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Internet
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(08/12/2008 13:02:03)
Comme le Festival d'Avignon, le Web'08 aussi aura son « off »
Le Web'08 ouvre ses portes demain, au club 104 à Paris. Le programme est alléchant avec de nombreux intervenants célèbres comme Paolo Cuelho ou dans le milieu du web 2.0, Travis Katz et Amit Kapur de Myspace, et l'événement très médiatisé. Mais le prix d'entrée quant à lui est littéralement rédhibitoire puisqu'il se situe entre 800 et 1800 € par personne. Qu'à cela ne tienne. Guillaume Thomas, fondateur d'aladom.com, site de mise en relation entre professionnels et particuliers, détourne l'événement en publiant une invitation sur Facebook pour une manifestation du même genre, mais gratuite cette fois. « Le Off [du Web'08] se tiendra au e-dune, 18 avenue Claude Vellefaud, les 9 et 10 décembre prochains. » 200 personnes devraient assister aux conférences du Off du Web'08 Une manière de faire la nique à Loïc Le Meur ? Pas vraiment. « Notre but n'est pas de concurrencer le Web'08, mais de proposer une alternative aux start-up qui ne disposent pas des moyens de s'acheter un billet, mais qui grouillent d'idées à partager », commente Guillaume Thomas. Au programme de ces deux journées : des tables rondes avec des thèmes comme le référencement, les modèles économiques, le développement Web... 200 personnes devraient être présentes demain. Et Guillaume Thomas ne cache pas son espoir de réitérer l'expérience dans un an. (...)
(08/12/2008 12:31:29)Un don de 900 000 $ pour simplifier Wikipedia
Simplifier l'utilisation de Wikipedia pour attirer de nouveaux contributeurs. C'est l'objectif poursuivi par la fondation Stanton, à travers le don de 890 000 $ qu'elle vient de verser à la Wikimedia Foundation, l'institution chargée du financement et du développement de l'encyclopédie libre Wikipedia. Ce don est censé se concrétiser en un projet, dont la mise en place s'étalera entre janvier 2009 et avril 2010, qui visera à améliorer l'interface de MediaWiki, l'outil Open Source sur lequel repose Wikipedia. Créée en 2002, cette interface souffre, selon Wikimedia, de plusieurs lacunes empêchant certains contributeurs potentiels - pleins de savoir mais pas forcément aguerris techniquement - de participer à l'enrichissement de l'encyclopédie libre. « Par exemple, beaucoup de personnes ont des difficultés pour créer des nouveaux articles, pour envoyer des images ou mettre en place des notes de bas de page et des tableaux », indique la fondation. Record de dons en 2008 La première phase des travaux, qui s'étalera jusqu'à la fin de l'été 2009, consistera à dépoussiérer l'interface et à en retirer les obstacles les plus évidents pour les utilisateurs les moins aguerris. Dans un second temps, les travaux s'attacheront à identifier les morceaux de 'wiki code' les plus abscons et à les faire disparaître de Wikipedia afin que les internautes puissent soumettre leurs articles sans avoir besoin d'assimiler des compétences techniques spécifiques. En 2007, Wikimedia a récolté 2,7 M$, dont 81% sous la forme de dons. L'année 2008 se conclura sur un bilan nettement plus favorable puisque, en plus des 890 000 $ alloués par la fondation Stanton, Wikimedia a reçu, en mars, une donation de 3 M$ de la fondation Alfred P.Sloan. (...)
(08/12/2008 11:16:54)Steve Ballmer à propos d'un accord avec Yahoo : « le plus tôt sera le mieux »
Dans un entretien accordé au Wall Street Journal, Steve Ballmer a déclaré qu'une alliance entre Microsoft et Yahoo dans le secteur de la recherche en ligne avait toujours « beaucoup de sens ». Mieux encore, le PDG de Microsoft a estimé que plus tôt un accord serait trouvé, mieux ce serait pour les deux sociétés, pour Yahoo en particulier. Steve Ballmer a toutefois refusé de dévoiler si Microsoft et Yahoo avaient entamé des pourparlers, comme l'ont régulièrement laissé entendre des rumeurs, les dernières datant d'une semaine à peine. Pas question non plus de parler chiffres, le montant que pourrait proposer Microsoft reste confidentiel. Dans l'interview accordé au WSJ, Steve Ballmer - grand habitué du bluff - ne manque pas de gonfler les bras pour la énième fois : « nous sommes parfaitement prêts à affronter la concurrence sans Yahoo, nous n'avons pas besoin d'eux pour agir. » Microsoft pourrait-il donc faire cavalier seul pour contrer Google sur le marché de la recherche en ligne ? Rien n'est moins sûr. Dans ce combat de titan, le géant de Redmond ne détient que 9% du secteur, alors que le mastodonte de Mountain View s'octroie sans difficultés 65% des parts de marché. Steve Ballmer a beau faire bonne figure, il apparaît évident que Microsoft devra au final s'adosser à un partenaire pour concurrencer Google. Avec une dote de 20% du marché, Yahoo reste le candidat idéal - et unique - pour un mariage. D'ailleurs Microsoft ne se gêne pas pour faire son marché chez Yahoo. Il vient de recruter Qi Lu, ex vice-président des technologies de recherche et de publicité en ligne du portail. (...)
