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(18/05/2009 12:13:37)

La loi Loppsi veut renforcer la lutte contre la pédopornographie... et le contrôle d'Internet

Il faut sauver le soldat Internet. La loi Création et Internet à peine adoptée par le Parlement, le gouvernement s'apprête à renforcer davantage son arsenal de contrôle du Web. L'exécutif prépare en effet la Loppsi, loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, conçue pour doper les instruments dont disposent les pouvoirs publics en matière de lutte contre la délinquance et la criminalité. Après la Dadvsi et l'Hadopi, cette autre loi en 'i' s'annonce redoutable pour l'avenir du Web. Sous une intention louable - lutter contre les contenus pédopornographiques - le projet vise à mettre en place un véritable filtrage par les FAI. Plus précisément, le texte - certes provisoire - prévoit « d'empêcher sans délai l'accès aux contenus dont les adresses électroniques sont désignées par arrêté du ministère de l'Intérieur ». L'idée n'est pas nouvelle. Déjà, en février 2008, Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, évoquait l'adoption nécessaire de nouvelles mesures de lutte contre la cyber-criminalité, parmi lesquelles la création d'un délit d'usurpation d'identité, la géolocalisation des internautes, ou le blocage des sites ne respectant pas la législation. En novembre 2008, le Forum des droits sur Internet remettait le couvert dans sa recommandation 'Les enfants du Net III', en préconisant le blocage des contenus pédopornographiques par les FAI, après que ceux-ci auront reçu une liste noire concoctée par l'OCLTIC (Office central de lutte contre la cybercriminalité liée aux technologies de l'information et de la communication). Le brouillon étant là, il ne reste plus au gouvernement qu'à en fignoler les détails pour que cette volonté de filtrage s'inscrive concrètement dans le paysage législatif. Pour Jean-Michel Planche, il s'agit d'un « enterrement en première classe de la notion de neutralité d'Internet » Une perspective qui inquiète Jean-Michel Planche, le PDG de Witbe qui siège à la CCRSCE (Commission consultative des réseaux et services de communications électroniques). C'est en tant que membre de cet organisme qu'il a été consulté par le ministère de l'Intérieur, le 27 avril, sur le projet Loppsi... et qu'il n'a pas manqué de dire tout le mal qu'il pense des mesures prévues par la loi, et qu'il nous détaille dans une interview avec LeMondeInformatique.fr. Selon lui, cette nouvelle « usine à gaz » qu'est la Loppsi se montrera non seulement incapable d'atteindre le but que le législateur entend lui conférer, mais contribuera surtout à « l'enterrement en première classe de la notion de neutralité d'Internet ». En instaurant un filtrage des contenus au niveau des FAI, « on aura placé une technique d'écoute systématique et de reroutage, à l'insu de notre plein gré, contrôlable par un tiers extérieur au coeur de tous nos échanges numériques ». Pour lui, le gouvernement français nous prépare « un Internet chinois ». (...)

(14/05/2009 16:05:44)

