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(09/10/2008 12:42:58)
Le WiFi reprend du service dans les bibliothèques parisiennes
Les bornes WiFi installées dans les bibliothèques parisiennes seront bientôt toutes de nouveau fonctionnelles. Le Comité Hygiène et Sécurité (CHS) de la Direction des affaires culturelles (DAC) de la capitale vient en effet de décider de rebrancher les points d'accès désactivés depuis novembre 2007. A l'époque, plusieurs agents municipaux s'étaient plaints de maux de tête et autres troubles liés, selon eux, aux ondes électromagnétiques liées au WiFi. Le mois dernier, la Mairie de Paris publiait pourtant les conclusions d'une expertise selon lesquelles « les niveaux [électromagnétiques relevés dans les bibliothèques sont] 80 à 400 fois inférieurs au seuil réglementaire ». Ces chiffres sont cependant loin de convaincre une partie du personnel municipal, réunis en intersyndicale. « Nous pensons que les normes autorisées sont mauvaises car trop élevées. De plus, les relevés effectués par les experts mandatés par la Ville ne sont pas fiables : ils reposent sur l'extrapolation d'un procédé utilisé pour la mesure des émissions des antennes téléphoniques », explique Marie-Paul Sémel, responsable Supap-FSU et membre du CHS de la DAC. « Mais, puisque les normes sont respectées, alors la Mairie va rebrancher les bornes. Le fait qu'il y ait des gens malades ne semble poser aucun problème ». Les syndicalistes opposés dénonçant la nocivité des bornes WiFi n'ont cependant pas d'étude scientifique sur laquelle appuyer leurs doléances : la Ville a refusé d'entendre les experts qu'ils avaient contactés et les plaignants regrettent « ne pas avoir les moyens de faire réaliser une étude. » Pour la mise en place de zones blanches Selon les agents municipaux opposés à la remise en service des points d'accès, plusieurs de leurs collègues souffriraient d'hyper électrosensibilité. Problème : « cette pathologie n'est pas reconnue par la médecine française, comme c'est le cas en Grande-Bretagne ou en Suède », souligne Marie-Paul Sémel. Le risque serait alors que les symptômes - dont la plupart ont disparu après le moratoire décidé en novembre 2007 - réapparaissent avec le rebranchement des bornes. « Des personnes risquent au final d'être exclues du monde du travail », poursuit la responsable syndicale, qui estime à quarante le nombre d'agents municipaux affectés. L'intersyndicale semble finalement bien démunie dans son opposition. Elle réclame une nouvelle réunion du CHS mais, n'y détenant pas la majorité, ne se berce pas d'illusions quant à son utilité. Tout au plus, les syndicalistes espèrent « que soient préservés certains lieux, qu'au nom du principe de précaution des zones blanches soient mises en place. » (...)
(08/10/2008 12:17:03)IBM ouvre ses services collaboratifs et un réseau social d'entreprise en mode cloud
En toute logique, après avoir construit un réseau de centres serveur réservé au cloud computing, IBM commence à proposer des services sur ces infrastructures aux entreprises utilisatrices comme aux intégrateurs. La vitrine de cette nouvelle offre s'appelle Bluehouse, un condensé de réseau social à la Facebook et de travail collaboratif basé sur les différents logiciels Lotus. A partir de ces outils, les entreprises sont censées pouvoir construire très facilement des extranets de travail avec leurs fournisseurs et leurs clients. Par rapport à des réseaux sociaux classiques, ces logiciels sont néanmoins assortis de systèmes d'administration adaptés pour assurer un minimum de confidentialité aux échanges entre entreprises. Pour l'instant, les services Bluehouse restent en versions bêta et en anglais, et ils sont accessibles gratuitement. Des services de partage de documents et de scan des sites Web visités IBM va proposer quatre autres services dans son offre. Lotus Sametime Unyte servira à organiser simplement des conférences Web et à échanger des documents entre participants sans installer de logiciel sur un serveur local. Sametime Unyte sera intégré avec Lotus Notes et Lotus Sametime, et sera facturé à la demande ou à partir de 48 $ par mois. IBM Rational Policy Tester OnDemand, lui, est destiné à scanner automatiquement le contenu des sites Web visités pour vérifier qu'ils sont conformes aux politiques de sécurité de l'entreprise. Sur le même modèle IBM Rational AppScan OnDemand déboguera à distance les applications Web. Ces deux services seront proposés contre un abonnement annuel dont le prix n'a pas été communiqué. Enfin Telelogic Focal Point permet de répertorier les différents logiciels déjà présents dans l'entreprise en indiquant où ils se trouvent et comment ils sont utilisés. (...)
