Californie). Les organisateurs, Free Press et MoveOn.org, espèrent convaincre le groupe dirigé par Eric Schmidt, d'abandonner la proposition qu'il a conjointement préparée avec l'opérateur américain Verizon et publiquement communiquée en début de semaine. Ce document propose un cadre législatif « destiné à préserver l'ouverture d'Internet et les marchés innovants qu'il soutient, mais aussi à protéger les utilisateurs et à encourager la poursuite des investissements dans le haut débit ». Google et Verizon y suggèrent notamment de donner à la Federal Communications Commission (FCC) américaine un pouvoir limité pour faire respecter les règles de neutralité au sein de l'Internet, y compris la possibilité d'infliger des amendes pouvant atteindre 2 millions de dollars pour des violations commises par les fournisseurs d'accès Internet.
Pas de hiérarchisation du trafic Internet
Les deux groupes préconisent que les fournisseurs de services Internet ne soient pas autorisés à limiter ou à dégrader le trafic, même dans le cas où ils vendent des services hors de l'Internet public. La proposition interdit ainsi aux prestataires de « se livrer à une discrimination injustifiée contre tout contenu licite sur Internet, toute application, ou tout service, d'une manière préjudiciable à la concurrence ou aux utilisateurs ». La hiérarchisation du trafic Internet serait également considérée comme discriminatoire et les fournisseurs d'accès seraient obligés d'y mettre fin.
Dans leur texte commun, Google et Verizon ont indiqué que leurs propositions concernaient l'Internet filaire et pas l'Internet sans fil haut-débit, estimant que ce dernier marché était encore naissant. « Nous reconnaissons que l'Internet sans fil haut-débit est un domaine à part, différent de l'Internet filaire traditionnel, notamment parce que le marché du mobile est plus concurrentiel et change plus rapidement », ont-ils déclaré. S'ils confèrent à la Federal Communications Commission le pouvoir de faire respecter les principes existant en matière de neutralité de l'Internet, celle-ci n'aurait pas le pouvoir de créer de nouvelles règles, ainsi que l'a laissé entendre Julius Genachowski, le président de la FCC.
Le rôle de la FCC sera de traiter les plaintes pour violations de la neutralité du net au cas par cas, et seulement après que les parties aient tenté de résoudre leurs différends par l'intermédiaire d'organismes impliquées dans la gouvernance de l'Internet. Selon les modalités prévues par la proposition de Google et de Verizon, la FCC serait « compétente pour donner son point de vue après décisions ou avis consultatifs émis par ces groupes. » La proposition permettrait aussi d'exiger des prestataires plus de transparence quant à la qualité des services et des vitesses octroyées.[[page]]
En vertu des règles de la neutralité du net, ou d'un Internet ouvert, les fournisseurs Internet n'auraient pas le droit de faire du blocage sélectif ou de ralentir le trafic Web. « Les architectes de l'Internet ont bien fait les choses, » ont déclaré Alan Davidson, en charge de la politique publique chez Google, et Tom Tauke, vice-président des affaires publiques, de la politique, et des communications chez Verizon, dans un blog. « En réalisant un réseau ouvert, ils ont créé le plus grand outil pour favoriser l'échange d'idées de l'histoire. En rendant l'Internet évolutif, ils ont laissé la possibilité à l'infrastructure d'être transformée sans limite. » La proposition est une tentative de «trouver des moyens pour protéger la future ouverture de l'Internet et d'encourager le déploiement rapide du haut débit, » ont-ils encore écrit.
Aucun arrangement commercial entre Google et Verizon
L'annonce publiée par Google et Verizon intervient après plusieurs jours de rumeurs et d'articles de presse selon lesquels les deux sociétés auraient conclu un accord sur la gestion du trafic de Google par Verizon. Selon Ivan Seidenberg, président et PDG de Verizon, « la proposition est un ensemble de recommandations à l'attention des décideurs politiques américains et des fournisseurs d'accès Internet. Elle ne permet pas de favoriser le trafic de Google sur l'Internet public, » a t-il déclaré, ajoutant qu' « il n'y avait eu aucun arrangement commercial entre les deux entreprises. » Eric Schmidt, président et PDG de Google a déclaré pour sa part que « les affirmations selon lesquelles l'accord entre Google et Verizon est un accord commercial sont fausses, inexactes et incorrectes. »
Public Knowledge et Free Press, deux groupes qui militent pour le droit numérique et tentent d'imposer des règles formelles pour la neutralité du net à la FCC, ont critiqué l'initiative de Google et de Verizon, estimant qu'elle ne va pas assez loin pour protéger un Internet ouvert. « L'accord conclu entre Verizon et Google sur la façon de gérer le trafic Internet n'est rien d'autre qu'un accord privé entre deux mastodontes, et ne devrait pas servir de modèle ou de base, à l'action du Congrès ou de la FCC, » a déclaré Gigi Sohn, la présidente de Public Knowledge. « Cette proposition est inapplicable et ne fait presque rien pour préserver un Internet ouvert », explique-t-elle dans un communiqué. Selon elle, ces dispositions permettrait aux fournisseurs de services Internet haut-débit sans fil « de verrouiller n'importe quelle application, contenu ou service, à partir du moment où ils en informent les utilisateurs. » [[page]]
Avec Joel Kelsey, le conseiller politique de Free Press, la présidente de Public Knowledge a également critiqué le fait que l'accord permettrait aux fournisseurs d'offrir des services gérés qui échappent aux règles de neutralité de l'Internet. « On peut très bien imaginer que, selon les termes de la convention, un fournisseur de réseau puisse consacrer 90 % de sa capacité à des services prioritaires et 10 % au reste de l'Internet , » a ainsi déclaré Gigi Sohn. « Si les services gérés sont autorisés à cannibaliser le meilleur de l'Internet, les systèmes de protection, quels qu'ils soient, n'ont plus aucun sens. »
Selon Joël Kelsey, l'accord est même « bien pire » qu'une entente commerciale entre les deux sociétés, comme cela a été évoqué. « Google et Verizon peuvent utiliser tous les subterfuges pour maquiller cet accord en le posant comme voie raisonnable à suivre, mais si ce cadre de travail était adopté par le Congrès et par la FCC, l'Internet libre et ouvert deviendrait une plate-forme aussi fermée que celle de la télévision par cable, » a-til déclaré. «C'est un cadre politique signé, scellé et livré qui entérine le partage de l'Internet pour remplir les poches de quelques entreprises et de quelques providers,» a t-il encore commenté.