Google accuse les navigateurs de mal gérer Javascript

Steve Souders, le "Chief performance engineer" de Google, explique la lenteur d'affichage des pages Web par la façon dont les navigateurs traitent les codes JavaScript intégrés aux pages. Selon ce transfuge de Yahoo, où il exerçait les mêmes fonctions, les temps de réponse des serveurs Web ne contribuent qu'à hauteur de 10 à 20% dans le temps total nécessaire à l'affichage d'une page. Le frein principal provient de la façon dont les navigateurs de "première génération" exécutent les codes Javascript. Leur mode de traitement séquentiel explique leur lenteur. Selon lui, la solution réside dans la combinaison PC de dernière génération, équipé de processeurs multicoeurs, et navigateur dernier cri. Internet Explorer 8 et Google Chrome, ainsi que, bientôt, Firefox 3.5 savent mieux gérer l'exécution des codes Javascript. Malgré les mécanismes de mise à jour utilisés par Microsoft, qui avec ses trois versions de navigateurs détient 50,5% du marché, les anciennes versions, IE 6 et IE 7, restent prédominantes : IE 8 ne totalise que 2,3 % du marché. En sus de l'équipement, une autre méthode permet d'accélérer l'affichage des pages Web. En effet, on oublie souvent que la plupart des codes Javascript embarqués dans une page sont liés aux publicités. En désactivant les codes Javascript de celles-ci, les performances d'affichage s'améliorent nettement. Sur Firefox, l'association des add-on AdBlockPlus et NoScript fait des merveilles. Elle permet de n'autoriser que les codes Javascript émis directement par le site consulté. L'accélération de l'affichage des pages est patente, sans avoir à changer ni de micro-ordinateur, ni de navigateur. En revanche, cela condamne les sites qu'on consulte et qui ne vivent que de la publicité - comme Yahoo, Google... ou LeMondeInformatique.fr. (...)

(14/05/2009 15:12:48)

Hadopi : Bruxelles ne voit pas d'incompatibilité entre la loi française et le droit européen

L'un des remparts sur lesquels comptaient les opposants à la loi Création et Internet, adoptée définitivement par le Parlement hier, se fissure. Outre l'éventuelle incompatibilité du texte avec la Constitution française, sur laquelle le Conseil constitutionnel se penchera prochainement, les détracteurs de la loi comptaient en effet sur les contradictions entre Hadopi et le droit européen. C'est en particulier le désormais fameux amendement 138, rebaptisé 46, entourant le Paquet Télécoms, qui soulève les espoirs des anti-Hadopi. Le texte, plusieurs fois adopté par les députés européens, tacle sans la nommer la riposte graduée en disposant qu'« aucune restriction ne peut être imposée aux droits et libertés des utilisateurs finaux [du Web] sans décision préalable des autorités judiciaires ». Création et Internet prévoit, rappelons-le, que la suspension de l'abonnement à Internet soit prononcée par une simple autorité administrative (l'Hadopi, Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet), le juge judiciaire n'intervenant qu'en cas de recours, donc après la condamnation. Néanmoins, pour que cet amendement ait une valeur contraignante, il faudrait que l'accès à Internet soit reconnu comme un droit fondamental, ce qui n'est actuellement pas le cas. De fait, si Viviane Reding reconnaît qu'il « y a peut-être des problèmes avec Hadopi au regard du droit national », elle explique dans le même temps qu'un « amendement à une directive ne peut ni modifier le partage des compétences entre l'Union européenne et les Etats membres, ni étendre le champ des droits fondamentaux européens aux décisions nationales ». En résumé, la commissaire à la Société de l'information n'a « aucune indication quant à des violations du droit communautaire européen et [ne voit] rien légalement dans l'amendement 138 qui pourrait modifier cette situation ». Guy Bono, l'eurodéputé à l'origine de l'amendement, se dit consterné par la sortie de Viviane Reding et estime qu'elle s'inscrit dans une logique de négation du pouvoir du Parlement. Partant, le député socialiste accuse la commissaire de faire « délibérément le jeu de l'abstentionnisme. Mme Reding devrait directement dire aux citoyens que le Parlement européen compte pour des prunes et que cela ne sert à rien d'aller voter le 7 juin prochain : ça irait plus vite ! » (...)

(13/05/2009 16:36:42)