(06/10/2008 13:06:35)Riposte graduée : Sarkozy en appelle, en vain, à José Manuel Barroso (mise à jour)
Après que les députés de Strasbourg ont adopté à une immense majorité un amendement étrillant le principe de la riposte telle qu'elle est conçue dans le projet de loi français Création et Internet, l'exécutif français fait feu de tout bois pour que le texte honni soit abandonné. L'amendement, déposé par le socialiste français Guy Bono et le Vert Daniel Cohn-Bendit, dispose qu'aucune restriction à la liberté d'expression et d'information d'un citoyen ne peut être prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire. Or, la loi élaborée par le ministère français de la Culture pour endiguer le téléchargement illégal prévoit que les internautes s'adonnant à une telle pratique pourront voir leur abonnement à Internet suspendu ou résilié sur simple décision d'une autorité administrative, l'Hadopi. Si, dans un premier temps, Christine Albanel, la ministre de la Culture, réagit sereinement, estimant que l'amendement ne remet rien en cause, la rue de Valois fait rapidement machine arrière et réalise qu'il sera délicat de voter une loi s'inscrivant en contradiction avec un principe posé par les eurodéputés. Viviane Reding, la Commissaire européenne à la Société de l'Information, entre alors dans l'arène et vole au secours de la ministre: la Commissaire assure qu'elle rejettera l'amendement. Sarkozy demande l'engagement de Reding à Barroso Une assurance de très courte durée car, préoccupée par sa prochaine réélection par les eurodéputés, Viviane Reding n'entend pas se montrer méprisante avec le législatif communautaire. Ses récriminations contre l'amendement Bono font donc long feu. Même les efforts déployés par Christine Albanel, qui propose, pour pérenniser son projet de loi, de définir l'Hadopi comme 'un tribunal', sans référence à la nature administrative ou judiciaire de l'instance. Peine perdue, Viviane Reding ne reviendra pas sur le dossier. [[page]]Nicolas Sarkozy, voyant le projet de loi français se déliter, décide alors de mettre les pieds dans le plat. Puisque Viviane Reding n'entend plus s'opposer à l'amendement, le président français entreprend de s'adresser à l'échelon hiérarchique supérieur, en l'occurrence José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. En fin de semaine dernière, dans une lettre destinée au chef de l'exécutif communautaire, le locataire de l'Elysée rappelle l'impérieuse nécessité de « protéger les artistes interprètes tout en préservant la santé économique de leurs partenaires (les producteurs, NDLR) ». De fait, le Président français demande à José Manuel Barroso d'intervenir pour que la Commission rejette l'amendement Bono, présenté comme empêchant « les Etats membres d'appliquer une stratégie intelligente de dissuasion du piratage. » Le président de la République ne manque pas, au passage, d'écorner Viviane Reding, dont il sollicite « l'engagement personnel » auprès de José Manuel Barroso. Cette intervention élyséenne est donc un camouflet pour la Commissaire européenne à la Société de l'information, invitée à être rappelée à l'ordre. Elle l'est également pour Christine Albanel : en demandant le rejet de l'amendement, Nicolas Sarkozy contredit sa ministre, qui clamait haut et fort que le vote des eurodéputés ne remettait rien en cause. Enfin, la missive du Président français confirme le peu de considération portée par l'exécutif - national ou communautaire - aux députés européens. Alors que ces derniers siègent dans la seule instance directement désignée par les citoyens de l'UE, leurs décisions n'ont pas de pouvoir coercitif et sont soumises au bon vouloir de la Commission européenne. Ce dont Nicolas Sarkozy veut profiter pour faire disparaître l'amendement Bono-Cohn Bendit. Fin de non recevoir de José Manuel Barroso ((Mise à jour)) La demande de Nicolas Sarkozy n'aura finalement pas ému José Manuel Barroso. Celui-ci oppose en effet une fin de non recevoir à la requête présidentielle, estimant que c'est au Conseil de l'Union européenne de trancher sur l'amendement litigieux. Aussitôt, le prolixe Guy Bono s'est félicité de cette décision : « Le Président français a trop vite oublié le fonctionnement des institutions de l'Union européenne en feignant d'ignorer le principe même de la codécision ». Puis de souligner : « La Commission européenne n'est pas le petit chien de Sarkozy ! Si Sarkozy a ses habitudes de monarque en France, l'Europe n'est pas son royaume ! » (...)
(06/10/2008 11:51:15)Google repousse son accord publicitaire avec Yahoo
Après avoir clamé qu'il ne repousserait pas davantage la mise en application de son alliance publicitaire avec Yahoo, Google fait finalement marche arrière. Il a décidé d'accorder davantage de temps au DoJ (équivalent du ministère américain de la Justice) pour éplucher le dossier et déterminer si cet accord portait atteinte aux réglementations anticoncurrentielles, Il y a quelques jours pourtant, Eric Schmidt, PDG de Google, était lui-même monté au créneau pour défendre farouchement la date de lancement de ce projet. « Le temps c'est de l'argent », avait-il déclaré. Estimant avoir suffisamment fait preuve de patience, il avait confirmé que le projet serait effectif le 11 octobre, comme prévu, et ce quelle que soit l'avancée des enquêtes menées par les organismes gouvernementaux. Même discours sur le site que Google a créé pour expliquer les termes de l'accord avec Yahoo, et où l'on peut lire que « cette entente est bénéfique pour les consommateurs et les éditeurs ». Une affirmation qui est loin de faire l'unanimité auprès de certains détracteurs du rapprochement Google/Yahoo, Microsoft en tête, mais aussi l'ANA (un groupement d'annonceurs américaines) ou encore l'AMJ (association mondiale des journaux). (...)
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