(08/12/2008 09:21:25)Barack Obama compte aussi sur les TIC pour relancer l'emploi aux Etats-Unis
Le futur président des Etats-Unis, Barack Obama, s'est exprimé à deux occasions ce week-end sur les éléments de son plan économique. Objectif : créer ou sauvegarder 2,5 millions d'emplois durant les deux prochaines années. S'inspirant du président Franklin Roosevelt durant la grande dépression des années 30, Barack Obama décrit un New Deal en version XXIe siècle. La dépense publique qui devra créer du travail pour les d'américains concernera certes la construction de routes et de ponts, mais pas seulement. Il faudra aussi améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments publics et en particulier celle des écoles du pays. Mais les TIC et Internet sont eux-aussi au coeur du plan économique. « Nous allons rénover nos écoles et nos autoroutes, mais nous allons aussi rénover nos autoroutes de l'information, explique ainsi le futur président dans sa vidéo en ligne hebdomadaire sur change.gov. Il est inacceptable que les Etats-Unis se situent seulement au 15e rang mondial en matière d'adoption du haut débit. Ici, dans le pays qui a inventé Internet, chaque enfant devrait avoir la possibilité de se connecter, et ils l'auront durant ma présidence. En plus de connecter nos bibliothèques et nos écoles à Internet, nous devons nous assurer que les hôpitaux soient connectés entre eux avec Internet. Il faut que chaque bureau de médecin et chaque hôpital utilise des technologies de pointe et exploite des dossiers médicaux électroniques. » Lors de sa conférence de presse Barack Obama a aussi expliqué qu'il faudrait équiper toutes les écoles d'ordinateurs récents. Pour l'instant, aucunes mesures pratiques, ni aucun budget ne viennent étayer ce plan. Barack Obama, qui ne sera investi président que le 20 janvier prochain, a expliqué que son équipe économique travaillait à chiffrer précisément ces mesures. Le futur président a annoncé que les Etats-Unis avaient perdu 533 000 emplois en novembre. Le mois dernier constitue ainsi un triste record en près de 30 ans. Il fait monter à 2 millions le nombre d'emplois perdus depuis les débuts de la récession. Barack Obama a précisé qu'il ne voulait pas d'emplois à court terme mais installés dans la durée. Prudent en cette période troublée, il précise cependant qu'en matière d'économie, « avant d'aller mieux, les choses vont d'abord empirer ». (...)