Hadopi : le Sénat met un point final à l'examen parlementaire de la loi

Les sénateurs ne sont pas contrariants. Alors qu'il avait fallu une bonne cinquantaine d'heures de débats pour que les députés achèvent, après deux lectures, leur examen du projet de loi Création et Internet, les élus de la chambre haute n'ont eu besoin que d'une matinée pour approuver le texte. Déjà, lors de la première lecture, les édiles du Palais du Luxembourg s'étaient montrés conciliants en votant le projet comme un seul homme à l'issue de débats tranquilles. Le second passage de la loi devant l'institution, ce mercredi, aura été une simple formalité, les élus s'étant contentés de déposer six amendements, rapidement rejetés. Au final, 189 sénateurs ont voté en faveur du projet de loi dans des termes identiques à ceux approuvés hier par l'Assemblée nationale. Les élus du groupe socialiste (formé de membres du PS et des Verts), qui avaient joint leurs suffrages à ceux de la majorité lors de la première lecture, se sont, cette fois, abstenus, à l'exception de six d'entre eux. Une poignée d'autres sénateurs frondeurs a entaché le bel unisson de la chambre, portant le total des votes contre le projet de loi à 14. Le Conseil constitutionnel saisi par les députés socialistes En dépit de ces voix discordantes, le Sénat pave la voie à une application très rapide des mesures prévues par le texte, riposte graduée en tête. En effet, en prenant soin de ne pas modifier la version adoptée par les députés, les sénateurs évitent au projet de loi de reprendre la navette parlementaire. La promulgation de la loi, qui la rend exécutoire, n'est donc désormais plus qu'une question de semaines : seule la saisine du Conseil constitutionnel, d'ores et déjà annoncée par les députés socialistes, s'élève encore comme un obstacle face au texte tant décrié. La mise en oeuvre des mesures les plus critiquées prévues par la loi - suspension de l'abonnement, double peine, installation de logiciels mouchards, recours non suspensif - tient donc aux conclusions que rendront les Sages dans le mois qui suivra leur saisine. S'ils déclarent une disposition inconstitutionnelle, elle sera simplement abrogée. Plus tard, peut-être, le travail du législateur européen pourra également s'ériger en rempart contre la loi Création et Internet. Plusieurs conditions devront cependant être réunies : l'amendement 138 au Paquet Télécoms devra avoir été approuvé par le Parlement et le Conseil européens afin de se muer en directive prenant le pas sur les législations des Etats membres. Cet amendement, qui condamne en substance la suspension de l'abonnement à Internet par une simple autorité administrative, vise en réalité à prévenir toute atteinte aux droits fondamentaux. Pour qu'il ait une valeur contraignante, il faudra donc que l'accès à Internet acquière, soit par la voie jurisprudentielle, soit par un levier législatif, la valeur de droit fondamental. (...)

(13/05/2009 15:10:48)

Google lève le voile sur ses futurs outils de recherche

Google n'arrête plus d'innover. Quelques jours aprèsle lancement de SearchWiki , et alors que de nouveaux acteurs, comme Wolfram Alpha, arrivent sur le marché des moteurs de recherche, le leader actuel a présenté, lors de la deuxième journée de la conférence Searchology, les options qui viendront bientôt enrichir son moteur de recherche. Cette opération de communication veut montrer aux utilisateurs de Google, mais également à ses partenaires commerciaux, les fruits des travaux du géant du Web. La première nouveauté, Search Option, est déjà disponible pour la version américaine du moteur. A la manière de Twitter, lorsque l'utilisateur sélectionne « Show Options » dans une page de résultats, une colonne de filtres s'affiche à gauche de l'écran pour affiner sa recherche, notamment en affichant les résultats des dernières 24 heures ou sous forme d'un cercle pour voir des résultats connexes. La deuxième innovation, « Google Squared », se veut la réplique à Wolfram Alpha, et sera disponible d'ici à la fin du mois dans les Google Labs. L'affichage des résultats d'une recherche ne se fait plus sous forme d'une liste de liens, mais d'un tableau avec des informations directement utilisables dans chaque case. Dans l'exemple présenté, une recherche sur les petites races de chiens, « small dogs » en anglais, renvoie non seulement des photos des différentes variétés canines, mais également des informations sur le poids et la taille des spécimens ainsi que leur origine. Enfin, « Rich Snippet » permet d'afficher des résultats plus détaillés en se basant sur la requête exacte des internautes et sur les meta-données contenues dans les pages Web. (...)

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