Le PDG de Google a minimisé le fait que la proposition permettrait aux fournisseurs d'accès Internet d'orienter la majorité de leurs investissements vers des services gérés privés. « Verizon et d'autres consacrent une part financière importante pour rendre l'Internet public plus utile, tout simplement parce que c'est ce que veulent leurs clients, » a t-il déclaré. « S'ils devaient choisir de ne pas entretenir ce marché, d'autres concurrents feraient leur apparition pour prendre leur place. »
Les responsables de Verizon et de Google indiquent que la proposition est une tentative pour aller de l'avant et dépasser le débat souvent controversé sur la neutralité du réseau. « Les deux entreprises veulent assurer la croissance de l'Internet », a affirmé Ivan Seidenberg. « De mon point de vue, il s'agit là d'un réel progrès », a encore déclaré Eric Schmidt. « Si cette proposition est mise en oeuvre pour tout l'Internet, et nous espérons que ce sera le cas, cela pourrait toucher la qualité du service et garantir une ouverture du net pour tous les citoyens américains, » a-t-il déclaré.
Annuels Cisco : un quatrième trimestre en forte hausse
C'est sur un très bon trimestre que l'Américain Cisco a clos son année fiscale fin juillet. L'équipementier réseau a vu son chiffre d'affaires croître de 27% sur les trois derniers mois de son exercice, à 10,8 milliards de dollars, et son bénéfice net grimper de 79%, à 1,93 Md$. Sur douze mois, ses ventes ont progressé de 11% pour atteindre 40 milliards de dollars et son bénéfice net de 26,6% à 7,7 Md$. La marge opérationnelle Gaap du groupe a gagné 2,6 points, à 22,9% du chiffre d'affaires (contre 20,3% sur l'exercice 2009).
En avril, Cisco a définitivement acquis en avril le Norvégien Tandberg, spécialiste des solutions de téléprésence. Cette opération, estimée à 3,4 milliards de dollars, renforce son activité sur un marché où le constructeur californien était déjà présent. Parallèlement, le groupe dirigé par John Chambers a poursuivi sa percée sur le marché des serveurs, avec sa ligne UCS (Unified Computing System), lancée en mars 2009. Sur ce terrain, il totaliserait désormais une base installée de 1 700 clients.
+27% sur les commutateurs, le sans fil et la sécurité
Ainsi, si les ventes de ses gammes traditionnelles d'équipements réseaux ont enregistré de belles progressions sur le quatrième trimestre (+27% pour les commutateurs, les produits sans fil et la sécurité, +15% sur les routeurs), c'est sur ses autres activités que l'augmentation est la plus sensible : +139% pour un chiffre d'affaires (CA) de 900 M$. Toutefois, ces revenus ne pèsent encore que 8,3% du CA trimestriel et 6,5% du CA annuel. Lors de l'annonce des résultats financiers, John Chambers a indiqué que des ventes clés seraient bientôt annoncées dans cette division, réalisées avec des entreprises où l'on ne se serait pas attendus à voir Cisco gagner.
A noter que l'activité services de la société a elle aussi bien progressé sur l'année, de 9%, à 7,6 Md$.
Des prévisions optimistes dans un contexte incertain
Sur le trimestre entamé, le premier de l'exercice 2011, les prévisions de croissance du groupe oscillent entre 18 et 20% (les estimations à plus long terme s'établissent entre +12 et +17% par trimestre). Cet optimisme mesuré s'inscrit dans un contexte économique qui reste incertain, a souligné John Chambers. « L'économie globale envoie des signaux mitigés, Cisco aborde donc avec prudence les trimestres qui s'annoncent ».
En dépit de ces réserves, le groupe a confirmé son intention d'ajouter près de 3 000 collaborateurs à ses effectifs dans les prochains trimestres. Au cours des deux derniers, il a déjà embauché plus de 3 000 personnes. Les recrutements viendront en grande partie renforcer les nouvelles activités du constructeur. En juin 2010, Cisco employait 70 714 personnes dans le monde, contre 65 545 un an plus tôt.
Cisco a recruté 2 100 salariés sur le dernier trimestre, sans compter les équipes de Tandberg qui ont rejoint le groupe, a précisé John Chambers. Soixante-dix pour cent de cet effectif a été embauché aux Etats-Unis, dont environ 600 personnes dans l'état de Californie où se trouve le siège social de Cisco.
Les ventes de l'équipementier ont été soutenues sur toutes les zones géographiques, a ajouté John Chambers, avec une performance plus marquée en Inde (+50%). Elles ont progressé de 20% en Chine et aux États-Unis.
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