(05/12/2008 17:32:27)Déçue par le plan Besson, Renaissance numérique lance son plan d'action contre la fracture numérique
Renaissance numérique a tenu son colloque jeudi 4 décembre au Conseil général des Hauts de Seine. L'association vouée à la réduction de la fracture numérique n'a pas caché une certaine amertume quant au plan France numérique 2012 d'Eric Besson. « Plutôt que 154 mesures éparpillées, avec des niveaux de priorité très inégaux, il aurait mieux valu une demi douzaine de mesures, étayées, budgétées, concrètes », entonnent sur des airs variés mais en choeur, les membres de l'association. « Quand on veut enterrer un sujet, on commence par lister 154 mesures, » assène même un des membres. « Cela donne l'impression que l'on agit davantage par obligation que par conviction, estime de son côté, Stéphane Lelux, PDG de Tactis qui évoque les « ambassadeurs » du plan France numérique 2012 qui « vont expliquer à nos grands-mères comment regarder la télévision sur Internet... » Le colloque a été l'occasion pour Renaissance numérique de décrire son propre plan d'action Initiative France Numérique. Après une réflexion de six mois avec des experts du domaine, 12 mesures concrètes et 6 groupes de travail ont été définis autour de sujets jugés prioritaires. Ces derniers s'intéresseront à l'équipement et à la formation des foyers défavorisés en France, à l'accès au haut débit pour tous, à la formation des seniors aux TIC, à la formation aux TIC dans l'enseignement scolaire, à la communication sur les usages du numérique et l'accessibilité du Web accessible pour tous. A peine plus de la moitié des foyers connectés en France, contre 70% en Allemagne [[page]]L'association avait déjà présenté sa démarche au Secrétaire d'état au Développement de l'économie numérique Eric Besson en juillet dernier. Parmi les propositions de l'association qui ont été retenues se trouvent l'idée d'un ministre de l'économie numérique, la défiscalisation du don d'ordinateurs aux employés des entreprises et le label Ordi 2.0 pour une filière de reconditionnement. « Même si la France a progressé, seuls 54% des foyers sont connectés contre 70% en Allemagne et au Royaume-Uni, » déplore Christine Balagué, vice-présidente de Renaissance numérique. Elle énumère trois situations dans lesquelles cette fracture numérique peut se révéler plus que problématique : « comment un chômeur peut-il retrouver du travail s'il est pas connecté à Internet ? Comment une famille dans la précarité peut-elle accéder aux offres promotionnelles du Web ? Et enfin, comment les enfants, qui ne sont pas tous des digital natives, loin de là, peuvent-ils s'en sortir ? » La fracture concerne la société et les entreprises Pour Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Priceminister, il s'agit bel et bien « d'un phénomène culturel. On s'adapte moins vite au changement en France, de façon générale. Et la fracture numérique n'est donc pas la faute des pouvoirs publics, mais ils n'ont rien fait pour la corriger. Voire même, ils ont eu tendance à l'aggraver. » Il ajoute que « cette fracture concerne, certes, la société mais aussi les entreprises, du fait du vieillissement de leurs dirigeants et de leur petite taille en moyenne, en France. » L'association, née en 2007, réunit des universitaires et des responsables d'entreprise du secteur des TIC autour de la question de la fracture numérique en France. Les membres adhèrent à titre individuel et non pour représenter leur entreprise. « C'est une association citoyenne pour le développement du numérique pour tous en France, explique Thibaut Munier, DG de 1000mercis. Nous ne défendons pas d'intérêts corporatistes, mais il est bien évident qu'il y a aussi un fort enjeu de compétitivité.» (...)
(05/12/2008 17:30:28)Sun JavaFX : technologie RIA à la traîne et stratégie à revoir
Après l'avoir annoncé à la conférence JavaOne de 2007, puis à celle de 2008, Sun ne pouvait faire autrement que de sortir sa technologie de client Internet riche (RIA, rich Internet application), JavaFX. La version 1.0 de ce nouveau langage de script a donc officiellement été présentée hier. Mais on ne peut pas dire qu'elle soulève l'enthousiasme. Un spécialiste bien connu des nouvelles interfaces a ainsi refusé de commenter publiquement cette sortie pour ne pas être « trop violent » et afin de « laisser sa chance à JavaFX 1.5 ». De fait, les exemples de code et d'interfaces montrés par Sun font davantage penser à ce qu'il était possible de faire en Flash il y a quelques années qu'à ce que les RIA offrent aujourd'hui. Car depuis la première annonce de JavaFX par Sun, les autres acteurs ont sorti leurs produits et les communautés d'utilisateurs s'en sont emparés : Flex d'Adobe, Silverlight 2 de Microsoft, GWT de Google... Xebia, cabinet spécialisé dans le consulting J2EE, a réalisé il y a quelques semaines un concours en interne évaluant différentes solutions pour concevoir une interface riche adossée à un système back-end Java (et dont Flex est sorti en tête). Une préversion de JavaFX avait été utilisée. Xebia notait alors : « Nous gardons l'impression agréable de pouvoir faire des interfaces jolies en Java, et assez simplement grâce au langage de script JavaFX. » Toutefois, les consultants notaient aussi : « Il reste encore beaucoup de travail pour aboutir à un vrai produit. Il faudrait enrichir l'API avec des librairies de composants graphiques et offrir un vrai support pour les IDE [environnements de développement intégrés, NDLR], et pas seulement NetBeans. » Un seul IDE (Netbeans) et pas de composants graphiques de haut niveau Pablo Lopez, consultant J2EE chez Xebia, a désormais pu étudier la version 1.0. Verdict : « Je ne vois pas de différence fondamentale avec la préversion. Nous avions lu notamment que le plug-in serait remis au goût du jour, qu'il y en aurait pour plusieurs IDE... or il n'y en qu'un pour [l'atelier de Sun] Netbeans, et il n'a pas changé. Et il n'y a toujours quasiment pas de composants graphiques. J'attendais beaucoup plus de richesse, or il s'agit majoritairement d'un portage de [la bibliothèque graphique] Swing. Il n'y a pas de composant graphique de haut niveau. Pour faire le tableau dans notre projet, dans le cadre du concours, nous avons dû positionner un à un des éléments graphiques : rectangle après rectangle ! » Tim Bray lui-même appelle Sun à laisser tomber ses efforts sur le poste client [[page]] Il est probable que Sun espère voir la communauté des développeurs Java s'emparer de la technologie. Sans quoi, JavaFX risque de rester comme une technologie de témoignage. Des exemples étaient donc attendus de la part de Sun pour inspirer la communauté, or, note Pablo Lopez, « ils restent très light, je n'ai même pas vu d'intégration avec un back-end ». Aucun intérêt à quitter GWT au profit de JavaFX Entre-temps, la communauté Java a eu tout loisir de se tourner vers d'autres technologies. En premier lieu GWT (Google Web Toolkit), qui permet de développer et maintenir des interfaces riches directement en Java, alors que JavaFX impose un nouvel apprentissage. « GWT n'est pas exempt de défauts, mais a une bonne longueur d'avance, et des composants graphiques disponibles en Open Source. Aujourd'hui, cela me paraît difficile de faire basculer des adeptes de GWT à FX. » L'autre concurrent très en avance est tout simplement Ajax, ce mélange de HTML et Javascript. Pour l'instant, la stratégie de Sun est d'occuper tous les écrans (à l'instar de ce que veulent Adobe et Microsoft), en proposant un outil de développement unique pour toutes les machines virtuelles Java installées. Mais la version 1.0 de son interface RIA est clairement à la traîne, et la version mobile de JavaFX n'est pas attendue avant le printemps (et Java n'est pas disponible, de toute façon, sur tous les smartphones, à commencer par les iPhone). Du coup, l'offre apparaît surtout comme une preuve que Sun poursuit sa stratégie - comme l'éditeur l'a réaffirmé lors de la dernière JavaOne - et participe au combat des RIA. Mais peut-être cette stratégie est-elle à revoir ? Tim Bray lui-même, directeur des technologies Web de Sun (et co-inventeur de XML), explique sur son blog que HTML et le navigateur ont gagné, et que Sun devrait concentrer ses efforts sur les plateformes de déploiement Web, laisser Java voler de ses propres ailes et abandonner le terrain des interfaces clientes. (...)
(05/12/2008 15:39:12)L'accord Google/Yahoo abandonné juste avant que la justice américaine ne s'y attaque
Un partenariat abandonné juste à temps. Yahoo et Google ont tiré un trait sur leur accord publicitaire trois jours seulement avant que le ministère américain de la Justice ne lance une procédure antitrust à leur encontre. C'est du moins ce qu'affirme Sanford Litvack, l'expert judiciaire spécialiste des problèmes d'abus de position dominante, recruté par le DoJ (Department of Justice) pour apporter son éclairage sur cette affaire. Interrogé par le blog AMLaw Daily, consacré aux questions juridiques, Sanford Litvack révèle que l'abandon du partenariat réunissant les deux géants du Web serait intervenu après que le DoJ leur eut indiqué sa décision d'instruire une information. L'association Yahoo-Google - qui prévoyait l'affichage de publicités fournies par Google dans les pages de résultats de Yahoo - avait suscité une levée de boucliers de toutes parts, dès son annonce en juin. Les régies publicitaires maugréaient que l'accord contribuerait à diminuer la concurrence et à augmenter les prix de la réclame en ligne ; un club de réflexion estimait que la conséquence du partenariat serait « un trou noir qui avalerait Yahoo » et réclamait par conséquent une enquête ; le président de la commission sénatoriale chargée de travailler sur les questions liées à l'antitrust pressait même la Chancellerie américaine, en octobre, pour qu'elle se penche avec célérité sur cet accord susceptible, selon lui, de nuire à la concurrence. (...)
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